ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Au cours d’une conférence de presse, tenue hier jeudi, le conseiller privé du chef de l’Etat, Nour El-fathou Azali, a annoncé que 60% des pièces des moteurs sont déjà arrivés pour un éventuel début de révision demain samedi. Deux nouveaux groupes électrogènes attendus également dans les prochains jours.  

Tout à commencer par une question de révision des groupes électrogènes, bien que cela commence à faire grincer les dents des comoriens. Devant la presse, hier jeudi, le conseiller privé du chef de l’Etat, Nour El-fathou annonce des nouvelles dispositions  prometteuses face à la crise énergétique qui secoue le pays.

« Nous avons discuté ensemble avec notre  partenaire sur la question de révisions des groupes électrogènes, on s’est convenu que cela devrait se faire  en mi-mars dernier bien avant le mois de ramadan, malgré tout notre partenaire n’est pas allé au bout de ses engagement pour nous fournir les pièces au  temps voulu », a-t-il souligné.

« C’est ce qui nous a poussés d’exercer des pressions auprès d’eux qui ont finalement accepté de nous offrir deux nouveaux groupes électrogènes afin de compenser ce retard », confie le fils du président Azali. Le conseiller privé auprès du chef de l’Etat annonce l’arrivée des 60% des pièces de rechange  en espérant débuter révisions.   

Bien que des projets des centres solaires dont certains d’entre eux soient opérationnels comme d’autres en cours, le gouvernement comorien ne se limite pas sur la puissance du solaire,  deux nouveaux groupes électrogènes sont attendus. « Nous,  avec la banque africaine de développement avons mis sur pied un plan pour mettre fin cette crise. Bientôt, nous attendons deux nouveaux groupes électrogènes que notre partenaire nous a promis de compenser le retard qu’il a eu avec nous sur  la fourniture des pièces », a-t-il promis.    

Nassuf.M.Abdou

Axe budgétaire, stabilité bancaire et financière ainsi que la gouvernance des entreprises, tels sont les axes autour desquels se sont tournés les échanges entre le ministre comorien des finances, Mze Abodou Mohamed Chafioun et une mission de la FMI à Moroni. L’argentier de l’Etat reste confiant que cette deuxième revue soit concluante pour permettre le pays à mobiliser d’autres ressources financières pour ajouter  aux  840.000.000 dollars déjà mobilisés depuis  deux ans.

La FMI a dépêché des  experts à Moroni, pour une mission d’observation sur les projets réalisés depuis la présentation du plan Comores Emergent. Lors d’un point de presse tenu, mardi dernier, le ministre des finances, Mzé Abodou Mohamed Chafioun s’est montré rassurant que cette deuxième revue soit concluante pour permettre au pays de mobiliser d’autres ressources financières.

« La mission actuelle des experts de la FMI vient d’observer les progrès que le pays a enregistré depuis la mise en place du programme plan Comores émergent en 2019. On a eu la première revue qui a été concluante et qui nous a permis de mobiliser des ressources de la banque mondiale, de l’AFD, et des ressources venant d’autres partenaires au développement », a-t-il montré.

Selon lui, si cette deuxième revue s’avère concluante, le mois de juin prochain, le conseil d’administration du fond monétaire international l’aboutirait avec des implications financières afin de remettre le pays dans l’ordre de marche vers la croissance généralisée.

L’argentier de l’Etat, Mzé Abodou Mohamed Chafioun a rappelé que,  le plan Comores émergent prôné  par le chef de l’Etat devant la communauté financière  internationale a permis la mise en place des reformes  pour accompagner le développement, bien qu’il reste d’autres chantiers  à financer. 

Selon lui, dès la présentation de ce programme, des actions de mobilisation des ressources ont été engagées aussi bien auprès des partenaires multilatéraux, FMI, BAD, BI, les fonds Koweitien et saoudien et le secteur privé. «  840.000.000 de dollars, les fonds déjà mobilisées depuis deux ans. Il a été jugé très opportun pour soutenir les reformes, mettre en place le programme avec la FMI, d’où la conclusion du mois de juin sur trois axe : l’axe budgétaire, la stabilité financière pilotée par la banque centrale ainsi que la gouvernance sur les entreprises, la lutte contre la corruption, que se sont engagés les Comores avec la FMI pour une durée  de 4ans », conclut-il.

Nassuf.M.Abdou

Hier lundi, un atelier de sensibilisation aux opérateurs économiques et aux consommateurs a eu lieu à l’hôtel le Retaj. Cet atelier est organisé par le ministère de l’économie afin de mettre au courant les opérateurs et consommateurs sur la nouvelle législation régissant le domaine de la concurrence. Selon le ministre de tutelle, la concurrence déloyale tue l’économie du pays.

Afin d’éviter le désordre sur le commerce, une commission de concurrence loyale est mise en place par décret présidentiel. L’objectif est de réglementer le secteur qui souffre depuis des années de la réglementation inefficace et inadéquate.

« Il faut rappeler que la concurrence déloyale tue l’économie du pays et constitue un obstacle pour le développement », a précisé Ahmed Bazi, ministre de l’économie. Sous le thème, « la concurrence saine et loyale est gage de développement », tous les acteurs ont pris part dans cet atelier de sensibilisation pour leur sensibiliser sur la nouvelle législation en vigueur.

« L’objectif n’est pas de sanctionner ou de fermer les magasins pour ceux qui ne respectent pas la législation mais plutôt de les sensibiliser afin d’éviter les sanctions. On ne veut pas en arriver là  », a fait savoir le ministre de l’économie précisant par ailleurs, qu’une concurrence loyale permet un équilibre dans le marché. 

Pour le ministre de l’économie, l’objectif du chef de l’Etat est de faire le pays, un pays émergent et cela rime avec le respect, des bonnes pratiques de la concurrence en terme de commerce.

Le temps d’agir pour contribuer à créer, les conditions propices pour une concurrence loyale aux Comores, a sonné, selon Mohamed Chafiou Ahamada Djabir, président de la commission nationale de la concurrence loyale.

A l’en croire, un marché concurrentiel est nécessaire pour bâtir une économie plus forte qui fonctionne pour le pays.

« Il appartient à chacun de nous de donner le meilleur de lui-même dans nos différents horizons pour le respect de cette loi afin de contribuer au développement économique de notre pays », a-t-il indiqué.

Kamal Said Abdou

Dans un arrêté conjoint signé entre les ministres de l’économie, Ahmed Ali Bazi et celui de l’économie, Houmedi Msaidie, le prix planché de la vanille verte est fixé à 7 000 kmf le kg. Pour la vanille préparée, le prix atteint le 44280 kmf le kg. 

Le prix de la vanille est désormais fixé par les autorités compétentes  après une date interminable qu’attendaient les acteurs de cette culture de rente. Un arrêté est signé le 22 avril 2024, N°024- 003 /MAPETA/CAB et N°024-008/ MECIE/CAB par le ministre de l’économie Ahmed Ali Bazi et son homologue de l’agriculture Houmedi Msaidié fixant la structure de prix applicable dans le cadre de la campagne vanille verte.

« Le prix planché à l’achat de la vanille  verte aux producteurs est fixé à 7000 Kmf pour toutes qualités confondues sur l’ensemble du territoire de l’Union des Comores », peut-on lire dans l’arrêté.

Selon le même document, le prix pour la vanille préparé atteint les 44280 kmf. « Le prix planché à l’achat de la vanille préparée est fixé à 44280 kmf pour toutes qualités confondues. Pour toutes opérations destinées à l’exportation de la vanille, l’OCPR prélève la contribution au titre du FSOVA, contribution redevable par l’exportateur au même moment de la délivrance du quitus d’exportation ; ce dernier est obligatoirement sanctionné d’une attestation ou d’un carnet d’achat à souche établie en double exemplaire », précise le même l’arrêté.

Rappelons que l’industrie de la vanille  fait face à d’important défi aux Comores. Entre des stocks invendus et  une nouvelle réglementation de l’Union Européenne  exigeant un taux  de 0,02mg de nicotine par le kilo de vanille, des mesures qui  inquiètent de plus en plus les acteurs.

Nassuf.M.Abdou

Une trentaine d’opérateurs économiques ont répondu présents,  samedi dernier,  à la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat pour une mission de sensibilisation. Une initiative mise en œuvre par l’UCCIA qui tend à former  ces  opérateurs sur  le nouveau statut régissant les conditions  d’éligibilité, bien avant la tenue des élections de 2025. 

Femmes, hommes, jeunes issus du milieu des affaires et membres des organisations patronales, ont répondu présents,  samedi dernier, à la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat (CCIA), pour une séance de formation et sensibilisation sur les nouveaux statuts qui régissent  l’organisation des élections.

« Il s’agit d’un prolongement d’une réunion de sensibilisation que nous avons lancé  il y a quelque mois en faveur des opérateurs économiques pour présenter les nouveaux statuts des institutions consulaires. Nous avons réuni à plusieurs  reprises les opérateurs pour leur parler des nouveautés introduites dans ces statuts, mais aujourd’hui, on a axé sur les prochaines élections de la chambre de commerce », a expliqué Hamidou Mhoma, directeur régional de la chambre de commerce.

« D’ici un an,  seront organisées les élections consulaires. Donc il était nécessaire de faire appel aux opérateurs économiques pour leur informer de certaines critères exigeantes pour devenir membre et d’éligibilité au niveau de la chambre de commerce », a-t-il ajouté. 

Selon lui,  la chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat s’est donnée cette idée  de précipiter cette formation bien avant un an. Cela,  souligne-t-il, servira aux candidats qui seraient intéressés pour les  élections de  2025 à avoir les informations qu’il faut et  connaître aussi  les conditions à remplir pour être membre ou éligible.

Le directeur régional de la CCIA  conclut que, « toutes les organisations patronales on été concertées sur l’élaboration des nouveaux statuts  et que certains opérateurs ont pu contribuer ».  

Nassuf.M.Abdou

En dépit des efforts du gouvernement, le pays souffre toujours de délestages récurrents. Bien que des milliards aient été investis depuis 2016, la problématique reste la même, les Comores sont sujettes à des coupures intempestives et des délestages qui ralentissent les activités quotidiennes, et renforcent la fracture sociale. De 2016 à 2023, plus de 20 groupes électrogènes neufs et reconditionnés sont achetés. Mais aucune stabilité énergétique.

Une fois de plus mais pas trop. C’est en cœur que le peuple exprime leur peine. Mais quand l’énergie est mal gérée, il y a toujours des coupures et délestages. Le pays connaît l’une des pires années de délestage. Déjà faible en temps normal, l’offre énergétique de la Sonelec devient caduque pour les comoriens.

Aucune partie du pays n’est épargnée, pas même la capitale, où les délestages durent avec des effets néfastes autant pour le confort du citoyen que pour les affaires. Cette situation commence à être intenable. Pourtant, des milliards sont investis pour une stabilité énergétique.

En 2016, neufs groupes électrogènes de 2000 KV ont été achetés d’une valeur de 7 milliards de francs comoriens. Force est de rappeler qu’un plan global de 60 milliards pour quatre ans a été lancé en 2016 avec comme objectif, l’acquisition d’une puissance de 60 Mégawatts.

En 2018, un groupe de 2 MW a été acheté et deux groupes reconditionnés de 1,6 MW ont été aussi achetés en 2019. En 2021, trois groupes électrogènes (deux neufs et un reconditionné) ont été achetés pour 1 milliard 600 millions de francs comoriens.

En 2022, la Sonelec a procédé à une révision des groupes à une valeur de 1,174 milliards et 593 millions de francs comoriens. Ainsi trois groupes ont été achetés et six radiateurs d’une valeur de plus de 1 milliard de francs comoriens. Et en 2023, quatre milliards octroyés pour cinq groupes électrogènes et des pièces de rechange.

En dépit des efforts du gouvernement, le pays souffre toujours de délestages récurrents. Bien que des milliards aient été investis depuis 2016, la problématique reste la même, les Comores sont sujettes à des coupures intempestives et des délestages qui ralentissent les activités quotidiennes, et renforcent la fracture sociale.

« Le manque de leadership reste le grand problème dans la gestion de la Sonelec », lâche Mahamoud Abdoulmadjid, un boutiquier à Moroni. « Nous souffrons ici. Comme on vend des produits carnés et des boissons, c’est un peu compliqué. Donc, s’il y a coupure ou délestage de courant, les produits se gâtent. Il y a, en tout cas, beaucoup de pertes », se plaint-il.

Si les plus nantis peuvent s’offrir de l’énergie solaire ou celle provenant de groupes électrogènes, c’est en revanche la croix et la bannière pour la grande masse de la population. « Nous avons l’impression que les choses vont de mal en pis », dixit-il. Les usages sont plus excédés.

KDBA

Mise en place d’une commission de suivi des prix, d’un marché de gros, mis en service des chambres froides, l’harmonisation des prix des produits par le kilo, la professionnalisation des vendeurs, telles sont les priorités retenues lors d’une réunion tenue hier au ministère de l’agriculture entre le ministre et les acteurs de l’agriculture et représentants des organisations patronales.

Les instructions sont données par le ministre de l’agriculture, Houmed Msaidié face à la cherté de la vie quotidienne qui sévit le peuple comorien. Les représentants de la douane, de l’INRAP, de l’union des Chambres des commerces et des acteurs pour l’agriculture et de l’élevage ont répondu présents, hier mercredi, dans une réunion d’échanges tenue au ministère de l’agriculture. L’objectif est de mettre en place des dispositions solides devant permettre de lutter contre la cherté de la vie.

Une commission a été mise en place, elle veillera sur le contrôle des prix et de stopper également l’entrée par fraudes sur le territoire comorien des produits agricoles importés. Un phénomène parmi tant d’autres qui contribue à la cherté de la vie et des maladies liées à la nutrition. « C’est une réunion regroupant des acteurs de l’agriculture et des représentants des autres sociétés d’Etat, la seule question abordée c’était sur  la cherté de la vie, notamment des produits agricoles  locaux mais aussi la pêche. C’était  une façon de faire un   constat sur ce qui ne va pas et savoir aussi  comment se fait-il qu’on dépend de l’extérieur pour certains  produits  qui, d’ailleurs, ne répondent pas aux normes hygiéniques et sanitaires alors qu’il y a beaucoup d’efforts fournis par l’Etat et à travers des partenaires pour l’amélioration des conditions de vie des comoriens», a expliqué Chamsoudine Ahmed, président de l’Union des Chambre des commerce.

À l’issue de cette réunion, une commission a été mise en place. Elle aura à établir d’ici cinq jours  une feuille de route  et une nouvelle politique d’assurer la sécurité alimentaire des comoriens, notamment  l’ouverture des foires agricoles,  permettant d’identifier les bénéficiaires des projets du monde rural, la mise en service des chambres froides, la professionnalisation des vendeurs, l’harmonisation du prix par le kilo et l’ouverture du marché gros. Il s’agit des mesures solides selon le ministre de l’agriculture qui peuvent réellement garantir la stabilité sur les produits agricoles et leurs  prix. 

Nassuf.M.Abdou

La chambre de commerce de Ngazidja et la coopérative artisanale en partenariat avec l’Union des Chambres de commerce ont lancé, hier matin, la 6e édition de la foire artisanale et commerciale du mois de ramadan. Cette foire qui durera jusqu’au samedi prochain, met à l’honneur le savoir-faire des artisans comoriens.

Sous la supervision du président de l’Union des chambres de commerces des Comores, du président de la chambre de commerce de Ngazidja et du secrétaire général de la coopérative artisanale des Comores, la cérémonie d’ouverture de la 6e édition de la foire artisanale et commerciale du mois de ramadan a été ouverte hier jusqu’au 06 avril prochain.

L’objectif de cette foire d’exposition ouverte au public est de mettre en lumière le savoir-faire des artisans et permettre  de découvrir et d’acheter des produits locaux et de qualité nécessaire pour la célébration de la fête de l’Aïd El-fitr. Le président de l’UCCIA a salué le travail remarquable fait par les artisans en  valorisant le patrimoine des Comores et promouvoir le made in Comoros partout dans le monde.

C’était aussi l’occasion de rappeler les objectifs auxquels l’union des chambres a mis en avant pour accélérer davantage le processus de mise en lumière du savoir-faire des artisans comoriens à l’échelle internationale.

« Je tiens d’abord à rappeler que l’artisanat occupe aujourd’hui une place importante dans la chambre par rapport aux années précédentes. Cette édition qui a lieu chaque année permet la mise en valeur du travail de l’artisan comorien et de son produit. Donc nous encourageons les centres commerciaux avec l’aide du gouvernement de faciliter ces expositions pour permettre aussi sa promotion », a fait savoir le président de l’UCCIA, Chamsoudine Ahmed.

Selon lui, l’Union des chambres continuera d’accompagner les exposants artisans partout les moyens comme l’a toujours fait à titre d’exemple, dans la foire d’Egypte, des artisans comoriens ont pris part, à Dubaï, Marseille, Turquie et à Doha, il y a pas si longtemps tout ça pour vous montrer l’engagement de la chambre à faire valoir le made in Comoros à l’international.

« Et pour finir, je tiens à vous dire que nous envisageons d’ouvrir une boutique artisanale afin de faciliter l’accès à tous les Comoriens, les touristes l’accès au produits purs locaux », a annoncé le président de l’UCCIA.

En effet, la foire a été ouverte en présence d’une trentaine d’artisans de différents produits,  à savoir les habits traditionnels, les produits cosmétiques ainsi que des produits agroalimentaires.

Les visiteurs des stands n’ont pas manqué à l’appel et se sont vu épater par le travail aménagé par les artisans comoriens. 

Inmadoudine Bacar

Pour la troisième année consécutive, Exim Bank Comores a remporté le prix de la Banque de l’année, selon the banker, un fournisseur d’informations économiques et financières pour le secteur financier mondial et membre du premier média mondial The Financial Times.  C’est grâce à des améliorations significatives de sa rentabilité et de la qualité de ses actifs.

L’Exim Bank a pour la troisième fois consécutive prouvé sa supériorité en étant élue meilleure banque de l’année 2022, selon les données de the banker.

Parmi les réalisations les plus notables de l’Exim Bank, on peut citer l’amélioration spectaculaire de la qualité des actifs, le ratio des prêts non productifs étant passé de 10,9 % à 2,6 % en 2022.

Les fonds propres de catégorie 1 ont augmenté de 48,6 %, tandis que les bénéfices nets ont doublé au cours de l’année. Après avoir diminué en 2021, le rendement des capitaux propres est passé de 25,7 % à 37,1 %, tandis que les actifs ont augmenté de 2,7 % au cours de l’année.

« Au cours de l’année écoulée, Exim Bank Comores a réalisé des progrès significatifs dans l’accomplissement de sa mission consistant à fournir des services financiers innovants et accessibles à tous les comoriens », déclare Guy Rwaburindi, directeur général d’Exim Bank Comores. « Exim Bank Comores s’est également associée à des projets énergétiques et à d’autres initiatives qui profitent à la communauté », a-t-il ajouté.

Au-delà de la sphère financière, Exim Bank a signé un accord avec le gouvernement pour aider à la collecte des impôts, le premier accord de ce type dans l’histoire du pays.

Après avoir acquis de l’expérience en assurant le recouvrement des droits de douane pour le gouvernement, la banque a l’intention d’étendre ce service à d’autres institutions gouvernementales en fournissant des installations de recouvrement sûres et fiables.

S’appuyant sur ses activités de paiement et de transfert de fonds, la banque a mis en place un service transfrontalier, disponible pour les entreprises et les particuliers avec sa banque mère Exim Bank Tanzania, afin de faciliter les transactions entre les deux pays à un coût nettement inférieur. Les clients peuvent utiliser des comptes ouverts dans leur pays d’origine pour effectuer des dépôts et des retraits au guichet. 

KDBA

4 CRDE à Ngazidja, 1 à Ndzouani et 2 à Mwali, chacun recevant un véhicule de modèle pick-up pour un coût  d’achat total de 113 millions 284 milles 200kmf. La cérémonie de remise a eu lieu samedi dernier au siège du ministère de l’agriculture. Ce projet devrait, selon Houmedi Msaidié, ministre  de l’agriculture, de lancer le dynamisme dans la modernisation de l’agriculture.

Encore un appui aux agriculteurs pour moderniser le secteur agricole, jugé vital. Après la remise la semaine dernière de 7 tracteurs flambant neuf aux CRDE de Cembenoi, Diboini, Maweni, Simboussa, Wani, Mremani et Fomboni, ces mêmes CRDE ont été équipés cette fois-ci en véhicule pour  faciliter leurs travaux agricoles.

Cette remise de véhicules par le projet PIDC entre dans le cadre des initiatives gouvernementales pour le développement de l’agriculture. Houmedi Msaidié, a expliqué dans son discours que le pays s’est lancé dans une dynamique de modernisation de l’agriculture en mettant en place les CRDE.

« Il faut aussi les équiper pour que ceux qui travaillent puissent accomplir positivement leurs travaux », a préconisé le ministre de l’agriculture qui ajoutera la remise des tracteurs, motos bennes rassurant la remise des camions prochainement. « Ces 7 CRDE sont équipés pour assister efficacement les agriculteurs dans leurs travaux quotidiens », a-t-il indiqué.

Le ministre de l’agriculture a fait appel  aux autres projets de faire la même chose pour répondre aux attentes de la population. Pour le coordinateur du projet, l’entretien de ces voitures revient aux CRDE. Selon lui, ils peuvent créer des activités génératrices de revenus pour assurer l’entretien. 

Kamal Said Abdou