La deuxième dose de vaccination de polio inactivée (VPI) a été lancée hier au Retaj. Une occasion pour Dr Ben Imane, secrétaire général du ministère de la santé de rappeler que ce lancement est une étape décisive dans la lutte contre cette maladie qui cause tant de souffrance dans le monde entier.
La Poliomyélite est une maladie très dangereuse et contagieuse continue à faire des victimes dans le monde. Les enfants sont plus exposés. Même si aucun cas n’est encore enregistré aux Comores mais les autorités sanitaires se mobilisent pour y prévenir. Et grâce à des années de travail acharné, Dr Ben Imane, secrétaire général du ministère de la santé s’est réjoui de la réussite et les avancées significatives dans la prévention et l’élimination de cette maladie aux Comores.
Depuis 2015, les Comores sont certifiées indemnes de polio. « Ces résultats sont les fruits de l’engagement au plus haut sommet de l’État par le président de la République pour la santé de nos populations, de notre collaboration avec les partenaires techniques et financiers, des efforts de nos équipes de santé et surtout de la coque nous accorde notre communauté », a souligné le secrétaire général du ministère de la santé.
Au-delà de ces avancées, le secrétaire général souligne que le contexte épidémiologique de notre région est menacé par la recrudescence des cas de poliovirus dérivé de la souche vaccinale de type 2. « Étant donné notre proximité avec les pays ayant des épidémies de poliomyélite ainsi que la baisse de la couverture vaccinale ces dernières années, il est nécessaire de renforcer l’immunité des enfants », a-t-il précisé.
Le ministère de la santé appelle aux parties prenantes à s’engager pour faire de cette initiative un succès et garantir que chaque enfant reçoive sa deuxième dose.
L’année 2024 a été marquée par l’apparition de l’épidémie du Choléra. Une épidémie qui a touché tout l’ensemble des îles des Comores. Depuis la déclaration de l’épidémie de choléra le 2 février 2024, et jusqu’au 28 juillet, les Comores ont enregistré 10 342 cas suspects de choléra et 149 décès, représentant un taux de létalité de 1,4 %. La résurgence de la maladie est réapparue en septembre 2024 au nord de Ngazidja, causant plusieurs cas positifs.
Aux Comores, l’épidémie du choléra a marqué l’année 2024 dans le domaine de la santé publique. Une maladie qui a secoué le pays et ayant causé plusieurs décès depuis le 2 février 2024. Cependant, depuis la déclaration du premier cas positif de la maladie, et jusqu’ au 28 juillet, le pays a enregistré 10 342 cas suspects dont 149 décès. Un taux de létalité qui représente 1,4%. À cet effet, le gouvernement comorien s’est mobilisé avec ses partenaires pour mettre en œuvre les voies et moyens de lutte contre la maladie. Une campagne de vaccination de la population a été lancée dans l’ensemble du pays. À Ndzuani, la situation de l’épidémie a été très critique. Les médecins et les autorités sanitaires ont appelé à la prudence et à la vigilance des citoyens en annonçant ainsi des mesures barrières contre la maladie. En juillet-août dernier, la situation sanitaire été améliorée et les conditions sanitaires reviennent à la normale, notamment à Ndzuani.
En revanche, en septembre dernier, la résurgence de la maladie est réapparue au Nord de Ngazidja et plusieurs cas positifs ont été enregistrés. Le ministère de la santé, les acteurs de la santé et les sociétés civils se sont mobilisées pour accompagner les actions du gouvernement. Des caravanes de sensibilisation dans les villes et villages et établissements scolaires ont eu lieu pour stopper la contamination rapide de la maladie.
Dans un geste significatif de solidarité internationale, la ville de Mutsamudu a récemment accueilli une mission humanitaire d’envergure, marquée par la présence de neuf médecins spécialistes venus du Pakistan. Ces professionnels de la santé ont apporté leur expertise et leur dévouement à la population locale, offrant des consultations médicales gratuites sur la médecine interne, la pédiatrie, la cardiologie et la dermatologie au stade de Mutsamudu.
Le 9 décembre dernier, un navire militaire pakistanais a jeté l’ancre au port de Mutsamudu, une action qui a rapidement suscité l’enthousiasme au sein de la communauté. A son bord se trouvaient des médecins, mais également des membres des forces armées pakistanaises et saoudiennes, tous déterminés à contribuer à l’amélioration des conditions sanitaires sur l’île. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre les Comores et le Pakistan, symbolisant un échange fraternel et un engagement envers les valeurs d’humanité.
À leur arrivée, les médecins pakistanais ont été accueillis par des délégations officielles, incluant des représentants de l’armée comorienne et des membres du gouvernement. Cette cérémonie de bienvenue s’est déroulée dans une atmosphère de convivialité et de respect mutuel, soulignant l’importance de la coopération internationale dans le domaine de la santé.
Renforcement des liens d’amitié
Le programme des activités a débuté par une visite à l’unité militaire de Patsy, où le capitaine et le commandant du navire ont eu l’opportunité d’engager des discussions constructives avec le chef d’état-major adjoint, le colonel Delami. Cette rencontre a permis d’établir un cadre de collaboration entre les forces militaires des deux nations tout en renforçant les liens d’amitié.
Les médecins pakistanais se sont, par la suite dirigés vers le stade de Mutsamudu, véritable centre névralgique de l’initiative. Sur place, de nombreux habitants, dont des familles avec enfants et des personnes âgées, ont afflué pour bénéficier des consultations gratuites proposées. Les spécialistes, issus de diverses disciplines médicales ont offert des soins dans des domaines variés tels que la médecine interne, la pédiatrie, la cardiologie et la dermatologie.
Les témoignages des bénéficiaires étaient émaillés de gratitude. Une mère de famille, présente avec ses deux enfants, a exprimé son soulagement de pouvoir consulter un médecin sans coût financier, un luxe souvent inaccessible. D’autres patients ont fait état de leurs problèmes de santé chroniques, ayant souffert pendant des mois, voire des années dans l’absence de soins appropriés.
L’organisation de cette mission n’a pas échappé à l’attention des médias locaux, qui ont souligné l’importance d’initiatives de cette nature pour renforcer les systèmes de santé dans les régions souffrant de pénuries de services médicaux. Cette opération humanitaire, qui s’est étalée sur plusieurs jours, a non seulement permis de répondre aux besoins immédiats en santé, mais a également offert une occasion précieuse d’échanges de savoir-faire entre professionnels de santé des deux pays.
Des formations en gestation
De plus, cette mission a soulevé l’espoir d’un développement futur des relations bistatiques, avec la perspective de projets à long terme susceptibles d’améliorer l’infrastructure sanitaire des Comores. En parallèle, les médecins pakistanais ont également prévu des sessions de formation pour des professionnels de santé locaux, intégrant ainsi un volet de transfert de compétences au cœur de leur action humanitaire.
La collaboration entre le Pakistan et les Comores témoigne d’une volonté commune de répondre aux défis humanitaires actuels. Ce type d’intervention est crucial, en particulier pour les pays qui affrontent des difficultés économiques et des systèmes de santé fragiles. « Cette mission à Mutsamudu est une pierre angulaire dans le renforcement de l’aide humanitaire internationale, un exemple parfait de l’impact positif des actions collaboratives sur le terrain », a déclaré une autorité anjouanaise.
Alors que le navire militaire se prépare à lever l’ancre pour un retour vers le Pakistan, l’écho des consultations de Mutsamudu résonne déjà dans les cœurs de ceux qui ont bénéficié de cette aide précieuse. Ce moment représente plus qu’un simple acte médical; c’est un symbole fort d’espoir, d’entraide et de solidarité qui transcende les frontières et unit les peuples dans un même élan pour le bien-être de l’humanité.
La fondation Mohamed Hazi a remis, samedi dernier, un nouveau cabinet dentaire à l’hôpital pôle de Mitsamihuli. Ce cabinet est composé d’un fauteuil dentaire, un compresseur, autoplaphe et de la radioparonamique.
L’hôpital pôle de Mitsamihuli est doté d’un nouveau cabinet dentaire offert par la fondation Mohamed Hazi. Une fondation apporte des aides humanitaires. Cette initiative entre dans le plan d’action de la fondation visant à soutenir le secteur de la santé publique. La mise en place de ce nouveau cabinet réduira les déplacements des habitants de Mitsamihuli vers Moroni, pour des soins. La cérémonie de remise officielle de ce cabinet a eu lieu, samedi dernier, en présence du gouverneur de l’île de Ngazidja et des membres du gouvernement. Ce cabinet est composé d’un fauteuil dentaire, d’un compresseur, d’autoplaphe et de la radioparonamique.
Le directeur général de l’hôpital, Zain-el Anbidine, a rappelé les difficultés que l’hôpital a traversées pendant plusieurs années avant de parvenir à cette étape grandiose marquant un nouvel élan de l’hôpital. « Nous avons vécu des moments difficiles en matière de gestion financière et du personnel. Toutefois, nous avons cru que l’hôpital franchira une nouvelle étape et ouvrira des nouveaux horizons pour les années à venir. Maintenant, nous avons renversé la situation et la dette de 11 millions est remboursée. Chaque employé reçoit au moins la somme de 50.000 kmf. Mohamed Ahmed Hazi, initiateur de cette fondation nous a recommandé de faire des consultations annuelles gratuites pour chaque élève », a-t-il expliqué.
Alors qu’une grève de 72 heures est déclenchée depuis hier à l’hôpital El-Maarouf, aucun accord n’est encore trouvé. Les grévistes se sont rassemblés ce mercredi dans l’enceinte de l’hôpital et ont manifesté leur désarroi par rapport à la déclaration de la direction qui n’a trouvé mieux que de leur demander de plier bagage. Des propos qui étaient loin de contribuer à apaiser la tension. Au contraire, ils ont attisé la colère des grévistes qui ont poursuivi le mouvement de grogne.
Malgré la réforme sur les infrastructures hospitalières, le compte n’y est pas pour le personnel, surtout au niveau de la prime de garde. Une doléance à laquelle le personnel d’El-Maarouf n’a pas eu de réponse favorable. L’alignement des salaires des contractuels sur ceux des fonctionnaires, le paiement des primes de garde, l’amélioration des conditions de travail, le recrutement des agents contractuels dans la fonction publique sont entre autres les revendications des grévistes.
Ahmed Abdou Mmadi Karihila, infirmier à El-Maarouf se dit inquiet suite à la réponse de la direction. « Nous sommes en grève et on nous a dit de rentrer chez nous. Nous avons demandé de nous remettre une note de suspension ou licenciement, mais la direction ne l’a pas signé. Nous allons retourner à l’hôpital demain (aujourd’hui, Ndlr) pour s’enquérir de la situation », a-t-il expliqué. « On nous menace, on nous intimide, mais on ne lâche rien. Nous réclamons nos droits et nous sommes tous unis pour une bonne cause », a-t-il ajouté.
Pour une sage-femme d’État, elle manifeste son mécontentement face aux conditions précaires des contractuels et les fonctionnaires de cet établissement hospitalier. « Nous nous sommes réunis ici depuis le matin pour connaître notre sort, malheureusement on ne le connaît pas. Et c’est triste. Sur cinq ou six revendications, les deux parties doivent trouver un consensus mais on dirait que la direction ne nous entend plus. Ils ne prennent pas en considération nos doléances. Dommage ! », déplore-t-elle.
Selon elle, l’État met la main dans la poche pour le bon fonctionnement de l’hôpital mais les responsables ne reconnaissent plus nos problèmes. « Nous investissons notre énergie, notre savoir et notre temps pour accompagner les patients mais au final la direction nous déçoit », a-t-elle conclu.
Les Comores font partie des pays à risque accru de l’infection du VIH parmi les populations clés par des pratiques à risque. Toutefois, selon l’enquête VIH 2023, avec une prévalence de 0, 025%, les Comores figurent parmi les pays faiblement touchés par le VIH/Sida corroborés par les données Spectrum 2021 donnant une prévalence générale de la population à 0,03% chez les 15 à 45 ans. Sur ce, la direction de lutte contre le Sida (DLS) annonce 130 cas séropositifs, pris en charge, dont 72 hommes et 58 femmes.
La direction de lutte contre le Sida ne cesse de multiplier ses efforts pour faire face à la menace du VIH/Sida aux Comores. Des opérations de dépistage massif se sont lancées durant ces dernières années. La DLS annonce des données statistiques des cas de VIH/Sida dès 1988, date d’apparition du premier cas aux Comores. Selon Soulaimana Youssouf, directeur général de la DLS, 365 cas ont été enregistrés depuis 1988 à octobre 2024. Au total, 130 cas séropositifs sont déjà pris en charge dont 72 hommes et 58 femmes. En 2022, 18 nouveaux cas ont été enregistrés. 24 cas pour 2023 et 30 cas en octobre 2024. Les personnes à haut risques sont les « hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes », « les travailleurs de sexe » et les injecteurs de drogue.
Selon l’enquête VIH 2023, la prévalence des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes est à 1,8% et les travailleurs de sexe ont une prévalence de 0,5% alors que la prévalence générale de la population est à 0,03%. En 2024, les hommes ayant des rapports sexuels avec hommes sont estimés à 495 et les travailleurs de sexe atteints à 990. Les injecteurs de drogue sont estimés à 232.
Cette étude démontre ô combien les pratiques à caractère sexuel sont à haut risque avec des moyens de protection très faibles. Face à cette situation, Soulaimana Youssouf appelle à une mobilisation citoyenne pour dépister. « Par rapport à ces chiffres, la population est appelée à dépister massivement afin de couper la chaîne de transmission du VIH/Sida », a-t-il interpellé.
Malgré les revendications faites par le personnel de l’hôpital El-Maarouf lors d’une réunion avec la direction générale, les conditions de travail restent toujours les mêmes. Le personnel accuse jusqu’alors 8 mois d’indemnités de garde non payées et une vie précaire. En conférence de presse hier à l’hôpital El-Maarouf, le personnel réuni à la fois, les contractuels et les fonctionnaires prévoit une grève de 72h dès ce matin.
Le personnel du Centre hospitalier national avait lancé un préavis de grève au mois de mai dernier. Le 2 juillet dernier, il a tiré la sonnette d’alarme mais la direction de l’hôpital a fait fi. En effet, le personnel de cet établissement a été mandaté pour déposer un préavis de grève. Une réunion tripartite pour une solution pérenne a été organisée. Elle n’a finalement abouti à rien. Depuis ce temps, le personnel attend toujours une réponse favorable à leurs revendications tout en assurant un service minimum bien qu’ils s’exercent dans la précarité.
Parmi leurs recommandations, figurent l’alignement des salaires des contractuels sur ceux des fonctionnaires, le paiement des primes de garde, l’amélioration des conditions de travail, le recrutement des agents contractuels dans la fonction publique. Mais, le personnel de l’hôpital ne bénéficie pas d’une mutuelle de santé. « Nous avons réclamé la création d’une mutuelle de santé à 100 % avec un accès prioritaire aux pharmacies externes. Jusqu’à maintenant, ces revendications sont sans suite », a déploré Zoulfata Ali Hamadi, infirmière à El-Maarouf et membre du comité du collectif. L’infirmière dénonce les conditions difficiles que traverse le personnel chaque jour à l’hôpital dont la coupure du courant.
Sans attendre, le personnel passe à la vitesse supérieure et déclenche une grève de 72h reconductible pour voir la réaction des autorités avant de lancer une grève illimitée si aucune réponse favorable de leurs revendications ne sont données. Selon les conférenciers, l’objectif de cette grève n’est rien d’autre que d’exprimer leur mécontentement face au silence des responsables de cet établissement et leur situation misérable.
L’Ocopharma et l’hôpital de pôle de Mitsamihuli ont organisé, hier jeudi, une cérémonie de signature d’accord de partenariat axé sur l’ouverture d’une pharmacie conjointe dans les locaux de l’hôpital de la région de Mitsamihuli. Cette initiative vise à faciliter les habitants de la région à acheter les médicaments dans cette structure sanitaire sans se déplacer vers Moroni.
En vue de faire une expansion des pharmacies dans les régions, l’Ocopharma a passé un accord de partenariat avec l’hôpital pôle de Mitsamihhuli. La cérémonie de signature a eu lieu, hier jeudi, à l’hôpital de Mitsamihuli. Cette initiative vise à faciliter les habitants de la région à pouvoir acheter les médicaments au sein de l’hôpital. Le montant alloué à l’installation des équipements s’élève à 4 500 000 kmf.
Le directeur général de l’Ocopharma, Omar Mohamed a souligné que cette approche de la pharmacie est une manière de se rapprocher à la population. « Nous avons accepté de signer un accord de partenariat pour faciliter la vie des habitants de Mitsamihuli. Le patient doit acheter des médicaments à la pharmacie située dans cet hôpital. 20% des recettes financières entreront dans le budget de l’hôpital. Ce n’est pas la première fois que nous signons des accords similaires », a-t-il déclaré.
De son côté, Zain El-Anbidine, directeur général de l’hôpital, a affirmé qu’il n’est pas obligatoire que l’hôpital ait une pharmacie. Raison pour laquelle, le patron de l’hôpital remercie le directeur de l’Ocopharma d’accepter cet accord. « Nous voulions que l’hôpital possède toutes les infrastructures nécessaires pour faciliter les patients. Le directeur de l’Ocopharma a compris notre philosophie et a vite passé à l’accord », a-t-il conclu.
Une délégation des médecins Tanzaniens lance à partir d’aujourd’hui une caravane médicale à l’hôpital El-Maarouf pour soutenir les plus démunis sur différentes maladies. Cette délégation est composée de 16 spécialistes et 2 généralistes pour une durée de 7 jours.
Aux Comores certains malades préfèrent rester chez eux faute de moyens financiers ou parfois par manque des spécialistes dans certains domaines de médecine. Avec l’arrivée des médecins Tanzaniens à Moroni, plusieurs malades vont être examinés gratuitement. Cette caravane médicale répondra aux attentes de la population en leur offrant des soins de qualité. Selon le diplomate Tanzanien aux Comores, cette caravane permettra de traiter diverses pathologies notamment le cancer, la maladie cardiaque, urinaire, gastronomique, entre autres.
Cette mission est composée essentiellement de 16 spécialistes et 2 généralistes qui vont recevoir pendant 7 jours 150 à 200 patients par jour de 8h du matin à 16 heures. Cette caravane est une réponse essentielle face aux défis d’accès aux soins aux Comores où les infrastructures de santé sont limitées. Dans un contexte de coopération entre Comores et Tanzanie, l’arrivée de cette délégation prouve encore la qualité des relations entre les deux pays, selon Youssoufa Mohamed Ali alias Belou, délégué à la défense.
« La commission mixte entre les deux pays commence à donner ses fruits. Je salue les efforts déployés par les deux présidents pour solidifier et promouvoir les relations entre Comores et Tanzanie », a-t-il précisé. Le délégué à la défense espère que d’autres délégations sur d’autres secteurs viendront au pays pour accompagner le développement. La santé étant un vecteur important pour l’émergence, l’arrivée de la délégation sanitaire aux Comores s’aligne aux initiatives de ce plan et reflète la volonté du chef de l’État.
Les Comores et la Tanzanie entretiennent des bonnes relations. Elles s’étendent au niveau sanitaire. En effet, 20 médecins Tanzaniens sont attendus aujourd’hui à Moroni. Devant la presse ce mercredi, l’ambassade de Tanzanie a annoncé la tenue d’une caravane médicale du 29 au 5 décembre prochain à l’hôpital El-Maarouf de Moroni. Cette caravane vise à traiter certaines maladies.
La coopération entre Comores et Tanzanie ne se limite pas dans le domaine du commerce et de l’économie. Elle s’étend aussi sur le domaine de la santé. Des médecins experts de l’institut de cardiologie Jakaya Kikwete, de l’institut orthopédique Moi, de l’hôpital Benjamin Mkapa et de l’institut du cancer Océan Road vont collaborer avec leurs homologues comoriens pour fournir des services médicaux gratuits pendant la période du 29 novembre au 5 décembre 2024.
Parmi les maladies à traiter figurent les maladies cardiaques, maladies des reins, digestifs et urinaires, entre autres. L’objectif est d’accompagner les comoriens dans le traitement de ces maladies qui, parfois, nécessitent une évacuation vers l’étranger. « Nos médecins viendront aux Comores avec des équipements modernes pour garantir que vous bénéficiez du plus haut niveau de traitement ici aux Comores », lit-on dans un communiqué de l’Ambassade de Tanzanie qui invite tous les citoyens à se manifester pour être servis pendant cette période.
L’arrivée de cette délégation des médecins n’est pas un simple événement. Il s’agit du résultat de la bonne relation entre les deux pays dont une commission mixte existe déjà entre Moroni et Dar Es Salam. « C’est une victoire de la diplomatie entre nos deux pays », affirme Imrane Tamadoune, chef du département Afrique au ministère comorien des affaires étrangères. Celui-ci espère que les Comoriens bénéficieront des soins de qualité.