ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

 Entre un Algérie – Sénégal et un Maroc – Côte d’Ivoire, cette Coupe d’Afrique des Nations est prometteuse. Le résultat du tirage et la composition des groupes.

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations 2019 a donné son verdict devant le décor majestueux des pyramides de Gizeh. Le match d’ouverture de cette édition sera un Egypte – Zimbabwe.

Plusieurs groupes sont relevés avec notamment un groupe D composé du Maroc et de la Côte d’Ivoire ou encore un groupe C avec l’Algérie et le Sénégal. Le résultat complet du tirage : Groupe A : Egypte, Congo, Ouganda et Zimbabwe. Groupe B : Nigéria, Guinée, Madagascar, Burundi. Groupe C : Algérie, Sénégal, Kenya, Tanzanie. Groupe D : Maroc, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Namibie. Groupe E : Tunisie, Mali, Mauritanie, Angola. Groupe F : Cameroun, Ghana, Bénin, Guinée-Bissau.

Pour la première fois de l’histoire de la CAN, la compétition se jouera à 24 équipes au lieu de 16 auparavant. Une extension du tournoi qui permet à certains petits poucets de s’offrir une première participation. C’est le cas de la Mauritanie, de Madagascar et du Burundi. La Tanzanie et la Guinée-Bissau participent à la CAN pour la deuxième fois.

Voici donc le récapitulatif des groupes de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

Groupe A: Egypte, Congo, Ouganda et Zimbabwe.

Groupe B : Nigéria, Guinée, Madagascar, Burundi.

Groupe C : Algérie, Sénégal, Kenya, Tanzanie.

Groupe D: Maroc, Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Namibie.

Groupe E: Tunisie, Mali, Mauritanie, Angola.

Groupe F: Cameroun, Ghana, Bénin, Guinée-Bissau.

Quels résultats pour les petits poucets ? Trois équipes vont jouer pour la première fois une Coupe d’Afrique des Nations. La Mauritanie a un groupe complexe avec la Tunisie, le Mali et l’Angola. Il faudra un véritable exploit pour que les Mauritaniens passent le premier tour. Pour Madagascar et le Burundi, ils se retrouvent ensemble dans la poule B avec le Nigéria et la Guinée. Un espoir subsiste pour l’une des deux sélections.

L’Egypte s’en tire bien. Même s’il faudra se méfier de toutes les équipes présentes à cette CAN 2019, l’Egypte, pays hôte de cette édition s’en tire bien. Les coéquipiers de Salah évitent l’Algérie, l’Afrique du Sud ou encore l’Angola et se retrouve dans une poule abordable avec le Zimbabwe, l’Ouganda. Seul le Congo pourrait véritablement embêter les Pharaons.

Source : Internaute

Eliminés au  stade Yaoundé pour la dernière journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations, les Cœlacanthes, mais, certaines autorités  croient toujours à une qualification. Alors que les Comores ont saisi le Tas de disqualifier le Cameroun, la délibération est le  mois de Mai prochain, à Genève.

L’équipe nationale des Comores

L’achèvement des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations sous  défaite derrière les dos des cœlacanthes, semble  affirmer l’absence des Comores  à la grande compétition continentale prévue en Egypte le mois de juin prochain. Par conséquent,  certaines autorités restent jusqu’à présent confiant  et s’optimisent  auprès de la commission internationale contre la discrimination sportive qui exige le tribunal arbitrage de Genève de prendre en considération l’article 92 de la CAF  pour disqualifier les lions indomptables Camerounais.

« Je suis confiant »

 A travers une émission sportive accordée par l’ancien président de Ngaya Club de M’dé Bambao, Mr Hussein Abdallah dans les plateaux de l’Ortc, ce dernier croie toujours à un gain de cause qui pourrait solliciter les Cœlacanthes à arracher leurs billets vers l’Egypte pour  la coupe d’Afrique des Nations. «  Je suis confiant et je croie toujours à un gain de Cause auprès du  Tas pour que les cœlacanthes puissent être qualifiés à la prochaine coupe d’Afrique, » lance  Houssein Abdallah, l’ancien président de Ngaya Club de Mdé.

Ce dernier, n’a pas manqué l’expression pour féliciter l’ancien président de la fédération Comorienne de Football Tourki Salim, dont selon lui, le foot Comorien a connu une vitesse  supérieure sur le classement continental te international du football. « Nous avons un bilan positif depuis l’arrivée du Tourki Salim à la tête de la FCF. Les Comoriens lui devaient un maximum de respect », lâche t-il.

Avant que l’émission touche à sa fin, l’invité dans les ondes de l’ORTC  remet en cause la corruption qui gagne le terrain sur le sol Comorien, et il prône d’être candidat aux prochaines élections de la fédération de football Comorien.

Les Comores ont déposé une requête au tribunal africain de sport avec 70 millions pour appuyer le dossier d’exclusion des Lions indomptables à la coupe d’Afrique des Nations vu que le Cameroun n’organise pas cette rencontre continentale. Aujourd’hui, le TAS ne s’est pas prononcé pour ou contre le Cameroun.

70 millions versées

Alors que le rêve des Comores n’a de vaincre les lions indomptables du Cameroun le 23 mars dernier au stade de Yaoundé, a échoué dans le cadre de la  dernière journée pour les  éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations, prévue le mois de juin prochain en Egypte, une autre chance est possible si… Le tribunal africain de sport reste sourd et muet, négligeant  la requête des cœlacanthes, qui exige l’application de l’article 92 au point de disqualifier la sélection Camerounaise de football dans la grande compétition africaine de football. L’inaction de la première instance de football africain  laisse  interpréter, que la loi n’est faite que s’appliquer spécifiquement aux petites nations comme les Comores.

« Les 70 millions perdues pour les Comores à la demande qu’une justice soit faite n’est qu’un vers d’eau guetté dans l’océan. Si le TAS reste taciturne sur ladite requête des cœlacanthes, c’est une façon de  privilégier les lions indomptables à prendre part à la prochaine coupe d’Afrique des Nations », dit-on. La fédération du football comorien attend toujours la part du gouvernement comorien.

 

Nassuf.M.Abdou

Le ton monte entre les Comores et la confédération africaine de football (CAF). Trainée devant le tribunal arbitral du sport (TAS) la sélection  insulaire qui demande l’application de l’article 92 du règlement et la disqualification du Cameroun pour la Can 2019.


Le président de la CAF

 Suite à la perte de son statut de pays hôte, l’instance panafricaine a sèchement  répondu aux Cœlacanthes par la voix de son président, Ahmad. «  Ce pays a fait trop de tapage (…) il faut que les Comores changent de discours. Ils sont quatrièmes de leur groupe. Même s’ils estiment que le Cameroun ne mérite pas être à la Can, le Cameroun vient de montrer sur la pelouse qui mérite la qualification. Tout doit d’abord se jouer sur le terrain » a d’abord taclé le Malgache au micro d’Afrique Média avant de répondre à la requêté des Comores sur le fond.

 « Quant à la victoire, sur le papier il faut vraiment des irrégularités pour que cela soit pris en compte. Notre règlement est clair. L’article 92 parle d’un retrait et d’un désistement. Et juridiquement ce n’est pas le cas. Donc l’article 92 ne s’applique pas. C’est la CAF qui a décidé de reporter la Can du Cameroun et de faire ce glissement (désormais en 2021 ndr). C’est un rapport, pas une annulation de la Can au Cameroun n’a argué Ahmad « le Cameroun n’est pas frappé par cet article que les Comores veulent utiliser. Et  faute de texte bien claire là-dessus, c’est le comité exécutif qui prend la décision », charge au (TAS) désormais de trancher.

Source : Afrik Foot

CAN 2019 : Quel sort pour les Comores !

CAN 2019 : Quel sort pour les Comores !

Les Comores, qui ont saisi le tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander l’exclusion du Cameroun des qualifications pour la CAN 2019, devront patienter avant d’avoir une réponse. Les Comores finissent en quatrième position samedi dernier derrière le Malawi pour différence de buts.

L’équipe nationale des Comores

De l’espoir ? Le Tas va-t-il se proclamer en faveur des Comores ? Alors que les Cœlacanthes des Comores sont inhumés à Yaoundé le samedi dernier sur un score de 3-0, l’espoir de participer à la CAN 2019 est incertain pour les comoriens. Puisque la Caf, dit-on, joue en faveur de la Cameroun. La Caf ne respecte pas ses règlements. Le 30 novembre dernier à Accra (Ghana), la Confédération africaine de football (CAF) avait retiré au Cameroun l’organisation de la CAN 2019. Et les Comores, en invoquant l’article 92.3 du règlement de la CAF, avait donc demandé que le Cameroun soit suspendu deux ans. L’instance de son côté, avait annoncé que le pays serait chargé d’organiser le tournoi en 2021, provoquant un glissement de calendrier, puisque la Côte d’Ivoire, qui devait accueillir la compétition à cette date, attendra deux ans de plus.

Les avocats des Comores disposent d’arguments solides. Mais la CAF, pour calmer le jeu après avoir retiré l’organisation de la CAN au Cameroun, a préféré agir autrement en lui confiant l’édition 2021 et en la maintenant dans le groupe de qualifications. Le TAS n’a donc pas encore pu statuer sur le recours des Comores. Une procédure d’arbitrage est ouverte. Mais le calendrier n’est pas fixé.

La FFC, s’étonne également que le TAS lui ait refusé le bénéfice de la gratuité de la procédure, d’un montant de 21 200 euros, une somme importante pour une fédération aux moyens limités. Et la CAF refuse elle aussi, de s’acquitter de cette somme, obligeant la fédération comorienne d’avancer au total 42 400 euros. Au total, la procédure, entre les honoraires des avocats, la rémunération des magistrats qui vont arbitrer l’affaire et les frais administratifs, l’addition pourrait grimper à 140 000 euros pour la FFC.

La rédaction

Les Comores, qui ont saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander l’exclusion du Cameroun des qualifications pour la CAN 2019, devront patienter avant d’avoir une réponse. Les Comoriens devront donc se déplacer au Cameroun le 22 mars pour un match décisif.

Amir Abdou n’est finalement pas vraiment surpris. « Quand on connaît le fonctionnement de la CAF, il ne faut pas s’étonner. Nous avons déposé notre dossier devant le TAS [Tribunal arbitral du sport, ndlr]. Et nous l’avons envoyé à la CAF. Laquelle, d’après nos informations, n’a pas encore envoyé le sien au TAS. Elle a encore quelques jours pour le faire. »

Le sélectionneur des Comores s’apprête à débuter à Châteauroux, à partir du lundi 18 mars, la préparation du match qui opposera son équipe au Cameroun, le 22 mars prochain à Yaoundé, pour la sixième et dernière journée des qualifications pour la CAN 2019 (21 juin-19 juillet), qui aura lieu en Égypte. Les insulaires, s’ils veulent rejoindre le Maroc, déjà qualifié dans ce groupe B, devront donc s’imposer face aux Lions indomptables. Les deux équipes avaient fait un match nul à l’aller (1-1), le 8 septembre dernier à Mitsamiouli.

« Il y a un règlement »

Pourtant, les Comoriens espèrent que le sort de ce groupe B se joue ailleurs que sur le terrain. Le 30 novembre dernier à Accra (Ghana), la Confédération africaine de football (CAF) avait retiré au Cameroun l’organisation de la CAN 2019. Et les Comores, en invoquant l’article 92.3 du règlement de la CAF, avait donc demandé que le Cameroun soit suspendu deux ans. L’instance, de son côté, avait annoncé que le pays serait chargé d’organiser le tournoi en 2021, provoquant un glissement de calendrier, puisque la Côte d’Ivoire, qui devait accueillir la compétition à cette date, attendra deux ans de plus, ainsi que la Guinée (2025 au lieu de 2023).

« Il y a pourtant un règlement. Nos avocats disposent d’arguments solides. Mais la CAF, pour calmer le jeu après avoir retiré l’organisation de la CAN au Cameroun, a préféré agir autrement en lui confiant l’édition 2021 et en la maintenant dans le groupe de qualifications. On a tout de même l’impression que quelque chose n’est pas normal », grince Amir Abdou.

On ne sait pas quand une décision sera rendue

Date butoir : le 18 mars à 12 heures. Le TAS n’a donc pas encore pu statuer sur le recours des Comores. « Une procédure d’arbitrage est ouverte. Mais le calendrier n’est pas fixé et on ne sait pas quand une décision sera rendue. Nous en sommes au début de la procédure », a confirmé à Jeune Afrique le service de communication du TAS, contacté le 14 mars. La Fédération de football des Comores (FFC) a par ailleurs transmis à la FIFA, et plus précisément à la Sénégalaise Fatma Samoura, la secrétaire générale, un courrier que Jeune Afrique a pu se procurer (document ci-dessous) pour l’avertir que sans intervention de sa part avant le lundi 18 mars à midi, elle saisira les tribunaux égyptiens (le siège de la CAF est basé au Caire).

La FFC, s’étonne également que le TAS lui ait refusé le bénéfice de la gratuité de la procédure, d’un montant de 21 200 euros, une somme importante pour une fédération aux moyens limités. Et la CAF refuse elle aussi, selon la FFC, de s’acquitter de cette somme, obligeant la fédération comorienne d’avancer au total 42 400 euros. Au total, la procédure, entre les honoraires des avocats, la rémunération des magistrats qui vont arbitrer l’affaire et les frais administratifs, l’addition pourrait grimper à 140 000 euros pour la FFC.

On a tout de même un peu le sentiment que la caf cherche à préserver le cameroun

Le tirage au sort de la phase finale de la CAN est prévu au Caire, le 12 avril prochain. « Nous n’avons aucune information. On a tout de même un peu le sentiment que la CAF cherche à préserver le Cameroun. D’ailleurs, Constant Omari, le vice-président de la CAF, avait déclaré que le Cameroun ne serait pas sanctionné sportivement. Alors qu’il y a un règlement. Il y a de quoi être en colère quand on entend de telles choses… Mais on se défendra jusqu’au bout », prévient Abdou.

Le sort de ce groupe B ne se jouera peut-être pas que sur le terrain, même si Ahmad Ahmad, le président malgache de la CAF, pense le contraire. « Je suis très confiant sur cette affaire. Nos arguments sont solides, et tout se décidera lors du match entre les deux équipes. Je rappelle que le TAS ne peut que rendre un arbitrage. Et s’il faut juridiquement saisir les cours compétentes, nous le ferons… ».

Source : Jeune Afrique

Sollicitée par les fédérations d’Afrique du Nord qui ont demandé de repousser le coup d’envoi de la CAN 2019 d’une semaine en raison du ramadan, la Confédération africaine de football a accepté et la compétition débutera le 21 juin au lieu du 15 juin mais et s’achèvera le 19 juillet 2019.

Du point de vue de l’organisation, la CAN 2019 sera décidément celle de tous les rebondissements ! Retirée au Cameroun puis réattribuée à l’Egypte le 8 janvier dernier, la compétition a connu un nouveau changement de taille dimanche puisque la date du coup d’envoi a été décalée d’une semaine !

Initialement prévu du 15 juin au 13 juillet prochains, le tournoi débutera finalement six jours plus tard pour avoir lieu du 21 juin au 19 juillet. « La Confédération africaine de football nous a officiellement informés du report », a annoncé Mohamed Fadl, un membre de la Fédération égyptienne de football (EFA) en charge de l’organisation de la CAN 2019. Cette décision a été prise à « la demande des pays du Maghreb, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie, pour cause de ramadan », a ajouté l’ancien joueur.

Ce mois sacré du jeûne pour les musulmans doit s’achever autour du 4 juin, soit avant le coup d’envoi, mais les pays concernés ont demandé et obtenu ce délai supplémentaire afin de gérer au mieux leur préparation et la récupération du jeûne. De son côté, la CAF n’a pas encore publiquement confirmé cette décision mais elle a modifié le compte à rebours sur son site officiel et celui-ci indique désormais que le coup d’envoi de la CAN aura bien lieu le 21 juin. Au passage, on remarque que l’instance a fait d’une pierre deux coups en profitant aussi de ce changement pour que le match d’ouverture tombe sur un vendredi, comme l’Egypte le souhaitait. En effet, ce jour marque le début du week-end en Egypte et les organisateurs espèrent ainsi attirer plus de monde au stade. Promis, maintenant il ne devrait plus y avoir de changements !

Toimimou Abdou Mbaé