ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Le secrétaire général de l’Université des Comores a annoncé la reprise des cours dans l’ensemble des trois iles. Afin de lutter contre la propagation du virus, le secrétaire général a rassuré l’application des mesures barrières dans les classes.  Au total, 3.796 étudiants en licence 3 sont attendus à reprendre le chemin de l’école demain mercredi 01 juillet.

Après plus de deux mois sans cours à l’université des Comores pour raison du coronavirus, les étudiants en licence 3 reprennent cours dès demain mercredi. Sur  11.665 étudiants inscrits, 3.796 étudiants en licence 3 seront les premiers bénéficiaires. Lors d’un entretien avec Al-fajr, le secrétaire général de l’Université des Comores a rappelé qu’il s’agit d’une rentrée graduelle. «  Cette reprise s’effectue par niveau dont chaque niveau aura à peu près un mois au maximum », explique le secrétaire général.  Et lui de rassurer que «  cette première vague s’effectuera en toute sécurité dans le but de mieux respecter les mesures barrières ».

 S’agissant du nombre d’étudiants par classe, le secrétaire a insisté qu’il est difficile de donner un nombre exact de chaque classe. « Nous avons fait une subdivision afin d’avoir une possibilité d’assurer la gestion des étudiants sans difficulté. Nous  n’aménagerons aucun effort  pour le respect des mesures barrières  afin de lutter contre le coronavirus », avance le secrétaire général de l’Udc. 

La reprise des cours  se déroulera par niveau. La licence 2 reprendra le 10 aout jusqu’au 05 septembre et du 17 septembre au 10 octobre pour la licence 1, selon le secrétaire. « La rentrée  universitaire de 2020-2021 est fixée le 26 octobre 2020 », précise-t-il.  Quelques règles de conduites sont exigées. « Le port des masques est obligé. Chaque étudiant aura sa propre chaise. Les étudiants sont strictement interdits de changer des places. Toutes les chaises seront aussi numérotées pour garantir la sécurité. Après les cours, les classes seront désinfectées au risque d’une éventuelle contamination du virus. Les mesures de distanciation sera respectées sans contrainte», confirme-t-il.

Halima Hamada

 

Le ministre de l’éducation nationale, Moindjié Mohamed Moussa a tenu à rassurer la prise des dispositions pour la reprise des cours de l’enseignement secondaire et universitaire. Les mesures barrières seront respectées.

La reprise des cours le 1er juillet est dans un signe de peur. Les cours secondaires et universitaires reprennent dès le 1er juillet dans des conditions sanitaires régulées. Moindjié Mohamed Moussa, ministre de l’éducation nationale a détaillé le plan stratégique de la reprise des cours. Le respect des gestes barrières, une priorité absolue pour la vie des élèves. « Nous avons mis en priorité les dispositions sanitaires pour la reprise des cours. Le respect des gestes barrières est une nécessité primordiale pour protéger la santé des élèves et étudiants », a déclaré le ministre de l’éducation.

Dans son intervention, le ministre de l’éducation a précisé les modalités et les mesures de protection prises dans l’enseignement secondaire. Selon le ministre, les établissements scolaires doivent veiller aux mesures établies. « Chaque classe contiendra au maximum 22 élèves. Le lavage des mains avec des gels hydro-alcooliques est régulier. 15 minutes de pause sans sortir de la salle. Le respect de la distanciation physique est nécessaire. Chaque établissement doit avoir un responsable qui veillera au respect des mesures barrières », a détaillé le ministre.

Quant à l’université, l’effectif des étudiants est une question à réfléchir quant au respect de la distanciation sociale. Le plan stratégique de trois dates de reprise des cours est envisagé. La distribution des kits de protection en cours. Joint au téléphone, le secrétaire général de l’UDC a annoncé l’appui du gouvernement pour que la reprise des cours soit effective. « Le ministère de l’éducation est le responsable de la mise en œuvre du plan stratégique de la reprise des cours. Nous devons appliquer les dispositions prises. On est en phase de réception des matériels de protection du ministère. On s’est basé sur le plan technique et académique lié au déroulement des cours et de terminer l’année », a dit le secrétaire.

Abdoulandhum Ahamada

Une journée d’activités ludiques a été organisée, samedi 20 juin, au profit des enfants vivant avec handicap à Ntsadjeni – Mitsamiouli. Ces activités rentrent dans le cadre de la célébration de la journée de l’enfant africain organisée par l’association Famille et Développement.

Instaurée par l’Union Africaine depuis le 16 juin 1991, la Journée de l’enfant africain vient rappeler le souvenir de centaines d’enfants sud-africains massacrés à Soweto lors d’une marche pour leurs droits. Au-delà de cette commémoration, c’est l’occasion pour les États africains de faire le point sur les droits de l’enfant dans leurs pays respectifs et de chercher à prendre des mesures afin d’améliorer le bien-être des enfants.

Pour l’association Famille et Développement, le thème a porté sur « la protection des enfants vivant avec handicap ». Une dizaine de parents avec leurs enfants vivant avec handicap ont été les principaux invités. « Nous avons choisi de célébrer cette journée avec les enfants vivant avec handicap afin de rappeler qu’ils ont les mêmes droits que tous les autres enfants », a insisté Samina Chakira, la présidente de l’association devant une vingtaine de participants tenant compte du respect des gestes barrières pour la protection du coronavirus.

Après des témoignages émouvant de la vie quotidienne des parents des enfants vivant avec handicap, un théâtre sur le thème de la célébration et un atelier de fabrication des jouets à partir des feuilles de cocotiers ont été organisés avec les enfants. « L’objectif est de montrer qu’il est possible de fabriquer des jeux avec des outils naturels qui existent près de chez nous et aussi de donner l’exemple aux enfants qu’ils puissent jouer tous ensemble  malgré leur handicap », a souligné la présidente.

Créée en 2019, l’association Famille et Développement a comme objectifs, de venir en aide aux enfants comoriens défavorisés et à leurs familles, lutter contre la déscolarisation précoce, promouvoir l’insertion sociale et professionnelle, apporter un soutien matériel et moral à des enfants et familles nécessiteux et de proposer des actions en lien avec la prévention de toute sorte de violence en milieu scolaire.

La rédaction

 

 

Deux semaines avant la reprise des cours des élèves des salles d’examens, la situation sur les mesures barrières est loin d’être  résolue. Les responsables des établissements publics et privés annoncent une insuffisance de kits de protection et assurent de respecter la distanciation dans les salles. 

Après plus de deux mois de congé non-désiré, les élèves des salles d’examens reprendront cours dès le 1er juillet prochain.  Certains établissements publics et privés n’ont pas les moyens suffisants pour protéger leurs élèves. Le proviseur du lycée Said Mohamed Cheikh de Moroni, Mohamed Ali Abdallah affirme que son établissement respectera les mesures barrières afin d’éviter une possible contamination liée à cette maladie contagieuse. Mohamed confirme l’emplacement des sceaux pour le lavage des mains. « Nous respecterons évidement les distances entres les élèves pour se protéger du coronavirus. Tout élève doit porter un cache-nez avant d’accéder à mon établissement », prévient-il.

Ce chef d’établissement a montré  qu’il n’a pas assez de kits de protection. Il a expliqué qu’il a reçu un lot des matériaux du mouvement Dja Al Wakt de Moroni. Cette aide est destinée aux élèves et au personnel de son établissement mais il reste beaucoup pour relever les défis. « J’ai demandé cette aide afin de pouvoir garantir la protection contre le coronavirus. Nous appelons tous les enseignants à se préparer davantage afin de surmonter cette épreuve », lance-t-il.  Pour lui, il sera difficile  d’accompagner ces élèves sans obtenir des matériaux médicaux, notamment des masques et des gels hydro-alcooliques. A noter que, le gouvernement comorien à travers son ministère de l’éducation n’a jusqu’à présent annoncé les mesures d’accompagnement pour évaluer les établissements privés et public.

Halima Hamada

 

 

Le conseil des ministres hebdomadaires a eu lieu, hier au palais présidentiel de Beit-Salam. Les secteurs de l’environnement, de la gestion du Covid-19 ont été analysés. La reprise des cours pour les classes d’examens nationaux est maintenue au mois de juillet. Et quand la reprise de l’école des autres classes ? 

Plusieurs sujets ont été abordés lors de cette rencontre. Ahmed Ben Djaffar, ministre des postes et télécommunications  a montré les principales thématiques mises en question. La gestion des ordures, la création  des données statistiques de la Covid-19 au niveau des pays de l’Union africaine et la reprise des cours en juillet au cœur des discussions. « Suivant le plan émergent 2030, le président de la république a sollicité à une mise en place d’une agence nationale qui se consacre à la gestion des ordures. Les gouverneurs, les mairies, les Ongs, la société civile et les partenaires sont inclus pour accompagner l’évolution de ce secteur environnemental », a annoncé Ahmed ben  Djaffar, ministre des postes et télécommunications.

Concernant la gestion de la Covid-19, les pays de l’Union africaine envisagent de créer des bases de données fiables en vue de partager les informations et améliorer les conditions sanitaires liées à la maladie. « A travers l’ANRTIC, les pays de l’Union africaine espèrent échanger et partager les informations relatives à la Covid-19 par le biais des données statistiques. Une réunion de vidéoconférence est prévue mardi prochain au ministère des affaires étrangères », a dit le ministre.

La question de la reprise des cours au mois de juillet prochain a été discutée. Selon le compte rendu, la reprise des cours des salles d’examens nationaux est maintenue le 1er juillet prochain en accompagnant avec certaines classes. « En respectant les mesures barrières, la reprise des cours des salles d’examens nationaux est maintenue au 1er juillet en accompagnant à certaines classes selon les possibilités. Et  d’autres classes pourraient reprendre cours au mois de septembre, selon les circonstances », a montré le ministre des postes et télécommunications.

Abdoulandhum Ahamada

 

 

 

 

Hier, le ministre de l’éducation nationale, Moindjié Mohamed Moussa a participé à la rencontre quotidienne du comité de coordination nationale de la gestion de la lutte contre la Covid-19. L’ordre du jour a été accentué sur la reprise des cours prévue le 1er juillet prochain. Des questions et des hypothèses ont été soulevées afin de trouver une solution palliative pour la rentrée scolaire 2019/2020.

Alors que la reprise des cours a été fixée le 01 juillet 2020, Une réunion d’échanges et de discussions a eu lieu, hier à Moroni entre le ministre de l’éducation et de la coordination nationale de lutte contre le Coronavirus, seules les classes d’examens sont autorisées à reprendre l’école. Le temps et les échanges approchant, le ministre de l’éducation a consulté la coordination nationale de la lutte contre la pandémie. Il a présenté les différentes hypothèses élaborées par ses services. L’objectif demeurant la validation de l’année scolaire.

La reprise des cours en juillet a été annoncée. La coordination nationale de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 a donné le feu vert de la reprise des cours pour les classes des examens nationaux. La coordination nationale, sous la présidence du ministre de l’économie, Houmed Msaidié a validé l’option de la reprise des cours uniquement pour les classes d’examens : les classes de CM2, de 3e et de Terminales. Le 1er juillet, 43.202 élèves, collégiens et lycéens reprendront les cours sous les conditions hygiéniques liées au respect des mesures barrières.

Abdoulandhum Ahamada

 

Le secteur socio-éducatif est impacté par la crise sanitaire. Houmed Msaidié, coordinateur national de lutte contre la covid-19 a reçu hier la délégation des représentants des écoles privées. Les représentants des établissements ont demandé la suppression des charges fiscales et le soutien financier de l’Etat pour amortir les dépenses.

La crise du covid-19 a impacté tous les secteurs y compris l’éducation et la santé. La fermeture des écoles a enfoncé les établissements scolaires dans une crise financière. Une des mesures barrières de nature à empêcher la propagation de la pandémie. De cette foulée, les responsables des écoles privées ont sollicité un accompagnement de la part du gouvernement et un soutien afin de faciliter et adoucir les différentes charges. Dans leurs échanges respectifs, le coordinateur national a recommandé de constituer un dossier complet récapitulant toutes les données utiles pour une réponse globale de leur situation.

 Quant à la crise sanitaire qui a chuté l’économie du pays, les responsables des établissements ont sollicité la suppression des charges fiscales. Autant que le secteur est fortement impacté par la crise, les responsables ont demandé un appui financier pour les charges courantes. Faciliter les emprunts contractés et des conditions de protection sanitaire adéquates pour une meilleure reprise des cours. Depuis l’apparition du covid-19, le gouvernement s’est engagé à appuyer les secteurs touchés par la crise. Les recommandations avancées feront l’objet d’un suivi. A noter que la reprise des cours est fixée le 01 juillet 2020 sur l’ensemble du territoire.

Kamal Saïd Abdou

Hier lundi 1er juin au ministère de l’éducation, une nouvelle plateforme éducative dénommée « Classera » a été lancée par des experts en télécommunication depuis des pays étrangers à travers une vidéoconférence. Les administrateurs sont invités en premier à acquérir cette  formation avant de passer le programme des cours en ligne.

L’idée est d’accompagner  en lignes les étudiants, les élèves dont  leur droit d’apprendre est privé par la menace sanitaire de la covid-19. Hier lundi, depuis le ministère de l’éducation nationale, une nouvelle plateforme éducative « classera » a été officiellement lancée par des experts étrangers en ligne à travers une vidéoconférence. Elle représente un multiple atout au service de l’éducation entre les enseignants et les élèves de pouvoir accéder à  leur cours et leurs évaluations en ligne à travers leur mobile.

 « C’est une disposition prise par le ministère de l’éducation pour la continuité des cours en ligne au bénéfice des élèves et les étudiants cloués chez eux en raison de la crise sanitaire Covid-19 », a expliqué  Abdou Dayra, coordinateur de l’ETIC. Certains administrateurs du secteur public et privé ont été invités à bénéficier cette formation avant de pouvoir   procéder au lancement des cours en ligne pour les élèves en salle d’examen surtout.

Il est à savoir que, la nouvelle plateforme éducative « Classera » est offerte gratuitement par Clasfort, un partenaire dévoué d’origine américaine au service de la croissance éducative en Union des Comores. « Nous savons bel et bien que certains enseignants ont du mal à s’adapter  en technologie, mais nous espérons pourvoir les soutenir à s’adapter pour répondre favorablement   aux attentes de nos élèves en salle d’examen »,  a conclu Abdou Dayra.

Nassuf. M. Abdou

 

 

« Selon les données disponibles au ministère de l’éducation nationale, l’université des Comores a besoin de 22 agents pour compléter l’effectif. Le licenciement de ces 16 contractuels en question ramenait ce déficit à 38, une situation dangereuse qui risquerait d’impacter négativement le fonctionnement de l’institution. Le ministère considère que la charge financière que doit supporter l’université en gardant les agents en question est minime, comparée à l’éventuel disfonctionnement administratif, de l’institution et à la crise sociale que cela pourrait engendrer », a expliqué le directeur général de l’enseignement supérieur, Ali Mohamed Ali, à travers une lettre adressée à l’administrateur de l’université des Comores.  

« Quant à la suspension des contrats de certains enseignants, nous considérons que cela sort du droit, du fait que l’arrêt des cours de ces enseignants, n’est pas de leur propre gré, mais imposé par des décisions d’ordre étatiques prises suite à la pandémie du Covid 19 », ajoute-t-il. Etant une institution publique, l’université des Comores ne peut pas faire exception, selon le directeur général de l’enseignement supérieur, priver ces enseignants d’une partie de leur salaire qui risquerait d’exposer l’institution à des poursuites judiciaires, une situation dangereuse pour sa santé financière fragile.  

« Le ministère continue à croire que le problème financier de l’université des Comores est global, ces mesures d’austérité partielles et temporaires ne font qu’impacter négativement le fonctionnement de l’institution. La recherche d’une solution pérenne au financement de l’Udc s’impose et les deux ministères tutelles sont disposés à vous accompagner », lit-on sur la lettre. A noter que cette lettre est adressée à l’administrateur de l’Udc, Dr Abdoullah Ben Said Hassan, en date du 28 mai dernier.

Nassuf. M. Abdou

 

 

 

 

Une cérémonie de remise des matériaux d’informatique et des fournitures a eu lieu mardi dernier au ministère de l’éducation nationale. Une volonté de l’Unicef en vue de mieux accompagner le relai de l’éducation nationale impactée par la menace sanitaire du coronavirus.

Par le biais du représentant du système des Nation-unies aux Comores, M. Marcelle Ouattara, l’Unicef a remis mardi dernier des matériaux informatiques et des fournitures au ministère de l’éducation nationale dans le but de  soutenir l’éducation nationale touchée par la crise sanitaire du coronavirus. Des matériaux à hauteur de 70,000 dollars soit 31, 000,000 francs comoriens. Le ministre comorien de l’éducation nationale, Moindjié Mohamed Moussa, lors de la cérémonie s’est montré satisfait à la volonté manifestée par l’Unicef au service de l’éducation nationale. 

« Cette implication témoigne une fois de plus la volonté de l’Unicef au service d’une meilleure éducation comorienne », a montré Moindjié Mohamed Moussa. Selon lui, si l’Unicef s’est engagée pour cette cause, c’est d’avoir compris que l’éducation est le socle de l’émergence de tout un pays. « L’éducation est la locomotive pour l’émergence de toutes les nations. Alors l’Unicef justifie son engagement pour le changement de l’histoire éducatif de notre pays, de vouloir nous soutenir à sortir la tête de l’eau », a martelé Moindjié Mohamed Moussa, ministre de l’éducation.

Selon le représentant de l’Unicef en Union des Comores, Marcelle Ouattara, laisse entendre que cet appui a comme base d’épauler l’éducation nationale, il fait parmi les grandes préoccupations du système des Nation-unies de soutenir les pays de l’Afrique dans le domaine éducatif. « En vue d’aider le gouvernement des Comores à mieux se préparer à réduire les impacts négatifs de ce fléau du covid-19, l’Unicef a décidé d’appuyer le ministère de l’éducation  à renforcer ses capacités  opérationnelles », a conclut-il.

Nassuf. M. Abdou