ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

L’Agence nationale du hadj et de la Oumra sous la supervision de son directeur général Abdoulafatah Said Mohamed a organisé hier au foyer des femmes une rencontre entre les pèlerins  et les Ulémas. Autour de cette entrevue, les pèlerins ont été interpellés sur l’objectif du hadj, les principes de celui-ci ainsi que son déroulement du début à la fin.

Sous la houlette de l’Agence nationale hadj, les pèlerins ont été sensibilisés à travers une série de directives et de rappels concernant le comportement approprié et les aspirations spirituelles lors du pèlerinage.

L’accent a été mis sur la nécessité de respecter les rituels sacrés, de promouvoir la solidarité entre les pèlerins et de maintenir un comportement exemplaire tout au long du voyage sacré.

Dans son discours, le directeur de l’Agence Abdoulafatah Said Mohamed, a souligné l’importance de cette réunion dans le contexte actuel, où les défis logistiques et les contraintes sanitaires peuvent parfois éclipser la véritable essence du pèlerinage. Il a exhorté les pèlerins à se rappeler que le hadj est bien plus qu’un simple voyage physique, mais une occasion de purification spirituelle et de connexion profonde avec la foi.

« Je vous exhorte ici en ma qualité de directeur, qu’il est strictement interdit à tous et à toutes de chercher à rencontrer des personnes hors de notre voyage pour éviter tous problèmes à venir. Je tiens aussi à rappeler que durant le hadj nous ne serons pas les seuls pèlerins, il y aura des milliers et des milliers d’autres, donc il arrive parfois que nous soyons obligés de délaisser certaines choses surérogatoires pour le bien commun ou parfois même parce que le temps ne nous le permettrait pas », a-t-il souligné.

« Sachez aussi que vos Visa sont tous déjà octroyés mais uniquement ceux qui ont été inscrits depuis le mois de novembre dernier. Nous comptons pour l’heure 850 pèlerins. Mais d’autres personnes pourront venir s’ajouter dans les listes mais cela ne dépendra pas de nous », a précisé Abdoulfatah Said Mohamed.

S’agissant d’une question religieuse, il ne serait pas convenable de finir cette réunion sans qu’un érudit savant prenne la parole pour donner plus de détails sur ce voyage unique et divine.

Ainsi Abdourahime Mhadji, directeur de l’agence de voyage Al-kasua et Oustadh Baha-oudine sont revenus sur les démarches et les points essentiels à maîtriser pour bien accomplir son hadj dans la paix et la sérénité.

« Il vous faut essentiellement trois choses importantes à savoir la patience, car là-bas vous rencontrerez des difficultés et  d’énormes imprévues. Certains relèveront du sort des Agences comme d’autres non.  Dans tous les cas, il faut rester résilient et sachez que plus vous rencontrer des difficultés durant votre pèlerinage plus vous êtes récompensés. Ensuite, soyez des invocateurs : demandez tout ce que vous voulez car Allah est bon entendeur.  Enfin, cherchez à apprendre comment faire, n’hésitez pas à poser vos questions quand vous ne savez pas quoi faire », a indiqué Abdourahim Mhadji.

Pour Ahmed Mohamed Abdourazak, médecin en charge des pèlerins,  il a à son tour insisté sur l’importance des pèlerins de faire les examens généraux, notamment  les vaccins contre la fièvre jaune pour éviter toute importation de maladie indésirable.

En effet, cette réunion organisée par l’Agence nationale du hadj a été un rappel poignant de l’importance des principes et des objectifs du pèlerinage. Alors que les pèlerins se préparent à entreprendre ce voyage sacré, ils sont désormais équipés non seulement de connaissances pratiques, mais aussi d’une compréhension renouvelée de la signification profonde de leur démarche spirituelle.

Inmadoudine Bacar

C’est à travers la gouverneure de Ngazidja que l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite, Dr Atallah bin Zayed Al-Zayed a, hier mercredi, remis des machines à coudre à l’école ménagère les « Hirondelles ». La cérémonie de remise a eu lieu dans l’enceinte de cette école de formation professionnelle. Un geste honorifique qui entre dans le cadre de l’appui à la promotion de l’entreprenariat et les formations professionnelles.

L’ambassadeur d’Arabie Saoudite à Moroni a remis un don de matériel électrique composé par 8 machines à coudre et ses accessoires. L’ambassadeur Dr Atallah bin Zayed Al-Zayed, a espéré que ces outils seront utilisés à bon escient par les bénéficiaires.

Tout en exprimant, en même temps, sa volonté de soutenir les activités menées par cette école pour la promotion de la formation professionnelle et entrepreneuriale.

« Il est évident de remercier les initiateurs de ce lieu d’apprentissage qui ont créé un monde professionnel, notamment la cuisine, la pâtisserie et la restauration. Ce sont des femmes et filles qui apprennent assidument, à travailler pour gagner leurs vies. Nous allons continuer à soutenir ces engagements au service de la nation comorienne », a déclaré l’ambassadeur saoudien.   

Quant à la directrice générale de l’école les Hirondelles, Hamidat Ibrahim, après avoir remercié l’ambassadeur, elle a exprimé la gratitude de la gouverneure de Ngazidja pour cet appui précieux que l’Arabie Saoudite ne cesse d’apporter aux Comores. Selon elle, cette visite de l’ambassadeur saoudien va créer une lueur d’espoir et des réelles perspectives.

« Je suis convaincue que votre visite va nous apporter espoir et perspectives pour pouvoir relancer notre programme d’activités, grâce au soutien et l’aide fraternelle que son excellence l’ambassadeur nous a apporté pour ouvrir des nouvelles perspectives de développement et des programmes d’actions de notre école », a exprimé Hamidat Ibrahim.

Et d’ajouter : « grâce à votre visite que nous apprécions hautement, des nouvelles ambitions pour notre politique de formation vont permettre de réaliser des programmes de développement à moyens et à longs termes aux exigences des mutations technologiques générales par l’évolution de l’économie ».

Abdoulandhum Ahamada

La fondation Mohamed IV des ulémas africains à Moroni, a organisé  dimanche soir, au siège de la fondation à Moroni, la 5ème édition du concours récital du saint-coran devant quelques personnalités religieuses et diplomates du royaume du Maroc aux Comores, Saïd Idrisse Alloui.

Sur les 72 candidats inscrits de tout genre sur  trois catégories, deux candidats ont été retenus pour la grande finale au Maroc. Les jurys composés des membres  de la fondation Mohamed VI des ulémas africains, section Comores, ont passé  au crible pour les finalistes issus des différentes foyers religieux du pays, dans trois catégories, à savoir la mémorisation complète du saint Coran selon le riwayat warch, la mémorisation de l’intégrité  du livre saint et la mémorisation du trois chapitre.

Au total, 72  candidats ont eu chacun du temps  pour se démarquer par sa  prestation, toutefois, deux  finalistes ont été retenus pour la grande finale initialement prévue au Maroc, en marge de cette 5ème édition.

Il s’agit d’une initiative mise en œuvre par la fondation Mohamed VI des ulémas africains dont, l’objectif entre autres  vise  à encourager  les enfants et les jeunes musulmans africains à s’intéresser au saint Coran, à le mémoriser, le déclamer et le psalmodier, encourager la maitrise également la mémorisation du livre saint Coran avec l’application des règles de la psalmodie.

Au terme de ce concours, qu’a abrité le siège de la fondation Mohamed VI, sise à Moroni, deux  candidats se sont distingués respectivement dans les catégories de mémorisation complète du saint Coran, la mémorisation complète de ce livre sacré selon le riwayat warch et la mémorisation de cinq chapitres. Il s’agit de Youssouf Yahya Bacar et Al-Habib Nadjari qui ont partagé  les mêmes points de  18/20, et Abdou Fazaldine, lauréat de la mémorisation de trois chapitres avec 16/20. Les gagnants de ces trois catégories participeront à la finale du concours qui se tiendra au Maroc face aux autres candidats issus des 48 pays membres de la fondation. 

Cette cinquième édition du concours aux Comores,  a été honorée par la présence des diplomates  marocains, notamment le chargé des affaires de l’ambassade du royaume au Maroc à Moroni, Said Idrisse Alloui et quelques figures religieuses de la place.

Nassuf.M. Abdou

La sortie du piste du Fokker-50 de la compagnie R’Komor dimanche  dernier à Mohéli  a suscité l’inquiétude des comoriens. L’Anacm est pointé du doigt.

Le secteur du transport aérien aux Comores est en déclin. En moins de 5 ans, le pays enregistre un record considérable des crashs. La dernière date de février 2023 qui a coûté la vie à 14 passagers dans les côtes de Mohéli. Mais la sortie de piste de Fokker-50 de la compagnie R’Komor a attisé la colère et l’inquiétude des comoriens qui pointent du doigt à l’Anacm.

« La sortie du piste de Fokker-50 de la compagnie R’Komor dimanche dernier résume encore une fois  combien le secteur de transport aérien de notre pays est vulnérable. Je pense que cet accident du dimanche dernier est un message pour nos autorités », estime un spécialiste en aéronautique qui ne souhaite pas dévoiler son nom. Selon lui, ce domaine de transport est exclusivement réservé.

« Malgré dans notre pays peu importe peut devenir directeur de l’aviation civile. Il est temps de placer les bonnes personnes aux bons endroits si nous voulons arrêter ces tragédies. Si non, nous continueront à enregistrer des victimes », précise-t-il. Pour le spécialiste, la faute ne doit pas revenir seulement à la compagnie.

« Il s’agit de la responsabilité de l’Anacm de veiller et remplir ses missions comme il se doit. Il faut rappeler aussi que le pays n’a toujours pas les infrastructures aéroportuaires adéquates et les conditions propices.  Et cela revient de la responsabilité du gouvernement », indique le spécialiste en aéronautique.

« C’est dommage que notre pays enregistre ce record de crash en moins de 3 ans. Un tel record d’accident ne s’est jamais répondu dans le pays », déplore-t-il.

A entendre le spécialiste, dans les annales de l’histoire de l’aviation civile de notre pays, quelques crashs ont été enregistrés, notamment le crash de l’avion de Maweni Mbude suivi de celui de kwambani washili, celui de l’Éthiopie et récemment pour Yemania Airways. Ces derniers temps, le nombre des crashs se multiplie.

Kamal Saïd Abdou

Après la reprise de ses vols, un appareil de la compagnie aérienne R’Komor a fait à nouveau une sortie de piste lors de son décollage de l’aéroport de Bandar Salam à Mwali, hier dimanche. Aucune perte humaine n’est à déplorer bien qu’il ait des blessés.

Le problème est sérieux mais les autorités comoriennes prennent les choses à la légère. Il s’agit d’un accident peu commun : le Fokker 50 de la compagnie R’Komor s’est écrasé à Mwali lors de son décollage.

Le manque de rigueur et le contrôle strict des appareils assurant la liaison entre les îles font craindre. Ce qui permettrait une négligence vis-à-vis des compagnies opérant la liaison inter-ile.

Seule compagnie sur le sol comorien, R’Komor enchaîne ses crevaisons de pneus après celle de Moheli et Anjouan l’année dernière.

A Moheli, le Fokker-50 récemment mis en cause par l’Anacm pour faute de contrôle et qui a repris ses vols a fini sa course dans les abords à quelques mètres de l’aéroport de Bandar Salam.

Selon plusieurs sources, cet accident a fait plusieurs blessés mais aucun mort n’est à déplorer. Selon un témoignage, une femme serait grièvement blessée.

Pour rappel, l’Anacm avait exigé un contrôle de cet aéronef de 50 places. Une décision qui avait choqué la compagnie aérienne. Quelques jours après, l’Anacm a levé cette interdiction sans la moindre explication ce qui a permis à l’appareil de reprendre ses vols domestiques. Pour certains, le secteur de transport aérien est sans gouvernail.

Kamal Said Abdou

L’Actic avec l’appui de Comor’Lab, Meck-Moroni et Graphica, participe à la 11e édition du 24 H by Webcup pour concourir simultanément à la création d’un site internet à partir d’un sujet donné.  Aux Comores, 10 équipes sur 64 participants ont pris part à cet événement historique de la zone de l’océan indien. Avec une couverture médiatique régionale, cet événement offre l’opportunité unique aux participants de démontrer leur expertise dans un secteur prometteur.

La 11e édition du 24H Webcup a été lancée du 04 au 05 mai dernier. Deux jours pour concourir une place à la finale pour affronter les finalistes des îles voisines, notamment Madagascar, Maurice, la Réunion et de Rodrigues et l’île comorienne de Mayotte. Il s’agit d’un concours de création d’un site web à partir d’un sujet donné.

La participation des jeunes comoriens développeurs, à travers l’Actic, affiche la volonté  de soutenir les pépites du développement web aux Comores. By Webcup s’aligne avec l’évolution numérique régionale en mettant en avant les talents du développement web de la zone de l’océan indien.

Chayima Mohamed, chargée de marketing et communication de l’Actic, a souligné l’importance de la participation d’un tel évènement régional. Des résultats positifs sont, selon elle, déjà concrétisés dans le monde numérique de l’Union des Comores. « Des jeunes comoriens développeurs sont apparus pour challenger dans des sites web créées dans le pays. Des entreprises ayant besoin de développer leur site web sont à la conquête des jeunes développeurs comoriens. Il faut donc avoir la volonté et l’audace de participer à des tels événements au profit du pays », a indiqué la chargée de marketing et de communication de l’Actic.

Youssouf Ahmed Ali, chargé de communication de la Meck-Moroni a précisé l’appui de la Meck pour cet événement. « La Meck-Moroni s’aligne aux initiatives des jeunes comoriens. Il s’agit d’un développement du numérique. Les jeunes vont montrer leurs talents pour concourir à la création des sites web au service du pays. Nous allons soutenir ces événements dédiés aux jeunes et les porteurs des idées ou projets », a rassuré Youssouf Ahmed Ali.

Abdoulandhum Ahamada

L’opérateur de téléphonie mobile, Telma,  a remis mercredi dernier, des kits alimentaires et matelas aux familles dévastées par les inondations à Anjouan et Ngazidja. Une façon d’apporter le sourire  aux  familles sous le choc pour leur permettre de s’adapter dans cette période particulièrement difficiles, selon le directeur général de Telma, Christophe Olivier.

Toujours prêt à accompagner  la population comorienne  tant sur le plan de télécommunication que social, le deuxième opérateur  de télécommunication vient de rajouter sur son bouquet d’action sociale aux familles touchées  par les inondations dans le sud Ngazidja et sur l’ile d’Anjouan. Un geste qui revêt une importance capitale pour toutes les communautés touchées par les inondations.

Joint au téléphone, Christophe Olivier rappelle que les mesures d’accompagnement prises en faveur des familles en détresse est une suite logique de la volonté de la  société de servir la population dans le besoin.

« Depuis l’arrivée de Telma en 2016, nous avons essayé d’apporter des réponses lors des différentes crises comme la Kenneth en 2019, la Covid en 2020, et 2021. Notre mission au-delà de fournir de service de télécommunication est d’aider  les populations dans ces moments particulièrement difficiles », a fait savoir Christophe Olivier, directeur de la société Telma.

Selon le patron de Telma, les missions d’accompagnements envers les habitants pris  au piège par les eaux vont donc continuer jusqu’à la fin de la crise.

«  Je remercie les comoriens qui sont en très grand nombre depuis le début de la semaine participant à notre élan de solidarité en profitant de notre promotion UMOJA. Nous essayons ainsi  de donner plus de possibilité aux familles de rester connectées, cela nous permet directement  d’augmenter notre capacité  financière à aider les populations les plus sinistrées », a-t-il montré.

« Nous continuions notamment de distribuer les matelas, de l’eau dans les zones les plus touchées par les inondations, et nous le ferons jusqu’à à la fin de la semaine prochaine. En fin, nous avons lancé un appel aux dons  par Mvola sur le 470.00.00 pour permettre à tous les comoriens notamment  ceux de la diaspora de contribuer à cet élan humanitaire, nous verserons cet argent à la DGSC qui  redouble d’effort pour venir en aide, cela aidera au retour à une situation normalisée », conclut-il.

Nassuf.M.Abdou

Hier jeudi, la DGSC a évalué les dégâts causés par les  intempéries qui ont frappé le pays  à deux morts, quatorze blessés, une  personne disparue, 729 déplacées et 12 563 personnes affectées au national. Sur ce, la DGSC demande au gouvernement et ses partenaires, un appui financier estimé à hauteur de 2 894 263 550 francs comoriens du plan de réponse multisectorielle. 

Le chef de l’Etat, Azali Assoumani, accompagné de membres de son gouvernement, s’est rendu, hier jeudi, à la direction générale de la sécurité civile pour évaluer la situation préoccupante des intempéries et de l’épidémie du choléra. Une réunion d’urgence permettant  à la Dgsc de présenter la situation actuelle mettant en exergue les actions déjà entreprises, notamment, les opérations de secourisme et la distribution des fournitures pour venir en aide aux familles sinistrées, affectées par les inondations. Le colonel Abdallah Rafiki, directeur général de la sécurité civile, a présenté les évaluations rapides de la situation générale des intempéries et des inondations.

Selon lui, les intempéries ont causé des dégâts dans l’ensemble du pays. À Mohéli : Fomboni, Wanani, Mboingoma, et Hoani sont les villes les plus affectées. À Anjouan : Vouani, Vassi et Sima et à Ngazidja : Bangoi, Singani, Mitsoudje, Mdjoiezi Hambou, Mkazi, Sereheini, Moroni Mvouni et Pidjani.

Pour le patron de nos soldats de feu, la sécurité civile dénombre deux personnes décédées, 14 blessées, une  personne disparue, 729 déplacées et 12 563 personnes affectées.

« À Ngazidja, 337 personnes affectées, 163 déplacées, 3 citernes détruites et 3 citernes affectées par les eaux de ruissellement, 3 citernes remplies complètement d’eaux de ruissellement, 15 toilettes remplies, 3 poulaillers emportés et 10 caprins morts. A Ndzuwani, 93 personnes déplacées, 80 maisons affectées, 1citerne détruite, 12 toilettes remplies, 1 poulailler rempli et 8 caprins morts. Et à Mwali : Fomboni, 146 personnes affectées, à Nioumachoua, 13 personnes affectées, 429 à wanani, 100 à Hoani et 145 maisons affectées », a-t-il détaillé.

Pour la réhabilitation des infrastructures et la mise en place du plan de réponse multisectorielle, la DGSC a sollicité au gouvernement et ses partenaires, un appui financier estimé à hauteur de 2 894 263 550 francs comoriens. Eau, hygiène et assainissement, 217 765 000 francs comoriens, santé et nutrition, 66 816 000 fc, la logistique et communication, 31 500.000 fc, la sécurité alimentaire, 2 146 402 200 fc, l’éducation : 76 380.000 fc, la protection sociale et sécurité VBG, 2 930.000 fc, les infrastructures routières, 352 470 350 fc. Au total, 2 894 263 550 fc.

Abdoulandhum Ahamada

Dans un geste de solidarité louable, la société TELMA s’est engagée à venir en aide aux populations comoriennes touchées par les récentes intempéries. Sur ce, elle accompagne la DGCS au niveau logistique et remet des produits de première nécessité aux sinistrés.

Compte tenu des récents événements tragiques qui ont touché le pays, et selon les informations fournies par les représentants de la  société,  TELMA prévoit d’offrir une assistance  humanitaire aux habitants affectés par cette tragédie.

En effet dans un communiqué de presse publié par ladite société,  elle s’engagerait à fournir des forfaits bonus 100% sur toutes recharges afin de permettre l’accès à  toutes personnes de suivre l’évolution météorologique en temps réel, un soutien logistique en connectivité et un accompagnement financier avec des équipements divers de première nécessité : des matelas, de l’eau minéral à  la  DGSC pour rendre paisible le travail du personnel sur le terrain et enfin un appel à solidarité ( cagnotte) en ligne via Mvola pour toute personne de bonne foi qui voudra aussi apporter sa pierre à l’édifice.

« Cette initiative vise à répondre aux besoins immédiats des populations affectées et à les accompagner dans leur processus de se reconstruire », a-t-on affirmé.

Cette action de solidarité de la part de l’opérateur de la téléphonie mobile témoigne l’importance de l’engagement social et de la responsabilité dans des moments de crise.

En unissant leurs efforts, les acteurs privés et publics peuvent faire une réelle différence dans la vie des personnes touchées par cette catastrophe.

Pour rappel, ce n’est pas la première fois que cette société de télécommunications s’engage pour le bien-être des citoyens comoriens.

Dans l’ensemble du territoire national, elle se démarque toujours par son proximité  et son  engagement sans faille envers la société civile et les ONG pour le développement socioéconomique et culturel du pays.

Inmadoudine Bacar

Suite aux intempéries dans la région de Hambu plus particulièrement à Bangoi, la Chine a manifesté sa solidarité face aux personnes touchées. Une délégation des diplomates chinois conduite par l’ambassadeur de Chine à Moroni s’est rendue à Bangoi Hambu et a remis des produits de première nécessité avant de visiter les maisons abimées.

C’était le mardi 30 avril dernier quand les diplomates chinois, dirigés par l’Ambassadeur chinois Guo Zhijun, ont fait don de matériels de secours d’urgence au peuple de Bangoi de Hambu, tels que de l’eau potable, de la nourriture et des équipements de protection, etc.

Le Conseiller du président du comité de la lutte contre les inondations, M. Inoussa, et le chef du village de Bangoi ont reçu les matériels au nom des habitants du village.

L’Ambassadeur Guo Zhijun a exprimé ses sincères condoléances aux habitants de Bangoi. « La Chine et les Comores sont des amis et des frères. Face aux catastrophes naturelles, le peuple chinois s’est toujours tenu aux côtés du peuple comorien. L’Ambassade de Chine suit de près la situation des intempéries aux Comores. Etant au courant des inondations au village de Bangoi, les diplomates chinois ont collecté d’urgence les matériels et les ont livrées au village touché le plus tôt possible », a déclaré Guo Zhijun.

Et d’ajouter que « la partie chinoise continuera à apporter son soutien possible aux Comores, en espérant que le peuple comorien pourra surmonter les difficultés et revenir à une vie normale dès que possible. » Après la remise des matériels, les diplomates chinois ont visité les maisons abîmées du village de Bangoi.

Nassuf. M. Abdou