Le ministère de la santé a tenu, mardi dernier, une réunion du comité de coordination inter agence. Le but de cette rencontre est d’examiner et valider le plan d’introduction du vaccin contre le virus papillome humain (VPH). Puisque, selon la ministre de la santé, Loub Yakouti Athoumane, le cancer du col de l’utérus cause les taux d’incidence et de mortalité les plus élevés aux Comores.
Le cancer du col de l’utérus constitue un danger majeur dans la pluralité des femmes dans le monde. En 2020, le cancer du col de l’utérus a tué 342 000 femmes dont 90% vivaient dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Et selon la ministre de la santé, Loub Yakouti Athoumane, le cancer du col de l’utérus constitue le cancer ayant les taux d’incidence et de mortalité les plus élevés en Union des Comores.
Cependant, le ministère de la santé a réuni, mardi dernier, le comité de coordination inter agence pour un plan d’introduction du vaccin contre le virus papillome humain (VPH). Dans son allocution, la ministre a souligné l’importance de ce vaccin comme une solution pérenne et efficace. « Face au problème de santé publique, la vaccination constitue la solution de choix. La vaccination contre le VPH a montré son efficacité incontestable dans la prévention du cancer du col de l’utérus et d’autres maladies associées », a-t-elle fait savoir.
La validation de ce plan d’introduction constitue une grande avancée dans le combat contre le VPH et ses conséquences aux Comores, selon Loub Yakouti Athoumane. « C’est pour cette raison que le ministère de la santé a pris l’initiative d’introduire le vaccin contre le VPH. La validation de ce plan d’introduction revêt une importante capitale. Un pas significatif dans la lutte contre le VPH et ses conséquences dévastatrices dans notre pays. Notre objectif commun étant de garantir que le vaccin soit efficace et largement accessible à ceux qui en ont besoin », a-t-elle conclu.
Abdoulandhum Ahamada