ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Un notable poursuivi pour ivresse et violence

Un notable poursuivi pour ivresse et violence

Soulé Ali M’lanawadru, notable et agent du ministère des affaires étrangères est poursuivi pour ivresse et violence. Des délits punis par l’article 229 et 292 du code pénal. Devant le juge, hier jeudi au palais de justice, le présumé prévenu rejette les faits. Le tribunal correctionnel délibérera le 7 mars prochain.

Palais de justice

Le tribunal correctionnel de Moroni a déféré Soulé Ali M’lanawadru pour ivresse et violence. Toutefois, le présumé prévenu ne reconnait pas les faits qui lui sont reprochés. Pourtant, deux notables de son village natal (Ntoralé ya Diamani), dont l’un des deux est son beau-frère, ont témoigné devant le juge avoir assisté Soulé Ali M’lanawadru mettant le « désordre devant une foule en état d’ivresse. » le chef du village, de son côté a dit entendre ce qui s’est passé pour se dédouaner de l’affaire. Une affaire, qui, selon la partie civile, détruit les Us et Coutume du pays. « Nous n’avons pas réussi à régler ce problème, raison pour laquelle, nous avons confié l’affaire à la justice », a souligné le beau-frère du prévenu.

Pour se défendre, le prévenu notable affirme qu’il n’est pas « un alcoolique. Je ne consomme pas du vin ». Un argument admis par le substitut du procureur qui a fait savoir que « je n’ai jamais vu Soulé Ali Mlanawandru consommer de l’alcool. Donc, je ne vois pas l’intérêt ou l’avantage qui pousse surtout son beau-frère à témoigner contre lui. » Une peine de trois mois de prison avec sursis est sollicitée. Au terme des débats, l’avocat de la partie civile a expliqué que les trois éléments d’infractions sont constitués. La partie civile demande un dommage d’intérêt d’un franc symbolique.

El-Aniou

En octobre 2018, nous pensions que Google+ avait touché le fond. Google avait annoncé la fermeture – en août 2019 – de son réseau social, suite à la découverte d’une faille de sécurité. Deux mois plus tard, la situation de Google+ s’est empirée : une nouvelle faille, bien plus massive, vient d’être repérée. Conséquence directe : Google+ fermera ses portes plus tôt que prévu, en avril 2019.

Pourquoi Google ferme Google+

Google a tout simplement pesé le pour et le contre du maintien de Google+. Côté « pour », cette poignée d’utilisateurs actifs. Côté « contre », des risques pour la sécurité des données personnelles liées à la construction-même du réseau social. Google a voulu faire de Google+ une plateforme ouverte aux développeurs, qui pouvaient concevoir des outils tiers basées sur les données des internautes – à condition que ceux-ci leur accordent les droits nécessaires.

Cette propriété de Google+ fait que les risques inhérents à l’usage des données des utilisateurs étaient trop grands. Cela rappelle un peu l’affaire Cambridge Analytica : des personnes ont transmis leurs données personnelles à une entreprise, via un tiers (Facebook). L’entreprise qui a récolté ces données les a utilisées à des fins non annoncées. Cette affaire aurait très bien pu éclore sur Google+ si les utilisateurs avaient été au rendez-vous.

Google+ va fermer en août 2019

Google précise que son audit a permis de repérer une faille dé sécurité dans une API Google+. Cette faille aura été le dernier clou sur le cercueil de Google+. Le réseau social fermera ses portes en août 2019 et les utilisateurs seront accompagnés, d’ici là, pour récupérer leurs données. Google+ rejoint le cercle (!) de plus en plus ouvert des échecs de Google et des services fermés par la firme de Mountain View.

 

Source : Google +

Une cérémonie solennelle de fin de formation de l’armée nationale a eu lieu  à Itsoundou, mardi dernier, après 7 mois de formations. Le président de l’union des Comores a rappelé aux nouveaux recrus, le devoir du soldat au service de son pays, «  le rattachement au respect de droit. »

Une nouvelle vague au service de l’armée nationale est recrutée. Après sept mois sans relâche en pleine  formation pour le maintien de l’ordre, des certificats de mérite ont été décernés aux jeunes nouvellement recrus. En présence du chef de l’Etat, le colonel Azali Assoumani et le corps de l’armée nationale de développement, la cérémonie de fin de formation s’est déroulée avec enthousiasme. Plus de 600 soldats inscrits pour le stage, seuls les 541 ont  bénéficié et résisté à la formation du stage à Itsoundzu. Le Président de l’union des Comores a saisi l’opportunité de conscientiser les nouveaux jeunes soldats de leur vocation, au service de leur nation. Azali Assoumani a insisté sur la vigilance  aux forces de l’ordre dans les élections anticipées prochaines.

« Je me permets d’insister que, nous allons vers une période un peu particulière, durant  laquelle les esprits s’échauffent et le comportement de certains sortent des habitudes, donc la vigilance est exigée », laisse entendre le chef de l’Etat Azali Assoumani. Le locataire du Beit-salam n’a pas manqué de rappeler  le rôle à jouer pour un agent de l’armé au profit de son peuple, « c’est d’apporter son soutien indéfectible pour la stabilité du pays et le respect envers les institutions républicaines », a-t-il souligné.

Les bénéficiaires du stage n’ont de cesse pour exprimer leur joie. « C’est avec un réel plaisir qui m’habite tout au fond du cœur d’être parmi la nouvelle équipe de l’armée nationale, bénéficiant un stage similaire de 7 mois dans les exercices physiques et de discipline.  Je compte faire preuve de la formation acquise, au service de mon drapeau en matière de maintien de l’ordre et la sécurité de l’intégrité territoriale », se réjouit Kaabi Mohamed, un des jeunes soldats nouvellement recrutés.

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)

La culture de cannabis aux Comores, une information qui a fait écho partout. Par conséquent, le gouvernement a pris acte et a décidé d’annuler l’agrément signé par le ministère de la santé et Cannops Africa. A travers une conférence de presse tenue mardi dernier, le ministre de l’éducation nationale assurant l’intérim du ministre de la santé a affirmé l’annulation de l’agrément en indiquant que le secrétariat du ministère de la santé a été trompé.

Salim Mohamed Hafi s’explique sur ledit agrément

Ignorance ou honnêteté ? Le secrétaire générale du ministre de la santé a signé un agrément autorisant la culture et la production des plantes médicinales aux Comores dont le cannabis. L’image de la nation comorienne aurait pu être bafouée. L’agrément est délivré par la secrétaire générale du ministère de la santé en date du 10 janvier 2019. Et c’est CannOps Africa qui devrait procéder à l’exploitation de la culture des plantes médicinales. 

« Le secrétariat du ministère de la santé  a été trompé, sans pour autant savoir quelques éléments vicieux  dissimulés sur le dossier pour abuser la vigilance du secrétariat », a déclaré le ministre de l’éducation nationale, Mahmoud Salim Hafi assurant l’intérim du ministre de la santé. « L’agrément a d’ores et déjà retiré », affirmé-t-il. Certes certains éléments de ladite convention justifient que le secrétariat a été berné, dixit-il, en ce sens que le ministère de la santé avait préconisé des plantations des plantes médicinales. Par conséquent dans le dossier, « trois lettres CBD (cannabis  Naid)  ont été collées. »

Les autorités compétentes reconnaissent la négligence du secrétariat du  ministère de la santé, mais ils  attirent l’attention de toutes les instances du pays, à veiller sur les relations avec le monde extérieur pour mettre fin à ces genres de tromperie.

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)

45 jours de délestages

45 jours de délestages

La société comorienne en charge de l’électricité traverse des moments difficiles suite à la maintenance des centrales thermiques. Le pays fait un retour à la case départ. La société Sonelec a annoncé 45 jours de délestages afin de pouvoir fournir régulièrement de l’électricité. Et 7 groupes électrogènes sont attendus en mars prochain.

Société Ma-mwé

Un retour à la case départ. A moins d’une semaine avant le lancement officiel des campagnes électorales, le pays traverse une crise énergétique. Les délestages se poursuivent dans les différentes régions et dans la capitale, Moroni. Cette crise est due par la maintenance de leurs centrales thermiques qui fournissent actuellement moins de la puissance demandée. Il y a déjà une semaine, les habitants de certaines régions ne cessent de critiquer le gouvernement et pointer les doigts aux responsables de Sonelec (ancien Ma-Mwe). Les périphériques vivent dans le noir depuis environ deux semaines. Les grand comoriens sont appelés à garder du sang froid puisque des travaux sont lancés pour mettre fin à cette crise.

 La nouvelle société en charge de l’électricité s’excuse aux désagréments causés par les délestages en cours et annonce des prochaines perturbations sur le réseau. « Les régions subissent des coupures généralisées puisque les groupes sont maintenant sollicités au-delà de ce qu’ils sont en mesure d’offrir, compte-rendu de leur état de dépassement de ses horaires et maintenance », précise un communiqué de ladite société. « Convaincue des conséquences de cette opération de maintenance normale et obligatoire, nous invitons tous les clients à prendre toutes dispositions nécessaires pour supporter cette période car il ne nous sera plus  possible de garantir la distribution de l’énergie électrique à l’ensemble de notre clientèle de manière pérenne », note le communiqué.

Sonelec compte mettre en place une publication d’un programme de distribution dans les périphériques en conformité de la puissance disponible. « Nous assurons à notre clientèle l’arrivée prochainement des 7 groupes neufs, pour renforcer davantage notre puissance de production d’ici mars prochain précisément», selon le communiqué.

H.H

Le gouvernement comorien a décidé de séparer la société d’eau à celle de l’énergie. Le directeur général de la nouvelle société nationale d’eau, Soundi Goulam a rencontré le personnel de cette société pour des directives devant améliorer la société. Le directeur a annoncé la production de l’eau minérale par cette société Soned.

Photo d’archive

Premier rencontre, des plans d’actions. Dans son tout premier contact avec ses agents, Soundi Goulam a annoncé le projet de la commercialisation de l’eau qui représente « un atout pour le développement de leur nouvelle société. » Le projet sera mis en œuvre dès ce premier trimestre 2019. C’est après la répartition des agents de la Ma-Mwe en deux sociétés que Soned se focalise à prendre un nouveau départ. Soned dispose 150 agents à son actif. Le directeur a montré que chaque agent est appelé à doubler ses efforts pour mettre à profit son savoir-faire pour améliorer la qualité du travail, pouvoir assurer une distribution et un accès confortable du produit.

Conscient qu’il n’est pas une mission aisée, le directeur de la Soned dit qu’en partenariat avec ses agents « tout est possible à relever tous les défis. » Selon lui, « la première mission de Soned est de distribuer de l’eau dans l’ensemble du pays. »  « Il ne faut pas croiser les bras pendant que certains se servent de leur produit pour sa mise en bouteille », lance Souni Goulam.

H.H

Les violences faites aux femmes et aux enfants gagnent du terrain aux Comores. De 2017 à 2018, le bilan est accablant dans les trois iles. Les responsables en charge de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants ont mis une ligne verte afin de mettre fin les violences.  

Chabani Bourhane

1760 est en fin la ligne verte et est disponible sur l’archipel des Comores.  Dans une étude  faite à  Mohéli,  2% de cas de viole se passent dans les écoles primaires.  Selon le Chabani Bourhane « la violence physique et sexuelle est de plus en plus fréquente par rapport à  la violence morale. Ce qui est inquiétant de plus, ce sont des personnes mâtures et douées de raison qui en sont les coupables. Les femmes et les enfants  que nous rencontrent dénoncent le plus souvent  des intellectuelles. C’est triste ! », dit-t-il.

Mais, « grâce à nos sensibilisations dans les villes et villages, les personnes victimes de violes se confient à elles-mêmes et dévoilent petit à petit. Chez les mariés la violence est plus souvent  physique et sexuelle. « Les femmes dénoncent une maltraitance de la part de leurs époux dans le lit conjugale. Et le plus souvent, s’arrive dans les couples des plus jeunes », ajoute Chabani Bourhani.

Ce responsable appelle à la vigilance des parents. « Les enfants sont victimes des personnes proches de la famille. Une limite doit être installée dans chaque maison. Et surtout cette culture de prendre tous les hommes du quartier ou ville comme étant un oncle ou père or aucun lien familiale ne les unisse, doit être cessée. Car c’est à partir de cette culture comorienne que nos enfants deviennent victimes d’agressions sexuelles tous les jours », conclut-il.

El-Aniou

Après trois ans sans activités, Femmes en Mouvement lance à nouveau la machine. Lors d’une conférence de presse tenue à Moroni mardi dernier, l’association Femmes en Mouvement a annoncé la reprise de la course féminine dont les inscriptions sont déjà ouvertes à l’INJS. Le budget de cette course est estimé à  9.555.500 kmf.

Femmes en mouvements devant la presse

La course à la femme s’organise pour le 3 mars prochain. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 25 février prochain. Les inscriptions coutent 500 kmf. Contrairement aux années dernières, cette année la course à la femme se formera en deux catégories d’âges dont : de 16 ans à 40 ans et de plus de 40 ans. Une course qui va regrouper 650 personnes.  

Pour Nadhutha Hamadi trésorière de Femmes en Mouvements (F E M), incite les plus âgées à faire du sport pour une meilleure santé.  « Les personnes âgées ne font pas d’activité physique. Or cette dernière  sauve notre corps et la mette hors du danger. Telles que les maladies cardiovasculaires, respiratoires, le diabète etc. ».

Nouhere Bafakih membre active de FEM a expliqué que ce réveille s’explique par les « fruits » de leurs activités. « De nos jours, nous constatons dans nos villes des groupes de femmes qui se forment pour faire du sport. Ce qui n’était pas auparavant. Nous nous sommes dites qu’il n’est plus question de lâcher mais plutôt d’aller de l’avant », explique-t-elle. Le souci qui anime cette association femmes en mouvements est l’absence  d’un chronomètre électronique car  « nous rencontrons des problèmes à l’arrivée », ajoute-t-elle.  

El-Aniou

Les 19 localités de la région de Badjini Ouest (Nguwengwe) se sont structurées pour une association qui oeuvre pour la paix de leur région. « Wunyanya wa Nguwengwe », est le nom de cette association. Les responsables de cette structure ont fait une sortie médiatique hier jeudi à Moroni pour annoncer officiellement la création de ladite association dans le Nguwengwe en faveur de la paix.

Six mois depuis que cette association est créée. L’occasion pour les responsables de « wunyanya wa Nguwengwe » de présenter cette association humanitaire et apolitique et définir sa mission principale. L’association concourt à améliorer la qualité des conditions de vies et œuvre pour le développement en faveur des plus démunis. L’association déplore une politique de « deux poids deux mesures » qui dénie l’histoire entre leurs villages et compromettant l’avenir d’une relation privilégiée et de proximité entre leurs différentes localités.

Le président de ce mouvement, Mkandzilé Mohamed Assaf a souligné que le « Wunanya wa Nguwengwe » a comme objectif de représenter les 19  localités de Badjini Ouest dans les instances nationales et internationales, de défendre et promouvoir leurs intérêts. L’association lutte pour un cadre de concertation, de réflexion, d’animation et d’accompagnement. « Nous sommes regroupés en collectif pour nous indigner et déplorer le mode de vie interpellant notre réflexion il y a plus de trois décennies. Notre réflexion n’étant pas remettre en cause la classe sociale, l’autorité locale et autres, renforcer ces instances et encourager le degré de relations au sein des villages et des personnes », a souligné M. Assaf.

L’association sera officialisée dans la région pour recueillir des adhésions, pour mener à bien sa mission de stabilité et tranquillité de Nguwengwe. Selon Assaf, c’est pour bien cadrer la région tout en utilisant un proverbe comorien obtenu par les ancêtres de la région «  Ankili Mtango ».

De sa part, le secrétaire général de ce mouvement, Ali Djoumoi a indiqué que « ce mouvement sera élargi dans l’ensemble des régions pour préserver la stabilité totale. Le pays se prépare à un nouveau mouvement (les élections présidentielles et gubernatoriales), il est temps de prendre des mesures préventives pour la paix. » Ali Djoumoi a rappelé les conflits des deux villages, Domoni et Kourani-Sima pendant les dernières élections. Il a justifié qu’ils n’ont pas intervenu lors de l’incident qui s’est produit à Kourani-Sima, dont l’initiative de priver les élèves aux examens nationaux.

H.H

CAN 2019: La CAF est sous pression

CAN 2019: La CAF est sous pression

« Fermer les yeux au maintien des lions indomptables pour la  coupe d’Afrique des Nations, est arbitraire. » Me Saïd Larifou met la pression contre la caf avec plainte à l’expression de l’indignation de la fédération comorienne de football pour exiger le respect des textes du football Africain.

L’équipe nationale des Comores

En matière de défense des droits internationaux, Me Saïd Ealarif fait preuve de son patriotisme, pour obliger la CAF à mettre sur table de révision, la décision qui maintient les lions indomptables Camerounais dans la course de la coupe d’Afrique des nations en juin prochain. Me Saïd Larifou a déposé une plainte contre la première instance de la coupe d’Afrique des nations qui tant à piétiner les textes en vigueurs du football Africain au profit des lions indomptables Camerounais.

 «  Mon objectif, c’est une tractation contre des propos discriminatoires et antisémitismes véhiculés par Omari Selemani, 2ème vice-président de la Caf,  qui a tenté de justifier lamentablement, l’importance du Cameroun dans la grande compétition continentale prévue en Egypte en juin prochain, ses propos sont intolérables », lâche Me Saïd Larifou.

Omari Selemani a tenté de chosifier les cœlacanthes comme « une honte pour les Comores de renverser les lions indomptables au stade de Yaoundé, en mars prochain, pour la dernière journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des Nations. » Si, ce haut cadre du football africains craint les Cœlacanthes des Comores, c’est par ce qu’il en est conscient, de  la flexibilité, la discipline des hommes d’Amir Abdou.

Larifou lance un appel émouvant à toutes les autorités à se sensibiliser pour sauver le maillot  vert des Cœlacanthes face à cette confusion  orchestrée par certains membres de l’administration de la Caf.

Pour rappel, les Comores n’ont seulement besoin que 3 points, pour prendre le vol, vers l’Egypte à la coupe d’Afrique des Nations. Cela affirme le  duel capital qui animera tous les footballistiques de suivre les Comores et le géant du football Africain, à Yaoundé en Mars Prochain.

Nassuf.M.Abdou (stagiaire)