ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le gouvernement comorien, à travers le ministère de la santé, ne cesse de déployer ses efforts pour faire face à la Covid-19. Un plan de communication, de mobilisation des ressources financières et matériels a été mis en place depuis le début de l’apparition des premiers cas positifs liés à cette pandémie. En effet, un atelier d’évaluation des activités de la communication, de la mobilisation et de la riposte contre la Covid-19 a été organisé par le ministère de la santé, la semaine dernière.

Du jeudi au samedi dernier, le ministère de la santé a organisé, à Moroni, un atelier d’évaluation des activités de la communication, de la mobilisation et de la riposte contre la Covid-19. Une activité financée par le projet vaccination. L’objet principal de cet atelier est de passer en revue les activités de mobilisation sociale et des engagements communautaires englobant les parties prenantes qui ont œuvré dans les différentes cohortes de vaccination ( ministère de la santé, DRS, les préfets, les maires et les chefs des villages, les comités villageois, les agents communautaires, les services d’urgences 17 17, jeunes reporters, journalistes, les partenaires techniques et financiers ( OMS, Unicellulaires, Compass et le projet vaccination).

Le directeur de la promotion de la santé,  Ahmed Said Ali a souligné qu’il s’agit d’une sorte d’évaluation des problèmes rencontrés au cours de la lutte contre la Covid-19 et les solutions envisagées puisque le pays estime instaurer une vaccination de routine. « L’objet de cet atelier de 3 jours est d’élaborer un arbre à problèmes et à solutions (les forces, faiblesses, opportunités et menaces) afin de pouvoir orienter l’activité vers la routinisation qui sera démarré le mois prochain », a expliqué le directeur de la promotion de la santé.

Abdoulandhum Ahamada

Les Comores enregistrent une hausse des cas liés au Covid-19. Selon les derniers chiffres, 134 cas positifs sont recensés. Une situation grave qui demande le renforcement des mesures barrières et la mise en surveillance dans les zones frontières aéroportuaires et maritimes, à l’entrée et à la sortie du pays. Un rebond des cas positifs est signalé et relâchement des mesures barrières.

Le nombre des cas positifs liés au Covid-19 augmente de jour au lendemain. Le dernier bulletin du ministère de la santé affiche 134 cas positifs et zéro cas de décès. Les mesures barrières contre la circulation du virus doivent être prises par les autorités sanitaires, notamment l’obligation du port des masques, lavage régulier des mains et le respect de la distanciation sociale. Les festivités publiques doivent être orientées et structurées afin d’éviter le pire et l’augmentation des cas positifs. Toutefois, si les mesures barrières ne sont pas renforcées, le pays risque de tomber dans un état désastreux causé par la pandémie.

En termes de renforcement des mesures de sécurité aéroportuaire et maritime, le ministère de la santé par le biais du directeur général de la santé, Saindou ben Ali Mbae a fait savoir qu’une équipe de la surveillance sanitaire des passagers est installé, depuis lundi dernier, à l’aéroport de Moroni. « Nos équipes sont déjà installées à l’aéroport afin de contrôler les entrées et sorties des passagers. La Covid-19 est déjà là, présente, aux Comores, mais, il n’y a aucun cas en milieu hospitalier », a annoncé le directeur général de la santé, en conférence de presse, lundi dernier, dans son bureau.

Il est à noter que la vaccination n’est pas du tout, un traitement  contre la Covid-19, mais, une mesure préventive pour éviter des formes graves. Il faut agir en toute vigilance puisque la plupart des citoyens ont relâché les mesures barrières contre la maladie.

Abdoulandhum Ahamada

Dans le cadre du projet de renforcement de la coopération régionale en santé (COREG), une formation des professionnels de santé a débuté depuis, lundi dernier, à Moroni. Cette formation appuyée par Expertise France et l’ONG Santé Diabète permet à former les professionnels chargés de déployer « la prise en charge de l’enfant et de l’adolescent ayant un diabète de type 1 ». Une vingtaine de professionnels en santé ont bénéficié de cette formation, qui a duré 4 jours.

Depuis lundi dernier, une vingtaine de professionnels en santé de l’ensemble des trois îles indépendantes des Comores, bénéficient d’une formation axée sur « la prise en charge de l’enfant et de l’adolescent ayant un diabète de type 1 ». C’est une formation appuyée par l’Expertise France et l’Ong Santé Diabète en vue d’améliorer le parcours de soins des enfants et adolescents diabétiques dans chaque structure de référence.

Trois formateurs internationaux ont été mobilisés pour assurer la session de formation durant 4 jours. Et 8 professionnels de santé du CHN El-Maarouf, 3 du CHRI Fomboni, 6 du CHRI de Hombo (Anjouan) et 1 pour CMC de Mbeni étaient les principaux bénéficiaires de cette formation. À cet effet, Dr Rachmat Atttoumane, cheffe du projet offre de soins, Santé Diabète a précisé quelques signes ou remarques d’un enfant né avec le diabète de type 1.

« L’enfant (un nouveau-né) atteint par le diabète de type 1, a plusieurs signes ou remarques. La plupart des cas, il pisse souvent, avoir de la sueur, de la nervosité, des tremblements corporels, et autres. Une fois que les signes sont apparus, visiblement, l’enfant sera pris en charge, gratuitement, dès l’âge zéro jusqu’à vingt-cinq ans. Au-delà de cet âge, leurs parents doivent intervenir financièrement. Pour l’adulte, la prise en charge n’est pas gratuite. Toutefois, les prises en charge se font dans les hôpitaux de référence. Cette formation a pour objet de connaître tous les détails de cette prise en charge », a-t-elle annoncé, avant de souligner : « c’est une maladie compliquée, et sa prise en charge apparaît dans la glycémie ». 

Abdoulandhum Ahamada

 

Alors que l’Ebola se propage dans l’Ouganda, le gouvernement comorien et les autorités sanitaires ont effectué une visite à l’aéroport de Hahaya pour un certain nombre de mesures préventives contre la maladie. Et dès ce lundi des mesures préventives et sanitaires seront prises dans les aéroports et ports des Comores.

Les ministres de l’intérieur, des transports et de la santé accompagnés de l’Oms se sont rendus à l’AIMPSI pour un état des lieux afin d’enclencher dès aujourd’hui les mesures préventives et sanitaires dans les ports et aéroports pour protéger la population comorienne. « Nous rappelons qu’une épidémie d’Ebola sévit actuellement en Ouganda. La Tanzanie et le Kenya sont en alerte maximum. Etant des pays voisins, notre vigilance est de mise et primordiale », a-t-on déclaré.

« Des équipes sanitaires seront sur le terrain et resteront engagées contre cette épidémie. Raison pour laquelle, des mesures préventives et sanitaires seront prises dès ce lundi dans nos frontières », a indiqué une autorité sanitaire. A noter que l’Ebola est une maladie grave souvent mortelle chez l’homme, mais des vaccins et traitements existent contre cette fièvre hémorragique. Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. Cette fièvre hémorragique se transmet à l’homme par des animaux infectés. La transmission humaine se fait par les liquides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements, diarrhées. Selon l’OMS, le taux de létalité est de 25%. 

KDBA

Telma Comores s’est associée à la Fondation AXIAN, la Bic-Comores et l’Unfpa pour la mise en place d’un service médical, à travers, une « clinique mobile » spécialisée dans la santé mère-enfant, planification familiale et violence basée sur le genre. 108 villes et villages de Ngazidja qui seront couverts par la clinique mobile afin de sauver des vies de femmes.

Après Anjouan et Mohéli, c’est le tour de Ngazidja par la mise en place d’une clinique mobile ayant pour but de sauver des vies des femmes. C’est suivant le objectif fixé par l’Unfpa de « mettre fin aux besoins non satisfaits en planning familial, réduire les décès maternels évitables et la lutte contre les violences basées sur le genre ». La clinique mobile va sillonner toutes les 108 localités de Ngazidja, en vue d’effectuer des consultations des femmes enceintes, de l’échographie, des services prénatals, entre autres. « La clinique mobile intervient dans les besoins non satisfaits de la planification familiale, la mise à terme de la mortalité évitable et met fin aux violences basées sur le genre et aux pratiques néfastes. La clinique mobile sera équipée par un médecin et deux sages-femmes. C’est un projet du ministère de la santé. En principe, les services médicaux peuvent être gratuits pour faciliter la vie quotidienne. Mais, en cas de contribution financière, les coûts seront à la baisse », a annoncé Mamadaou Boina Maecha, Assistant Représentant de l’Unfpa.

Le directeur général de Telma, Christophe Olivier, précise que son implication dans cette démarche (de la clinique mobile) est due au fait que la société est au service de la population. «Telma est au service de la population. La clinique mobile est un système d’accompagnement à la population, notamment sur la santé mère-enfant. Le financement de ce véhicule (qui a coûté très cher) est une manière de s’approcher aux citoyens, en cas de nécessité. Il y aura un système d’envoi de SMS au public pour annoncer le lieu et la date de travail », a-t-il dit.

Abdoulandhum Ahamada

La prévention et le dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus sont au cœur d’une intervention à la radio et télévision de Ndzuani. Hier, la DRPG et l’association Accf avaient pendant 50 min intervenu sur le thème de ce que les acteurs appellent « octobre rose ».

Le dépistage du cancer se fait à 50.000 kmf en temps normal. Pendant le mois d’octobre, il est à 25 000 kmf pour celui du sein. Celui du col de l’utérus à 10 000 kmf. Et seulement, chez le docteur Kader à Mutsamudu qui a les machines nécessaires. La directrice régionale de la promotion du genre, Sittina’Echat Salim explique que « nous avons parlé de la sensibilisation. Nous savons que c’est un mois de prévention et de discussion sur les cancers du sein et du col de l’utérus. Notre direction travaille avec les associations pour sensibiliser aussi sur les cancers ». Seulement 4 % des cas de cancer du sein touche les hommes.

Partout dans le monde, ce mois est choisi pour la prévention des cancers qui touchent particulièrement les femmes. Selon Fatima Halidani, sage-femme et coordinatrice de l’association ACCF, la vie doit être rose dans la vie des femmes. « C’est un mois spécial » pour celle qui est aussi née au mois d’octobre. « Le cancer touche les hommes et les femmes. Celui du sein et du col de l’utérus. Le cancer peut-être héréditaire dans la famille, causé par l’alcool, l’obésité ou le manque de sport pour le cas du cancer du sein. Pour celui de l’utérus, il y a une bactérie dans le col de l’utérus. Il se transmet par des rapports sexuels. À partir de là, il peut être transmis par l’homme », précise-t-elle. « Tous les deux ans, nous devons faire la monographie », déclare-t-elle. Gonflement ou changement de couleur au niveau du sein, du sang ou un liquide sont parmi les signes des deux cancers qui peuvent toucher les femmes.

Ahmed Zaidou

Dans son bilan de l’année dernière, l’association comorienne pour la lutte contre le cancer chez la femme à travers une conférence de presse samedi dernier au Retaj a souligné que « les résultats du dépistage du cancer du sein de l’année dernière, 643 mammographies sont enregistrés et représentent une augmentation d’environ 60 % par rapport à l’année 2020. Et les lésions cancéreuses présentent une prévalence de 12%. » Cette année, elle lance encore la campagne de lutte contre cette maladie chez la femme.

La majorité des anomalies observées des mammographies de dépistage sont des tumeurs bénignes : 88,50% sur les 643 tests réalisés et 7,08% à forte  potentielle de malignité, selon le bilan de l’Accf. Durant 4 années, cette association a fait beaucoup et c’est grâce aux plaidoyers auprès des partenaires nationaux et internationaux que beaucoup ont été faits. « L’Accf a accompagné deux femmes atteintes de la maladie dans leurs démarches administratives en vue de bénéficier à travers le ministère de la santé, d’une évaluation sanitaire vers l’Île de Maurice », a souligné Zahara Abdallah, présidente de l’Accf. Au cours de sa déclaration, la présidente a rassuré de sa bonne collaboration avec les partenaires internationaux. « Au titre du cadre de collaboration avec l’OMS avec les acteurs non étatiques, 30 membres de l’Accf ont bénéficié d’une formation axée sur plusieurs modules, notamment la gestion administrative et financière et l’introduction à la conception des projets », a-t-elle précisé.

L’association se mobilise dans les trois îles indépendantes pour conscientiser la population et mène une campagne. Selon l’Accf, environ 34 localités dans l’ensemble du pays sont bénéficiaires de cette campagne. Cette année, une feuille de route pour l’élaboration d’un plan stratégique national de lutte contre le cancer gynécologique est élaborée. « Nous espérons que les pouvoirs publics concernés vont s’y pencher rapidement pour faire naître l’espoir d’une prise en charge de ces maladies aux Comores », souhaite la présidente de l’Accf.

De sa part, Fatouma Hadji Abdallah, représentante du ministère de la santé a rassuré le soutien du ministère dans la démarche de l’Accf. « Le ministère de la santé en collaboration avec le ministère des finances a accepté d’augmenter le budget alloué à l’évaluation sanitaire vers l’île de Maurice », annonce la représentante du ministère qui a parler aussi des négociations entre les Comores et le Maroc pour assister les médecins comoriens  via la télémédecine, le suivi des personnes atteintes de cette maladie aux Comores en attendant la mise en place du centre de mammographies aux Comores.

Kamal Said Abdou

Variole du singe : Un cas détecté aux Comores

Variole du singe : Un cas détecté aux Comores

Alors qu’une maladie plus précisément la variole du singe menace certains pays du monde, les Comores enregistrent un cas de ladite variole du singe. C’est le porte-parole du gouvernement qui l’a annoncé hier dans son compte rendu du conseil des ministres. Toutefois, il a déclaré que les autorités compétentes renforceraient les mesures sécuritaires dans les frontières.

Le virus de la variole du singe commence depuis le 6 mai 2022 à se répandre dans plusieurs pays. Un phénomène qui se répète de pays en pays. Les Comores ne sont pas épargnées. Hier, lors du compte-rendu du conseil hebdomadaire des ministres, le porte-parole du gouvernement, Houmedi Msaidié a annoncé que les Comores viennent de détecter le « premier cas de la variole du singe ». Face aux conséquences de la maladie, le gouvernement doit prendre des mesures de protection. « Nous venons d’annoncer le premier cas de variole du singe détecté  en Union des Comores. Il s’agit d’un homme qui réside à l’intérieur du pays. Le ministère de la santé a déjà informé les autorités concernées. Toutefois, les mesures de sécurité aéroportuaires seront renforcées aux frontières », a déclaré le porte-parole du gouvernement. Malgré les déclarations faites, l’identification du premier cas et l’origine de la maladie restent dans l’ombre.

Sachant que la variole du singe peut engendrer plusieurs symptômes. La plupart sont légers comme la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires ou le gonflement des ganglions lymphatiques. Ils sont régulièrement suivis ou accompagnés d’une éruption cutanée qui peut être douloureuse. D’autres symptômes peuvent engendrer de graves complications chez les personnes à risque : les femmes enceintes, les enfants et les personnes immunodéprimées. Dans ce cas, la variole du singe peut provoquer des surinfections cutanées, une pneumonie et des problèmes oculaires.

Concernant la transmission, endémique chez les animaux des forêts du centre de l’Afrique tropicale, elle peut se transmettre de l’animal à l’homme. La transmission peut aussi s’effectuer entre deux personnes si une personne infectée entre en contact rapproché avec une autre, en face-à-face, de peau, de bouche-à-bouche ou de bouche à peau. Les surfaces en contact avec une personne atteinte de la variole-vêtements, objets, linge de lit,…peuvent aussi être source de contamination. 

Abdoulandhum Ahamada

Depuis la fin de la campagne de vaccination du Sinopharm et Pfizer, les autorités sanitaires constatent que plusieurs citoyens n’ont aucunement pris leurs doses des vaccins. Face à cela, une vaccination intensive a débuté du 15 au 25 août dernier. Et trois vaccins supplémentaires ont été ajoutés à cause du manque de participation des cibles. Hier, à la fermeture de cette activité de vaccination intensive, 1 899 personnes ont déjà pris leurs doses, à Ngazidja, soit une couverture vaccinale de 16,20%.

À Ngazidja, plusieurs citoyens n’ont pas pris leurs doses de vaccination du Sinopharm ou du Pfizer. À cet effet, les responsables de la vaccination ont démarré depuis le 15 au 25 août dernier, une vaccination intensive pour les personnes n’ayant pas pris de doses. Au 7e jour, un manque de participation des cibles a été constaté. Cela conduit à un rajout de trois jours supplémentaires qui débutent le vendredi dernier jusqu’à hier. « Depuis le début de la vaccination intensive à Ngazidja, 11 700 personnes ont été ciblées. Au 7e jour, les données ne sont pas satisfaisantes alors que l’objectif est d’atteindre 11 700 personnes cibles à Ngazidja. Nous sommes actuellement à 1050 uniquement. Le comité a pris la décision d’arrêter la vaccination pendant trois jours pour accélérer la sensibilisation », a annoncé la directrice régionale de la santé (Ngazidja), Sitti Foutoum Saïd Ahmed. Ce chiffre de 1050 justifie la faible participation des cibles à Ngazidja.

Aux termes de 13 jours de l’activité de vaccination intensive, à Ngazidja, les autorités concernées ont enregistré 1 899 personnes cibles, soit une couverture vaccinale de 16,20%. Cela conduit à multiplier les efforts pour vacciner 11 700 personnes ciblées. Car sur 11 700 cibles, 1 899 personnes ont pris leurs doses des vaccins Sinopharm ou Pfizer, un chiffre très faible, selon les responsables sanitaires. Toutefois, les responsables de vaccination ont également planifié un deuxième passage des jours de vaccination intensive, prévue du 12 au 21 septembre 2022. 

Abdoulandhum Ahamada

 

Le service de santé Aga Khan de Tanzanie prévoit la télé traitement pour faciliter leurs patients et leurs prises en charge depuis Comores jusqu’à Dar es Salam. Devant la presse samedi dernier au Golden Tulip, Dr Fatma Bakshi, néphrologue, a fait savoir que le service de santé Aga Khan prévoit une télé traitement et ouvrir un siège aux Comores prochainement.

Pour seulement 2021, le service de santé Aga Khan a enregistré 12 000 patients comoriens. Ce qui signifie que la collaboration avec les responsables de la santé de l’Union des Comores et ceux de l’Aga Khan s’avère importante. Cette collaboration marquera une contribution significative pour comprendre le paysage et les besoins de soins de santé dans le pays et définir conjointement une approche appropriée pour offrir les meilleurs soins aux patients souhaitant se soigner en Tanzanie. « Cette collaboration continuera à améliorer les services et la continuité des soins ainsi qu’à surmonter les barrières de la langue à l’hôpital Aga Khan, qui à son tour a eu un impact sur le flux traité de plus de 12 000 en 2021 », a souligné Dr Fatima Bakshi.

Cette dernière a ajouté que le service de santé Aga Khan a compris la nécessité d’une telle collaboration avec les responsables de santé des Comores. « Récemment, le service a engagé Aboubacar Soilihi pour des services de traduction et d’assistance aux patients afin de franchir la barrière de la langue », a-t-elle dit. « Cette année nous avons soutenu 5 consultants de haut niveau des Comores qui ont passé du temps de qualité avec nos spécialistes dans les différents départements pour le partage des connaissances et le programme de formation médicale continue à l’hôpital Aga Khan », a-t-elle ajouté. Les conférenciers espèrent en effet qu’avec la tenue des formations et le partage des connaissances, l’Union des Comores parviendra à renverser le tourisme médical et assurer un meilleur soin à domicile grâce au partenariat fiable avec l’hôpital Aga Khan. Pour Olayce Stephen Lotha, expert en affaires et en marketing de la santé, l’hôpital Aga Khan, la santé du patient est prioritaire. Selon lui, plusieurs patients ont été traités sans qu’ils soient forcés de payer les frais d’hospitalisation.  

Kamal Said Abdou