ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La Bic-Comores filiale d’Atlantic Financial Group a tenu une assemblée générale ordinaire pour l’examen des comptes annuels 2022 et les perspectives. Et pour la première fois, la Bic Comores enregistre un résultat net positif de 512 millions de francs comoriens, dix ans après.

Sous la présidence du président du conseil d’administration, la banque filiale d’Atlantic Financial Group, Bic-Comores, a tenu son assemblée générale ordinaire. Cette assise a réuni la direction générale, les actionnaires ainsi que les dirigeants du groupe AFG (en vidéo conférence). L’assemblée générale se portait sur l’examen minutieux des comptes annuels de l’exercice 2022. Les actionnaires et les administrateurs ont salué les performances financières de la banque, incluant le chiffre d’affaires, les bénéfices et la rentabilité.

En effet, un résultat net positif de cinq cent douze millions de francs comoriens a été enregistré. Ce résultat renforce la position de la banque sur le marché et améliore sa rentabilité. Le directeur général de la banque a exprimé cette satisfaction et dit ne ménager aucun effort pour des résultats remarquables.

« Outre l’examen des comptes annuels, l’assemblée avait également pour objectif de valider les projets de résolutions présentés. Ces résolutions couvraient des sujets importants tels que l’approbation des comptes annuels, la nomination de nouveaux membres au conseil d’administration et d’autres décisions stratégiques. L’assemblée générale ordinaire des actionnaires de la Bic-Comores s’est déroulée dans un climat d’échange constructif et de transparence », a-t-on expliqué

Selon la Bic-Comores, cette étape marque un tournant important pour la banque, mettant en évidence sa volonté de maintenir des normes de gouvernance et de poursuivre sa croissance sur le marché financier.

KDBA

Les systèmes agroalimentaires durables doivent être au centre des actions gouvernementales, si l’on veut atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030. Telle est l’essence du programme mis en œuvre par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour les PEID d’Afrique. Les Comores font partie de la cartographie des interventions des systèmes alimentaires en cours afin de développer un plan de travail intelligent et une feuille de route pour accélérer la transition vers des systèmes alimentaires plus inclusifs, résilients et efficaces.  

Le programme de la FAO pour les petits Etats insulaires en développement (PEID) revitalise le réseau technique pour des systèmes agroalimentaires plus durables. Le programme de la FAO pour les PEID africains met actuellement en place un plan d’action multisectoriel, multipartite et multidimensionnel. C’est à travers la revitalisation du Réseau Technique Interrégional (RTI) que ce plan est mis en place.

« L’Union des Comores est un pays à vocation agricole bordée par la mer. Le Pays est confronté à un certain nombre de problèmes environnementaux, dont une superficie limitée, une faible population, un manque de terres arables, des catastrophes naturelles, mais aussi une forte dépendance à l’égard des importations de denrées alimentaires », souligne la FAO dans un communiqué de presse. « Outre l’effet du Covid-19, une base de ressources limitées, un nombre restreint de secteurs économiques, l’isolement par rapport aux marchés internationaux, les coûts élevés de l’énergie, du transport et de la communication sont autant de facteurs qui contribuent aux difficultés du pays », énumère cette organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.

Selon elle, malgré la grande sensibilité de ses systèmes alimentaires au changement climatique et le manque d’infrastructures, les tentatives de mise en place de systèmes agroalimentaires durables s’intensifient et deviennent plus prometteuses. « Les activités techniques du programme PIED Africains, visant à cartographier les projets en cours et achevés dans le pays, ainsi que le réseau technique nécessaire au programme, ayant pris fin sur les îles de Ngazidja, Ndzuwani et Mwali, ont permis de recenser quelques projets mis en place », indique la FAO.

KDBA

Le syndicat national des commerçants de la société Onicor plaide pour l’harmonisation et la maîtrise autour du prix du riz au niveau national. C’est le résultat de la rencontre du syndicat national des commerçants et le personnel de l’Onicor tenu hier dont la direction de la société Onicor dit avoir pris acte des différentes doléances exprimées par le syndicat.

L’Onicor et le syndicat national des commerçants travaillent main dans la main en faveur de la société et les comoriens en général. Lors d’une rencontre avec le personnel et la direction générale de l’Onicor, le syndicat national des commerçants est revenu sur les structures de prix du riz dans l’ensemble du territoire national.

Selon le syndicat, les prix sont différents entre les îles et parfois entre un lieu à un autre. Pendant que ceci créé un déséquilibre, le syndicat national des commerçants a plaidé pour l’harmonisation pour pouvoir maîtriser le prix du riz ordinaire au niveau national.

« Il y a un déséquilibre autour des prix du riz ordinaire dans les iles et parfois entre une région à une autre », a souligné Mohamed Rachad Abdou, commerçant syndicaliste.

La société traverse des difficultés financières causées par plusieurs aléas. Citant l’arrivée du covid-19 et la guerre Russo-ukrainienne. Deux événements majeurs qui ont plombé les prix dans le marché international mais la société a pu maintenir le cap.

Dans un souci d’accompagner la société, le syndicat national des commerçants se dit prêt à réduire leur marge de prix pour  appuyer la société.

«  Depuis 2018, l’Onicor traverse des difficultés à cause du cassage des prix. Ce qui a conduit la société vers une situation déficitaire qui ne dit pas son nom. Mais les efforts engagés par la direction générale face à l’inflation au niveau mondial sont à saluer  », rappelle-t-il.»

De son côté, le patron d’Onicor a exprimé que « nous avons pris actes de vos doléances et par la volonté de Dieu, nous arriverons à notre objectif ». Aboudou Miroidi Idaroussi, directeur général de l’Onicor, a rappelle que la structure des prix ne soustrait aucune catégorie des vendeurs. Cette structure inclut les grossistes, les demi-grossistes et les détaillants.

Kamal Said Abdou

La capitale Kenyane, Nairobi, abrite la réunion du conseil des ministres du commerce de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Il s’agit, selon le site de Beit Salam, de la deuxième rencontre ministérielle sur l’examen et l’adoption de la matrice et de la feuille de route pour la mise en œuvre de la ZLECAF.

C’est en présence du président de l’Union africaine que s’est ouverte la réunion du conseil des ministres de la zone de libre-échange continentale africaine. Une rencontre axée sur l’examen et l’adoption des recommandations et résolutions de la 11ème réunion des ministres du commerce tenue au Botswana en février dernier.

Des recommandations ayant trait au commerce des marchandises et des services, à l’investissement et aux droits de la propriété intellectuelle ont été faites. Un dialogue avec le secteur privé. « Ce dialogue est crucial car, comme nous le savons tous, le secteur privé continental est le principal moteur de l’accélération de la ZLECAf, et je reste confiant qu’il s’appropriera ce dialogue et s’engagera pleinement dans ce processus, pour une mise en œuvre rapide et réussie de cet ambitieux projet commun », a déclaré Azali Assoumani, président de l’Union africaine.

La ZLECAF est en vigueur depuis janvier 2021, mais il reste quelques paramètres à fixer. L’ambition des Etats membres africains est d’aboutir à un marché commun africain dans lequel les produits puissent circuler librement sans barrières douanières afin de booster l’économie.

Force est de constater que lors de la célébration du 60ème anniversaire de la création de l’UA et de la journée de l’Afrique, l’accélération de la mise en œuvre de la ZLECAF a été au centre de cet événement continental. Les partenaires économiques de l’Afrique sont appelés à saisir cette opportunité d’affaires, représentant plus d’un milliard d’individus.

En marge de cette réunion du conseil des ministres du commerce de la ZLECAF, les hautes fonctionnaires chargés du commerce consolideront les acquis pour une efficacité du processus de transit aux frontières africaines et mettront en place une stratégie de l’institution visant l’appui aux pays africains à éliminer les barrières commerciales afin de stimuler les échanges commerciaux intra-africains.

C’est dans la perspective de l’opérationnalisation de la ZLECAF, constituant une opportunité pour renforcer les économies africaines fragilisées par leur non compétitivité face à la puissance économique des multinationales qui usent de tous les moyens et artifices juridiques pour asseoir leur domination sur l’économie des pays africains.

KDBA

L’assemblée annuelle du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a eu lieu, cette semaine, en Egypte. Le président de l’Union des Comores et président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani a pris part à cet événement de grande envergure continentale. Il a souligné « l’importance pour le continent africain de favoriser une transition vers une économie bas-carbone et une résilience au climat, une transition qui nécessitera une mobilisation des ressources financières mondiales ».

La 58 ème session des assemblées annuelles du conseil des gouverneurs du groupe de la banque africaine de développement et la 49e session des assemblées annuelles des fonds africain de développement sont tenues en Egypte du 22 au 26 de ce mois. Cette édition 2023 se tient sous le thème « mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».

Une thématique qui a permis de discuter des défis auxquels l’Afrique est confrontée pour attirer les financements du secteur privé dans les investissements à faible intensité de carbone. Le président Azali Assoumani a participé à ces assemblées et a tenu à souligner « la valorisation d’une transition vers l’économie bas-carbone et la résilience au climat ». « Je voudrais souligner l’importance pour notre continent de favoriser une transition vers une économie bas-carbone et résiliente au climat, une transition qui nécessitera une mobilisation des ressources financières mondiales », a déclaré le président de l’Union des Comores, président en exercice de l’Union africaine.

Ce dernier veut que l’Afrique instaure les conditions légales à l’investissement, notamment, la stabilité politique et la promotion de la paix. « Pour cela, il est important d’encourager et de faciliter l’investissement du secteur privé en Afrique, en créant les conditions propices à l’investissement, telles que la stabilité politique, la promotion de la paix, la protection des droits de propriété, le renforcement du cadre réglementaire favorable et une infrastructure adéquate », a-t-il sollicité.

Et lui de poursuivre : « il est possible de transformer les défis auxquels nous sommes confrontés en opportunités pour la croissance économique verte, grâce à l’implication du secteur privé ». 

Abdoulandhum Ahamada

Le président de l’UCCIA, Chamsoudine Ahmed en partenariat avec les présidents des chambres insulaires a présenté, hier mercredi, lors d’une conférence de presse, le nouveau statut de la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat. Il s’agit d’un décret 036/PR, signé par le chef de l’Etat, Azali Assoumani, le 29 avril dernier.

Chose voulue, chose faite, le nouveau statut de la chambre de Commerce d’industrie et d’artisanat est déjà mis en vigueur par un décret du chef de l’Etat Azali Assoumani. Lors d’une conférence de presse, tenue hier mercredi, le président de l’UCCIA, Chamsoudine Ahmed rassure que tous les opérateurs et les organisations patronales ont été concertés et ont tous apporté des remarques avant que le dossier ne soit soumis au chef de l’Etat.

« Le draft produit a été partagé à toutes les organisations du dialogue public-privé pour requérir leurs avis avant la transmission du document final au ministère de l’économie qui assure la tutelle administrative du réseau consulaire pour avis. L’objectif de cette forte implication des organisations du patronat et du monde professionnel était d’éviter toute forme de remise en cause ou de contestation de ces statuts une fois mis en vigueur », explique le président de l’UCCIA Chamsoudine Ahmed.

Le nouveau statut élargie le nombre d’élu

« Le président de la République, Azali Assoumani a signé le 29 avril, le décret 036/PR portant statut de la chambre de commerce et des chambres de commerce régionales. Nous avons jugé utile de communiquer à la presse le nouveau statut », a rappelé Hamidou Mhoma.

Pour rappel, les institutions consulaires étaient régies par la loi 95 et cette loi est devenue caduque depuis 2014 suite à la création de la chambre d’agriculture, de l’élevage et de la pêche. « Le nouveau statut nous servira comme un moyen de mieux travailler avec l’ensemble des intuitions et surtout de rassurer les opérateurs économiques qui sont les membres de nos institutions », a-t-il fait savoir.

Selon lui, ce qui a changé par rapport à ce nouveau statut, c’est d’abord l’architecture elle-même des statuts, car au départ, on parlait des chambres régionales depuis les textes de 1995. Aujourd’hui, on commence par l’Union des chambres de commerce comme organe de coordination de l’ensemble des chambres régionales. « Un autre élément qui a changé, c’est le nombre d’élus. Au départ, nos institutions avaient les élus qui étaient minimes par rapport à l’ensemble du secteur privé, donc nous avons essayé de relever le nombre d’élu, que ça soit au niveau de l’Union qui part de 6 à 15, que ça soit au niveau de Ngazidja qui part de 8 à 18. A Anjouan on part de 12 à 15 à Mohéli de 6 à 12. L’objectif était d’avoir un peu plus de représentativité dans nos chambres régionales », a-t-il précisé.

Après avoir recueilli les avis des acteurs économiques, les autorités de l’Union des Chambres de commerce en partenariat avec le ministère de l’économie ont soumis une note en conseil des ministres intitulé « projet de la loi portant statuts des chambres de commerce d’industrie et d’artisanat ».

La décision de faire passer le projet de la loi en un décret du chef de l’Etat a été pris par le gouvernement conformément à l’article 92 de la constitution de l’Union des Comores du 23 décembre 2021, révisé par le référendum du 30 juillet 2018, qui stipule que les matières autres que celles qui sont du domaine de la loi ont un caractère réglementaire.

Des nouveaux critères pour qu’on soit éligible

Selon Hamidou Mhoma, les nouveaux éléments du nouveau statut marquant le nouveau statut concerne au niveau de l’éligibilité et les critères d’être membre de la chambre de commerce. « Pour être éligible, il faut avoir été inscrit dans une chambre de commerce régionale au moins trois ans, pourquoi ce choix ? Parce qu’il arrivait souvent au moment des élections, les gens débarquent la veille avec leurs cartes de membre pour s’enregistrer afin de vouloir diriger la chambre de commerce. L’autre élément important, pour diriger la chambre de commerce, il faut faire partie d’une organisation patronale, démontrer avoir travaillé dans une organisation et démontrer qu’on a ce caractère revendicatif capable de mêler des projets pour le secteur privé », conclut-il. 

Nassuf. M. Abdou

Dans le désir d’accompagner l’Union des Comores dans ses priorités nationales sur la gouvernance financière, l’AFD et l’Union Européenne ont décidé d’appuyer le gouvernement à travers le Projet d’Appui à la Gouvernance Financière. Un projet financé à hauteur de 7 757 009 euros dont 5 000 000 euros par l’AFD et 2 727 009 euros par l’UE.

Au Retaj samedi dernier, Mze Abdou Chafiou, ministre des finances a fait savoir que ce projet vise à améliorer la gestion des finances publiques, avec les objectifs spécifiques d’accroissement de la mobilisation des recettes fiscales, d’amélioration de la chaîne de la dépense et de renforcement des compétences professionnelles des personnels de l’administration des finances publiques, avec la mise en place de filière de formation en finance publique.

L’union des Comores est sur les rails de l’émergence. Une politique prônée par le chef de l’État comorien. Selon le ministre des finances, le Plan Comores Émergents 2030 est structuré en cinq socles et cinq catalyseurs dont le troisième socle vise à faire des Comores, un hub de service financier et de logistique dans l’océan indien d’ici 2030.

A en croire le ministre, le capital humain qui prépare l’avenir est au cœur d’un hub financier international. « La mise en œuvre effective du PCE s’appuie sur un Plan d’action opérationnel pluriannuel, identifiant les programmes, les actions prioritaires et les réformes indispensables à développer dans les cinq prochaines années », rassure-t-il.

Le Projet d’Appui à la Gouvernance Financière s’articule autour d’objectifs spécifiques comprenant trois composantes techniques, selon l’argentier du pays. Il s’agit entre autres de l’amélioration des performances de l’administration dans la mobilisation des recettes fiscales, l’appui à une programmation et une exécution plus efficace des dépenses publiques, l’appui à la formation initiale et continue des ressources humaines en charge de la gestion des finances publiques. « Pour accompagner ces réformes, la disponibilité au sein de notre ministère d’un capital humain adapté est nécessaire », précise-t-il.

Sur le long terme, le renforcement des capacités est crucial pour renforcer la gouvernance. « Les réformes en matière de gouvernance économique sont essentielles pour atteindre les objectifs d’émergence du pays », a rappelé Pierre Beziz, chef du bureau de l’UE aux Comores qui a ajouté que ces réformes permettent une gestion plus efficace des ressources nationales afin de soutenir la mise en œuvre du PCE.  

Kamal Said Abdou

Une mission de la banque africaine de développement, a signé hier, mercredi, avec les ministres des finances, Mzé Abdou Mohamed Chafiou, le ministre de l’aménagement du territoire, Afretane Youssouf une convention de six milliards de dollars pour les infrastructures routières, les ports, plus le don de 1.300.000 de dollars destinés aux  institutions chargées de la gestion des dettes de l’Union des Comores.

En mission en Union des Comores du 13 au 20 mai, une délégation de la banque africaine de développement (BAD) conduite par la directrice régionale, Nenna Nwoabufo a signé hier mercredi, avec les ministres des finances, Mzé Abdou Mohamed Chafiou et le ministre de l’aménagement du territoire, Afretane Youssouf une convention de six milliards de dollars repartis pour divers grands projets au développement de l’Union des Comores.

« Les accords signés à ce jour viennent encore une fois de plus prouvés la coopération entre l’Union des Comores et la BAD. Le premier concerne la convention d’un millions trois cent mille dollars pour appuyer à la modernisation, des finances publiques à travers les acquisitions du logiciel informatique de la direction générale de la dette. Tandis que la deuxième, contribue aux infrastructures routières pour désenclaver le réseau routier afin d’assurer l’attractivité économique ainsi que les ports des îles en vue de faciliter le transport maritime et le commerce pour une enveloppe de  six milliards de dollars », peut-on lire sur le communiqué du ministère des finances.

L’argentier du pays, a rappelé  la disponibilité de la banque africaine de développement à accompagner l’Union des Comores depuis 1997 ainsi que son engament à contribuer sur le projet plan Comores émergentes. « La coopération de la banque africaine de développement s’aligne avec les objectifs du plan Comores émergentes 2030. De la conférence des partenaires au développement tenue à Paris en décembre 2019, à la réunion de haut niveau tenu à Moroni le 3 décembre 2022, les annonces de la BAD initialement prévues de 52 millions de dollars américain tablent sur un montant total de 242 millions de dollars américains, qui se caractérisent par un montant de 52 milliards américains pour l’exercice 2020-2023, contre 190 millions de dollars, soit 161% pour la période 2023-2025.   Selon le même communiqué, l’ensemble du portefeuille de la mission d’évaluation  de 2023-2025, concerne les secteurs du transport (46%), de l’énergie (13%), de l’agriculture (7%), l’eau et assainissement (6%). A titre d’illustration les infrastructures de transports maritimes et routières, économie numérique, énergie, notamment les centrales hydroélectriques de Maraharé et de Lingoni à Anjouan et à Miringoni, entre autres.

Nnenna Nwambufo, la directrice régionale de la banque africaine de développement a souligné que ces projets sont, une opportunité permettant au gouvernement comorien à retenir son souffle face aux diverses dettes dans les institutions financières internationales.

«  Ce projet est un opportun. En effet, bien que la viabilité à long terme, la dette comorienne présente des risques importants qui pourraient entraver la stabilité macroéconomique du pays et l’atteinte  des objectifs de développement tels que déclinés dans le plan Comores Emergentes. C’est pourquoi à travers le projet d’appui à la soutenabilité de la dette publique, il est prévu le renforcement des capacités institutionnelles, pour une gestion de la dette qui soit responsable, transparente et axée sur les résultats », conclut-elle.

Nassuf.M.Abdou

Le premier salon était couronné de succès, selon les organisateurs. D’après Nadjati Soidik, directrice de l’Anpi, le salon avait attiré 4500 participants. Lors d’une réunion hier avec les dirigeants des sociétés d’État et des institutions bancaires, la directrice, attend encore de cette deuxième édition plus de succès et une forte participation qu’elle espère qu’elle atteindra les 5000 visiteurs.

L’objectif de cette rencontre est triple selon Nadjati Soidik, directrice générale de l’Anpi. Parler avec les parties prenantes afin de leur présenter les objectifs de cette 2 ème édition du salon et les mobiliser pour qu’ils soient partenaires. « Il faut savoir qu’un certain nombre d’entre eux étaient déjà à nos côtés l’année dernière pour la première édition. D’autres ont déjà donné leur accord pour nous accompagner. Aujourd’hui. On voulait continuer à renforcer ce partenariat et à mobiliser ceux qui ne se sont pas encore prononcés », explique-t-elle.

Toujours dans la présentation, la directrice les a montré, les différentes formules et packages qu’on leur propose pour que ce salon soit le moyen pour eux de renforcer leur visibilité et se développer davantage et aussi participer à la croissance des entreprises comoriennes. « On veut vraiment qu’il ait un partenariat pour pouvoir proposer des solutions de financement aux entreprises notamment dans le cadre du salon où ils pourront recevoir des entreprises qui ont des projets des solutions de financement », propose-t-elle.

La directrice a fait savoir qu’il ne s’agit pas d’un salon de l’Anpi, c’est un salon qui regroupe tous les acteurs du business aux Comores mais de façon extrêmement large. A l’en croire, tout ce qui accompagne les entreprises doivent être partenaires et doivent être acteurs de ce salon à commencer par les entreprises elles-mêmes.

Elles doivent être impliquées pour venir bénéficier non seulement le salon mais également pour venir offrir leurs services. Aussi faudra ajouter les espaces des restaurations qui seront mis en place lors de de ce salon en partenariat avec les différents restaurateurs de la place et d’autres espaces qui permettront aux entreprises de faire plus de chiffres et de rencontrer plus de clientèle. « Ces parties prenantes là font le salon. Il faut qu’ils viennent pour pouvoir se positionner en tant que partenaire. Comme ils sont acteurs et partenaires du salon, c’est de leur proposer d’apporter quelque chose au salon. Ça peut être sous forme de sponsoring et nous en contrepartie comme on l’a dit, on leur offre une visibilité sur les réseaux sociaux sur le web au plan national mais également cette année au plan international », promet-elle.

Kamal Said Abdou

Hier mardi, des experts de l’Union Européenne, se sont entretenus, à Moroni avec des opérateurs économique du secteur privé. Ces échanges ont eu lieu autours des enjeux liés au commerce. C’était l’occasion aux  entrepreneurs du secteur privé de la place d’exprimer les défis auxquels ils font face pour pouvoir exporter leurs produits cosmétiques, agricoles dans le marché international.

C’est dans la salle de conférence de la chambre des commerces, d’industrie et d’agriculture, qu’a eu lieu, hier mardi, une réunion entre des opérateurs du secteur privé et des experts de l’Union Européenne en matière du commerce international.

Ces échanges ont permis aux exportateurs d’exprimer les défis auxquels, ils font face pour  pouvoir exporter les produits dans les marchés internationaux.

« La présence des experts de l’Union Européenne ici, montre à quel point la problématique que rencontrent tous les jours les exportateurs et exportatrices a besoin des solutions appropriées. L’évolution de l’économie mondiale à une impacte au niveau de notre tissu économique, raison pour laquelle, nous avons donné l’occasion à nos operateurs d’exprimer leur besoins qu’ils traversent dans leurs activités commerciales », a déclaré Djamil Boinaly secrétaire général de l’UCCIA.

A l’en croire, une cinquantaine d’entreprises  sont dans le besoin d’un soutien technique et financier. Selon le chef du bureau de l’Union Européenne Pierre Beziz, l’UE s’est construite sur le commerce, car il est le moteur de la croissance économique inclusif. C’est pourquoi, dit-il, « on attache toujours au commerce, notamment  aux Comores à travers notre plan d’appui définit à 8 millions d’euros destinés au secteur privé de l’Union des Comores », a-t-il fait savoir.

Parmi les doléances formulées par les exportateurs, il y a entre autres, le non-accès aux informations à l’Inrap  permettant ces derniers à mieux connaitre les conditions d’exportation ou d’importation des produits dans le marché internationale.

« Nos producteurs locaux n’ont pas suffisamment des notions sur là où devront ou pas utiliser les produits pesticides, ni la connaissance des conditions d’exportation,  ni règlement technique, nous appelons l’Inrap à déverrouiller le système pour faciliter l’accès aux donnés à nos opérateurs économiques  », se plaigne Ahmed Mohamed Abdou président de l’association pour la promotion de la qualité des produits en Union des Comores.

Nassuf.M.Abdou