ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dans son bilan de l’année dernière, l’association comorienne pour la lutte contre le cancer chez la femme à travers une conférence de presse samedi dernier au Retaj a souligné que « les résultats du dépistage du cancer du sein de l’année dernière, 643 mammographies sont enregistrés et représentent une augmentation d’environ 60 % par rapport à l’année 2020. Et les lésions cancéreuses présentent une prévalence de 12%. » Cette année, elle lance encore la campagne de lutte contre cette maladie chez la femme.

La majorité des anomalies observées des mammographies de dépistage sont des tumeurs bénignes : 88,50% sur les 643 tests réalisés et 7,08% à forte  potentielle de malignité, selon le bilan de l’Accf. Durant 4 années, cette association a fait beaucoup et c’est grâce aux plaidoyers auprès des partenaires nationaux et internationaux que beaucoup ont été faits. « L’Accf a accompagné deux femmes atteintes de la maladie dans leurs démarches administratives en vue de bénéficier à travers le ministère de la santé, d’une évaluation sanitaire vers l’Île de Maurice », a souligné Zahara Abdallah, présidente de l’Accf. Au cours de sa déclaration, la présidente a rassuré de sa bonne collaboration avec les partenaires internationaux. « Au titre du cadre de collaboration avec l’OMS avec les acteurs non étatiques, 30 membres de l’Accf ont bénéficié d’une formation axée sur plusieurs modules, notamment la gestion administrative et financière et l’introduction à la conception des projets », a-t-elle précisé.

L’association se mobilise dans les trois îles indépendantes pour conscientiser la population et mène une campagne. Selon l’Accf, environ 34 localités dans l’ensemble du pays sont bénéficiaires de cette campagne. Cette année, une feuille de route pour l’élaboration d’un plan stratégique national de lutte contre le cancer gynécologique est élaborée. « Nous espérons que les pouvoirs publics concernés vont s’y pencher rapidement pour faire naître l’espoir d’une prise en charge de ces maladies aux Comores », souhaite la présidente de l’Accf.

De sa part, Fatouma Hadji Abdallah, représentante du ministère de la santé a rassuré le soutien du ministère dans la démarche de l’Accf. « Le ministère de la santé en collaboration avec le ministère des finances a accepté d’augmenter le budget alloué à l’évaluation sanitaire vers l’île de Maurice », annonce la représentante du ministère qui a parler aussi des négociations entre les Comores et le Maroc pour assister les médecins comoriens  via la télémédecine, le suivi des personnes atteintes de cette maladie aux Comores en attendant la mise en place du centre de mammographies aux Comores.

Kamal Said Abdou

Variole du singe : Un cas détecté aux Comores

Variole du singe : Un cas détecté aux Comores

Alors qu’une maladie plus précisément la variole du singe menace certains pays du monde, les Comores enregistrent un cas de ladite variole du singe. C’est le porte-parole du gouvernement qui l’a annoncé hier dans son compte rendu du conseil des ministres. Toutefois, il a déclaré que les autorités compétentes renforceraient les mesures sécuritaires dans les frontières.

Le virus de la variole du singe commence depuis le 6 mai 2022 à se répandre dans plusieurs pays. Un phénomène qui se répète de pays en pays. Les Comores ne sont pas épargnées. Hier, lors du compte-rendu du conseil hebdomadaire des ministres, le porte-parole du gouvernement, Houmedi Msaidié a annoncé que les Comores viennent de détecter le « premier cas de la variole du singe ». Face aux conséquences de la maladie, le gouvernement doit prendre des mesures de protection. « Nous venons d’annoncer le premier cas de variole du singe détecté  en Union des Comores. Il s’agit d’un homme qui réside à l’intérieur du pays. Le ministère de la santé a déjà informé les autorités concernées. Toutefois, les mesures de sécurité aéroportuaires seront renforcées aux frontières », a déclaré le porte-parole du gouvernement. Malgré les déclarations faites, l’identification du premier cas et l’origine de la maladie restent dans l’ombre.

Sachant que la variole du singe peut engendrer plusieurs symptômes. La plupart sont légers comme la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires ou le gonflement des ganglions lymphatiques. Ils sont régulièrement suivis ou accompagnés d’une éruption cutanée qui peut être douloureuse. D’autres symptômes peuvent engendrer de graves complications chez les personnes à risque : les femmes enceintes, les enfants et les personnes immunodéprimées. Dans ce cas, la variole du singe peut provoquer des surinfections cutanées, une pneumonie et des problèmes oculaires.

Concernant la transmission, endémique chez les animaux des forêts du centre de l’Afrique tropicale, elle peut se transmettre de l’animal à l’homme. La transmission peut aussi s’effectuer entre deux personnes si une personne infectée entre en contact rapproché avec une autre, en face-à-face, de peau, de bouche-à-bouche ou de bouche à peau. Les surfaces en contact avec une personne atteinte de la variole-vêtements, objets, linge de lit,…peuvent aussi être source de contamination. 

Abdoulandhum Ahamada

Depuis la fin de la campagne de vaccination du Sinopharm et Pfizer, les autorités sanitaires constatent que plusieurs citoyens n’ont aucunement pris leurs doses des vaccins. Face à cela, une vaccination intensive a débuté du 15 au 25 août dernier. Et trois vaccins supplémentaires ont été ajoutés à cause du manque de participation des cibles. Hier, à la fermeture de cette activité de vaccination intensive, 1 899 personnes ont déjà pris leurs doses, à Ngazidja, soit une couverture vaccinale de 16,20%.

À Ngazidja, plusieurs citoyens n’ont pas pris leurs doses de vaccination du Sinopharm ou du Pfizer. À cet effet, les responsables de la vaccination ont démarré depuis le 15 au 25 août dernier, une vaccination intensive pour les personnes n’ayant pas pris de doses. Au 7e jour, un manque de participation des cibles a été constaté. Cela conduit à un rajout de trois jours supplémentaires qui débutent le vendredi dernier jusqu’à hier. « Depuis le début de la vaccination intensive à Ngazidja, 11 700 personnes ont été ciblées. Au 7e jour, les données ne sont pas satisfaisantes alors que l’objectif est d’atteindre 11 700 personnes cibles à Ngazidja. Nous sommes actuellement à 1050 uniquement. Le comité a pris la décision d’arrêter la vaccination pendant trois jours pour accélérer la sensibilisation », a annoncé la directrice régionale de la santé (Ngazidja), Sitti Foutoum Saïd Ahmed. Ce chiffre de 1050 justifie la faible participation des cibles à Ngazidja.

Aux termes de 13 jours de l’activité de vaccination intensive, à Ngazidja, les autorités concernées ont enregistré 1 899 personnes cibles, soit une couverture vaccinale de 16,20%. Cela conduit à multiplier les efforts pour vacciner 11 700 personnes ciblées. Car sur 11 700 cibles, 1 899 personnes ont pris leurs doses des vaccins Sinopharm ou Pfizer, un chiffre très faible, selon les responsables sanitaires. Toutefois, les responsables de vaccination ont également planifié un deuxième passage des jours de vaccination intensive, prévue du 12 au 21 septembre 2022. 

Abdoulandhum Ahamada

 

Le service de santé Aga Khan de Tanzanie prévoit la télé traitement pour faciliter leurs patients et leurs prises en charge depuis Comores jusqu’à Dar es Salam. Devant la presse samedi dernier au Golden Tulip, Dr Fatma Bakshi, néphrologue, a fait savoir que le service de santé Aga Khan prévoit une télé traitement et ouvrir un siège aux Comores prochainement.

Pour seulement 2021, le service de santé Aga Khan a enregistré 12 000 patients comoriens. Ce qui signifie que la collaboration avec les responsables de la santé de l’Union des Comores et ceux de l’Aga Khan s’avère importante. Cette collaboration marquera une contribution significative pour comprendre le paysage et les besoins de soins de santé dans le pays et définir conjointement une approche appropriée pour offrir les meilleurs soins aux patients souhaitant se soigner en Tanzanie. « Cette collaboration continuera à améliorer les services et la continuité des soins ainsi qu’à surmonter les barrières de la langue à l’hôpital Aga Khan, qui à son tour a eu un impact sur le flux traité de plus de 12 000 en 2021 », a souligné Dr Fatima Bakshi.

Cette dernière a ajouté que le service de santé Aga Khan a compris la nécessité d’une telle collaboration avec les responsables de santé des Comores. « Récemment, le service a engagé Aboubacar Soilihi pour des services de traduction et d’assistance aux patients afin de franchir la barrière de la langue », a-t-elle dit. « Cette année nous avons soutenu 5 consultants de haut niveau des Comores qui ont passé du temps de qualité avec nos spécialistes dans les différents départements pour le partage des connaissances et le programme de formation médicale continue à l’hôpital Aga Khan », a-t-elle ajouté. Les conférenciers espèrent en effet qu’avec la tenue des formations et le partage des connaissances, l’Union des Comores parviendra à renverser le tourisme médical et assurer un meilleur soin à domicile grâce au partenariat fiable avec l’hôpital Aga Khan. Pour Olayce Stephen Lotha, expert en affaires et en marketing de la santé, l’hôpital Aga Khan, la santé du patient est prioritaire. Selon lui, plusieurs patients ont été traités sans qu’ils soient forcés de payer les frais d’hospitalisation.  

Kamal Said Abdou

Le ministère de la santé et ses partenaires ont organisé un atelier de 4 jours de validation d’un document du plan stratégique national de lutte contre les résistances antimicrobiennes (RAM). La fermeture de cet atelier a eu lieu, dimanche dernier, à Moroni. Le groupe technique de travail (GTT) a pu élaborer un document mettant en vigueur les textes juridiques, de feuille de route 2022, du budget de fonctionnement, entre autres.

Les Comores font face aux résistances antimicrobiennes de l’espèce humaine et animale. Une manière de préserver la santé humaine et le règne animal. 4 jours d’étude et d’élaboration des méthodes et techniques de lutte contre la RAM suivant les normes et lois internationales. La clôture de l’atelier a eu lieu, dimanche dernier. Un groupe technique de travail (GTT) a pu valider un document du plan stratégique national de lutte contre les résistances antimicrobiennes. Le directeur de lutte contre la maladie, docteur Naouirou Mhadji a expliqué les points essentiels débattus lors de cet atelier.

« La question relative aux résistances antimicrobiennes fait débat dans le domaine de la santé humaine et animale. Ces derniers mois, nous avons fait une analyse situationnelle des faits. Après avoir recueilli tous les éléments nécessaires, nous avons organisé un atelier d’étude et d’élaboration des méthodes et techniques de lutte contre ce phénomène dit résistance antimicrobienne (RAM). Nous avons un travail purement technique en ce sens que le document contient le texte juridique, la feuille de route 2022, l’élaboration du budget de fonctionnement, entre autres. L’OMS a dépêché un consultant international pour le guide des travaux et l’orientation des analyses faites auprès du GTT. Donc, le document est validé. Donc, il reste la mobilisation des ressources. En août prochain, les bases fondamentales du document seront installées », a déclaré docteur Naouirou Mhadji.

À noter que le document du plan stratégique national de lutte contre les RAM a été, certes, validé par le GTT mais, le gouvernement doit, à son tour, valider ce même document afin de mettre en exécution les axes soulignés.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

Un atelier de validation du plan d’action nationale multisectorielle(PANM) de lutte contre les résistances antimicrobiennes aux Comores a débuté, hier, à Moroni. Une initiative du ministère de la santé en collaboration avec ses partenaires. Le renforcement des capacités institutionnelles, la santé humaine et animale, la gouvernance et les équipements et formations des agents étaient les principales thématiques abordées.

Les Comores font face aux résistances antimicrobiennes en vue de protéger la santé humaine et animale. À la suite d’un atelier tenu, le mois de juin dernier, le ministère de la santé en collaboration avec ses partenaires, ont démarré depuis hier, un atelier de validation du plan d’action nationale multisectorielle de lutte contre la résistance aux antimicrobiens (RAM). Le secrétaire général du ministère de la santé, Aboubacar Saïd Anli a précisé l’objectif principal de cet atelier. « Le présent atelier consacre à l’orientation des acteurs nationaux sur les méthodes d’élaboration des plans d’action nationaux et la validation de ce plan est donc un préalable à la résolution des GAPS de la lutte contre la RAM en Union des Comores. Le lourd fardeau des maladies transmissibles, en particulier, la tuberculose, celui du VIH et du SIDA et certaines maladies infectieuses de la santé animale laissent supposer une utilisation intensive des antimicrobiens  et une résistance subséquente. Le lourd fardeau, la nature, l’étendue et les séquelles de la RAM restent donc à quantifier pour établir le fardeau, la nature, l’étendue et les séquelles de la RAM dans tous les pays ainsi que la résolution de la GAPS qui en découlent », a annoncé le secrétaire général.

Quatre facteurs fondamentaux de validation de cet atelier, selon le directeur de lutte contre la maladie, Naouirou Mhadji. Il s’agit, entre autres, des formations, de la gouvernance, de la santé et de l’équipement. « Il s’agit de validation des renforcements des capacités des institutions concernées, de la gouvernance, de la santé humaine et animale et aux équipements et formations des agents. Nous devons lutter contre les RAM, mener un traitement du côté des animaux et humains et sensibiliser les gens », a-t-il dit.

Abdoulandhum Ahamada

À travers le projet coopération régionale en santé (COREG), du mardi au mercredi dernier (hier), une mission en provenance de Mayotte séjourné aux Comores en vue d’organiser une formation de 2 jours, à Moroni. Cette formation a pour objectif : consolidation pérenne des fondamentaux de la réanimation de la première minute de vie du nouveau-né à terme. 12 sages-femmes de premiers soins ou en personnel médical ont été formées.

12 sages-femmes ou en cas échéant faisant partie du personnel médical ont bénéficié, à Moroni, une formation liée à la prise en charge du nouveau-né à la naissance. C’est à travers le projet COREG qui a pour objectif d’améliorer de manière pérenne l’offre de soins aux Comores. « Cette formation est dédiée aux sages-femmes de premiers soins ou le cas échéant faisant partie du personnel médical ou paramédical directement impliqués. Une formation des professionnels de santé concernés aux premières minutes de réanimation du nouveau-né par simulation. Il existe un collectif national basé sur la réduction du taux de mortalité infantile à une bonne proportion de 40%. Il faut penser à la mortalité évitable qui emploie un service minimum et d’équipement maximum. Ya la mortalité mais ya la morbidité des enfants. On espère toucher cette morbidité évitable. Aider l’enfant à respirer. L’accouchement physiologique en accouchement normal nécessite 1% d’assistance technique. Alors, il y aura des suivis après cette formation et un plan d’harmonisation sur la prise en charge du nouveau-né », a expliqué le chef d’équipe et chef de service pédiatrie au CHM, Mayotte, Abdourahim Chamouine.

Rahia Mohamed, une des sages-femmes bénéficiaires, a montré l’importance de cette formation qui, selon elle, permet à sauver la vie du nouveau-né jusqu’à terme. « Ces sont des recommandations au niveau international (formation) à des méthodes simples et faciles pour sauver la vie d’un nouveau-né. La formation a été pratiquée durant ces deux jours. Lorsque le nouveau-né manque ses premiers cris (pleurs), la sage-femme doit trouver une solution pour l’accompagner. Une manière de sauver une vie », a-t-elle fait savoir la sage-femme.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

 

Les autorités sanitaires multiplient les campagnes de vaccination des enfants de 12 à 17 ans en Union des Comores. 77.884 jeunes et adolescents de 12 à 17 ans ont déjà reçu les deux doses du vaccin Pzifer sur 81.390 vaccinés lors de la première dose. Un combat qui nécessite la mobilisation des chefs d’établissements scolaires, les parents d’élèves, les maires, les préfets, les chefs des villages, entre autres.

Alors que 81.391 adolescents et jeunes ont pris leurs premières doses du vaccin Pzifer, 77.884 ont déjà reçu leurs deux doses du vaccin. Un combat qui n’est pas encore fini car les autorités sanitaires ne cessent d’appeler les jeunes et adolescents de 12 à 17 ans à se rendre dans les sites de vaccination. « 77.884 jeunes et adolescents de 12 à 17 ans ont déjà reçu les deux doses du vaccin Pzifer sur 81.390 vaccinés lors de la première dose. L’administration de la deuxième dose prend fin dans quelques jours. Il est important que tous ceux qui n’ont pas encore pris la deuxième dose, se rendent dans un site de vaccination munis de leur carte et se faire vacciner. En rappel, la prise de deux doses permet de compléter et optimiser votre protection », a interpellé un des médecins spécialisé sur la campagne de vaccination des adolescents.

À titre de rappel, le ministère de la santé a enregistré, le 10 juillet dernier, .3 nouveaux cas de Covid-19, 07 nouveaux guéris et zéro nouveau décès. 377 636 jeunes et adolescents ont pris leurs doses de vaccins soit 46,0%. 

Abdoulandhum Ahamada

Du vendredi au samedi dernier, la direction générale de lutte contre la maladie a tenu, à Moroni, un atelier de validation technique de l’analyse situationnelle de la résistance antimicrobienne aux Comores. Une manière de faire face à l’émergence et à la diffusion de la résistance aux antimicrobiennes développées par les microbes et compliquant nettement la gestion de nombreuses maladies infectieuses.

Les Comores entament un plan de riposte contre la résistance antimicrobienne pour la protection de la santé humaine et de l’environnement. De nombreuses maladies infectieuses sont provoquées par des microbes. Les Comores ne possèdent pas encore une stratégie adéquate adaptable face à ces nombreuses maladies infectieuses. Vendredi au samedi dernier, la direction générale de lutte contre la maladie a organisé un atelier de validation technique du rapport de l’analyse situationnelle de la résistance antimicrobienne (RAM) aux Comores. « L’alliance tripartite constituée par l’OMS, la FAO et l’OIE a proposé un plan d’action mondial, ainsi que nombreux outils et recommandations techniques pour appuyer les États membres dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs plans d’action nationaux. Une feuille de route a été élaborée au mois d’avril 2022, précisant les orientations de la première étape de l’élaboration du plan d’action national multisectoriel de lutte contre la RAM aux Comores», a expliqué Ahmed Mohamed, secrétaire général adjoint au ministère de la santé.

Docteur Naouirou Mhadji, directeur général de la lutte contre la maladie, admet que les Comores ne possèdent pas les dispositions nécessaires pour faire face à la RAM. « Plusieurs médicaments sont utilisés à des voies inappropriées causant des conséquences au niveau de la santé humaine et aux espèces végétales. Des substances chimiques utilisées dans la végétation. Des patients qui ne prennent pas de médicaments comme l’indiquent les médecins. Il est temps de mettre en place un plan de lutte contre la RAM. En premier temps, on fait une évaluation de la situation qui reflète la réalité du pays, et puis, le plan situationnel de lutte. L’importation des médicaments demande une autorisation », a-t-il indiqué.

Abdoulandhum Ahamada

Après 14 jours sur les terrains,  la campagne de vaccination contre le Covid-19 se poursuit dans l’ensemble du territoire. Tout se déroule dans les bonnes conditions, précisément à Anjouan et Mohéli, mais à la grande Comores, le non-consentement patine l’élan de cette campagne devant permettre le pays d’être à l’abri de la crise sanitaire covid19, selon Dr Nourlhouda, la coordinatrice nationale du programme.  

Initialement prévue pour 25 jours, la campagne de vaccination chez les élèves de 12 ans à 17 ans se poursuit dans l’ensemble du territoire national. Les dispositions sont prises tant au niveau des  ressources humaines qu’au niveau  matériel. Les agents de santé  sur les terrains ne cessent de faire une telle de courage en espérant atteindre les résultats escomptés, mais à la grande Comores le non-consentement se fait sentir, et cela pourrait  systématiquement retarder la mission d’une  couverture totale au temps voulu. « On est au 14eme  jour de la campagne, tout passe  merveille à Mohéli et Anjouan, contrairement à la grande Comores, le non-consentement patine le processus et cela pourrait nous empêcher à atteindre les résultats escomptés à temps », souligne Dr Nourhouda, la coordinatrice nationale du programme. Et elle d’ajouter que « Certes, il s’agit des mesures préventives contre le covid19, pourtant cela ne peut  se faire que dans un cadre légal par  l’accord des populations cibles. Cela nous retient qu’on ne peut surtout se permettre d’exiger un élève quiconque à se faire vacciner », a-t-elle en effet  ajouté.

Alors qu’ils ne restent  que 10 jours pour  la fin de cette  campagne  sur le terrain, Dr Nourlhouda espère par ailleurs, relever ce défi par l’implication des parents d’élèves en vue d’ assurer une meilleure couverture dans les trois îles devant permettre le pays à se mettre à l’abri face à la menace sanitaire du covid-19.

Nassuf. M. Abdou