Dans le cadre du projet « renforcement de la résilience climatique urbaine en Afrique du Sud-Est », l’ONG OXFAM-Comores a, hier mardi, organisé un atelier de formation sur la gestion durable et la valorisation des déchets dans la commune de Moroni. Cette rencontre vise à informer et sensibiliser les « collecteurs des déchets ménagers » sur la gestion des déchets et ses techniques de valorisation, à l’échelle locale.

Ce projet entre dans le cadre des problèmes liés aux catastrophes naturelles et la question des déchets ménagers. Selon des études réalisées, la ville de Moroni est confrontée à une forte concentration de la population estimée à 100.000 habitants qui jettent des déchets. La collecte et la valorisation des déchets nécessitent des moyens techniques assez suffisants sans détruire l’environnement. Or que les déchets ménagers traînés dans les domiciles entraînent des conséquences sanitaires.
Le secrétaire général de la mairie de Moroni, Maoulida ben Ousseine a salué cette initiative visant à gérer et valoriser les déchets. Cette option peut créer des emplois et un système de recyclage. « Cette formation démontre ô combien la gestion et la valorisation des déchets à Moroni sont nécessaires. Elle permet de former les collecteurs de déchets sur le comportement devant la société et les techniques de ramassage de déchets jusqu’à la décharge. Les formateurs annoncent des possibilités de recyclage et de création d’emplois à travers les déchets », a-t-il expliqué.
Au sujet de collecte des déchets, le secrétaire général admet que la mairie de Moroni n’a pas des moyens techniques et financiers suffisants pour garantir une bonne gestion des déchets. Il a cité, entre autres, une insuffisance des matériels et des moyens financiers alloués au personnel. « Certes, plusieurs domestiques critiquent l’irrégularité de collecte des déchets ménagers. Nous avons une insuffisance des bennes de ramassage, des salaires minimes, et autres. En revanche, à travers ces formations, la mairie résoudra ces problèmes avant les JO 2027 », a-t-il souligné.
Abdoulandhum Ahamada