ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

En visite officielle aux Emirats Arabes Unis du 27 au 30 septembre 2023, le chef de l’Etat Comorien a été reçu par l’Emir d’Abu Dhabi Cheikh Mohammed Ben Zayed Al Nahyane. Les deux pays ont renforcé les relations bilatérales des deux pays en signant quatre mémorandums pour le développement des Comores sur les domaines de la diplomatie, de l’éducation, de la santé et du tourisme. 

Il s’agit d’un accord de partenariat dans le domaine des formations diplomatiques, un protocole d’accord dans l’enseignement, un protocole d’accord dans le domaine de la santé, ainsi qu’un protocole d’accord pour le développement, l’amélioration, la gestion et l’exploitation de l’hôtel Golden Tulip.

La signature de ces quatre mémorandums reflètent l’engagement des deux pays à fructifier leurs relations de longue date. Cette visite promet d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération entre les Émirats arabes unis et les Comores, tout en mettant en exergue leur volonté commune de favoriser le développement et la prospérité des deux nations.

« La question du projet sensible et stratégique lié au développement et à l’exploitation de l’AIMPSI a également été discutée. Concernant ce sujet, le président a sollicité l’appui des Emirats, afin que la capacité des installations de l’AIMPSI, y compris l’aérogare passagers, inaugurées en 2008 pour 150.000 passagers par an, passe à 500.000, compte tenu de l’importance du trafic actuel », lit-on sur le site de Beit-salam.

« En réponse à cette requête, ajoute-t-on, l’Union des Comores a obtenu l’aval de mener des négociations avec un partenaire stratégique, connu pour sa grande expérience dans le domaine du développement et de l’exploitation d’aéroports. »

Les deux hommes ont abordé également des enjeux économiques, commerciaux, et d’investissement, ainsi que des thématiques d’ordre régional et international, d’intérêt mutuel.

KDBA

Il y a à peine deux semaines, une délégation de la banque africaine de développement (BAD) séjourne aux Comores. Cette mission effectue la pré-évaluation des projets de réhabilitation de la route Bahani-Mitsamihuli et le Corridor maritime pour la modernisation du port de Moroni, pour un montant de 26, 6 millions de dollars, et 135 millions de dollars pour le corridor maritime. Vendredi dernier, le gouvernement comorien et la BAD ont signé deux aides mémoires.

Le séjour d’une délégation de la banque africaine de développement aux Comores est fructueux. Cette mission entend garantir que les études multisectorielles des projets de réhabilitation de la route Bahani-Mitsamihuli et le corridor maritime pour la modernisation du port de Moroni soient conformes aux normes de la BAD, sur le plan technique, économique, environnemental, climatique et ainsi que l’insertion professionnelle des jeunes et l’égalité des genres.

Deux projets, dans ce sens seront présentés en conseil d’administration en décembre 2023 pour les routes, en mars 2024 pour le corridor maritime.

Devant la presse, le ministre des finances, Mzé Aboudou Mohamed Chafioun a annoncé qu’au cours de deux semaines de travail, « la mission a examiné en concert avec les départements techniques, les projets portant sur un tronçon de 48 km reliant Bahani-Mitsamihuli pour un montant affectant de 26, 6 millions de dollars, et 135 millions de dollars pour le corridor maritime. Et les deux parties ont exprimé  leur confiance mutuelle pour réaliser ces deux projets de grandes envergures facilitant le transport terrestre et maritime des Comores ».

Il convient de souligner que la Banque africaine de développement (BAD) ne cesse d’apporter sa contribution aux secteurs routiers et maritimes. Elle accompagne les grands chantiers des Comores. Puisqu’en 2011, le projet de réhabilitation du réseau routier (PRRR1) témoigne l’implication de la BAD et le PRRR2 du chantier de la RN2 Mitsudje-Fumbuni pour 38 km est en cours. De même, le chantier de protection côtier (digue) à Anjouan pour 2 km du pont rivière de Moya-Mutsamudu et Sima. Le PRRR3 du chantier en démarrage des travaux à Anjouan pour 14 km à Domoni-Mremani et le chantier de 9 km à Wallah à Nyumachua à Moheli.

« La BAD soutient les grands chantiers du pays dont le montant des interventions en cours s’élève à 187 millions de dollars », indique l’argentier du pays.

Abdoulandhum Ahamada

En 2016, le prince Mohammed ben Salmane, surnommé MBS, dresse la feuille de route de plusieurs réformes économiques et sociales : le plan vision 2030. L’objectif du prince héritier est que l’Arabie Saoudite devienne la première puissance économique, politique et sociale de la région. Alors, la vision saoudienne 2030 représente le plus grand plan national ambitieux de changement, basé sur une grande histoire du royaume, sa culture authentique, son emplacement stratégique, sa force économique, son peuple ambitieux et son énorme potentiel pour réaliser une transformation sociale économique visible qui continue d’avoir un impact sur le monde.

C’est une transformation sociale et économique sans précédent que connaît l’Arabie Saoudite. Selon le journal Cité Vatican, après avoir constaté une baisse des prix du pétrole, le plus grand exportateur au monde ne souhaite plus en dépendre autant. Mohammed ben Salmane veut transformer l’économie saoudienne dans une optique libérale, moderne et industrialisée. Cependant, l’Arabie Saoudite a annoncé en avril dernier de nombreux projets dont la création de quatre zones économiques spéciales (ZES), situées à Riyad, offrant diverses opportunités aux investisseurs étrangers.

Le plan vision 2030 est une initiative stratégique lancée par l’Arabie Saoudite en 2016 pour diversifier son économie et réduire sa dépendance vis-à-vis du pétrole. Il vise à transformer le royaume en une économie plus ouverte, diversifiée et durable d’ici 2030. Pour la mise en place de ce plan, le pays a créé plusieurs entités, dont le fonds public d’investissement, qui joue un rôle central dans le financement des projets et des initiatives.

Un autre projet d’envergure est celui du « New Murabba », visant à bâtir dans Riyad le plus grand centre-ville moderne et futuriste au monde. En plus des projets « Red Sea », « Qiddiya » et « Roshan » déjà prévu initialement, d’autres ont été rajouté récemment tels que la dynamisation et de développement de la ville de Diriyah, la création « Neom », une nouvelle futuriste dans le Nord-Ouest du royaume d’Arabie Saoudite et « Al-UIa ».

D’ailleurs, l’année 2023 a été marquée par des réalisations sans précédent à tous les niveaux. Le Royaume a enregistré une croissance record du PIB. Elle a ainsi parcouru un long chemin dans la construction d’un mode de vie sain, notamment sur l’amélioration de la qualité de vie des citoyens, la création des meilleures conditions pour l’éducation et les services sanitaires en faveur de la population. Et aussi augmenter l’autonomisation des femmes sur le marché du travail. 

Abdoulandhum Ahamada

Alors que les producteurs et préparateurs de la vanille attendent impatiemment le prix de la vanille, le gouvernement ne s’est pas encore prononcé. A la grande surprise, le gouvernement donne aux acteurs de la filière vanille le choix de fixer le prix. Car la politique menée n’a pas donné ses fruits. La filière vanille aux Comores est en crise.  

Le secteur de la vanille est en perte de vitesse, aux Comores. De quoi contraindre les autorités à s’en préoccuper. Bien que le pays se trouve désormais avec des stocks invendus, datant de 2022. Alors que la campagne de la vanille a pris fin, aucun prix n’est encore fixé. Des rencontres entre les autorités compétentes avec les producteurs et les préparateurs de la vanille ont eu lieu et des suggestions ont été faites. Mais ces rencontres n’ont pas donné leurs fruits. Puisque le ministre de l’agriculture a annoncé que « les producteurs et préparateurs peuvent fixer le prix de la vanille et aucun droit d’obtempérer. Nous avons cherché les voies et moyens pour la fixation du prix de la vanille, en vain. Alors on leur donne le choix de le fixer. »

Avec un secteur clé pour l’économie comorienne, la filière de la vanille entre dans une crise interminable. Le gouvernement joue-t-il son rôle ? Les ministères de tutelle ont encore quelques mois pour redresser la barre, avant les prochaines présidentielles.

« L’année dernière, le gouvernement a fixé le prix de la vanille à 10.000 kmf. Et cette année, nous attendons toujours le prix, mais, jusqu’à présent, rien n’est concret. Peut-être, le gouvernement ne se soucie pas de la vie difficile que traversent les cultivateurs et producteurs de vanille. D’ailleurs, nous n’avons pas un moyen de stocker la vanille et ce produit est déjà périmé. Nous pensons déjà à la récolte de la vanille pour l’année prochaine », a regretté Ibrahim Toiha, cultivateur de vanille.

Abdoulandhum Ahamada

Entreprenariat : Abdou Mbayé Djoumoi rêve grand

Entreprenariat : Abdou Mbayé Djoumoi rêve grand

Originaire de Vuvuni Bambao, Abdou Mbayé Djoumoi est un professeur de physique chimie. Il compte à son actif, 16 ans de service. Conscient de la situation difficile que traverse le pays, ce père de 7 enfants a décidé de se lancer dans l’entreprenariat. Grâce au projet CPA 2 du PIDC, il a reçu 3.000.000 kmf. Cet enseignant crée sa propre entreprise, dénommée « société Trans-com.Sarl ». Une entreprise qui propose plusieurs produits à base de tomates. Interview.

D’où vient l’idée de cette initiative ? Et quels sont vos produits mis sur le marché ?

L’initiative me vient après plus de 16 ans dans le secteur de l’enseignement en tant que professeur de physique chimie. Avec cette vie chère et un salaire maigre, j’ai donc décidé de me lancer dans l’entreprenariat. En analysant plusieurs paramètres, j’ai jugé nécessaire de travailler sur le domaine de transformation des produits locaux à base de tomates sur plusieurs paramètres. D’une part, l’importance de la tomate dans la vie quotidienne, surtout, dans nos foyers conjugaux, aux hôtels et aux restaurants. D’autre part, la tomate est un produit très périssable après sa récolte. Donc, l’importance de les transformer est une nécessité afin de soutenir les travaux accomplis par les agriculteurs. Ainsi que les vertus de la tomate du point de vue sanitaire auprès des enfants et adultes. Puisque le jus de tomate ralentit considérablement l’arrivée de la prostate. D’autant plus, la préservation de la santé des comoriens nécessite des produits purs et naturels qui ne contiennent plus d’additifs chimiques ni pour sa conservation ni pour le goût ni pour la couleur. Alors proposer un jus de tomates sans sucre, ralentir les conséquences liées aux produits sucrés surtout auprès de nos enfants. Nous proposons plusieurs produits à base de tomates, tels que des tomates concentrées, purée de tomates, jus de tomates, ketchup et confiture.

Quel processus avez-vous adopté pour atteindre ce statut d’entrepreneur ?

En fait, c’est grâce aux initiatives du président de la République, Azali Assoumani, « un jeune, un emploi ». J’ai bénéficié d’une subvention du projet CPA 2 de PIDC, à hauteur de 3.000.000 kmf pour le lancement de ce projet. Alors j’ai pu créer ma propre entreprise dénommée « Société Trans-com SARL » basée sur la transformation des produits à base de tomates.

En tant qu’entrepreneur, au total, vous possédez combien d’employés ?

Nous sommes tous au début de notre premier objectif : atteindre une place remarquable au sein du pays. Alors, nous comptabilisons actuellement 3 employés mais, d’ici deux mois, nous atteindrons un nombre de 5 employés au sein de l’entreprise. A cette occasion, nous lançons un appel à nos agriculteurs, coopératives et à tout regroupement d’agriculteurs, à rejoindre cette initiative, en assurant un marché pérenne de transformations des produits à base de tomates.

En toute confiance, assurez-vous que vos produits sont tous « Made in Comoros » ? Quel regard portez-vous sur l’exportation de vos produits locaux ?

Nous rassurons à nos clients que nos produits sont purement naturels pouvant être conservés pour plus d’un an sans introduction des produits chimiques. C’est notre défi majeur. Notre priorité absolue. En ce sens, nous envisageons de vendre nos produits à l’intérieur du pays. Si le marché fonctionne bien, nous n’excluons pas l’idée d’exporter nos produits à l’échelle internationale. 

Propos recueillis par Abdoulandhum Ahamada

En marge de la 7eme édition de la conférence ministérielle économique Corée du Sud-Afrique, à Busan ville portuaire, les Comores sont au rendez-vous à l’instar des 32 pays du continent par la voix de l’ambassadeur des Comores en Chine, Dr Maoulana Charif. Ils vont partager sur les efforts pour la croissance, les liens économiques et les opportunités commerciales pendant quatre jours. Les Comores ont mis sur la table quatre projets structurants, notamment l’agriculture moderne, l’aviculture et les déchets ainsi que les énergies renouvelables. 

Des ministres africains des finances et les administrateurs de la Banque africaine de développement représentant les pays membres, les ambassadeurs africains, les dirigeants d’institutions panafricaines et diverses organisations non gouvernementales participent à la conférence organisée par le groupe de la Banque africaine de développement, le ministère de l’économie et des finances de la République de Corée et Korea Eximbank. Les échanges portent sur les transitions énergétiques à faible émission de carbone et sur la sécurité alimentaire en Afrique, ainsi que sur les relations à faire fructifier entre les pays africains et la Corée.

Les Comores sont représentées par l’ambassadeur des Comores en Chine, Dr Maoulana Charif et Ali Abderemane Chamsoudine, membre du secrétariat exécutif du comité de suivi de la CPAD chargé des projets structurants. « Cet événement qui a comme slogan cette année au-delà du partenariat, vers la co-prospérité est une initiative mise en œuvre par la banque africaine de développement BAD et la Banque d’Import-export de Corée, Korea Eximbank ainsi que les ministères de l’économie avec les nations africaines, explorant également les opportunités dans le développement des ressources », a-t-on appris du service de communication du ministère des finances.

Au programme des quatre jours d’échanges, des tables rondes dont les résultats apparaîtront dans une déclaration conjointe qui sera dévoilée au terme de cette conférence, demain vendredi 15 septembre.

Le gouvernement comorien, à travers le ministère des finances, a présenté quatre projets phares et structurants sur différents secteurs, notamment l’agriculture moderne, l’aviculture et les déchets ainsi que les énergies renouvelables. « Ces quatre projets sont choisis en effet par le secrétariat exécutif du haut comité du suivi de la CPAD afin de poursuivre sur l’élan du projet plan Comores Emergent », précise le service de communication du ministère des finances.

Nassuf. M. Abdou

La direction générale des impôts (DGI) est la principale pourvoyeuse de ressources pour l’Etat. Sous la houlette de Djaffar Ahmed, cette administration fiscale joue un rôle crucial pour la souveraineté économique du pays. Après huit mois à la tête de la DGI, Djaffar Ahmed a, hier mardi, présenté publiquement son équipe. Une occasion également de présenter les activités menées durant la période de janvier à août 2023. Et à l’espace de huit mois, la DGI a collecté une somme de 7 449 216 811 kmf de recettes propres (en dehors des institutions publiques).

La direction générale des impôts (DGI) est la cheville ouvrière pour l’atteinte des objectifs de mobilisation de ressources pour l’Etat.

En huit mois, les objectifs de ressources assignés à la direction générale des impôts, sous la conduite de Djaffar Ahmed, se chiffrent à 7 449 216 811 kmf. Des avancées notables qui expliquent une performance innovante. Des résultats impressionnants attribuables au renforcement des structures chargées du recouvrement.

« Dès les premiers instants, j’ai fait mien les défis, ambitions et innovations attendues de cette administration hautement importante de notre nation. Plus précisément, la promotion du civisme fiscal, la digitalisation du système de déclaration et de paiement des impôts pour les entreprises de la DGME, la mise en place d’un agenda fiscal, l’application de la taxe sur la consommation qui n’est pas l’impôt ou la taxe de l’entreprise/société collectrice mais de l’Etat (j’insiste c’est l’argent de l’Etat) et enfin la lutte contre la corruption constituent mes principaux champs de bataille. En huit mois, nous avons collecté 7 449 216 811 kmf. On espère que d’ici la fin de l’année 2023, on pourrait atteindre plus de 11 milliards de francs comoriens », a déclaré Djaffar Ahmed, directeur général de la DGI.

Ainsi des résultats impressionnants obtenus, la fin de l’année s’annonce vraisemblablement sous des meilleurs auspices dans l’atteinte du nouveau cap de plus de 11 milliards de recettes.

Son plan d’action se converge vers la modernisation de l’administration fiscale. « Nous avons des défis à relever, notamment la modernisation de l’administration fiscale. « Nous avons des défis à relever, notamment la modernisation de l’administration fiscale, l’instauration des services d’audit et contrôle de gestion et l’amélioration des recettes. Le code général des impôts est gratifié », a-t-il précisé.

Et d’ajouter que « des nouveaux locaux sont déjà disponibles au service des usagers. La taxe sur la consommation (TC) est en exécution. La lutte contre la corruption est notre priorité. Nous travaillons au service du pays. D’ici 2024, le paiement des impôts (les recettes et vignettes) sera effectué sur le net à travers les mobiles money. 600 agents au niveau national sont appelés à accompagner notre stratégie de travail. L’Exim Bank a ouvert ses guichets pour la collecte des fonds ». 

Dans cette foulée, le directeur général des impôts a présenté les membres de l’institution avec lesquels ils travaillent ensemble pour l’amélioration des recettes et promouvoir l’économie. 

Abdoulandhum Ahamada

Alors qu’en 2020, le chef de l’Etat, Azali Assoumani a signé le décret pour la mise en place du dialogue public-privé à Anjouan et la signature du protocole d’accord entre le secteur privé et public, le gouvernement s’apprête à organiser pour la première fois, un forum sur le dialogue public-privé, le mois d’octobre prochain. Ce forum vise à mettre en exergue les atouts de ce mécanisme en matière de réalisation des projets de développements et d’examiner les moyens d’en consolider le rôle en vue d’atteindre une croissance inclusive et durable.

Un événement inédit. Après la signature du protocole d’accord entre le secteur privé et public en 2020, un forum sur le dialogue public-privé sera organisé en octobre prochain.

Une nouvelle ère s’ouvrira entre le secteur privé et le secteur public aux Comores. Des procédures requises par le secteur public et privé, de manière à inciter le secteur privé, les investisseurs à le conquérir, dans le cadre de l’intérêt commun et du principe gagnant-gagnant.

Ce forum sera un engagement de tout mettre en œuvre pour améliorer la croissance économique, renforcer le cadre des investissements étrangers et améliorer le climat des affaires, et promouvoir les investissements publics-privés. 

« Grâce à ce protocole, notre pays dispose désormais d’un cadre institutionnel pour entretenir des relations apaisées entre les secteurs public et privé, fondées sur un climat des affaires sûr et prévisible, favorable à la concertation et au respect des textes législatifs et réglementaires en vigueur », avait indiqué le président Azali Assoumani suite à la signature du protocole d’accord entre le secteur public et privé. 

KDBA

Les résultats de la deuxième phase du projet Djirumé sont déjà connus, au niveau national. À Ngazidja, la délibération des résultats a eu lieu, le 26 août dernier. Sur 53 business plans déposés, 35 sont retenus pour la phase d’incubation, et 30 à Ndzuani, une vingtaine de candidats à Mwali. Le projet, va finalement financer 60 idées au niveau national dont 25 à Ngazidja, 20 à Ndzuani et 15 à Mwali. 

En vue de soutenir les jeunes, sur le secteur de l’entrepreneuriat, le projet Djirumé a atteint en ce mois, sa deuxième phase de sélection des candidatures. Au départ 632 idées de projets ont été enregistrées dont 180 au niveau national. 90 projets ont été retenus pour la phase d’incubation, dont 30 à Ndzuani. Les formations du projet Djirumé sont en continuité à l’échelle nationale.

Le 15 août dernier, les résultats des projets retenus ont été annoncés à Ndzuwani. Sur 48 dossiers de candidature déposés, 30 ont été retenus. 20 candidats vont passer la dernière étape du processus de financement. A Mohéli, une vingtaine de candidats ont été sélectionnés pour la phase d’incubation, dont 15 idées ont passé la phase de financement.

À Ngazidja, la cérémonie de délibération a eu lieu, le 26 août dernier à Moroni, en présence du secrétaire général de l’union des chambres de commerce (Uccia), Djamil Boinali. Dans la foulée, l’Uccia souligne l’importance de tels programmes qui s’alignent au projet facilité emploi. « Il s’agit de créer des moyens d’entreprises à partir de ce projet Djirumé en formant des jeunes comoriens afin de créer leurs propres entreprises », a indiqué Djamil Boinali.

A noter, la première phase de ce projet était une initiation des liens fraternels en entrepreneuriat avec les 632 idées de projets. Sur 53 business plans déposés, en version électronique et physique, 35 dossiers sont retenus pour la phase d’incubation.

Selon le directeur des opérations Innov’lab, dans un mois et demi, les 60 idées retenues seront connues pour la phase de financement. 

Abdoulandhum Ahamada

Le secteur privé et la douane des Comores ont signé mardi dernier une convention de partenariat bipartite en présence de l’Uccia. Les deux parties ont pris des résolutions  à l’Uccia pour résoudre les problèmes rencontrés par les opérateurs économiques et d’apporter des réponses durables au processus de dédouanement, tout en respectant le code de douane comorien.

L’Uccia a également réuni le secteur privé et la douane des Comores pour une signature de convention de partenariat. C’est après avoir constaté les difficultés administratives présentes dans les différents domaines affiliés à la douane comorienne. En réalité, cette convention vient d’assouplir les problèmes rencontrés par les opérateurs économiques dans la démarche de dédouanement des marchandises.

« L’Uccia en partenariat avec les organisations du secteur privé national, le ministère de l’économie et les autorités douanières se sont mis au travail pour trouver une issue aux difficultés que rencontrent les opérateurs économiques dans leurs démarches de dédouanement de leurs marchandises », indique l’union de la chambre de commerce.

Pour rappel, en 2018, l’Uccia a rassemblé du 1er au 3 juillet, la direction des impôts, la douane et les opérateurs économiques pour mener des discussions constructives afin de relancer les activités économiques. Une vingtaine de revendications du secteur privé ont été exposées. Ces trois jours de rencontre ont permis de rétablir la confiance ébranlée par une série des mesures jugées asphyxiantes aux importateurs. L’ancien président de l’Uccia, Ahmed Bazi se sentait satisfait face à la bonne mine qu’il affiché à la sortie de ce troisième round du dialogue public-privé. « Ils ont accepté de faire un effort pour maitriser un peu l’informel qui vient concurrencer de manière déloyale les opérateurs formels », a déclaré ce jour-là, Ahmed Bazi. Malgré ces discussions menées entre le secteur public et privé, les difficultés administratives douanières pèsent toujours.

Abdoulandhum Ahamada