ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

L’énergie des pierres est fréquemment utilisée pour apaiser les émotions. Catherine Mayet et Nathaëlh Remy, co-auteures du Grand guide des pierres de soin au féminin, en ont sélectionné cinq pour que les émotions ne prennent pas le dessus au travail.

Une pierre de soin (ou pierre thérapeutique) est un minéral qui apporte un bien-être émotionnel ou énergétique. « On suppose que les minéraux qui la composent combleraient les carences infinitésimales en minéraux du corps humain via le contact de la pierre avec la peau » expliquent Catherine Mayet et Nathaëlh Remy, co-auteures du Grand guide des pierres de soin au féminin (Leduc. S Editions).

Les deux lithothérapeutes ont sélectionné 5 pierres de soin qui réduisent le stress au travail.

La rhodocrosite pour favoriser le travail en équipe

Au travail, les contacts sont souvent cassants et déshumanisés. Pour conserver des relations « humaines » au sein du groupe et faciliter le travail en équipe, la rhodocrosite sera utile. Cette pierre d’un rose plus ou moins soutenu régule l’émotivité pour mieux gérer les conflits, ouvre à la communication positive et assouplit lors des situations conflictuelles.

 

La tourmaline noire pour ne plus se sentir débordée

Cette cristallisation noire renforce la conscience et la tranquillité, et incite au calme avant toute prise de décision. Elle se glisse dans la poche et nous permet de retrouver notre réceptivité, évitant ainsi de nous sentir noyés dans un verre d’eau ! « La tourmaline noire réussirait à organiser l’emploi du temps d’un ministre, même l’ordre des priorités » affirment les deux lithothérapeutes.

L’œil-de-tigre pour atteindre ses objectifs

Cette pierre brune à noisette aux reflets chatoyants donne du courage et offre la possibilité de concrétiser les projets en passant à l’action. Au travail, porté en collier, en pendentif ou en bracelet, elle permet de maintenir et atteindre les objectifs que l’on s’est fixés.

La malachite pour éviter de se mettre en colère

Au travail, il arrive que la pression émotionnelle monte au point de faire exploser la cocotte-minute. Pour calmer la colère qui gronde et parvenir à vous maîtriser, gardez une malachite sous la main (dans une petite pochette au fond de votre sac à main par exemple) et portez cette pierre tout en camaïeu de verts dès que vous sentez que les émotions sont sur le point de déborder.

Le jade vert de chine pour reconnaître ses limites

Les journées n’ont que 24 heures, pourtant on culpabilise souvent de ne pas accomplir toutes les tâches inscrites sur notre to-do list. Au point qu’une étude récente a montré que 7 salariés sur 10 se dopent pour tenir le coup au boulot.

Porter un jade vert de Chine en bracelet ou en pendentif permet de reconnaître ses limites et de les accepter. Elle contribue aussi à dissiper la fatigue passagère.

7 salariés sur 10 se dopent pour aller travailler

Près de 70% des salariés prennent des substances psychotropes, légales ou illégales, pour tenir le coup dans le monde du travail.

Selon la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca), 20 sur les 29 millions d’actifs, en poste ou en recherche d’emploi en France, useraient et abuseraient des substances pychoactives (alcool, tabac, cannabis, somnifères, cocaïne…) pour « rester dans le match ». Or, bien souvent, les entreprises ne trouvent pas les mots pour évoquer ces questions et peu arrivent à mettre en place une prévention adéquate soulignent les chercheurs réunis en congrès pour réfléchir sur le thème « Liens entre le travail et les usages de psychotropes : si on en parlait ? ».

Des produit pour tenir, pour dormir ou pour récupérer

La France est à la fois l’un des pays à la meilleure productivité horaire dans le monde, et dans le même temps, l’un des plus gros consommateurs de médicaments psychotropes. « La question « Drogue et travail » ne se résume à l’alcool et aux drogues qui poseraient des problèmes. Les drogues, licites et illicites, sont aussi des moyens puissants au service la production, de la rentabilité et du silence sur les troubles de santé liés au travail. De plus en plus d’actifs ont une utilisation de différents produits, soit pour tenir, soit pour dormir ou récupérer, soit pour se construire une identité professionnelle » insiste Gladys Lutz, chercheure en psychologie du travail et présidente de l’association Addictologie et Travail (Additra), organisatrice du congrès. Elle décède après 159 heures supplémentaires en un mois. A l’occasion de ce congrès, les organisateurs lancent le hashtag se doper pour travailler afin que les salariés puissent prendre la parole sur leur recours au tabac, à l’alcool, aux médicaments ou aux drogues à des fins d’anesthésie physique ou mentale, ou de lâcher prise en lien avec le travail. »Il s’agit de donner la parole aux femmes, hommes, employés, dirigeants ou cadres, travailleurs libéraux, artisans ou agents de l’état et chômeurs de toutes les responsabilités et de tous les métiers. Il s’agit aussi de nous interroger : les médicaments psychotropes, l’alcool, le tabac ou lesdrogues illicites ont-ils une place dans notre quotidien pour calmer une ou des douleurs, se détendre, dormir, oublier, récupérer, tromper l’ennui, se stimuler, être mieux, se concentrer, tromper l’angoisse, calmer le stress ? »Plus d’infos sur le site du congrès de l’Additra.A lire aussi :Benzodiazépines : 60% des consommateurs sont des femmes Stress : un salarié sur deux malade du travail

Topsanté. Com

La santé des habitants est au cœur des jeunes de la région d’Itsandra. Dimanche dernier à Mirontsi Itsandra, les jeunes de la région de Mbagani se sont mobilisés pour une opération de nettoyage dans la route Itsandra Mdjini-Mirontsi. Cette initiative vise à mettre la propreté dans la région et de lutter contre les actes de banditisme.

Les jeunes de mbagani se mobilisent à la propreté

Une grande mobilisation des jeunes de la région a eu lieu à Mirontsi Itsandra. L’objectif de la mobilisation est de mettre la propreté dans la région afin de garantir la santé et de préserver l’environnement. Plusieurs mesures sont déjà prises notamment des amandes et autres sanctions. Kassim Himidi, un des jeunes initiateurs du projet s’est exprimé sur l’importance de la journée : « nous sommes réunis aujourd’hui pour une opération de nettoyage. Notre objectif est de garantir la salubrité et la santé de notre région ».

 Faisant état de la situation dans cette route, Kassim Himidi a souligné que « des individus jettent des ordures dans notre région pendant la nuit. Ceci met en danger la santé de la population et les riverains. » Les jeunes se solidarisent et appellent à la population de prendre aussi les mesures nécessaires. « Nous appelons les habitants de la région à nous rejoindre dans cette initiative pour le bien de notre région », a-t-il lancé.

D’autres perspectives sont aussi visées notamment la lutte contre les actes de banditisme et autres formes de délinquances. Les jeunes de la région vont mettre en marche une équipe de surveillance afin de lutter contre les actes de banditisme qui se produisent dans cette route et dans la région tout entière. Lors de l’opération de nettoyage, le préfet de la région et le directeur général de la douane se disent prêts à accompagner l’initiative de la jeunesse. Selon le préfet, il s’agit d’une bonne initiative de la part de la jeunesse.

Kamal Saïd Abdou

Face à la situation que prévaut l’ile de Ngazidja sur le paludisme, les responsables en charge de la santé ont souligné qu’il est préférable que le traitement de masse se réalise au deuxième trimestre de l’année. Une manière d’obtenir le consentement de tout le monde afin d’éliminer cette épidémie.

Le paludisme dans l’île autonome de Ngazidja ne cesse de tuer. Les responsables sanitaires s’engagent à sensibiliser sur le traitement. Le pays se trouve actuellement dans une situation de campagne. Pour les autorités compétentes, le traitement de masse devrait se faire dans une situation de calme et de tranquillité pour éradiquer cette maladie pour toujours. Le traitement de masse a été prévu au premier trimestre de cette année mais les conditions ne permettent pas sa réalisation dans la sérénité. Ce n’est qu’une chance pour atteindre son élimination à l’horizon 2021. Mais en attendant ce traitement, un recourt d’urgence sur la pulvérisation intra-domiciliaire (Pid) est en cours de réalisation dont elle ciblait 30 villages.  

Le paludisme reste un vrai problème dans cette ile de Ngazidja. La majorité de la  population comorienne attende patiemment le traitement de masse. Les centres hospitaliers sont pris d’assaut. La plupart des victimes ne sont que des enfants. Certains centres hospitaliers n’ont plus assez des places pour accueillir d’autres patients.

Un traitement de masse dans l’ensemble de l’île

La directrice régionale de la santé, Baraka Hamidou a montré qu’il est nécessaire de refaire cette opération d’une manière générale au lieu de se baser sur les 30 villages. La situation actuelle ne donne pas le choix et ils sont obligés d’améliorer cette opération car les cas se multiplient de jours en jours. Soucieuse de la santé publique, la directrice a fait savoir qu’en attendant ce traitement, il fallait doubler leurs efforts pour atteindre son élimination. Cette maladie représente une grande menace à l’égard de tout le monde. Elle a indiqué que nul n’est épargné dans une telle situation. Il faut que la population soit avertie pour qu’elle collabore à ce traitement. Une chance d’atteindre son objectif.

« Le paludisme, un frein de l’économie des Comores »

Au niveau mondial, les Comores se sont classées parmi les pays d’Afrique qui souhaitent cette élimination. La directrice régionale est consciente que les cas se multiplient mais elle pense qu’il n’est pas tard pour relever ce défi. Cette maladie représente un problème de santé et d’économie dans ce pays. Par conséquent, Baraka Hamidou appelle à la population de faire de dépistage pour connaitre leur statut tout en insistait que le traitement est gratuit et il sera mieux de faire ce dépistage afin de suivre le traitement. « Mieux vaut prévenir que guérir. Il est important que la population utilise les moustiquaires pour se préserver des moustiques. Ce sont des moustiquaires qui se distribuent gratuitement. Que chacun de nous prenne conscience de la situation du paludisme.  Si on n’arrive pas à surmonter cette épreuve, on risque de  revenir sur une situation épidémique dont il sera difficile de la maitriser », conseille la directrice régionale. « Il sera donc  une chute totale qui sera difficile à dépasser. Si on ne réagit pas, on risque d’enregistrer plusieurs cas de décès et il serait difficile de supporter », poursuit Baraka Hamidou.

A noter qu’il faut prendre toutes les mesures nécessaires pour pouvoir suivre la politique lancée : atteindre le zéro cas autochtone à l’horizon 2021.  « Cette situation conduit la chute de l’économie de ce pays.  Il est grand temps que chacun de nous contribue pour éliminer cette maladie », conclut-elle.

H.H

L’association comorienne pour l’insertion des femmes et des jeunes (ACIFEJ), sous l’expertise d’une fondation canadienne, a formé au total 78 femmes qui n’ont jamais été scolarisées. Les bénéficiaires de la formation ont reçu leurs certificats samedi dernier en présence des ministres de la santé et de la jeunesse, respectivement, Dr Mbaraka Fatma et Ladaeinti Houmadi.

Des bénéficiaires de la formation reçoivent leurs certificats

« Savoir lire, écrire et compter, ce chemin vous a paru bien franchissable malgré le poids d’âge de nombreuses parmi vous, malgré les obligations de la vie quotidienne pour assurer votre devoir maternel légitime », a déclaré la ministre de la santé Dr Mbara Fatma lors de la cérémonie de remise de certificats. Ce sont des femmes de Batsa Itsandra, de Dzahani 2 et Hambu Oichili, qui sont les bénéficiaires de cette formation. L’ACIFEJ avec ces deux bureaux à Moroni et à Paris, œuvre au profit des femmes et des jeunes pour leur épanouissement économique et social. Les membres sont bénévoles et sont dévoués à apporter leurs savoir-faire pour les Comores. L’année dernière, elles étaient soixante femmes de trois autres régions à bénéficier de même programme d’alphabétisation fonctionnelle et d’initiation à l’entreprenariat.

 

« Par cette alphabétisation fonctionnelle, au travers d’une langue qui n’est pas censée être la vôtre pourtant, vous avez prouvé encore votre abnégation pour réussir dans l’entreprenariat et l’enrichissement de connaissance », a souligné la ministre de la santé avant d’ajouter, « les crédits bancaires, la maitrise de vos comptes, la lecture d’une correspondance, entre autres, ne seront plus des obstacles qui vont vous freiner dans vos élans de recherche d’une vie meilleure. » La ministre de la santé a expliqué que les œuvres de l’ACIFEJ font partie des initiatives citoyennes et il est du devoir de chaque Comorien d’apporter sa contribution à cette longue marche pour le développement des Comores.  

Une des bénéficiaires se réjouie et se sent capable à faire ses comptes sans l’aide de ses petits-enfants, remplir elle-même ses formalités de voyage lors de ses déplacements pour le commerce à l’étranger.

La rédaction

Kamaria Mohamed: 18 ans au service de l’éducation

Kamaria Mohamed:  18 ans au service de l’éducation

Kamaria Mohamed,  directrice générale de l’école primaire Application arbore une bonne image positive à cet établissement public, où elle a fait ses études primaires dans la période coloniale. Nourrie d’une bonne volonté, attend-on, Mme Karima a réussi, pendant 18 ans de fonctions dans cet établissement, à mettre y son expertise au service de l’éducation. Beaucoup d’autorités y ont fait leur scolarité.

Karima Mohamed, directrice de l’EPPMA   

Née dans une période de confusion sur la scène politique nationale, la période coloniale, Kamaria Mohamed est devenue aujourd’hui la directrice générale de l’école primaire application de Moroni. Elle est un fruit de cette école. Investie directrice générale depuis  2014,  « le succès est incontestable pour cet établissement scolaire », dit-on, avec « son engagement en matière des relations avec d’autres institutions et organisations ». Une salle informatique bien équipée susceptible est installée depuis presque trois ans. Une opportunité à d’encadrer les enfants démunis pour choisir le destin de leur vie. Selon une source de registre, l’école primaire publique Application, enregistre 22 élevés handicapés. Et la directrice remercie la volonté de l’Unicef au service des enfants comoriens en particulier les handicapés animés par le gout de l’apprentissage.

Les difficultés sont inévitables

Dans ses responsabilités, les difficultés sont inévitables. Mme Kamaria traverse des problèmes dus aux enfants qui habitent loin de leurs familles. « Plus de 400 élèves manquent un amour parental, ils sont éloignés de leurs parents, c’est un grand défis pour nous, dans la mesure où, on est obligé d’intervenir à la place des parents et d’une responsable », a fait observer Kamaria Mohamed, directrice de l’école primaire publique Moroni Application (EPPMA). Convaincue que l’éducation est un pilier du développement pour tout un pays, Mme Kamaria se donne le culot de déployer encore ses efforts afin que chaque élève de cet établissement puisse bénéficier une éducation qualitative. Elle (Kamaria Mohamed) appelle les autorités du pays à contribuer pour les Comores de demain : les enfants scolarisés et établissements publics. « Plusieurs autorités ont fait leurs études scolaires au sein de cet établissement. Il est très convaincant que chacun d’entre nous puisse contribuer afin cette école soit une référence dans l’océan indien », lance kamaria Mohamed. Mère de trois enfants, Mme Kamaria restera-t-elle une icône sur l’éducation, l’enseignement primaire ?

Travailler dans cette école était son rêve

Après ses études primaires dans cette école qu’elle dirige aujourd’hui, Kamaria Mohamed a poursuit ses études secondaires aux Comores. Travailler dans cet établissement public, était toujours son rêve. Chose promise, chose faite. Elle a suivi sans relâche les traces de sa conviction au point de devenir institutrice et elle n’hésita pas à se présenter aux concours et aux examens nationaux  de l’enseignement primaire (CAE et CAP). Mme Kamaria a été recrutée institutrice dans cet établissement depuis 2001 et elle continua à s’aventurer. Dans sa tête, selon elle, « c’est de devenir parmi les meilleures institutrices du pays. »

Avant d’être nommée directrice générale de l’école primaire Moroni Application, Karima Mohamed s’est investie moralement, physiquement et a été directrice générale adjointe pour la gestion administrative. C’est le feu Said Mnémoi qui fut directeur général. Mme Kamaria fut reconnue par son double statut : institutrice et directrice adjointe. Des taches qui, aujourd’hui, Mme Kamaria se félicite. Son parcours est une réussite. « Seul Dieu qui décide pour toutes ses créatures et j’ai une immense satisfaction d’être aujourd’hui la directrice de cette école primaire à laquelle j’y passais mon enfance, c’est une fierté qui n’a pas de prix » se jubile Kamaria Mohamed, directrice de l’école primaire publique de Moroni Application.

Force est de rappeler que Mme Kamaria a passé 14 ans dans l’enseignement primaire. Elle a été institutrice dans ce même établissement depuis 2001 jusqu’à 2014, année où elle est investie directrice générale de l’école primaire Moroni Application. Elle a passé de l’enseignement (institutrice) à l’administration (directrice générale de l’EPPMA)

Nassuf. M. Abdou (stagiaire)  

La plateforme nutritionnelle de la société civile dénommée Riziki a convoqué la délégation des experts de la cartographe multisectorielle en matière de nutrition en collaboration avec le Point Focal Nutrition, Professeur Cheikh Mohamed El Hafed Dehah  hier à la Direction Régionale de la santé. Un échange qui a permis la prise en contact des deux parties.

Photo de famille

Riziki, une plateforme de la société civile a but lucratif composée de 17 associations, réseaux et organisations nationaux, s’est réuni hier depuis sa création avec la direction régionale de la santé pour les voies et moyens de sauver les enfants victimes de mal nutrition. Les deux parties ont interpelé l’importance de la nutrition. La présidente de cette plateforme Riziki, Farah Aboubar et le secrétaire général, Sultane Abourahim Cheickh ont fait une présentation générale de cette plateforme.

Ces responsables ont précisé leurs principaux objectifs, missions, activités réalisées, perspectifs, contraintes et recommandations. Quant à Sarah Cruz, elle a présenté la cartographie multisectorielle  des intervenants et interventions en matière de nutrition, tels que, les objectifs, les processus et les exemples des différents pays. « Le but de cette rencontre est de présenter la cartographie multisectorielle en matière de nutrition et reconnaitre le rôle de société civile en la matière dans l’archipel des Comores. L’intégration de la société civile dans cette cartographie permet à la fois le renforcement des capacités et des compétences de ces membres. Nous conseillons à ces jeunes de mettre en place un plan budgétisé pour l’année 2019 parce que le système de nations Unies a déjà confirmé son appui à la société civile », a expliqué Sarah Cruz.

Même son de cloche pour Cheikh Mohamed El Hafed Dehah, Point Focal Nutrition qui soutient que « le système des Nations Unies va appuyer la société civile pour lutter contre la malnutrition des enfants de 0-5 ans. »

H.H

Le paludisme représente une grande menace

Les centres hospitaliers de Ngazidja sont presque remplis par des paludéens. Le palu continue à se rependre et devient une plus grande menace d’ordre public.  Les enfants seraient le plus touchés, selon les spécialistes.

Le palu gagne encore du terrain et en fait des victimes. A Ngazidja la situation est déplorable. Plus inquiétant encore, ce sont particulièrement les enfants qui en sont victimes. Malgré les efforts engagés par le ministère de la santé et les partenaires, le palu menace amplement la santé des wangazidja. Pourtant, le gouvernement comorien ambitionne réduire à zéro cas autochtone d’ici 2020. Serait-elle une illusion ? En tous cas des actions sont déjà engagées telles que l’opération de Pid qui en cours de réalisation depuis plus d’un mois et l’annonce du traitement de masse en ce premier trimestre.

Un des responsables de la santé, préférant garder son anonymat, a montré que cette opération permettra d’accélérer les activités d’élimination du paludisme basée sur les évidences des données probantes et une mobilisation concrète des ressources financières avant de se relancer au traitement de masse. Sachant qu’il ne reste qu’une année pour éliminer cette maladie. Seulement, on se demande si la date fixée pour ce projet sera respectée pendant que des élections font face. Sachant que le traitement de masse elle n’est pas encore fixé. Pour lui, le temps est mal choisi pour réaliser le traitement de masse avant ces élections. Un programme qui sera surement contesté par la population comorienne qui attend impatiemment cette étape nécessaire pour éradiquer le paludisme.

H.H

Politique: Maissara Adam, une confiance perdue

Politique: Maissara Adam, une confiance perdue

Nommée secrétaire générale au ministère de la santé, Maissara Adam est dépourvue de confiance devant le gouvernement de l’Union des Comores suite à la délivrance d’un agrément autorisant la culture et la production des plantes médicinales y compris de cannabis, aux Comores. Un arrêté ministériel suspend cette ancienne commissaire à la santé, au poste de secrétaire générale au ministère de la santé.

Maissara Adam

Maissara Adam dans la tourmente. Une confiance dénuée. Le gouvernement a pris conscience et acte sur l’agrément délivré à une société africaine sur la culture et la production des plantes médicinales y compris le cannabis, dans le pays. Tromperie ou loyauté ? Le ministre intérimaire à la santé a évoqué une tromperie. Etant une femme de droit, Maissara Adam a mis à plat la constitution et la tradition comoriennes, puisque, la tradition comorienne et la constitution comorienne interdisent la culture, la production et la consommation du cannabis dans le pays.

Aussitôt que le gouvernement en particulier le chef de l’Etat Azali Assoumani soit informé de la délivrance de l’agrément et aux conséquences que le pays peut traverser, l’agrément est annulé et la secrétaire générale est suspendue de ses fonctions. Une somme de 70 millions aurait été mise sur table afin que Maissara Adam délivre l’agrément. Selon Salim Mahamoud, ministre de l’éducation assurant l’intérim de Mbaraka Fatma, ministre de la santé, « une enquête sera ouverte pour la lumière de cette affaire. »

La constitution ainsi que la tradition comorienne n’interdit pas la culture et la production des plantes médicinales dans un pays. Seul le cannabis qui est interdit. Et cet agrément aurait donné accès la culture, la production et la consommation du cannabis aux Comores. Maissara Adam a-t-elle reçu de l’ordre d’une autorité ? Cette désormais secrétaire générale du ministère de la santé a agi seule ? Cet agrément est-il sous ses compétences ?

Le gouvernement a perdu toute confiance à Maissara Adam. Cette dernière est sautée. Elle est membre du parti Crc et a été commissaire de la santé sous ce régime de Hassani Hamadi. Mais elle s’est décidée de se rallier avec le gouvernement central en tournant le dos à l’exécutif de Ngazidja. Maissara Adam, une confiance perdue pour l’exécutif de Ngazidja et pour le gouvernement central également. De l’intérêt personnel au détriment des valeurs comoriennes. Maissara, la reine de la trahison.

KDBA

Le ministère de la santé a mis en place un projet de formation des médecins spécialistes au service du nouvel hôpital universitaire El-Maarouf. Sur 16 dossiers retenus sous un appel à candidature, 8 dossiers sont sélectionnés. 3 médecins bénéficieront une formation de spécialisation au Sénégal et 5 au Bénin.

Photo de famille

Le gouvernement comorien souhaite avoir des spécialistes dans le futur centre hospitalier universitaire El-Maarouf. C’est dans ce cadre que les deux universités (Sénégal et Benin) ont accordé 8 inscriptions de différentes spécialités aux médecins comoriens. Les 8 médecins sont déjà partis et sont dans les lieux de formation. C’est dans l’idée de mieux se préparer au  futur El-Maarouf. Un projet qui vise à former 36 médecins spécialistes. Les médecins retenus sont Dr Chafiou Mohamed Issa, spécialiste de Chirurgie, néo chirurgie, Dr Farida Antoissi et Dr Abdourahim Ben Tcheick, Pédiatrie. Ces trois médecins sont partis au Sénégal pour 4 ans de formation. Dr Mfoumadjou Hind, specialiste de Gynécologie Obstétrique, Dr Boinaid Zoubeire, de pédiatrie, Dr Djamael Ibrahim, de la réanimation/ Anesthesie, Dr Saindou Ben Ali Mbaé et Dr Soilihi Abdoulmadjidi de la santé publique. Ils ont deux ans de formation au Bénin.

La secrétaire générale du ministère de la santé, Maissara Adam Mondoha a témoigné que « différents partenaires ont répondu favorablement cette initiative pour appuyer cette formation. 4 mois sont déjà régularisés. » Selon Maissara Adam, les 8 dossiers retenus répondent aux critères exigés. « Ces bénéficiaires de formation vont travailler dans le nouveau centre durant 10 ans car ils sont des diplômés de l’Etat. C’est un projet qui entre dans le but de lutter contre les évacuations sanitaires. Après les formations des médecins, ce sont les paramédicaux qui vont en bénéficier », assure le secrétaire général du ministère de la santé.

Un des candidats de la formation, Soindou Ben Ali Mbaé insiste sur l’amélioration et du développement du domaine de la santé pour la lutte contre les évacuations sanitaires. « Ce projet permet d’améliorer ce domaine nécessaire pour tout le monde. Tout passera comme prévu car il est temps de changer pour le développement de ce pays », lance-t-il.

H.H

La réduction de l’apport calorique de 15% pendant 2 ans ralentit le métabolisme et protégé contre les maladies liées à l’âge, selon une étude parue dans la revue Cell Metabolism.

Cette étude a montré que la restriction calorique diminue le stress oxydatif qui est associé à centaines maladies liées à l’âge telles que la maladie d’Alzheimer et de Parkinson, le cancer, le diabète.

« Limiter les calories ralentit notre métabolisme de base et les processus de vieillissement. La restriction calorique maintenue pendant plusieurs années peut aider à diminuer le risque de maladie chronique et prolonger la vie », explique Leanne M. Redman, du Pennington Biomedical Research à Baton Rouge (Etats-Unis).

CALERIE (acronyme anglais d’Évaluation complète des effets à long terme de la réduction de l’apport énergétique) a été le premier essai contrôlé randomisé à tester les effets métaboliques de la restriction calorique chez les humains non obèses. La deuxième phase de l’étude rapporte les résultats de 53 hommes et femmes en bonne santé, non obèses, âgés de 21 à 50 ans, qui ont réduit leurs calories de 15% sur 2 ans. Les réductions caloriques ont été calculées individuellement à l’aide d’une technique qui permet de déterminer avec précision le niveau calorique.

Ceux qui sont dans le groupe de restriction calorique ont perdu en moyenne près de 9 kg, bien qu’ils n’aient pas suivi un régime particulier et sans que la perte de poids ne soit le but de l’étude. Aucun effet indésirable, tel que l’anémie, une perte osseuse excessive ou des troubles menstruels n’a été noté; fait intéressant, les deux essais ont permis d’observer une amélioration de l’humeur et de la qualité de vie. « Nous avons constaté que même les personnes déjà en bonne santé et maigres peuvent bénéficier d’un régime de restriction calorique », explique Redman.

Chez les animaux de laboratoire, la restriction calorique abaisse la température corporelle et le taux métabolique au repos. Redman a souligné que CALERIE a examiné les effets de la restriction calorique sur le vieillissement, et non la perte de poids, où les discussions sur le métabolisme «rapide» ou «lent» surviennent le plus souvent. « Nous savons par des études chez les mammifères que plus le mammifère est petit, plus son métabolisme est rapide et plus sa longévité est courte », souligne-t-elle.

Selon Redman, de nombreux facteurs, comme les mécanismes antioxydants de protection et les facteurs alimentaires et biologiques, influencent le métabolisme, mais les théories actuelles affirment qu’un métabolisme plus lent est plus bénéfique pour le vieillissement.

L’essai CALERIE remet en lumière d’une des théories les plus anciennes du vieillissement humain, à savoir la théorie des dommages oxydatifs. Cette théorie stipule que la surproduction de radicaux libres entraine des dommages oxydatifs aux lipides, protéines et ADN, conduisant à des maladies chroniques telles que l’athérosclérose, le cancer, le diabète et la polyarthrite rhumatoïde.

Les prochaines étapes consisteront à déterminer des biomarqueurs du vieillissement humain et à étudier les effets de la restriction calorique en combinaison avec des antioxydants ou des substances telles que le resvératrol, qui imitent la restriction calorique.

Stéphane Bastianetto