ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Lors d’une conférence de presse tenue à la Chambre Régionale de Commerce de Ngazidja, les organisateurs ont officiellement annoncé la tenue du 3e Salon de l’économie Numérique des Comores, qui se déroulera du 14 au 19 novembre. Cet événement d’envergure nationale vise à promouvoir la digitalisation et l’intégration numérique dans l’ensemble du pays.

Présidée par la Chambre de Commerce de Ngazidja et soutenue par le ministère des Télécommunications et de l’Intégration de l’Économie Numérique, cette conférence a rassemblé divers partenaires et institutions majeurs, dont ACTIC, Anaden, Comor’lab, et Telma Comores, témoignant ainsi de l’importance accordée au développement numérique dans l’archipel.

Une mobilisation pour le développement numérique.

Le président de la Chambre de Commerce de Ngazidja a souligné l’engagement des différentes entités présentes, qui ont un rôle clé à jouer dans le processus de digitalisation. « Le numérique est au cœur de l’évolution de notre société, que ce soit dans l’administration, les entreprises, ou le secteur privé. Ce salon s’adresse à tous : entreprises, étudiants, particuliers. Notre monde exige de nous une transformation numérique », a-t-il affirmé.

Ce salon, qui sera inauguré par le président de la République en soi, mettra en lumière l’importance stratégique du numérique et sa contribution au développement socio-économique des Comores.

Un accompagnement gouvernemental soutenu

Le secrétaire du ministère des Télécommunications et de l’Intégration de l’Économie Numérique a présenté les trois grands axes de l’engagement gouvernemental : les postes, les télécommunications et, enfin, la digitalisation. « Le ministère s’est engagé progressivement, en passant des services postaux aux télécommunications, pour finalement intégrer le numérique dans nos priorités actuelles », a-t-il déclaré. Selon lui, cette transition numérique est essentielle pour préparer le pays aux enjeux globaux actuels et futurs, et la collaboration avec la Chambre de Commerce et d’autres institutions, vise à assurer le succès du salon.

Les partenaires s’engagent pour une digitalisation inclusive.

Parmi les partenaires présents, Telma Comores, représentée par Brice Dabiré, responsable de la communication, a exprimé son honneur d’être choisi comme partenaire officiel de l’événement. « Nous participerons activement aux débats, tiendrons un stand, et proposerons des solutions concrètes pour le numérique aux Comores », a-t-il précisé.

De son côté, Anaden, représentée par Nazeme Lazare, directeur de communication et innovation,  a souligné son engagement en matière de sécurité de l’information et de développement des réseaux sociaux, en rappelant que l’agence œuvre pour l’amélioration et la sécurisation de l’espace numérique comorien.

Un appel aux médias pour sensibiliser la population 

Le Directeur de l’ACTIC, Hamidou Mhoma a appelé les journalistes présents à jouer un rôle central dans la diffusion de l’information. « Nous sollicitons votre soutien pour encourager le public à s’intéresser et à participer à cet événement, car l’avenir numérique des Comores en dépend », a-t-il insisté.

Le Salon de l’Économie Numérique des Comores promet d’être un moment d’échange et de découverte des technologies, où chaque participant, qu’il soit professionnel ou particulier, pourra s’informer sur les solutions numériques adaptées aux besoins du pays.

Inmadoudine Bacar

L’Exim Bank a, hier jeudi, organisé une cérémonie d’inauguration de sa huitième agence annexe à Moroni-Volo volo. Cette initiative entre dans le cadre d’étendre son réseau bancaire à l’intérieur du pays.

Ouverte en 2007, l’Exim Bank continue d’élargir ses agences du réseau bancaire dans l’ensemble du territoire national. Sept agences annexes sont déjà inaugurées. Hier jeudi, l’Exim Bank Comores vient d’officialiser l’ouverture d’une agence annexe à Moroni-Volo volo.

Le président du conseil d’administration, Ahmed Thabit s’est montré satisfait de l’évolution de la Banque au cours de ces 17 dernières années aux Comores.

« Au cours de ces 17 dernières années de son existence, l’Exim Bank Comores a réussi à augmenter sa part de marché et sa clientèle en assurant sa présence physique sur presque toute l’étendue de notre territoire national à travers 8 agences à part entière », a déclaré Ahmed Thabit.

Pour le gouverneur de la Banque centrale des Comores (Bcc), Younoussa Imani, le lieu de l’inauguration de cette agence est stratégique en termes de proximité des activités commerciales. « L’agence inaugurée aujourd’hui se situe dans un lieu stratégique à proximité du grand marché de la capitale. Une occasion de rapprocher les services bancaires des agents économiques dont une grande partie travaille dans l’informel. Le suivi et la maîtrise des risques bancaires sont cruciaux par le respect continu des exigences de conformité et des dispositions légales et réglementaires », a-t-il souligné.

Abdoulandhum Ahamada

Le mois dernier, le FMI et la Banque mondiale ont tenu leurs assemblées annuelles à Washington. Une délégation comorienne conduite par le ministre des finances a pris part à ce grand rendez-vous. Et selon le ministère comorien des finances, cette mission a marqué un tournant dans les relations entre les Comores et ses partenaires internationaux, avec des engagements solides pour accompagner le pays dans ses réformes économiques et ses projets de développement.

« Durant cette mission, le ministre des finances a rencontré plusieurs hauts responsables des institutions financières internationales, notamment la vice-présidente de la Banque mondiale et le directeur du département Afrique du FMI, Abebe Selassie. Ces échanges ont permis de consolider les avancées récentes et de préparer le terrain pour de nouveaux projets d’envergure dans des secteurs stratégiques tels que l’éducation, les infrastructures et la digitalisation », a fait savoir le service de communication du ministère des finances.

Un point central de la mission a concerné la troisième revue du programme FEC du FMI. « La délégation comorienne a confirmé son engagement à remplir les dernières conditions requises, en particulier sur le cadre budgétaire pour 2025. Ces discussions se sont conclues de manière positive, avec un soutien du FMI pour l’achèvement de cette revue, dont l’approbation est prévue lors du prochain Conseil d’administration en décembre », affirme-t-il.

A noter qu’en marge de ces assemblées annuelles, le ministre des finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak a également eu une rencontre constructive avec le directeur général adjoint du FMI, Kenji Okamura, qui a salué les réformes douanières et fiscales en cours aux Comores. « Le FMI s’est engagé à continuer d’accompagner les Comores dans l’augmentation de la pression fiscale, avec l’objectif d’atteindre 14 % du PIB, afin de rapprocher le pays de la moyenne africaine et renforcer la stabilité économique », a annoncé le service de communication du ministère.

La question de la troisième chaise au sein du FMI a été abordée. La nouvelle répartition des groupes au sein de l’institution, dit-il, place désormais les Comores dans un groupe majoritairement anglophone, avec Madagascar comme autre pays francophone.

« Dans les échanges avec la Banque mondiale, l’accent a été mis sur l’éducation et le digital. Un programme éducatif dédié aux jeunes filles, particulièrement celles non scolarisées, est en préparation pour favoriser leur réintégration et améliorer la qualité de l’apprentissage. Dans le secteur du digital, une assistance technique est en cours pour accélérer l’inclusion numérique et favoriser l’accès des Comoriens aux technologies de demain », indique-t-il.

Les infrastructures routières ont été au centre des discussions aussi, avec le Fonds Saoudien sur les projets de routes Moroni-Hahaya et Panda-Nyumadzaha, pour lesquels les études sont attendues pour progresser vers le financement et la réalisation. Une inauguration prochaine de la route Mutsamudu-Sima a aussi été envisagée, en présence du président du Fonds Saoudien.

De son côté, l’ITFC a exprimé son souhait de renforcer son partenariat avec les Comores par une souscription au capital de l’institution. Cette souscription permettrait aux Comores d’obtenir un siège au conseil d’administration de l’ITFC, donnant ainsi au pays une représentation directe dans les décisions stratégiques de l’institution et un accès accru à son soutien financier.

« Cette mission à Washington s’est traduite par un soutien renouvelé et des engagements financiers renforcés de la part des partenaires internationaux des Comores. Ces échanges marquent une étape importante dans le développement d’une coopération durable, qui permettra aux Comores de progresser vers une économie plus inclusive et résiliente. Le ministre des finances s’engage à poursuivre les réformes et à transformer les engagements pris en actions concrètes pour le développement du pays, en répondant aux attentes de la population comorienne », conclut le service de communication du ministère des finances. 

Inmadoudine Bacar

Les acteurs du secteur de l’économie et du commerce ont durant deux jours, tenu des travaux intensifs axés sur la mise en œuvre d’un plan stratégique post-accession des Comores à l’OMC. Une table ronde restreinte a eu lieu, hier mercredi, entre les acteurs comoriens et les partenaires au développement des Comores. Un document stratégique porte le plan d’action des mesures structurelles économiques et commerciales et aussi des activités mises en œuvre pour bénéficier davantage les opportunités de l’accession du pays à l’OMC.

Après l’adhésion des Comores à l’OMC en août dernier, les Comores se mobilisent pour la mise en œuvre d’un plan stratégique post-accession à l’OMC. Lors d’une table ronde ce mercredi, la partie comorienne a présenté à ses partenaires au développement, le plan d’action stratégique et des activités à mettre en œuvre pour concrétiser les opportunités de l’accession du pays à l’OMC.

Sur le plan économique, sanitaire et phytosanitaire, agricole, et bien d’autres, des réformes institutionnelles et commerciales sont établies dans ce document. « Pendant deux jours intensifs, plusieurs points ont été mis en question pour sensibiliser les acteurs sur les bénéfices qu’ils peuvent tirer et les opportunités de la post-accession des Comores à l’OMC. Nous avons établi un document du plan stratégique depuis février 2024, mais, réactualisé après notre accession à l’OMC. Pendant deux jours de discussions, nous avons établi un plan d’action sur le plan économique, sanitaire, agricole, et commercial. Les autorités comoriennes sont déterminées à accompagner ce plan stratégique post-accession à l’OMC », a expliqué Abdou Nassur M’madi, directeur général de l’économie et du commerce.

Pour bien détailler le contenu du document, ce dernier a affirmé l’établissement des mesures sanitaires et phytosanitaires, de la taxe de valeur ajoutée, entre autres. « Des réformes structurelles sont mises en avance. Des mesures sanitaires et phytosanitaires, des mesures de protection des chaînes animales et végétales. La facilité des échanges qui porte neuf objectifs dont les Comores envisagent de les concrétiser d’ici 2028. L’accord OTC est aussi prioritaire », a-t-il ajouté.

En effet, les partenaires au développement des Comores expriment leur engagement pour accompagner les Comores à sa post-adhésion à l’OMC. De la Chine, du Maroc, et autres, pour que les Comores bénéficient des opportunités fournies par l’économie mondiale. 

Abdoulandhum Ahamada

Le ministre de l’énergie, Aboubacar Said Anli accompagné d’une délégation de son ministère a effectué une visite en Arabie Saoudite. C’était dans le cadre du renforcement des relations bilatérales dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et des hydrocarbures. Le vice-ministre saoudien a réaffirmé l’engagement ferme du Royaume d’Arabie Saoudite à soutenir le développement de l’Union des Comores dans plusieurs secteurs stratégiques.  

Il s’agit d’une rencontre stratégique entre le ministre comorien de l’énergie et le vice-ministre saoudien. Une occasion de consolider les relations bilatérales dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et des hydrocarbures.

Le vice-ministre saoudien a réaffirmé l’engagement ferme du Royaume d’Arabie Saoudite à soutenir le développement de l’Union des Comores dans plusieurs secteurs stratégiques. Il a mis en lumière l’importance de cette coopération pour l’avenir des deux nations, soulignant plusieurs axes d’accompagnement visant à renforcer les capacités locales et à favoriser une croissance durable.

Parmi les priorités identifiées, l’augmentation des capacités de stockage au niveau régional, un enjeu crucial pour la gestion des ressources et des infrastructures, la formation des jeunes cadres comoriens, la transition énergétique, un domaine stratégique pour l’avenir du pays face aux enjeux climatiques mondiaux.

Riyad est prête à fournir l’expertise nécessaire pour accompagner les Comores dans ces différents domaines. Mais la mise en place d’un cadre d’échange permanent entre les ministères des deux pays, afin de concrétiser la feuille de route définie lors de la rencontre précédente entre les ministres de l’Énergie des Comores et de l’Arabie Saoudite est de mise.

« Cette réunion, qui s’est déroulée dans une atmosphère chaleureuse et cordiale, a renforcé la volonté commune de poursuivre le partenariat entre l’Union des Comores et l’Arabie Saoudite. Les deux parties ont exprimé leur détermination à approfondir cette coopération bénéfique pour les populations des deux pays, dans un esprit de solidarité et de développement mutuel », a indiqué le service de communication du ministère de l’énergie.

Inmadoudine Bacar

Le ministère de l’économie et du commerce a lancé lundi dernier, un atelier de sensibilisation nationale sur le plan stratégique post adhésion des Comores à l’OMC. Il s’agit de trois jours de sensibilisation des acteurs concernés sur la création des nouvelles perspectives commerciales du pays, en renforçant la compétitivité, le commerce et le rayonnement de l’économie. 

La signature du protocole d’accession s’est déroulée en février dernier lors de la 13ème conférence ministérielle de l’OMC. Après 17 ans de négociations, les Comores sont devenues le 165e membre de l’Organisation mondiale du commerce. Les Comores comptent plus de 40% de sa population vivant sous le seuil de la pauvreté. L’adhésion des Comores ajoutera une voix précieuse au système commercial multilatéral car elles ont montré leur engagement envers les valeurs de l’Organisation et ont clairement démontré leur volonté de s’adapter à ses règles et principes. L’adhésion contribuera aux efforts de diversification commerciale et de partenariat de notre pays, ainsi qu’à son intégration dans les chaînes de valeur régionales, continentales et mondiales.

En effet, le mercredi 21 août dernier, l’adhésion des Comores à l’OMC est devenue officielle. Le gouvernement comorien est conscient qu’il est crucial d’innover et de réformer pour que cette adhésion devienne une véritable opportunité de développement. Ainsi, le ministère de l’économie et du commerce a lancé lundi dernier, un atelier de sensibilisation sur le plan stratégique post accession des Comores à l’OMC. Il s’agit de trois jours intensifs de création des nouvelles perspectives commerciales du pays, en renforçant la compétitivité, le commerce et le rayonnement de l’économie.

Dans son allocution, Moustoifa Hassani Mohamed, ministre de l’économie, admet que l’adhésion des Comores à l’OMC conduira à des opportunités du secteur économique du pays. « Nous savons que l’ensemble des réformes programmées conduiront à des réformes structurelles profondes et accélèrent l’environnement des affaires et de concurrence équitable. Ce nouveau cadre commercial basé sur la transparence conduira également à un environnement compétitif favorable aux opérateurs économiques, du secteur privé, nationaux et étrangers. En adhérant à l’OMC, les Comores s’engagent à enlever les obstacles techniques préjudiciables au commerce, du secteur sanitaire et phytosanitaire », a-t-il déclaré.

Pour le chef de l’Etat, Azali Assoumani, le gouvernement mettra en œuvre les conclusions et recommandations retenues lors de cet atelier. « L’objet de cet atelier est d’identifier les actions spécifiques et ciblées à entreprendre et ainsi que les moyens à mobiliser pour faire de ce franchissement à l’OMC, un puissant levier au service du commerce pour le développement de notre pays. Chacun doit comprendre que notre accord a abouti à des résultats concrets, précis et opérationnels. Nous continuerons à la mise en œuvre des suivis, des mesures et actions convenues et programmées par cet atelier », a expliqué le président de la République.

L’accession des Comores à l’OMC revêt une signification pertinente, traduisant l’importance de l’intégration des pays les moins avancés (PMA) dans le système commercial multilatéral et l’utilité de favoriser des relations commerciales internationales basées sur la transparence, l’équité et l’inclusivité, en vue d’accompagner les objectifs de développement des membres accédants, et de renforcer la crédibilité de l’OMC, en particulier vis-à vis des PMA Africains et de l’agenda du développement de l’Organisation.

Cette accession remarquable mettra les Comores sur la voie de la modernisation et de la transformation économiques et permettra au pays de prendre part au système commercial multilatéral et en tirer parti. L’adhésion des Comores à l’OMC aura des retombées positives sur son développement socio-économique, consoliderait la présence africaine et arabe dans cette enceinte internationale et donnerait une nouvelle impulsion au système commercial multilatéral, prôné par l’OMC. 

Abdoulandhum Ahamada

La Meck Moroni a lancé ce lundi jusqu’à dimanche prochain, la « semaine de micro finance » pour célébrer ses 25 ans d’existence. Beaucoup d’activités sont programmées notamment, la foire, un tournoi de foot avec leurs partenaires, une conférence débat sur les différents modes de finances et un concours des meilleurs projets. Une occasion pour le bureau exécutif de saluer et honorer les anciens membres du conseil d’administration.

Le 1er novembre 1998, la Meck Moroni a vu le jour grâce à son assemblée générale constitutive, sous l’initiative du gouvernement comorien avec l’appui du projet AIEB/FIDA. Au départ, 508 membres dont 2 salariés ont constitué les pionniers de cette institution. Ce lundi jusqu’au 03 novembre 2024, la Meck Moroni organise une « semaine de micro finance » pour célébrer ses 25 années d’existence. Beaucoup d’activités sont au programme, la foire, un tournoi de foot avec leurs partenaires, une conférence débat sur les différents modes de finances et un concours des meilleurs projets. Les anciens membres du conseil d’administration sont honorés.

Dans son allocution, la directrice exécutive de la Meck Moroni, Farida Moilime a annoncé que les 25 années de la Meck ont connu des grands succès, en termes de croissance des membres et du chiffre d’affaires. « Un véritable succès comorien dont nous devons être fiers car aujourd’hui, la Meck compte plus de 70.000 membres, une épargne collectée de plus de 23 milliards de francs comoriens, et des fonds propres qui s’élèvent à plus de 7 milliards. Oui, ensemble vous avez construit un édifice solide, qui contribue à plus de 25% au taux de bancarisation et à la lutte contre la pauvreté », a-t-elle déclaré.

À son tour, le président du conseil d’administration, Ahmed Abdoulatuf précise que si la Meck a atteint son apogée, c’est grâce aux efforts fournis par les précédents dirigeants. « Au début, plusieurs citoyens n’avaient pas confiance en cette institution. Nous étions obligés d’organiser des campagnes de sensibilisation aux citoyens pour adhérer à la Meck. Cette célébration des 25 ans est une forme de reconnaissance de ces efforts et un mode de continuité pour rehausser l’image de l’institution », a-t-il rappelé. 

Abdoulandhum Ahamada

L’Expertise France, à travers le projet AFIDEV et le ministère de l’agriculture ne cessent d’accompagner les lauréats de l’appel à projets AFIDEV. Des lauréats qui opèrent dans la transformation, conditionnement et commercialisation des produits d’exportation (vanille et girofle) pour pouvoir participer dans le salon international de l’agroalimentaire (SIAL) qui se tient à Paris du 19 au 23 octobre 2024. Des entrepreneurs comoriens participent dans ce salon (SIAL) pour promouvoir la filière de la vanille et le girofle dans le marché international.

Le salon international de l’agroalimentaire (SIAL) se tient à Paris du 19 au 23 octobre 2024. L’occasion pour l’Expertise France d’appuyer les lauréats de l’appel à projets AFIDEV qui opèrent dans le secteur de transformation, conditionnement et commercialisation de la vanille et girofle d’y participer.

Ce salon regroupe plusieurs entreprises et professionnels du secteur de l’alimentation pour offrir une plateforme d’échanges et de débats pour les professionnels du secteur. Cet événement pourra aider les professionnels de la filière vanille et girofle à se positionner dans le marché international.

 Il vise ainsi la promotion des produits des lauréats de l’appel à projets « transformation et la recherche de potentiels importateurs sur le marché ».

Ainsi, le pays a été représenté par cinq lauréats, notamment Comores Général Trading, représenté par Fatima Omar et Hamidou Hadidja, du Groupe Mayendeleo, représenté par Said Alfeini Mdaouhoma et Said Kamal Mohamed, de la coopérative Salama agricole de produit de rente par Oulfata Abdoulbastoi, de la coopérative vanille Djouzouri par Halidi Ahamed ben Ali et de Nemako par Katidja Said Mohamed.

Lors de la première journée du salon, les entrepreneurs comoriens ont témoigné l’importance et la valeur de ce SIAL. « Ce SIAL à Paris est un événement très remarquable dans la mesure où nous voyons comment les produits sont accueillis et acheminés dans le processus de transformation. Ce salon expose les produits bruts dès le moment de la transformation vers la phase d’un produit fini. C’est très impressionnant et espérons obtenir les avantages de ce salon une fois que nous serons de retour dans le pays », a témoigné un des entrepreneurs comoriens au SIAL.

Abdoulandhum Ahamada

La chambre de commerce, de l’industrie et de l’artisanat (CCIA) Ngazidja a organisé conjointement avec la  coopérative de l’artisanat et l’AJPC, une journée portes ouvertes, samedi dernier, à Mohoro Badjini. Un événement capital pour la promotion des produits artisanaux locaux. 30 artisans ont exposé et vendu leurs produits vestimentaires, agroalimentaires et pâtissiers

Après Mitsamihouli et Washili, la CCIA de Ngazidja a organisé une journée porte ouverte sur les métiers de l’artisanat et de l’entreprenariat, à Mohoro Badjini, samedi dernier. Un événement qui regroupe 30 artisans comoriens pour promouvoir des produits artisanaux locaux.

 C’était l’occasion pour la CCIA Ngazidja de sensibiliser ces jeunes à s’intéresser à l’entreprenariat. « Ces jeunes doivent être capables de créer des produits artisanaux d’origines comoriennes. Nous devons les montrer la voie pour devenir des éléments indispensables dans le domaine de l’entreprenariat.

 Des produits vestimentaires, agroalimentaires et pâtissiers sont exposés au public. C’est un signe fort qui justifie que nous pouvons les développer et les conduire dans les bonnes voies vers l’entreprenariat, a expliqué Ali Idjihadi, président de la CCIA Ngazidja.

De son côté, le directeur régional de la CCIA Ngazidja, Hamidou Mhoma est convaincu que l’entreprenariat des jeunes est un des facteurs clés pour la lutte contre le chômage. Pour lui, Mbadjini peut devenir un carrefour d’échanges commerciaux et de production artisanale si les jeunes croient à ce projet prestigieux de l’entreprenariat. « Les jeunes doivent se forger pour devenir des grands artisans. Le pays a toutes les conditions nécessaires pour créer des produits purement locaux. Nous avons des artisans qui ont du talent et capables de créer des produits de haute qualité. Le combat contre le chômage nécessite des actions concrètes sur le domaine de la production locale », a fait savoir Hamidou Mhoma.

Le jeune Omar Mohamed, artisan, témoigne qu’il a l’engouement et le courage de créer des produits locaux, mais, il lui manque des moyens financiers et un accompagnement. « Je suis très intéressé à devenir un grand artisan pour la production des images faites à partir des bois mais les moyens financiers sont limités. J’ai besoin d’un accompagnement », a-t-il confié.

Abdoulandhum Ahamada

 

Vendredi dernier, une cérémonie de remise de matériels de réhabilitation du réseau et des compteurs intelligents STS à la direction régionale de Mwali s’est déroulée dans cette île de Djumbé Fatima. Plusieurs autorités gouvernementales et insulaires y ont pris part.

Après Ngazidja et Ndzuani, au tour de Mwali de recevoir des matériels de réhabilitation du réseau et des compteurs intelligents STS. Ils ont été remis à la direction régionale de Mwali. Il s’agit des matériels fournis par le projet d’accès à l’énergie solaire aux Comores (PAESC). Un projet du gouvernement Comorien  financé par  la Banque Mondiale à hauteur de 43 millions de dollars américains soit 19 milliards des francs Comoriens.

Ces équipements modernes permettront de mieux gérer la distribution d’électricité  de suivre en temps réel la consommation énergétique  et de réduire les pertes.

 « Cet événement n’est pas le fruit du hasard mais il est la suite logique des décisions et des actes du gouvernement Comorien sous le leadership du président Azali Assoumani », a indiqué la directrice de cabinet du ministre de l’énergie.

Selon elle, c’est une avancée majeure  qui tend vers un réseau plus performant,  plus transparent et mieux adapté aux besoins des Comoriens. Ayant exprimé sa reconnaissance envers les partenaires techniques et financiers qui ont rendu l’initiative possible, elle a fait savoir que «leur soutien est précieux et leur expertise nous permettra de réussir cette transition vers un système énergétique plus efficace.»

Cette politique vise à mettre en œuvre des actions destinées à répondre aux besoins fondamentaux des populations, surtout les plus vulnérables du pays, tant en milieu rural que dans les zones urbaines et périurbaines et à œuvrer pour l’émergence des Comores à l’horizon 2030.

Il est à savoir que le Paesc comporte plusieurs composantes visant à relever les défis du secteur et permettre aux Comores d’exploiter leur potentiel en matière d’énergies renouvelables, créer les infrastructures techniques et la capacité institutionnelle nécessaires à l’intégration de l’énergie solaire dans le réseau et à la réduction de la dépendance à l’égard des combustibles importés.

KDBA