Les 19 localités de la région de Badjini Ouest (Nguwengwe) se sont structurées pour une association qui oeuvre pour la paix de leur région. « Wunyanya wa Nguwengwe », est le nom de cette association. Les responsables de cette structure ont fait une sortie médiatique hier jeudi à Moroni pour annoncer officiellement la création de ladite association dans le Nguwengwe en faveur de la paix.
Six mois depuis que cette association est créée. L’occasion pour les responsables de « wunyanya wa Nguwengwe » de présenter cette association humanitaire et apolitique et définir sa mission principale. L’association concourt à améliorer la qualité des conditions de vies et œuvre pour le développement en faveur des plus démunis. L’association déplore une politique de « deux poids deux mesures » qui dénie l’histoire entre leurs villages et compromettant l’avenir d’une relation privilégiée et de proximité entre leurs différentes localités.
Le président de ce mouvement, Mkandzilé Mohamed Assaf a souligné que le « Wunanya wa Nguwengwe » a comme objectif de représenter les 19 localités de Badjini Ouest dans les instances nationales et internationales, de défendre et promouvoir leurs intérêts. L’association lutte pour un cadre de concertation, de réflexion, d’animation et d’accompagnement. « Nous sommes regroupés en collectif pour nous indigner et déplorer le mode de vie interpellant notre réflexion il y a plus de trois décennies. Notre réflexion n’étant pas remettre en cause la classe sociale, l’autorité locale et autres, renforcer ces instances et encourager le degré de relations au sein des villages et des personnes », a souligné M. Assaf.
L’association sera officialisée dans la région pour recueillir des adhésions, pour mener à bien sa mission de stabilité et tranquillité de Nguwengwe. Selon Assaf, c’est pour bien cadrer la région tout en utilisant un proverbe comorien obtenu par les ancêtres de la région « Ankili Mtango ».
De sa part, le secrétaire général de ce mouvement, Ali Djoumoi a indiqué que « ce mouvement sera élargi dans l’ensemble des régions pour préserver la stabilité totale. Le pays se prépare à un nouveau mouvement (les élections présidentielles et gubernatoriales), il est temps de prendre des mesures préventives pour la paix. » Ali Djoumoi a rappelé les conflits des deux villages, Domoni et Kourani-Sima pendant les dernières élections. Il a justifié qu’ils n’ont pas intervenu lors de l’incident qui s’est produit à Kourani-Sima, dont l’initiative de priver les élèves aux examens nationaux.
H.H