Dans le cadre du projet productivité des exploitations agricoles familiales et résilience (PREFER), l’antenne URAT/ Ngazidja a tenu, lundi dernier, un atelier sur la revue des activités techniques. Il est l’occasion aux responsables du projet de présenter les réalisations techniques URAT/Ngazidja et les résultats escomptés. Dr Salim Mohamed, responsable du projet PREFER, a annoncé des améliorations remarquables pour atteindre à une autosuffisance alimentaire.
Dans le cadre de la stratégie de sortie du projet productivité des exploitations agricoles familiales et résilience (PREFER) /URAT/Ngazidja, un atelier s’est tenu à Moroni pour la revue des activités techniques du projet et des propositions d’ajustements venant des participants en conformité avec les objectifs et les résultats attendus. Une opportunité pour les responsables du projet de présenter les réalisations techniques, les résultats escomptés et le recueil des propositions d’amélioration pour l’année 2025. À cette occasion, Salim Mohamed, responsable du projet PREFER, a annoncé une forte amélioration des activités de ce projet au profit de la population.
« Nous avons invité les agriculteurs et les experts du projet PREFER pour un bilan général : réalisations et perspectives 2025. Nous avons montré aux responsables du ministère les différentes activités réalisées dès le début de ce projet afin de garantir une autosuffisance alimentaire en Union des Comores. Ce projet intervient sur les produits agricoles locaux, notamment, la tomate, l’oignon, le manioc, la carotte et la banane », a expliqué Salim Mohamed. « Nous avons déjà engagé des experts internationaux pour apprendre aux agriculteurs les stratégies de production des semences et les méthodes de traitement des plantes agricoles. Le laboratoire sera opérationnel en cette année 2025. J’espère que durant ce mois de Ramadan, la population bénéficiera des gammes de produits agricoles récoltés », a-t-il renchéri.
Dans la question de la hausse des prix des produits agricoles locaux, Dr Salim Mohamed lance un appel au gouvernement à faire un contrôle des prix exorbitants. « Ce n’est pas normal que chaque citoyen fixe le prix des produits alimentaires locaux de son gré. Chacun veut tirer beaucoup de profit pourtant ce sont des produits locaux. Le gouvernement doit intervenir sur la fixation de ces produits. Il est temps de contrôler les CRDE pour assurer que les produits soient vendus à des prix abordables », a-t-il proposé.
Abdoulandhum Ahamada