ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les résultats du concours d’entrée en 6ème sont délibérés depuis la semaine dernière. L’île de Ngazidja enregistre un taux de réussite de 30,96%, soit 69,04% d’échecs. Des résultats catastrophiques par rapport à l’année dernière avec 64,21%. A Ndzuani, le taux de réussite est de 58,54% et 57,25%.

Comme prévu, les résultats de l’examen d’entrée en sixième sont délibérés. A Ngazidja, sur un nombre de 8728 candidats inscrits, 176 candidats ont été absents et 8552 présents. En effet, 2648 sont admis, soit un taux de réussite de 30,96%. Contrairement à l’année dernière, 4819 ont été admis, soit un taux de réussite de 64,21%. Une baisse de taux de 33,25%.

À Mohéli, sur 1568 candidats inscrits, 17 étaient absents. Au total, 888 ont été déclarés admis, soit un taux de 57,25%. Une baisse du taux de réussite par rapport à 2023 avec 77, 46%. L’île d’Anjouan enregistre un taux de réussite de 58,54% avec 4297 admis.

À Ngazidja, le taux d’échec est de 69,04%. 6080 candidats (y compris les absents) vont devoir reprendre l’examen l’année prochaine. Au niveau des CIPR, c’est le centre de Moroni qui taille la part du lion avec un taux de 42,22%. La deuxième place est occupée par le CIPR de Pimba avec 36,60% suivi de Washili.

« Cette année, tout a changé. Les années précédentes, avec une moyenne de 8 et 9, on était déclaré admis. Mais en 2024, tout élève n’ayant pas une moyenne de 10 ou supérieure de 10 n’est pas déclaré admis. C’est pourquoi les résultats sont catastrophiques », a expliqué un directeur d’une école. 

Abdoulandhum Ahamada

Alors que la correction du baccalauréat a d’ores et déjà débuté, la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores, a dénoncé une trahison du gouvernement vis-à-vis du protocole d’accord signé le 4 janvier 2024, notamment l’avancement et la nouvelle grille indiciaire. Ils appellent au boycott de la correction des examens.  

Bernée pour la énième fois par le gouvernement comorien, la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores monte au créneau. Alors que le gouvernement comorien avait promis de respecter le protocole d’accord signé, le mois de janvier dernier, avec l’ancien ministre des finances, Mzé Abdou Mohamed Chafiou et  celui de la fonction publique, Djae Ahamada Chanfi, rien n’est jusqu’à alors abouti.

Bien qu’on soit en période d’examens, les enseignants se sont tous mis d’accord à boycotter la correction. « Nous appelons tous les enseignant de se retirer et de rentrer chez eux jusqu’à ce que le gouvernement honore son engagement de notre protocole d’accord signé le mois de janvier 2024. On s’était convenu que la nouvelle grille indiciaire et l’avancement vont prendre effet dès le paiement de ce mois de juillet, en vain », a déclaré Saïd Abdou, secrétaire général-adjoint de la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores.

« La réponse qu’on a obtenue hier vendredi, auprès des autorités compétentes nous oblige à réagir de cette manière sans tarder, pour appeler tous les enseignants engagés dans le processus des examens d’arrêter  et rejoindre notre mouvement pour défendre notre cause », a-t-il insisté. 

Il y a lieu de rappeler que, le 4 janvier 2024, le gouvernement comorien s’était engagé à attribuer aux enseignants du primaire et du secondaire une nouvelle grille indiciaire qui prendrait effet administratif au mois d’octobre 2024 et effet pécuniaire à partir du salaire du mois de janvier 2025, en vain. Il a été précisé également que, « le non-respect des engagements formulés ci-dessus, par une partie signataire, l’autre partie lésée, agira en conséquence et donnera la suite qu’elle estime appropriée », peut-on lire dans le communiqué de presse. 

Nassuf. M. Abdou

Les examens nationaux pour la session 2023 2024 se déroulent en ce mois de juillet. Du dimanche 21 au mardi 23 juillet, les épreuves écrites du brevet d’études du premier cycle (BEPEC) vont se dérouler dans l’ensemble du territoire national. Au total, 17.738 candidats sont inscrits. Les responsables de l’Onec affirment que toutes les dispositions nécessaires sont déjà prises pour le bon déroulement de l’examen.

Après l’examen d’entrée en sixième et le Baccalauréat (épreuves écrites), place au BEPC, pour session 2024. Pour cette année, ils sont 17.738 candidats dans l’ensemble des îles pour le BEPC répartis à 6868 à Ngazidja, 1137 à Mwali et 4803 à Ndzuani. Et les épreuves écrites débutent dimanche prochain. Et les épreuves sportives s’en suivront et son facultatives.

Dans le cadre des organisations des épreuves écrites de l’examen du BEPC, les responsables des examens nationaux ont déjà annoncé les mesures prises contre toute tentative de fraude. Déjà, les épreuves écrites du baccalauréat 2024 ont connu des nombreuses irrégularités. Des arrestations ont eu lieu suite à des nombreuses tentatives de tricheries, notamment au lycée Saïd Mohamed cheikh et d’autres centres et sous centres d’examens.

D’ailleurs, le code pénal comorien, articles 369 et 370 stipulent les sanctions de tentative ou de fraude ou de quiconque aura éludé aux examens nationaux. 12 candidats au baccalauréat ont été arrêtés et présentés devant le juge, au tribunal de Moroni.

Les candidats au BEPC sont appelés à se présenter dans leurs salles sans appareil de communication, durant les trois jours de l’examen qui débute ce dimanche.

Abdoulandhum Ahamada

Le calendrier des examens nationaux est déjà fixé par le ministère de l’éducation nationale. Et c’est le concours d’entrée en 6ème et CEPE qui donne le coup d’envoi. Prévu demain mardi sur l’ensemble du territoire, 17.738 candidats vont concourir.

Le concours d’entrée en sixième et Cepe est prévu demain mardi 2 juillet 2024 sur l’ensemble du territoire national. Au niveau de Ngazidja, les candidats inscrits sont au nombre de 8726 candidats, à Mwali, on compte 1554 candidats et 7458 candidats inscrits à Ndzuwani. Un total de 17.738 candidats inscrits au niveau national. Toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement de l’examen.

Après le concours d’entrée en sixième et Cepe, les candidats aux épreuves du Baccalauréat général seront au rendez-vous. Ils sont 6457 candidats inscrits à Ngazidja, 1241 à Mwali et 5685 inscrits à Ndzuwani. Ils sont au total 13.383 candidats inscrits aux épreuves du Baccalauréat général dans l’ensemble des trois îles indépendantes.

L’office national des examens et concours (ONEC) a annoncé que cette année toutes les mesures et dispositions nécessaires de sécurité des épreuves seront renforcées. « Les mesures sécuritaires des épreuves des examens et concours nationaux sont mises en place pour assurer le bon déroulement des examens », ont indiqué les responsables de l’organisation des examens et concours nationaux.

Cette stratégie est déjà mise en place par les autorités concernées pour appréhender les auteurs des fraudes et triches aux examens nationaux. Grâce à ces initiatives, le déroulement des examens commence à prendre de l’ampleur tant au niveau des surveillants que des élèves.

Abdoulandhum Ahamada

Les es enseignants et le personnel administratif de l’université des Comores sont en grève illimitée, depuis hier du jeudi 27 juin 2024. Un mouvement d’humeur qui survient en fin d’année académique. Cela fait suite à leur préavis de grève annoncé et sans réponses de leurs revendications. Ils demandent le paiement des arriérés de salaires et l’application de la législation concernant l’orientation et l’organisation de la recherche et l’enseignement supérieur. Un conflit qui ne s’enlise pas.

Les enseignants et le personnel de l’université des Comores s’élèvent contre leurs conditions de travail. Ils débrayent ce jeudi. Ils sont exaspérés. Aucune négociation n’ayant été entamée depuis le dépôt du préavis de grève, les enseignants et les agents se sont mis en grève, ce jeudi matin. Un mouvement dont la durée est illimitée. Désormais, toutes les activités sont suspendues. Ils ne lâcheront rien. Les raisons sont plurielles.

Les syndicats exigent le paiement de deux mois d’arriérés de salaire des agents de l’UDC, une situation particulièrement critique dans le contexte de vie chère aux Comores. Cette mesure inclut également une garantie de prise en charge des salaires d’ici septembre 2024 par le gouvernement.

Mais également, la mise en place des organes de l’UDC conformément à la loi N°23-020/AU, qui modifie et complète la loi N°14-024/AU du 14 juin 2014. Cette loi porte sur l’orientation et l’organisation de l’enseignement supérieur et de la recherche en union des Comores promulguée le 15 décembre 2023.

La délibération des partiels et les sessions seront chamboulées par la grève des enseignants et le personnel administratif de l’Université des Comores. Et ce n’est pas la première fois que les enseignants de l’UDC sont en grève ainsi que le personnel administratif. Vont-ils appuyer sur « pause » et de se remettre autour de la table afin de mettre fin à la crise ? Aux Comores, la grève des enseignants n’en finit pas.

KDBA

L’ambassade des Etats-Unis aux Comores a annoncé à travers un communiqué de presse, la sélection de quatre étudiants comoriens pour la bourse Mandela Washington Followship pour participer au Yali Mandela Washington  Followship 2024 pour les jeunes leaders africains. Il s’agit de Nasma Saadi Assoumani, Soifia Hassani, Mohamed Mroipvili ainsi que Hamza Ibrahim.

En marge du programme Yali Mandela 2024, quatre jeunes comoriens ont été sélectionnés par l’ambassade des Etats-Unis. « L’ambassade des Etats-Unis à Madagascar et aux Comores est fière d’annoncer que quatre comoriens ont été sélectionnés pour participer au Yali Mandela Washington  Followship 2024 pour les jeunes leaders africains. Cette année marque également le deuxième anniversaire de Yali Mandela Washington Followship », peut-on lire dans le communiqué.

Selon le même communiqué, « cette année, la cohorte de boursier des Comores fera partie d’un groupe de 700 boursiers Yali Mandela accueillis dans 28 établissements d’enseignement  à travers les Etats-Unis. Les boursiers ont été sélectionnés parmi plus de 50.000 candidatures  soumises à travers le continent », précise le communiqué.

Les quatre boursiers  de l’édition 2024 sont Nasma Saadi Assoumani, Drak University ; Soifia Hassani, Syracuse University ; Mohamed Mroipvili, Boise State University ainsi que Hamza Ibrahim à Florida Gulf Coast University. Le Mandela Washington Fellowiship, le programme phare de la Youg Africa leaders initiative (Yali), permet aux jeunes leaders africains de se développer grâce à des cours universitaires, une formation de leadership, du mentorat, du réseautage, des opportunités professionnelles et un engagement au sein de la communauté locale.

Yali, l’initiative phare du gouvernement américain pour investir dans la prochaine génération de leaders africains, soutient les jeunes africains qui stimulent la croissance  économique et de la prospérité, renforçant la gouvernance  démocratique et améliorent la paix et la sécurité dans l’ensemble de l’Afrique.

Au programme, après les leaderships institutes aux Etats-Unis cet été, les boursiers participeront au Yali Mandela Washington Fellowship soumit à Washington, DC, où ils prendront part à des réseaux et des discussions entre eux et des dirigeants américains de secteur public, privé et à but non lucratif.

Nassuf. M. Abdou

La grogne des enseignants contractuels repart de plus belle, avec la même revendication : être titularisés. Après des années de réclamation de leur intégration officielle par titularisation, l’administration de l’Université des Comores ne parvient pas à éteindre l’incendie. En effet, les contractuels tendent la main au chef de l’Etat Azali, pour un point de chute devant leur faciliter.   

Nouvelle grogne sociale en vue dans l’éducation nationale. Les enseignants contractuels de l’université des Comores sont en passe de reprendre leur bras de fer avec les autorités compétentes. Cela fait plusieurs années que les autorités successives se passent la patate chaude, sans toutefois parvenir à éteindre l’incendie avec les enseignants contractuels.

Sur ce, les enseignants contractuels demandent à nouveau au président Azali à prendre une décision favorable à leurs doléances. « Nous demandons une énième fois au président de la République de nous aider à sortir de cette précarité et à obtenir des conditions de travail normales, afin de pouvoir répondre aux exigences des différents masters et doctorats, et contribuer au développement de notre pays », ont sollicité la collectivité des enseignants contractuels de l’Udc.

La promulgation de la nouvelle loi sur l’orientation de l’enseignement supérieur a été, pour eux, une occasion pour la régularisation de leur revendication. « Cependant, après la promulgation de la nouvelle loi sur l’orientation de l’enseignement supérieur, nous avons constaté l’absence de mesures transitoires pour résoudre notre situation d’urgence. Nos doléances n’ont toujours pas été prises en considération », se plaignent-ils.

Les enseignants ne comprennent pas l’hésitation de l’administration. Puisqu’ils exercent, selon eux, les mêmes tâches et fonctions de la même manière que les enseignants titulaires. « Nous, enseignants, accomplissons les mêmes tâches que les enseignants permanents : enseignants théorique et pratique, encadrement des étudiants, recherche, correction des copies, et délibération », ont-ils manifesté.

Et de conclure que « cette année, nous sommes payés chaque mois, y compris pendant les vacances. Toutefois, nous nous interrogeons sur l’absence de régularisation de notre statut, ce qui nous prive de la retraite, des indemnités postdoctorales, et des promotions. Tous les masters ouverts à l’Udc sont assurés par nous, les docteurs permanents, CDD, et vacataires ».

Abdoulandhum Ahamada

Le ministre de l’éducation nationale, Dr Takidne Youssouf a inauguré un nouveau centre de formation et d’insertion professionnelle « Sowo la hazi » à Mitsamihuli, lundi dernier. Il s’agit d’un projet financé par l’Union européenne. Ce lieu d’orientation servira à définir un projet professionnel en fonction des aptitudes et des choix individuels des jeunes apprenants.

En présence de l’ambassadrice de  l’Union européenne Isabelle Dellatre Burger et du gouverneur de Ngazidja, Ibrahim Mohamed Mzé, des responsables du projet « Msomo na hazi », le ministre de l’éducation nationale, Dr Takidine Youssouf a inauguré lundi dernier à Mitsamihuli , le nouveau centre de formation et d’insertion professionnel, « Sowo la hazi ».

« Il s’agit d’un lieu d’accueil, d’écoute et d’orientation en vue de définir un projet professionnel en fonction des aptitudes et des choix individuels pour chaque jeune. L’inauguration de notre centre de formation  a marqué le début d’un voyage passionnant vers l’apprentissage continu et l’accès. Nous sommes impatients de voir les réalisation futures qui émaneront de ces murs et sommes reconnaissants envers chacun de ceux qui ont rendu cela possible », a déclaré Dr Takidine Youssouf, ministre de l’éducation nationale et de l’insertion professionnelle. 

Le maire de Mitsamihuli, Aboubacar Ahmada,  a de son côté, salué tous les partenaires ayant contribué à ce que ce rêve devienne une réalité. « Je souhaite exprimer ma profonde reconnaissance envers ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet, que ce soit par leur expertise technique, leur créativité ou simplement par leur présence encourageante. Sans l’effort  collectif et la détermination de tous, notre centre ne  serait pas ce qu’il est aujourd’hui », a-t-il souligné.

Selon lui, le centre de formation technique est bien plus qu’un simple lieu d’études. « C’est un environnement dynamique et chaleureux. La réussite de nos jeunes est notre priorité absolue, c’est pourquoi nous mettrons tout en œuvre pour les offrir les meilleures conditions de travail », a-t-il promis.

Logé dans une espace attractive sur une superficie de 80 M2, le centre de formation professionnelle et technique portant le nom de « Sowo la hazi » est désormais disponible pour accueillir des nouveaux apprentis dans le quartier Kariyako, à Mitsamihuli.

Nassuf. M. Abdou

Lors du lancement, hier, de la 5ème édition de la journée scientifique du 07 au 09 mai, à l’université des Comores, Takiddine Youssouf, ministre de l’éducation nationale a rappelé que la recherche et l’innovation sont les clés du développement d’un pays. Pour cela, l’université s’est engagée depuis  des années à promouvoir la recherche scientifique et en faire une des prioritaires.  

La journée scientifique se poursuit jusqu’au 9 mai prochain. Des activités pour marquer cette journée telles que des conférences et visites des stands sont aussi dans l’ordre du jour. Cette année, la journée est marquée par la participation de plusieurs chercheurs comoriens et de la diaspora, selon Ibouroi Ali Tabibou, président de l’Université des Comores.

Pour le président de l’université, ces journées génèrent des acquisitions de connaissances à travers des interactions multiples et multidisciplinaires. A en croire le président de l’université, ces journées constituent une excellente porte d’entrée pour nos futurs chercheurs.

« C’est la raison pour laquelle, la recherche et l’innovation sont une des priorités du plan de développement quinquennal de l’Udc. Elles sont  une priorité pour produire des connaissances scientifiques de qualité dans les domaines qui contribueraient à transformer l’économie de notre pays », a précisé le président de l’université.

Quant au ministre de l’éducation nationale, celui-ci s’est adressé aux chercheurs de l’université et les étudiants.

« Ce moment est certainement pour vous, un moment de fierté marquant l’aboutissement d’efforts et de travail qui vous valent la connaissance méritée de ces recherches de haut niveau sur vos meilleurs articles scientifiques », a-t-il martelé.

Alors que l’université qui se donne pendant des années à la recherche scientifique, le ministre a réitéré sa volonté de soutenir les ambitions de la recherche scientifique pour atteindre au plus haut sommet. « Ensemble nous serons plus efficaces mais aussi plus forts pour établir des partenariats innovants qui nous permettront de faire passer un programme à l’échelle des besoins de notre pays, voire de notre sous-région », a indiqué le ministre de l’éducation nationale.

Kamal Saïd Abdou

Hier mardi, 90 élèves du centre de formation technique de Mkazi, ont effectué une visite pédagogique  sur différentes  sociétés d’Etat et privées notamment Sonelec, Salsabil, Sonede et bien d’autres. Une initiative mise  en œuvre par la direction de ce centre en partenariat avec une ONG japonaise et d’autres associations comoriennes. 

Au total, 90 élèves dont, 40 électriciens et 50 plombiers du  centre de formation technique de Mkazi ont effectué une visite pédagogique dans différentes sociétés du secteur privé et public.

Il s’agit d’une initiative de la direction générale du centre de formation technique en vue d’apporter plus de connaissance sur les terrains  aux apprentis.

« C’est une visite pédagogique mise en œuvre par nous,  direction du centre de formation de Mkazi au profit de nos élèves. On est tous conscients qu’il s’agit des formations techniques et que  cela exige des pratiques continues pour renforcer les capacités des compétences acquises de nos élèves. Nous voulons qu’ils soient opérationnels au terme de leur formation ou être   capables d’ouvrir leurs entreprises », a expliqué Mradabi Moeva, chef du département logistique.  

Pour Oubidillah Ben Dayma,  élève sur le domaine de  plomberie, rassure que,  rien ne lui ait  apparu  diffèrent de  ce qu’il a appris à l’école à ce qu’il a  découvert  sur le terrain, précisément sur le  château de Vuvuni Bambao.

« Notre visite sur les entreprises m’a permis de comprendre que,  les théories que nous apprenons  en classe  ne sont pas suffisants de  ce qui nous attend sur le terrain. Certes nos enseignants nous ont donné un enseignement de haut niveau,  mais cela ne suffit pas. Ce qui m’a surtout intéressé  sur ces visites pédagogiques que nous effectuons,  ce sont les complémentarités de ce que l’on apprend à l’école et ce que l’on a pu découvrir sur le terrain  », a-t-il souligné.

Le directeur général du centre de formation technique,  Mkanzilé Mohamed Ansafi, a salué les différentes sociétés qui ont ouvert leurs portes pour accueillir ces élèves, telles que la Sonede, Salsabil, Sonelec, Roochdy Media, les hirondelles et la direction de l’artisanat. Il appelle par ailleurs   au gouvernement comorien de faciliter les élèves dans leurs visites dans toutes les sociétés d’Etat.

Nassuf. M. Abdou