ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Madagascar a refusé d’accoster le bateau comorien au port de Mahajunga malgré les propositions faites par le gouvernement comorien. Cette décision qui ne tient pas compte aux liens de coopération entre les deux pays pourrait influencer les relations diplomatiques entre Moroni et Antananarivo.

Loin de reculer, le gouvernement malgache a durci le ton. Le bateau transportant les 283 passagers comoriens a enfin jeté l’ancre au port  de  Moroni hier après, Mutsamudu, dimanche dernier. « Nous avons mobilisé toutes nos équipes pour les accueillir au port. Dans ce bateau, il y avait des enfants, des personnes âgées et des malades », a déclaré Mbae Mohamed, ministre comorien des affaires étrangères, ajoutant que « la décision nous a été notifiée tardivement alors que le bateau était déjà au large ».

Arrivée au port de Mahajunga et alors que chaque passager était muni d’un carnet de vaccination, le bateau se voit refuser d’accoster. Une décision que le ministre des affaires étrangères qualifie d’ « inamicale » et qui n’a pas tenu compte des «   liens d’amitié, de coopération et de voisinage existants entre les deux pays », selon le diplomate comorien.

Le gouvernement Comorien a entré en négociation avec les autorités malgaches en vue de trouver une solution, en vain. « Nous avons proposé la mise en quarantaine des passagers au frais du gouvernement comorien suivi d’un test médical pour détecter éventuellement le cas de choléra. Malheureusement,  le gouvernement malgache a refusé toutes nos propositions », a regretté le patron de la diplomatie comorienne.

La recrudescence des cas de Choléra en est la raison de cette décision. Mais le ministre des affaires étrangères a tenu à rappeler que jusqu’à ce jour, l’organisation mondiale de la santé n’a déclaré une alerte allant dans ce sens. De l’ambigüité sur cette décision. « Nous ignorons sur quelle base Madagascar s’appuie sur sa décision », a indiqué Mbaé Mohamed.  Jusqu’à maintenant aucune décision n’est prise par les Comores en guise de riposte mais cela n’en soustrait pas qu’il n’y aura pas.

Kamal Said Abdou

L’Inrape se mobilise à réglementer le secteur de la transformation des produits locaux. Un atelier a été tenu, la semaine dernière, sur la sensibilisation et la vulgarisation de l’arrêté fixant les modalités des agréments et des autorisations sur le plan sanitaire des établissements du secteur de l’alimentation humaine et animale. Une manière d’aligner aux producteurs et agriculteurs aux normes internationales en matière de production et d’hygiène sanitaire des aliments.

Plusieurs producteurs vendent des produits qui ne sont signifiés par les autorités compétentes. Pendant que les producteurs ont une grande responsabilité en termes de veille et de contrôle des produits sur le marché. En effet, un arrêté fixant les modalités des agréments et des autorisations sur le plan sanitaire des établissements du secteur de l’alimentation humaine et animale. Cet arrêté porte cinq chapitres qui décrivent les modalités d’octroi, de refus, de retrait de l’agrément ou de l’autorisation sanitaire. Il indique aux demandeurs, les pièces justificatives administratives et techniques à fournir auprès de l’Inrape.

Dr Irchad, chef du département d’hygiène et de salubrité des aliments à l’Inrape, a souligné la nécessité d’acquisition des agréments et autorisations des producteurs locaux et des transformateurs. Car, selon lui, cette décision vient de mettre en place une procédure de sécurisation des aliments à l’intérieur du pays. « Habituellement, l’Inrape octroie des agréments et autorisations aux importateurs des produits carnés. Mais, vu l’engouement des producteurs et transformateurs des produits locaux, il est presque nécessaire de les octroyer des agréments. Une manière de garantir la sécurité alimentaire de la population. À ce motif, l’Inrape organise cet atelier de sensibilisation et de vulgarisation de l’arrêté signé par l’ancien ministre Houmed Msaidié. Les acteurs concernés ont appris les procédures administratives et techniques de demande d’agrément », a expliqué Dr Irchad.

« Nous devons identifier ces producteurs par la traçabilité afin de garantir la sécurité alimentaire des citoyens et réduire la consommation des produits alimentaires périmés », a-t-il indiqué.

Abdoulandhum Ahamada

Dans le paysage artistique comorien, Bacar Nawiya, slameuse talentueuse, s’impose avec ses mots percutants et son style unique. Nous avons eu l’honneur dans cet entretien de discuter avec elle sur son parcours, ses inspirations, et la manière dont elle utilise l’art du slam pour exprimer des réalités parfois oubliées. Découvrez ses réflexions à travers cette interview exclusive, où chaque réponse dévoile un peu plus  l’âme de cette artiste en pleine ascension.

Quand avez-vous débuté le slam. Et Qu’est-ce qui vous  inspire le plus dans cet art ?

J’ai commencé le slam quand j’étais en classe de seconde, il y a 13 ans. Et ce qui m’a vraiment plu, c’est le fait de pouvoir donner des émotions à travers des mots

Le slam pour vous est plus un métier que passion ou l’inverse ?

C’est une passion qui génère des fois de l’argent, mais pas forcément un métier.

Comment décririez-vous l’évolution de la scène slam dans votre pays ?

Il y a de plus en plus de jeunes slameurs, de très talentueux et qui persévèrent. Ça fait plaisir de voir le slam se vulgariser.

Sur votre dernier opus, vous abordez des thèmes concentrés sur la femme entre autres violences des droits de femmes, mal de vivre de la femme Comorienne etc… Pourquoi le choix de  ce sujet ?

C’est une cause qui me tient beaucoup à cœur, c’est également une succession d’autres projets précédents notamment des témoignages et des sensibilisations. Sortir un EP sur ces thématiques-là me semble être là une suite logique.

En tant que femme, issue d’une société peu tolérante sur le rôle et l’implication de la femme au-devant de la société, n’avez-vous pas peur des regards, critiques ou jugements à votre égard ?

Les jugements il y en a eu, il y en a et il y en aura toujours. J’avoue qu’il faut vraiment un mental d’acier pour faire face à cela, mais quand on adhère un choix, il faut savoir assumer les aspects positifs ainsi que les négatifs.

Dans ce même album vous  parlez sur l’un des titres de l’octobre rose, une histoire en particulier. Qu’avez-vous à dire de plus à ce sujet aux femmes surtout la Femme Comorienne ?

Non c’est totalement fictif. Mais je suis convaincue qu’ici ou ailleurs, au moins une femme vit la même histoire. Je sais que le Cancer du sein fait des ravages et personne n’est épargnée, j’en profite pour sensibiliser et encourager les femmes comoriennes à se faire dépister, et à écouter leur corps.

 Pensez-vous que le slam a un rôle social à jouer ? Si oui, comment ?

Je pense que toute action a un impact dans la société. Aussi petit soit-il. Toutefois, je ne veux pas attribuer au slam ce rôle, au risque de le coincer dans une cage. Nous aimons être libres. Le slam « peut » jouer un rôle social et il le fait avec brios. Qu’on le veuille ou non le Slam peut se faufiler partout, et il est donc très facile de l’utiliser comme canal afin de véhiculer des messages et sensibiliser sur certains sujet. Cependant il ne se limite pas à cela, ça reste un art avec des artistes passionnés  derrière.

En tant que l’une des rares femmes aux Comores à poursuivre et progresser dans cet art, Comment gérez-vous la pression de se produire devant un public tout en restant fidèle à vos émotions et vos idées ?

Tout dépend du texte si je le maitrise ou pas ou du nombre de textes etc… Et puis je suis une passionnée, tout ce que je veux c’est faire ma prestation, partager ce que j’ai à dire et m’en aller. Je le fais souvent pour moi. Il y a plusieurs genres de public, il faut savoir prendre du recul et agir en fonction de ces derniers. C’est comme ça que j’arrive à gérer.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent se lancer dans le slam ou la poésie ?

Je leur dirai, de ne pas faire du slam par effet de mode, ou par option, d’y mettre le cœur et de persévérer.

Quels sont vos projets futurs ? Avez-vous des collaborations ou des performances à venir ?

Oui je suis en train d’écrire mon prochain recueil, il y aura des titres qui vont sortir ici et là, je l’espère, il y a  des scènes prévues également, et dans l’associatif Kam’art Culture, nous préparons la prochaine édition de Slam à l’Ecole.

Propos recueillis par Inmadoudine Bacar

Lors de la fermeture de la formation sur les violences intrafamiliales, vendredi dernier, au quartier général de la gendarmerie nationale, Djaffar Ousseini, adjoint commandant de la gendarmerie nationale a rappelé que l’implication des acteurs clés, leur permettra de comprendre les différentes procédures allant de la recherche des preuves jusqu’à traduire l’auteur devant la justice.

Il s’agit d’une formation à deux degrés. D’abord, le premier module consiste sur la conduite des enquêteurs et la constitution de procédure dans le cadre des violences intrafamiliales et le deuxième module concerne le côté psychologique consacré à l’accueil et l’audition des victimes.

 « C’est la raison pour laquelle la formation a vu la participation des différents acteurs de la chaîne pénale notamment les représentants de la justice, de la police et de la gendarmerie nationale suivis des médecins du service de santé militaire et enfin des représentants du service de l’assistance sociale de l’armée nationale », a expliqué l’adjoint commandant de la gendarmerie.

Dès lors que les violences intrafamiliales menacent la société comorienne, le gouvernement fait de la lutte une cause nationale.  Mais pour éradiquer ce fléau, le renforcement des capacités des acteurs demeure un élément indispensable.

 « Vous constituez, hier, aujourd’hui et demain, le socle de bienveillance juridique et judiciaire pour la lutte contre les violences basées sur le genre », a déclaré de son côté Fatima Ahamada, ministre de la promotion du genre. «  Cette protection commence par le respect des procédures engagées vis-à-vis de l’enquête, vis-à-vis de l’audition. Cette protection se poursuit par une satisfaction sur la prise en charge des femmes victimes des violences basées sur le genre, mais aussi sur les jeunes vulnérables », a-t-elle poursuivi.

Pour rappel, c’une formation co-organisée par la gendarmerie et l’ambassade de France aux Comores. Cet engagement de la part des partenaires témoigne l’importance que porte le gouvernement et ses partenaires dans ce combat, selon l’adjoint commandant de la gendarmerie qui a salué les efforts engagées par les formateurs et l’attention portée par les bénéficiaires pendant deux semaines de formation.

Kamal Said Abdou

Acadie, un bateau battant pavillon comorien transportant 250 passagers a été contraint, samedi  dernier, à faire demi-tour après avoir souhaité accoster au port de Mahajunga. Cette décision de la part des autorités malgaches est intervenue après que la grande île avait annoncé la fermeture de la liaison maritime entre les deux pays. Le gouvernement Comorien fait fi et les passagers traversent une dure épreuve.

Parmi les 250 passagers de ce bateau, il y avait des enfants, des malades et des personnes âgées. Le bateau a été contraint de faire demi-tour après que les autorités malgaches ont refusé d’accoster le bateau au port de Mahajunga. La raison, les autorités malgaches ont décidé de fermer la liaison maritime entre les deux pays à cause de la recrudescence des cas de Choléra aux Comores. Une décision annoncée après que le bateau a déjà quitté le port de Mutsamudu  Anjouan en direction de la grande île. 250 passagers ont été en détresse et livrés à eux-mêmes.

Le gouvernement Comorien n’a pas bougé son petit doigt pour trouver une solution. « Nous avons passé plus de 55 heures au port de Mahajunga. Nous avons contacté les autorités comoriennes d’ici et aux Comores mais personne n’a réagi. Nous avons lancé des alertes partout mais rien n’a été fait », a crié Mohamed Charif, un des passagers.

Après toutes ces heures en mer, certains passagers malades avaient commencé à lâcher à cause de la souffrance et la famine. « On nous a rien donné à manger pendant que tous nos réserves étaient épuisés. Nous étions à deux doigts de la mort », témoigne-t-il.

En tous cas, disait-il, les responsables du bateau ont fait de leur mieux mais si les autorités comoriennes avaient intervenu, il aurait eu une solution. «  Hélas ! Notre diplomatie est très faible. On a failli mourir », a précisé Mohamed Charif.  Le bateau a quitté le port de Mahajunga et est arrivé à Mutsamudu Anjouan, ce dimanche. Une perte pour l’agence Acadie.

Kamal Said Abdou

Selon l’Indice global de la faim (GHI) publié jeudi, les Comores sont logées sur le groupe des pays avec un niveau de faim modéré, en 2024. La faim est réduite dans 37 pays à travers le monde dont les Comores. Ce sont les pays où  les valeurs sont entre 10,0 et 19,9. Et les Comores représentent 18,8 en 2024 après 38,1 en 2000, 28,9 en 2008 et 21,3 en 2026.

L’Indice global de la faim (GHI) classe les pays à différents niveaux de faim : faible, modéré, grave et alarmant. Et l’Union des Comores est classée dans la catégorie modérée avec 18,8 points, en 2024. La faim est réduite dans 37 pays à travers le monde dont les Comores. Ce sont les pays où  les valeurs sont entre 10,0 et 19,9. Et les Comores représentent 18,8 en 2024 après 38,1 en 2000, 28,9 en 2008 et 21,3 en 2026.

Six pays concernés par un niveau « alarmant » dont Madagascar, 36 autres qualifiés de « grave », 51 pays avec un niveau faible. « Cet indice constitue un outil essentiel pour mesurer et suivre l’évolution de la faim à l’échelle mondiale, régionale et nationale.

Il s’appuie sur quatre indicateurs principaux : la proportion de la population sous-alimentée, le retard de croissance chez les enfants de moins de cinq ans, l’émaciation infantile et le taux de mortalité infantile. Ces indicateurs permettent de comprendre la faim sous ses diverses dimensions, incluant l’insuffisance calorique et la malnutrition, ainsi que ses conséquences tragiques sur la mortalité infantile », selon l’indice global de la faim.

« Au cours de la dernière décennie, on observe un ralentissement inquiétant du recul de la faim dans le monde. La valeur de GHI de 2024 est de 18,3 pour le monde entier, considérée comme modérée, et légèrement inférieure au score de 2016 », a-t-elle précisé.

KDBA

En cette période de crise marquée par une flambée des prix des fournitures  scolaires, l’association Uzuri Wadini continue la distribution de kits scolaires à Anjouan aux familles à faible revenu. Pour l’association, cette action s’inscrit dans le cadre de leur mission d’appuyer les enfants défavorisés dans leur cursus scolaire.

Comme tout enfant a droit à l’éducation, certaines familles ne disposent pas les moyens de leur acheter les fournitures scolaires. Ce manque de moyens financiers fait que des enfants risquent d’abandonner l’école. En effet, Uzuri Wadini vole au secours à ces enfants. Cette association a distribué des kits scolaires à Anjouan notamment à Konijojo. Selon les responsables de cette association, cette remise des kits entre dans le cadre de la mission de l’association qui se fait chaque année.

Uzuri Wadini a remis à ces enfants des stylos, cahiers et sacs à dos. « Nous remercions ce geste de l’association Uzuri Wadini. Nous remercions aussi son président qui ne ménage aucun effort pour nous accompagner en cette période de crise », a déclaré Madame Zakia, bénéficiaire des kits scolaires. « Nous condamnons les propos malveillants de certains journalistes qui veulent salir l’image du président de l’association Wuzuri wadini », ajoute-t-elle.

Joyeux, les habitants de cette localité souhaitent que d’autres associations humanitaires viennent à aide à d’autres localités ou régions. « C’est un geste noble, nous sommes très reconnaissants et nous espérons que cette association mènera d’autres actions pour le bien de l’éducation », se jubile Ahamadi Salim, responsable d’un enfant bénéficiaire.

A l’en croire, la distribution de kits scolaires par Uzuri Wadini à Anjouan est un exemple inspirant de solidarité et d’engagement envers l’éducation. « En soutenant les jeunes élèves, l’association contribue à bâtir un avenir meilleur pour la communauté, prouvant que l’éducation est une clé essentielle pour le développement de notre pays », conclut-il.

Kamal Said Abdou

Le projet mise beaucoup dans le social. Au cours d’une conférence de presse hier au siège du projet filets sociaux, Ibrahima Ahamada, coordinateur du projet a rappelé que l’objectif du programme est d’accroître la résilience et d’améliorer les conditions d’existence en accompagnant les ménages vulnérables.

Il s’agit d’un programme d’un montant de 13 milliards de nos francs pour 4 ans. L’objectif est de répondre aux besoins des ménages vulnérables et les personnes victimes de catastrophes naturelles. Inscrit sur le plan Comores émergent, le projet contrairement aux autres projets mise beaucoup sur le social. « Ce fonds est destiné à appuyer les comoriens dans leurs croissances économiques pour les personnes vulnérables », a précisé Ibrahima Ahamada, coordinateur du projet.

D’autres domaines sont aussi prioritaires. Il s’agit notamment, du secteur de l’éducation ou encore le secteur agricole fortement impacté par les inondations et autres catastrophes naturels.

« C’est ainsi qu’à l’initiative du gouvernement  comorien,  le Pfss-RRc, après avoir identifié les ménages touchés, nous avons intérêt à lancer le programme  Msaada au bénéfice de ces ménages vulnérables  inondés au niveau de trois îles indépendantes avec un total de 4327 ménages répartis comme suit : 629 ménages à Moheli, 3286 à Anjouan et 412 ménages à Ngazidja. Ces ménages ont reçu chacun un transfert monétaire social d’un montant allant de 25000 kmf à 50.000 kmf », a indiqué le coordinateur.

Pour briser les cycles de la pauvreté et des inégalités, le projet filets sociaux a lancé son programme d’activité de résilience, inclusion économique et productive pour soutenir 13 394 ménages pauvres et vulnérables sur 40.000 bénéficiaires du projet. « Il s’agit d’activités génératrices de revenus destinées aux ménages les plus vulnérables sélectionnés sur la base des critères et en priorité aux ménages ayant plus de jeunes et des femmes », a précisé le coordinateur qui ajoute la mise en œuvre des diverses activités de formation pour le renforcement des capacités de production et de développement du capital humain.

Kamal Said Abdou

La chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat (CCIA) de Ngazidja a organisé du 8 au 16 octobre 2024, une session de formation axée sur « le calcul des coûts de la comptabilité de base ». Une manière de renforcer les capacités des entreprises publiques/privées, des institutions financières, aux artisans, agences et particuliers. Les bénéficiaires ont, mercredi dernier, reçu, à la Ccia Ngazidja, leurs attestations de mérite.

20 personnes issues des entreprises publiques et privées, des institutions financières, des agences et particuliers, des pharmacies, à tous les collaborateurs de l’entreprise souhaitant s’initier à la comptabilité, et autres, ont bénéficié une session de formation de la CCIA de Ngazidja.

Cette formation s’est déroulée dans une période de 7 jours (du 8 au 16 octobre 2024) portant sur « le calcul des coûts de la comptabilité de base ». Une cérémonie de remise des attestations de participants a eu lieu aux locaux de la CCIA de Ngazidja, mercredi dernier.

Au cours de son discours de clôture de cette formation, Hamidou Mhoma, directeur régional de la Ccia Ngazidja a montré que les bénéficiaires de cette formation seront capables d’assurer la bonne gestion financière des institutions. « Cette formation est une grande opportunité pour les responsables financiers des entreprises, institutions financières, et tant d’autres. Les participants ont appris comment faire avancer le domaine de la gestion financière de l’institution ciblée. Nous envisageons de mettre en place un centre de gestion agréé qui demande toujours des personnes capables d’assurer la bonne gestion financière. La personne doit être capable d’identifier les achats, ventes, et autres, au sein des entreprises, institutions ou autres », a-t-il expliqué.

À son tour, Naila Imam, contrôleur de gestion de la Meck-Moroni a remercié la CCIA de Ngazidja et le formateur, Said Mhoma. Elle a aussi témoigné que cette formation apporte des contributions concrètes sur les activités commerciales. « Nous sommes très reconnaissants aux efforts déployés par la Ccia Ngazidja sur la mise en place des sessions de formation. Pendant une semaine, nous avons acquis des connaissances sur les différentes activités commerciales, en faisant des coûts de calculs, de vente, le coût de chaque produit, qu’est-ce que nous a coûté le produit et la comptabilité analytique », a-t-elle témoigné, avant de solliciter à la Ccia Ngazidja d’organiser d’autres formations axées sur les banques.

Abdoulandhum Ahamada

L’Union internationale de la presse francophone (UPF)/section Comores, organise une formation portant sur «veille et recherche d’informations sur internet », destinée aux journalistes comoriens. Une formation qui se déroule depuis hier et aujourd’hui à Comor’Lab, financée par l’ambassade de France aux Comores, à travers l’Upf Comores, à hauteur de 4 000 000 kmf. 10 journalistes comoriens de différents medias bénéficient cette formation.

10 journalistes des medias comoriens bénéficient une formation axée sur « veille et recherche sur internet ». Une formation organisée par l’UPF section Comores sous l’appui financier de l’ambassade de France aux Comores. Les journalistes participants sont appelés à avoir des objectifs communs. Il s’agit de la maitrise des outils de recherche et de tri de l’information sur le web et les réseaux sociaux, de détermination des critères d’une source d’information fiable et mettre en place une veille d’information ciblée, de comment effectuer une veille et authentifier les informations sur le Web, de vérification des sources d’informations dans un outil de veille sur mesure, et de pratiquer une veille web et sociale efficace.

Au cours de cette formation de deux jours (hier et aujourd’hui), Michel Martins, formateur /journaliste web, essaye d’élucider la notion « veille et recherche d’information sur internet ». Selon lui, cette question s’articule sur la recherche sur le web, la vérification de la fiabilité d’une source et de déjouer les fakenews, agrégation de sources d’information dans un outil de veille sur mesure, pratique d’une veille web et sociale efficace.

« En janvier 2024, les Comores utilisent fréquemment Facebook à 76,5%, suivi de X (Twitter) à 19,5%. Le moteur de recherche le plus utilisé est Chrome à 83,2%, suivi de Safari à 8,0%. Google est utilisé à 96,9%. Il faut avoir plusieurs moteurs de recherche généraliste pour effectuer des recherches efficaces et fiables », a expliqué Michel Martins.

De leur part, les journalistes témoignent l’importance de cette formation permettant  de faire des recherches vérifiées et fiables à travers plusieurs moteurs de recherche, tels que Google, Bing, Yahoo, et autres. « Cette formation est enrichissante car elle nous permet de découvrir plusieurs moteurs de recherches sur le net », témoigne Chafaou Maanrouf, journaliste d’Ortc.

Abdoulandhum Ahamada