ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

L’association Wanania Green, en collaboration avec Conservation internationale, a organisé une formation de quatre jours, axée sur l’ « autonomisation de la femme sur la conservation durable et la résolution de conflits ». Cette formation vise à soutenir les femmes comoriennes de 18 à 35 ans à participer à la protection de l’environnement et à la résolution des conflits. En effet, 25 jeunes femmes ont bénéficié cette formation dirigée par l’experte Janet Edmond, directrice chargée de la paix et le développement des partenariats.

25 jeunes femmes comoriennes de 18 à 35 ans ont bénéficié une formation de quatre jours, organisée par l’association Wanania Green, au siège de l’Ong Dayima. Cette formation est axée sur l’ « autonomisation de la femme sur la conservation durable et la résolution de conflit ». Selon Aincha Aboubacar, fondatrice de l’association Wanania Green, cette formation permettra à la femme comorienne de contribuer aux actions mises en place pour protéger l’environnement et aussi à la résolution des conflits. « Cette formation va faciliter les participantes à mieux protéger l’environnement et être capables de s’organiser pour résoudre des conflits. Elle permet donc de connaître le rôle et la place de la femme sur la conservation durable », a expliqué Aincha Aboubacar. 

Durant les quatre jours, l’experte et formatrice Janet Edmond, a dispensé la formation sur les concepts « genres et conflits », « analyses de conflits », l « ’autonomisation des femmes et la conservation durable». Et enfin, un « panel de discussions sur le rôle de la femme comorienne dans la conservation durable et la résolution de conflits ». Ces modules de formation permettent, selon Aincha Aboubacar, à ces jeunes femmes d’avoir d’autres opportunités de formation en ligne pour approfondir leurs connaissances. «Les jeunes bénéficiaires de cette formation sont majoritairement des débutantes dans ce domaine. Cependant, ces modules dispensés vont permettre d’avoir d’autres occasions de formations en ligne pour la maîtrise de ces thématiques acquises», a-t-elle précisé. 

Faniza Abou, bénéficiaire et étudiante en LMF, a apprécié le déroulement de cette formation qui entre dans le cadre de la protection de l’environnement et de la gestion de conflits. « Durant quatre jours, nous avons vécu des moments d’échanges interactifs sur les concepts : protection de l’environnement. Les discussions sont penchées sur la solidarité féminine, la résolution de conflit et les techniques de protection des arbres », a-t-elle témoigné.

Abdoulandhum Ahamada

Dr Abdillah Maoulida Mohamed, chef du laboratoire de géobotanique et phytosociologie, de l’INRAPE a tenu, mercredi dernier, une exposition sur le secteur environnemental à l’Alliance française de Moroni. Cette conférence s’intitule « étude phytoécologique, ethnobotanique et dynamique de la végétation sèche de Ngazidja ». Une étude approfondie faite pour montrer les espèces endémiques et les forêts sèches de Ngazidja.

Le laboratoire phytoécologie de l’INRAPE a déjà fait une étude approfondie sur les forêts sèches, les espèces endémiques et les fruits existant à Ngazidja.

L’occasion pour Dr Abdillah Maoulida Mohamed, chef du laboratoire de géobotanique et phytoécologie, Dern de l’Inrape, de présenter l’étude phytoécologique, ethnobotanique et dynamique de la végétation sèche de Ngazidja, à l’Alliance française de Moroni.

Le laborantin a montré la richesse des forêts sèches de Ngazidja, en termes d’espèces diversifiées, des plantes à des vertus médicomagiques, entre autres. Selon lui, les citoyens doivent impérativement protéger cette biodiversité existante en Union des Comores. D’ailleurs, tout au long de son exposition, Dr Abdillah a parcouru les méthodes et techniques de recherches et des fouilles menées pour aboutir à des résultats.

« Nous voulons vous fournir des informations écologiques sur la végétation sèche de Ngazidja et proposer des solutions pérennes. Pour aboutir à ces résultats, des recherches, des collectes des données (étude écologique), des analyses et traitements de données ont été menées. Les Comores possèdent des espèces diversifiées. Il existe des espèces endémiques à des vertus médicinales. Malgré la menace de ces forêts sèches, nous avons des forêts naturelles. Il faut donc les protéger », a expliqué Dr Abdillah Maoulida Mohamed.

En vue de mieux éclaircir la richesse des forêts sèches de Ngazidja, le conférencier a énuméré quelques sites de forêts, notamment lac Salé, Hamboda, Hahaya, Malé, et bien d’autres. Pour lui, ils existent des forêts rares et uniques au monde, au nord de Ngazidja. Et ce après des fruits naturels bénéfiques dans la santé de l’homme. « Des forêts uniques à Ngazidja qui possèdent des espèces bénéfiques à la santé humaine. L’Aloe alexandrin a des vertus médicomagiques, comme le Pollen de Baobab », a-t-il précisé.

Abdoulandhum Ahamada

Le projet résilience des systèmes alimentaires aux Comores FSRP KM est un projet du gouvernement comorien pour une durée de six ans, financé par  la Banque mondiale à hauteur de 40 millions de dollars et de PROBLUE de trois millions de dollars. En effet, les responsables de ce projet ont tenu, hier jeudi, un atelier de « validation d’un manuel de gestion de l’eau d’irrigation », en présence des responsables de différents CRDE des Comores.

Les crises enregistrées par la Covid 19, le passage du cyclone Kenneth et les conflits russo Ukraine ont démontré la fragilité des systèmes alimentaires en Union des Comores. L’amélioration de la performance du secteur agricole et des systèmes alimentaires pour la réduction de la malnutrition et l’insécurité alimentaire chronique est devenue comme vitale et nécessaire. Dans ce contexte, le gouvernement comorien a obtenu des dons de la Banque mondiale à hauteur de 40 millions de dollars et de PROBLUE de 3 millions de dollars pour financer le projet résilience des systèmes alimentaires aux Comores FRSP KM pour une durée de 6 ans.

Le FSRP interviendra dans toutes les régions du pays en général et dans les zones de concentration de certaines activités du projet. Dr Abdillahi Maoulida Mohamed, responsable Bassin versant, a montré que l’objectif de ce manuel est de guider le gouvernement, les chargés de projet, les départements concernés, les CRDE, les coopératives et autres, dans le renforcement de la résilience des exploitations agricoles au changement climatique. Une manière, selon lui, d’investir dans la collecte et le stockage de l’eau à petite échelle, en améliorant les infrastructures d’irrigation pour réduire les pertes d’eau, et autres.

« Ce projet est axé à 6 composantes dont le secteur agricole. Cet atelier a pour objectif de valider le manuel de gestion d’eau d’irrigation. Dans l’ensemble du pays, 11 citernes seront réhabilitées à Ngazidja, 5 à Ndzuani et 5 à Mwali. Des citernes de plus de 50 m3. Des pistes rurales et des citernes seront construites », a-t-il annoncé.

Selon lui, à la fin de cette première phase, l00 ha auront besoin de l’eau d’irrigation. Car, à part les pistes rurales non réhabilitée, il y a aussi le problème d’eau qui touche la majorité des agriculteurs.

Abdoulandhum Ahamada

Une délégation  du fonds saoudien pour le développement, accompagnée du directeur des routes, a été reçue hier mardi, par le maire de Mitsamihuli, Aboubacar Ahmada dans sa commune. La sécurisation du littorale pour protéger la route  face à la montée des eaux est la priorité des deux parties.

Aboubacar Ahmda ne cache pas ses ambitions pour un  rayonnement généralisé de la ville de Mitsamihuli. Après l’inauguration du hangar, permettant de désengorger le marché,  la mise en place d’une commission de lutte contre la délinquance juvénile,  le  maire de Mitsamihuli, Aboubacar Ahmada a reçu, hier mardi,  une délégation du fonds saoudien pour le développement.

« Beaucoup de gens essayent de trouver d’autres solutions face à la montée des eaux. La population voit leur avenir menacé par cette phénomène du réchauffement climatique,  donc le fait que nous ayons reçu cette délégation,  c’était  une opportunité  pour  leur  transmettre  notre préoccupation,  qui est celle de  la sécurisation de nos littorales », a fait savoir Aboubacar Ahmada, maire de Mitsamihuli.

Le maire initiateur d’une politique de  lutte contre la vente  des produits stupéfiants est parvenu à  promouvoir la perspective d’une ville propre initiée par son prédécesseur, par la gestion des déchets, tout en profitant un accompagnement significatif des influents traditionnels crédibilisés par les cadres supérieurs de Mitsamihuli. « Au regard de cette phénomène naturelle, il est urgent  de mettre en place des digues et enrochement afin de protéger la route nationale estimée à 800.000.000 kmf », a-t-il précisé. 

Mesurée de 2 km de longueur, le littorale de la  capitale du nord de Ngazidja vit au rythme de débordement des eaux ces dernières années, laissant souvent des dégâts matériels importants surtout en période des conditions météorologiques instables.

Nassuf. M. Abdou

Des élèves du lycée scientifique et du groupe scolaire Ibn Sirin ont effectué une visite guidée dans le site des mangroves d’Ikoni, la semaine dernière. C’était une visite de découverte et de protection des types des mangroves présentes dans le site. Ces élèves ainsi que leurs enseignants ont été accueillis par l’Association mangroves et environnement d’Ikoni.

La ville d’Ikoni est-elle le site mère des écosystèmes aux Comores ? Les Comores disposent de neuf types de mangroves dont Ikoni en dispose les cinq. En effet, des élèves du lycée scientifique et du groupe scolaire Ibn Sirin se sont rendus dans le site des mangroves d’Ikoni, accompagnés de leurs enseignants pour des découvertes. Une occasion de les sensibiliser sur la protection des mangroves. Cette visite a réjoui l’association mangroves et environnement de cette ville abritant le site.

« Ce fut une journée enrichissante et inspirante dédiée à la découverte et à la protection des mangroves présentes sur notre site. Notre mission principale lors de cette visite était de sensibiliser les jeunes à l’importance écologique des mangroves, ces écosystèmes uniques et vitaux pour notre environnement », a déclaré l’association mangroves et environnement.

« En les familiarisant avec la biodiversité qu’elles abritent et leur rôle crucial dans la protection des côtes, nous espérons encourager une nouvelle génération d’écologistes engagés. Dès leur arrivée, les élèves ont été accueillis par nos guides en environnement, qui leur ont offert une introduction captivante sur les mangroves et une visite quasi complète de notre site kwabe. Ensuite, les élèves ont exploré le Kaviridjohe (palais royal), un des monuments historiques de notre ville », a ajouté l’association.

Elle appelle à la protection des mangroves et la préservation de  l’environnement pour les générations futures. Il est à retenir que l’association mangroves et environnement travaille pour la protection de l’environnement, la création d’une unité de pisciculture et d’une zone touristique. Ils sont particulièrement motivés et sensibilisés sur l’impérieuse nécessité de préserver le site. 

Nassuf. M. Abdou

Mitsudje et Nyumadzaha sont  inondés. Les rivières ont débordés et la circulation des voitures a été difficile, hier lundi. Aucun dégât énorme n’est enregistré. Des pluies torrentielles ont frappés la capitale et le sud de Ngazidja.

Le nord de la grande île, Madagascar est sous la menace d’un vent violent, selon la météo de la grande île. Les Comores situées à quelques kilomètres de Madagascar reçoivent depuis dimanche soir des vents. Sur ce, des rivières débordées dans le sud de Ngazidja. Les routes ont été impraticables.

Pour rejoindre Moroni, les habitants doivent emprunter d’autres voies. « Nous sommes arrivés jusqu’à Dembeni, on nous a dit de faire demi-tour car les rivières sont débordés », a expliqué Maman Salma.

La situation inquiète plus d’un. Pour l’heure, aucun dégât matériel et perte humaine ne sont enregistrés. « Seulement la pluie est très forte et parfois accompagnée par des rafales de vents », ajoute cette dame qui appelle à des mesures urgentes pour épargner le danger.

Selon un habitant de la région, la rivière Mnapesini a débordé ce matin (hier, Ndlr) à Nyumadzaha, rendant la circulation routière difficile.  A Mitsudjé, la ville est littéralement sous les eaux à cause du débordement d’une rivière.

A noter que la région du sud de Ngazidja a été touchée par les inondations le mois dernier laissant des pertes humaines, des blessés et des familles déplacées. Des dégâts matériels importants ont été enregistrés. A Anjouan, il y a eu un mort.

Kamal Said Abdou

Depuis la semaine dernière, les Comores traversent une période de fortes pluies. À Ngazidja, dans la région de Hambu plus précisément les villages de Bangoi et Mdjoiezi, des inondations dévastatrices ont  causé d’énormes dégâts laissant derrière elles un bilan de 337 personnes affectées, 64 maisons inondées et deux blessés graves dont une femme enceinte uniquement à Bangoi.

Dans une série d’événements catastrophiques, caractérisés par des fortes pluies qui touchent le pays ces derniers jours, des inondations sans précédent ont frappé la région de Hambu plus précisément Bangoi et Mdjoiezi laissant derrière elles un paysage de destruction et de désolation. Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région ont rapidement fait monter le niveau des rivières, dépassant de loin les prévisions météorologiques des autorités locales malgré leurs présences dans les lieux.

Face à l’ampleur des choses, les équipes de secours de la DGSC sous les ordres du Colonel Abdallah Rafik, le ministre de l’intérieur, Fakridine Mahamoud et le délégué à la défense Youssoufa Mohamed Ali alias Belou ont visité afin d’évaluer le plus rapidement possible l’étendue des dégâts et analysé les besoins urgents afin de pouvoir venir en aide la population plus que jamais dans le besoin.

Après des heures de travail, les estimations préliminaires évaluées le samedi 27  avril par  l’équipe Centre d’Analyse et de Traitement de l’information de la DGSC suggèrent  que 64 maisons sont inondées, 337 personnes sont  affectées, 163 personnes contraintes de se déplacer,10 personnes moyennement blessées et deux blessés grave dont une femme enceinte, des citernes détruites et d’autres affectés par les eaux de ruissellement.  Un bilan qui se chiffre très lourd  pour une première estimation provisoire. .

Face cette situation critique, et dans  l’urgence des choses, la DGSC  va déployer des matelas et de l’eau minérale, ensuite du riz et des kits scolaires pour cette première confrontation avant les évaluations définitives pour pouvoir venir en aide à la totalité de la population touchée.

Pour rappel en cette période de crise, la solidarité et le soutien de chacun sont essentiels pour aider la région de  à se remettre de cette catastrophe sans précédent.

Inmadoudine Bacar

La route Itsandra-Mirontsi croule sous les ordures. Les habitants de ces deux localités et la commune de Baagani se sensibilisent pour la propreté. Dimanche dernier, ils étaient nombreux à prendre des pelles et des brouettes pour nettoyer cette route qui est devenue un dépôt sauvage. Des sanctions sévères sont d’ores et déjà prévues pour les contrevenants.

Des montagnes de déchets propageant  des odeurs nauséabondes jonchent la route Itsandra-Mirontsi dans la commune de Baagani. Ce dépotoir sauvage constitue une menace sanitaire non seulement pour les deux localités mais surtout pour les piétons

Les habitants de ces deux localités, appuyés par la commune ont décidé de mener une opération de nettoyage afin d’éviter les maladies surtout en cette période de choléra dans le pays. « Étant donné la situation sanitaire actuelle, nous avons jugé nécessaire de mener cette opération afin d’éviter les maladies dangereuses comme le choléra.

Ce qui est regrettable, des gens qui se permettent de venir dans notre commune pour jeter des ordures dans cette route pendant la nuit », a déploré Hassane Oumouri, deuxième adjoint au maire de la commune de Baagani.

Les habitants de la commune partent en guerre pour appréhender ces personnes qui détruisent l’environnement. Des sanctions sévères sont d’ores et déjà prévues pour les contrevenants. Le deuxième adjoint au maire est déterminé à déployer ses hommes pour la sécurité de la commune. « La police municipale fera une patrouille chaque jour dans l’ensemble des routes et ruelles de la commune pour mettre la sécurité et surtout d’appréhender ces personnes malveillantes. Je vous assure que les sanctions seront sévères contre elles », a-t-il promis.

Un montant colossal est débloqué par les deux localités (Itsanda Mdjini et Mirontsi) pour la réussite de cette opération. A son tour, Mmadi Mchinda, chef du village de Mirontsi met en garde toute personne qui essayera d’enfreindre les mesures prises. « Débloquer un montant colossal pour nettoyer cette route est pour protéger les habitants contre les maladies dangereuses. Nous sommes dans une période difficile où le pays traverse actuellement une crise sanitaire marquée par le choléra. Selon les agents sanitaires, c’est une maladie qui est à l’origine de la saleté. Nous ne pardonnerons personne qui osera jeter des ordures ici. Ces ordures menacent notre santé. Nous allons réagir  », a précisé le chef du village de Mirontsi.

Selon lui, les opérations de patrouille ne concernent pas seulement ceux qui jettent les ordures mais aussi à tous ceux qui viennent commettre des actes de banditisme de toute nature. Pour le chef du village et l’adjoint au maire, la sécurité et la santé de la commune sont prioritaires. 

Kamal Said Abdou

L’association de protection des mangroves ne cesse de lutter pour l’environnement. Après un financement de l’Inrape, de nouvelles espèces d’écosystèmes de mangroves sont introduites dans le lac d’Ikoni.

« Cela marque un grand succès pour la ville d’Ikoni et pour l’association de protection des mangroves. Grâce à leur travail acharné et à l’appui financier de l’INRAPE, de nouvelles espèces d’écosystèmes de mangroves ont été introduites dans le lac d’Ikoni. Ces nouvelles espèces n’avaient jamais été présentes auparavant sur le site de la mangrove d’Ikoni », a annoncé l’association de protection des mangroves.

La ville d’Ikoni maintient toujours la plus grande concentration d’espèces de mangroves aux Comores. Cela témoigne de l’importance de la protection de cet écosystème unique.

Les mangroves jouent un rôle vital dans la préservation de la biodiversité, la stabilisation des écosystèmes côtiers et la protection contre les tempêtes et les dégâts environnementaux.

« Ce projet a été réalisé grâce à la collaboration de l’association de protection des mangroves d’Ikoni, qui a joué un rôle clé dans sa mise en œuvre. L’Inrape a également apporté un soutien financier précieux pour le bon déroulement du projet. De plus, le ministère de l’environnement a accordé son haut patronage, soulignant l’importance de la préservation de l’environnement dans la région », précise l’association.

La réussite de ce projet montre l’importance de la collaboration entre les acteurs locaux, les organismes gouvernementaux et les organisations de protection de l’environnement. Il ouvre également la voie à de futures initiatives de conservation et de restauration des mangroves dans la région, afin de préserver ces écosystèmes uniques pour les générations futures.

« Bien que la plupart de ces espèces n’aient pas survécu, nous avons réussi à introduire de nouvelles espèces. Nous exprimons notre reconnaissance infinie au ministère de l’environnement, ainsi qu’à l’Iinrape, pour avoir financé à 100% ces financements », exprimé l’association.

Zena Nailane

La Cop 28 débute jeudi prochain au 12 décembre 2023 aux Emirats Arabes Unis. Ce grand rendez-vous sur le climat a réuni 70 000 participants. Dans cette huitième conférence mondiale sur le climat, l’Afrique se prépare à défendre quatre idées majeures : le développement de fonds d’aide, l’implication grandissante des nations en développement, la diminution progressive de la dépendance aux énergies fossiles, ainsi que l’accélération de la transition énergétique.

Du jeudi 30 novembre au mardi 12 décembre 2023, les yeux du monde seront braqués vers les Emirats Arabes Unis pour la Cop 28. 70 000 participants sont attendus à Dubaï pour mener entre autres, des réflexions contre le changement climatique, la pollution. Lors de cette conférence de l’Onu sur le climat, l’Afrique a de quoi à défendre : le développement de fonds d’aide, l’implication grandissante des nations en développement, la diminution progressive de la dépendance aux énergies fossiles, ainsi que l’accélération de la transition énergétique.

A noter que le premier sommet africain sur le climat, qui s’est déroulé du 4 au 6 septembre 2023, avait pour but d’aborder spécifiquement la question du financement de la transition climatique en Afrique. La Cop 28 est la 28e réunion annuelle de l’Onu sur le climat. Les gouvernements discutent de la manière de limiter le changement climatique et de s’y préparer.

« Ce sommet fait suite à une année de phénomènes météorologiques extrêmes au cours de laquelle de nombreux records climatiques ont été battus », a-t-on dit. « On espère que la Cop 28 contribuera à maintenir l’objectif de limiter l’augmentation de la température mondiale à long terme à 1,5°C. Cet objectif a été convenu par près de 200 pays à Paris en 2015 », a-t-on ajouté.

Selon le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’organe de l’ONU chargé des questions climatiques, l’objectif de 1,5°C est essentiel pour éviter les effets les plus néfastes du changement climatique. « Le réchauffement à long terme est actuellement d’environ 1,1°C ou 1,2°C par rapport à l’ère préindustrielle, c’est-à-dire avant que l’homme ne commence à brûler des combustibles fossiles à grande échelle », a-t-on conclu. 

Nassuf. M. Abdou