ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

A travers une conférence de presse samedi 27 juin dernier, la société nationale de télécommunications, Comores télécom s’est défendue suite aux propos de son concurrent, Telco. Trois chefs de départements de Comores télécom contre-attaquent, et dénoncent l’attitude de Telco.

Une semaine après la conférence de presse de Telco, Comores télécom a réagi et porté ses éléments de réponse. Nasserdine Ibrahim, Zainab Madi Mnamdji et Ahamada Keldi, tous, des chefs des départements, n’ont pas mâché leurs mots quant à la mauvaise attitude de la société Telco. « Telma est un mauvais payeur. Telma nous a laissé une ardoise de 86 mille dollars lorsque la gestion du câble Eassy était sous notre responsabilité. Telco nous doit 140 millions de francs comoriens, une facturation de l’interconnexion nationale de janvier à avril », a indiqué la cheffe du département interconnexion, voix et data, Zainab Madi Mnamdji. Et elle d’ajouter, « Telco ne veut pas de transfert bancaire pour éviter les taxes. Et nous pouvons citer à titre d’exemple, le paiement d’une facture en liquide à hauteur de 120 millions de nos francs. C’est un mauvais comportement. »

Pour Ahamada Keldi, « Telco ne veut plus investir dans le pays. Pourtant nous, Comores télécom, contribuons au développement de notre pays », dit-il. Il appelle donc Telco à utiliser les infrastructures nationales pour l’intérêt de l’Etat. « Si Telco se connecte ailleurs, c’est parce qu’elle ne veut pas contribuer au développement de notre pays », insiste Ahamada Keldi.

Les conférenciers rappellent que la société Comores télécom est au service de sa clientèle et contribue également au développement des Comores. « Nous avons inverti plus de 20 millions d’euros de fonds propres pour le câble Eassy et les câbles Back-bone et Avassa », dixit Nasserdine Ibrahim. 

KDBA

 

 

 

A travers une conférence de presse tenue mardi dernier, aux locaux de la société nationale Comores câbles, Ali Karani Ahamada, directeur général n’a pas hésité d’interpeller la société Telco à s’acquitter de leur dette avant le 30 juin prochain. Une dette évaluée à plus de 1 milliards de dollars. Comores câbles menace en effet la société Telco de la rayer de sa liste clientèle si elle ne se régularise pas.  

Entre Comores câbles et Telco, ça chauffe. La société de télécommunication Telco est appelée à verser la somme de 1 milliards 80 mille de dollars avant le 30 juin 2020 à minuit. « Telco doit régler leur dette le jour précis qu’ils ont signé le contrat sinon je serai obligé de la rayer de la liste clientèle car je ne peux pas rester et regarder le bateau se couler. Le 30 juin à minuit si elle ne  trouve pas de solution d’acquitter leur dette de un milliards quatre vingt mille de dollars et leur  pénalité de un milliards deux cent cinquante millions, on va couper les liens avec eux », a annoncé le directeur général de Comores câbles, Ali Karani Ahamada. Et lui d’ajouter, « si Telco s’acquitte de leurs droits, le 01 juillet, un contrat doit être signé pour qu’elle achète nos produits. » La société Comores câbles a, dixit le directeur, un contrat de « passage en ligne » et non un contrat de vente des produits.

Le directeur de Comores câbles a rappelé que sa société n’a aucun problème de facturation avec Comores télécom. « Comores télécom a une dette de 512 millions kmf », insiste Ali Karani Ahamada.

Au cours de cette conférence, le directeur de Comores câbles a dressé le bilan de ces trois dernières années (2017, 2018 et 2019). Durant ces trois années, 45 emplois ont été crées. Plus de plus de 300 milliards d’actifs en 2017 et plus de 350 millions de passifs avec un chiffre d’affaires de plus de 522 millions de francs comoriens. En 2018, 3.900.000.000 d’actifs et 515 millions de chiffre d’affaires. Et en 2019, plus de 8 milliards d’actifs avec un chiffre d’affaire de 1 milliards kmf.

Touma Maoulida (stagiaire)

 

 

                   

Les problèmes fonciers ne cessent de rebondir. Certains responsables d’Ikoni réprimandent le patron d’AGK d’avoir occupé une parcelle de terrain illégalement. Pourtant d’autres jeunes de cette même localité soutiennent Amine Kalfane. Avant-hier, des jeunes d’Ikoni ont réagi à la défense face à cette situation ardue. Ils demandent une justice juste et équitable.

« Nous sommes derrière Amine Kalfane. C’est une commission de Magweni pour le développement du quartier. Nous ne faisons pas la querelle avec des gens. Le lieu où Amine Kalfane exerce ses activités financières réside dans les zones limitrophes d’Ikoni. Ce terrain a été vendu par des responsables d’Ikoni à raison de 30 millions de francs comoriens. Selon le contrat, 15 millions réservées à la ville d’Ikoni et 15 millions pour ceux qui clôtureront  le terrain.Un acte de vente bien conclu par un accord à l’amiable », a déclaré Ahamada Mhadji, cadre d’Ikoni.

Quant à Subira M’madi, cadre également d’Ikoni, Amine Kalfane a acheté le terrain légalement auprès des responsables d’Ikoni. Selon lui, Amine Kalfane a fait venir les responsables des différentes parties pour la vente. Pourquoi les gens accusent Amine Kalfane d’avoir occupé une parcelle de terrain illégalement ? Ce n’est pas logique. Amine kalfane avait des témoins oculaires pendant l’achat de ce terrain. Il a négocié avec les responsables d’Ikoni. C’est un homme honnête et loyal », a-t-il avancé avant d’indiquer que « le patron d’AGK participe financièrement aux différentes activités liées au développement de cette ville ».

Ces cadres d’Ikoni sont optimistes quant à la décision de la justice. Selon eux, Amine Kalfane a justifié son acte de vente par des procédures consensuelles et juridiques. La justice va trancher l’affaire. « Nous pensons qu’Amine Kalfane gagnera le procès. On attend la justice », a conclu Subira M’madi.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

 

Mardi dernier, le mouvement des clients de la Sonelec des régions Oichili-Dimani a tenu un point de presse pour l’état d’avancement de leurs revendications. Après une longue période que ces deux régions ont été plongées dans le noir, le courant est rétabli par le biais du président Azali Assoumani.

Un mois sans électricité dans les régions de l’Est de Ngazidja. Des hostilités ont eu lieu entre les jeunes de Oichili-Dimani et la société Sonelec. Des dégâts matériels ont été enregistrés. Mais ces deux régions se sont unies pour un combat commun. Ils ont réussi à empêcher la Sonelec d’implanter un poteau, qui, selon les conférenciers, renforcera les délestages.

De cette foulée, les deux régions saluent l’engagement du président de la république d’ordonner la Sonelec à rétablir le courant. « Nous remercions le président Azali d’avoir interpellé la société comorienne d’électricité à rétablir le courant dans notre région. Et c’est après un moment de lutte et de revendications qu’il a écouté notre voix. Nous sommes unis et nous vaincrons cette crise », a exprimé Ousseine Abdoulfatah, un jeune de la région de Dimani.

Même son de cloche pour Mohamed  Elhad, un jeune de Oichili, « nous ne sommes pas des régions de déstabilisation. Nous avons lutté pour une bonne cause, heureusement que le chef de l’Etat a répondu à nos attentes. Mais sachez bien que nous bénéficions 5 à 6 heures de temps d’électricité par jour. Et cela est insuffisant », a expliqué Mohamed Elhad. Et lui d’ajouter, « le poteau que la Sonelec s’active à implanter ne va pas faciliter la distribution du courant. Mais au contraire, il va nous plonger dans le noir encore. » Ces régions appellent donc à une distribution et fourniture régulières de l’électricité sur le territoire national en particulier dans Oichili-Dimani.

Nassuf. M. Abdou

Air Darsa entreprend des actions de développement dans tous les domaines. Au cours d’une conférence de presse tenue hier à Moroni, Dr Masse encourage la volonté manifestée par le prédicateur Djibril pour le bien du pays. Citant quelques actions déjà entreprises, Dr Masse a déclaré que « ce sont les actions qui définissent la personne. »

Certaines  actions sont déjà entreprises par Air Darsa : l’aide apportée aux sinistrés de Madjadjou, l’octroi des matériaux de construction dans certains villages et la construction d’une école coranique à Mohéli. Dr Masse félicite l’engagement du prédicateur de promouvoir l’éducation et la religion aux Comores. « Nous sommes derrière lui », soutient Dr Masse. Le pays est frappé par le coronavirus. Saïd Djibril se lance dans la lutte. « Nous avons vu que Djibril a apporté son soutien aux étudiants comoriens en Egypte, Soudan, Madagascar et autres pays. C’est un geste humble et salutaire. En France, une somme de 30.000 euros a été octroyée par notre prédicateur », souligne Dr Masse.

 « Il faut encourager une telle initiative, au lieu de critiquer les personnes. Ce n’est pas normal de dire du mal aux gens. D’ailleurs notre religion interdise cela », insiste Dr Masse. Selon lui, c’est une bonne initiative que chacun de nous devait encourager. Quant au fonds débloqués, Dr Masse a rassuré qu’il s’agit des dons auxquels le prédicateur sollicite auprès des personnes riches. « Djibril n’a jamais touché le don. Juste qu’il le met dans le compte afin que les commissions s’en chargent », précise Dr Masse. Air Darsa est partout sur les 4 iles, selon Dr Masse. « Il y a des commissions déjà en place sur l’ensemble de 4 iles », indique-t-il. « Il est temps que chacun de nous contribue au développement de notre pays et laisse les critiques inutiles »

Kamal Saïd Abdou

Vendredi dernier, le directeur général de Comores Télécom et le directeur régional de l’île d’Anjouan ont tenu une conférence de presse à Anjouan afin d’annoncer l’ouverture d’une enquête sur l’incendie déclaré le mardi dernier dans l’établissement de Comores télécom de l’île d’Anjouan.

Un incendie qui avait causé des dégâts matériels surtout sur le réseau téléphonique et internet. Quelques heures après l’incendie à Comores télécom dans l’île d’Anjouan, le directeur général de Comores télécom, Msa Mladjao s’est rendu sur les lieux pour constater les dégâts. Une occasion de rendre hommage aux agents et aux sapeurs pompiers d’avoir maitrisé l’incendie. Un incendie qui avait mis à plat ventre le réseau. « La câble réseau a été attrapée par le feu. Par conséquent, l’île d’Anjouan a été privée de réseau puisque les serveurs ont été coupés. C’était aux environs de 23 heures de ce mardi-là que le réseau soit établi sur l’île d’Anjouan à travers les relais de Moroni sachant que l’incendie s’est déclaré dans l’après-midi », a expliqué le directeur général de Comores télécom, Msa Mladjao. « Les agents de cet établissement, précise-t-il, se sont mobilisés pour maitriser le feu. »

Le directeur général de la société nationale de télécommunication se réserve de tout commentaire sur les raisons liées à cet incendie car, dit-il, une enquête est d’ores et déjà ouverte, et un huissier de justice est saisi pour les dégâts. « C’est à la justice de se prononcer », a-t-il indiqué.

Les téléphones fixes fonctionnent depuis le vendredi dernier. Concernant les primes destinées aux agents de la société Comores télécom d’Anjouan, le directeur régional, Charkane Bouchrane a affirmé qu’ « il s’agit d’une cuisine interne. »

KDBA

Vouvouni Bambaon en particulier le quartier Mandza est devenu un champ de guerre et de conflits. Certaines personnes s’approprient ce terrain en vendant, « illégalement », une parcelle de ce terrain à des étrangers. De ce fait, les cadres de Vouvouni ont tenu, samedi dernier, un point de presse à Moroni pour se désengager de cet acte jugé «mafieux, illégal et injuste ».

Les cadres de Vouvouni Bambao ont réagi face à l’occupation illégale d’une parcelle de terrain à Vouvouni. Ils dénoncent l’acte d’occupation illégale d’un terrain sans raisonnement logique tout en réclamant justice. « Des habitants de Vouvouni et Iconi s’autoproclament propriétaires de Mandza sans présenter des preuves logiques et claires. Ces hommes commencent à vendre une part de cette surface à un étranger à raison de 30 millions de francs comoriens. Nous condamnons cet acte mafieux et illégal », a déclaré Youssouf Ismael, cadre de Vouvouni.

Ce cadre de Vouvouni se désengage catégoriquement à cette opération de vente de terrain, et demande à la justice de prendre sa part de responsabilité. Selon ses dires, la ville de Vouvouni n’a jamais cautionné une opération de vente du lieu. « Au nom de la communauté de Vouvouni, Mandza est pris en otage par des non propriétaires du terrain. Ces gens présentent des faux documents aux étrangers sous prétexte d’être les vrais propriétaires. La ville de Vouvouni n’est pas responsable de cette opération mafieuse », a réclamé Youssouf Ismael, cadre, en faisant appel aux « habitants de Vouvouni à défendre le droits fonciers et lutter contre cette occupation de terrain sans raison ».

Pour Foundi Ali Mohamed Soulaimana, celui-ci a expliqué clairement que l’occupation illégale d’un terrain est un acte banni par l’islam. Avec ses raisonnements basés à la religion islamique, ce foundi persiste que Dieu a interdit une occupation d’un terrain par voie illégale. « Celui qui occupe une parcelle de terrain illégalement aura un péché. Vouvouni ne doit pas être témoin oculaire sans réagir », a interpellé Foundi Ali Mohamed Soulaimana.

Abdoulandhum Ahamada

 

Les agressions sexuelles sont monnaie courante aux Comores. Malgré les efforts déployés par les forces de l’ordre, l’injustice persiste. A Anjouan comme à la grande-Comore, la courbe est croissante.

Mineurs agressés et tués à Anjouan et à Ngazidja ainsi que de violences conjugales. Au niveau du commissariat de police, à la brigade judiciaire, le nombre des plaintes ne cesse d’accroitre. « Ce dernier temps nous avons constaté que les plaintes pour agressions sexuelles augmentent. C’est lamentable pour notre société », a témoigné un gendarme. Celui-ci  a félicité les travaux de la brigade judiciaire. « Nous faisons nos enquêtes mais cela ne suffit pas pour mettre fin à ce fléau », a-t-il précisé.

Arrangement à l’amiable

 « Il faut que la justice condamne de manière forte les auteurs pour des peines maximales. Avant de porter le chapeau à la justice, les parents doivent remplir leurs responsabilités, assurer l’éducation de leurs enfants », a-t-il ajouté. « Le fait de protéger les violeurs parce qu’ils sont des notables du village ne rime pas avec notre religion encore moins notre responsabilité. Cela encourage davantage les autres à faire, car, ils auront le soutien de la population. L’arrangement amiable, c’est-à-dire le fait que la famille de la victime demande soit une rançon ou une parcelle de terrain ou encore un bœuf et le bannissement ne sont plus des solutions pour éradiquer cette calamité dans notre société. Dénoncer est la meilleure façon pour mettre fin à ces violences », a-t-il crié.

Une justice équitable et impartiale

Fatima Hassane, étudiante à l’université des Comores interpelle le gouvernement et le ministère de la justice d’accompagner les associations œuvrant pour la protection de l’enfant. « C’est effrayant de voir l’avenir de notre pays pourrir comme ça. Les enfants ne sont pas des jouets, ils sont des êtres humains à protéger », a fait savoir Fatima Hassane.

Et elle d’avancer, « avant tout, chacun a une responsabilité devant Dieu. Nous allons être jugés devant Dieu sur la façon dont chacun de nous à accompli sa responsabilité. » Fatima Hassane a pointé du doigt la justice. « Dommage qu’au lendemain d’un procès, on se croise avec le violeur dans la rue. C’est horrible. La première de chose est d’instaurer une justice équitable et impartiale. Sans cela, les actions doubleront chaque jour. Je crois qu’une telle attitude ne doit pas laisser personne indifférente, étant donné que chacun de nous soit un père ou une mère de famille », a-t-elle indiqué.

La communauté contribue-t-elle ?

A entendre la jeune étudiante, la faiblesse au niveau de la justice encourage la croissance des actes de viol. « Vous avez vu l’affaire Anziza ou les présumés violeurs sont relâchés. Le pays ne doit pas être comme ça. Nous sommes un pays musulman », se plaint-elle. S’adressant à la société, Fatima Hassane s’indigne. « Parfois c’est énervant quand la notabilité intervient sur une affaire de viol parce que l’auteur est influent dans le village ou simplement que c’est quelqu’un  issu d’une grande famille. Je pense que la société contribue en encourageant la violence sexuelle. Ce n’est pas le moment de rester les bras croisés, il faut dénoncer par toutes les forces, les actions de nature à anéantir l’avenir du pays », indique-t-elle.

« Chacun de nous doit lever son doigt pour dire non. Ce n’est pas forcement que ça soit les Ong ou le gouvernement. Vous avez vu la semaine dernière ou deux fillettes de neuf ans ont été violées à Anjouan dont une est morte en pleine action. C’est affreux et ce n’est pas humain. Tout de même nous saluons les efforts de la police nationale et de la gendarmerie nationale. Ils appréhendent les violeurs et les remettent aux mains de la justice », a-t-elle conclu.

Kamal Saïd Abdou

Hier mardi, la brigade mixte et antidrogue a saisi des kilos de drogue chimique et une grosse somme de faux billets. A peine 8 kilos de drogue chimique, des billets de 10.000 francs comoriens et de 50 euros sont tous brûlés.

Des paquets de faux billets de francs comoriens estimés à 11 millions et des billets en euros estimés à 300 millions de francs comoriens, sont saisis et brûlés. Des produits chimiques y compris les papiers sont aussi saisis. La police nationale et la Brimad ont brûlé les stupéfiants ainsi que les billets d’argent. Devant la presse, le ministre de l’intérieur a salué le travail effectué par la police nationale et la justice. Selon le ministre de l’intérieur, certains parmi les auteurs sont aux arrêtés et d’autres se sont échappés mais la police est à leur recherche. « Nous avons tous leurs identités », a précisé le ministre de l’intérieur.

« C’est une somme importante saisie. Ce sont des faux billets. Les billets de 10.000 sont estimés à 11.000.000 de francs comoriens et les billets de 50 euros sont estimés à 300.000.000 de francs comoriens. Il y a aussi des produits stupéfiants dont la drogue chimique qui s’élève à 8 kilos », a expliqué Mohamed Daoudou, ministre de l’intérieur. Et lui d’indiquer que « la police nationale et la justice de notre pays travaillent en concert pour mettre fin à cette calamité tout en arrêtant de temps en temps des trafiquants de drogue. »

Face à la crise sanitaire, la police, dit-il, lutte contre le trafic de la drogue et des produits stupéfiants. « Nous ne permettrons personne à faire ce que bon lui semble car certains profitent de cette période de crise à procéder à des actes inadmissibles », insiste Mohamed Daoudou. Une enquête est d’ores et déjà ouverte.

La rédaction

Nommé Moufti de la république par le président Azali Assoumani un mois déjà, Aboubacar Saïd Abdillah Djamalilayli est investi officiellement lundi dernier. Dans son discours d’investiture, le grand moufti a insisté sur la préservation du rite Chafiite pour éviter les divergences dans la religion. Il a aussi appelé à l’unité des ulémas pour travailler en commun accord.

Dans son discours, le nouveau moufti a félicité le choix du président de la république. Une mission dure pour le moufti. « J’espère que mes collègues ulémas vont m’accompagner dans l’exercice de cette mission. Je leur remercie de la confiance qu’ils m’ont accordée », a exprimé Saïd Abdillah Djamalilayli, grand moufti de la république. Le moufti appelle à l’unité des ulémas pour éviter les divergentes et les interprétations dans la religion. Le nouveau moufti, a insisté de préserver le rite chafiite. « Cela permet d’aider et promouvoir la paix et la stabilité dans notre pays », a précisé le grand moufti.

« Après la mort du grand Moufti, paix à son âme, le président de la république a choisi Aboubacar Saïd Abdillah Djamalilayli pour assurer le flambeau. Nous sommes tous conscients que le président de la république a fait le bon choix », soutient Yahaya Mohamed Iliassa, conseiller chargé du monde arabe auprès du chef de l’Etat. Rappelant le parcours historique du nouveau moufti, Yahaya Mohamed Iliassa a fait savoir que le nouveau moufti est tout d’abord un éducateur, un homme pieux et un bon père de famille. « Partout dans les localités de Ngazidja, il a marqué ses empruntes », témoigne le conseiller chargé du monde arabe auprès du chef de l’Etat. Le conseiller a rassuré que les ulémas sont aussi prêts à accompagner le mouftorat.

Kamal Saïd Abdou