ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Bien que le projet de la déclaration finale de Nairobi sur le climat fût sous le feu des critiques, les chefs d’Etat africains ont adopté dans une position commune la déclaration finale. Les dirigeants africains tendent la main à la communauté internationale, prêts à l’aider à faire fructifier les ressources du continent dans la lutte contre le réchauffement climatique, via des financements.

Le sommet africain sur le climat a mis en valeur les ressources inexploitées des énergies renouvelables afin de permettre aux pays africains de se développer économiquement et de participer à la lutte contre le réchauffement climatique.

« L’Afrique possède à la fois le potentiel et l’ambition d’être un élément essentiel de la solution mondiale au changement climatique », affirment les chefs d’Etat africains dans leur déclaration finale. « Mais, ajoutent-ils, pour libérer son potentiel à une échelle susceptible de contribuer de manière significative à la décarbonisation de l’économie mondiale, il faudra multiplier les flux actuels de financement du développement et des investissements. »

La déclaration de Nairobi servira de base à la position commune de l’Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu’à la Cop28 et au-delà. Avec une population jeune et de vastes ressources naturelles, l’Afrique fait valoir qu’elle est prête à bâtir une alternative aux combustibles fossiles polluants.

« Nous avons démontré avec succès que les solutions africaines ne sont pas seulement appropriées pour les problèmes de l’Afrique, mais qu’elles sont nécessaires au bien-être mondial », a indiqué le président kényan William Ruto ajoutant qu’ « une nouvelle Afrique est là et elle est sérieuse. »

A noter que ce sommet est qualifié d’historique. Si les divergences étaient, au départ, nombreuses, les discussions de ces trois derniers jours ont permis d’obtenir des progrès notables pour les prochains mois, notamment dans le cadre de la Cop28 à Dubaï. 

KDBA

Réunis en huis clos lundi dernier sur le projet de déclaration finale du sommet africain sur le climat, les 54 ministres africains de l’environnement n’ont pas pu s’entendre sur le projet de déclaration préparée par le pays hôte, le Kenya. Le ministre comorien de l’environnement est monté au créneau et a critiqué sévèrement le document. 

Le sommet africain sur le climat s’est ouvert lundi dernier à Nairobi et se clôture ce mercredi. Alors qu’un projet de déclaration finale est préparé par le Kenya et le secrétariat de l’Union africaine, lors d’une réunion d’information des ministres africains de l’environnement, le projet de déclaration a été soumis sous le feu des critiques. Un projet de déclaration finale qui doit être adopté par les chefs d’Etat africains.

Elle doit définir la position commune des 54 pays africains dans les négociations climatiques avant la COP28 prévue aux Emirats Arabes Unis fin 2023. Lors de la réunion ministérielle, plusieurs pays ont pointé du doigt le projet de déclaration finale. « Nous avions demandé que le rôle des océans et de l’économie bleue figure dans le texte », a déclaré le ministre comorien de l’environnement, Houmedi Msaidié.

Il est convaincu que les océans sont non seulement source d’emplois, ils soutiennent également la croissance de l’économie, régulent le climat et contribuent au bien-être des communautés côtières. L’Afrique compte 38 Etats côtiers et insulaires et un littoral de plus de 47 000 km, ce qui représente une énorme opportunité pour le continent de développer les secteurs typiquement associés à l’économie bleue.

A noter que l’Afrique représente moins de 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Et c’est le continent qui est le moins à même de faire face aux effets délétères du changement climatique. Les fortes pluies, les inondations, les cyclones tropicaux, les sécheresses ont des effets dévastateurs sur les communautés et les économies.

Selon le président du Kenya, l’empreinte carbone de l’Afrique reste faible, mais le bilan humain du changement climatique est disproportionnellement élevé. L’urgence de remédier aux pertes et aux dommages de configurer des mécanismes financiers appropriés pour la résilience augmente avec chaque événement météorologique extrême et chaque crise d’insécurité induite par le climat. 

KDBA

Un plan d’action national est en place depuis mai 2023, dans le cadre du projet d’appui technique à la protection de l’environnement dénommé TCP-COI/3802. Un projet financé par la FAO à hauteur de 240 000 dollars. La situation environnementale de l’Archipel des Comores est criante avec 57% des terres agricoles et forêts dégradées.

Les Comores auraient demandé un appui de la part de la représentation de la FAO de la région de l’Océan indien. Des solutions pour résoudre les problèmes de la reproductivité des terres cultivables. Le projet avec un financement de la FAO a pour but d’identifier les causes et impacts de dégradations des terres et forêts, et de définir les réponses pour restaurer la productivité des terres.

A la fin du mois de juillet 2023, démarre une campagne de sensibilisation et d’éducation auprès des décideurs et notables de l’île Mwali, stipulée dans le plan d’action national.

Tous les secteurs d’activités ainsi que la société civile y ont été représentés et sont persuadés de l’importance de se mobiliser face au changement climatique et à la déforestation. Les autorités affichent leur disponibilité à accompagner les acteurs dans la concrétisation des solutions proposées.

« Cette démarche à la fois inclusive et collaborative est importante, car participative et esquisse des solutions acceptées par tous. D’ailleurs, le projet même s’il est bien ficelé par des consultants (international et national) risque d’échouer sans l’implication des communautés. Le dialogue a permis de dégager des modalités de collaboration et des actions prioritaires », a-t-on expliqué.

Le coordinateur du projet préconise l’instauration des pépinières en amenant les gens à apprendre comment multiplier les arbres forestiers, la restauration des terres et forêts dégradées et la sensibilisation de la population à la protection des forêts.

Nassuf. M. Abdou

Malgré la législation en vigueur, les feux de brousse et le déboisement se multiplient dans certaines régions à Ngazidja. Conséquences, diminution des précipitations, sécheresse accrue et risque d’inondation. Par ces phénomènes, Mohamed Soilihi, étudiant en science de l’environnement à Madagascar appelle les autorités compétentes à en finir avec la déforestation et les feux de brousse pour la protection de l’environnement.

Bien que les Comores disposent d’une législation qui protège l’environnement, certaines personnes détruisent la nature. Les feux de brousse et le déboisement sont monnaie courante dans certaines régions à Ngazidja. Les environnementalistes estiment que ce phénomène fait défaut à l’environnement. « Il y a une diminution conséquente des précipitations dans l’ensemble du territoire et c’est à cause du déboisement dans les forêts », a fait savoir Mohamed Soilihi, étudiant en science de l’environnement à Madagascar.

L’environnementaliste indique qu’il existe une unité spéciale des forces de l’ordre chargées de veiller à la forêt. « C’est pour montrer combien les autres pays d’investissement pour la protection de l’environnement », a-t-il souligné, ajoutant qu’aux Comores, c’est le désordre. Pourtant, au-delà de la diminution des précipitations, le pays est également exposé à d’autres conséquences.

« Il y a le risque d’une éruption volcanique. Nous sommes dans un pays insulaire, si on continue à déboiser la forêt, le pays court le risque de subir des inondations », a-t-il expliqué. Mohamed Soilihi interpelle tout le monde à la protection de la nature. « Nous devons appliquer la législation en vigueur pour notre bien et pour le bien des générations futures », a-t-il déclaré.

L’étudiant appelle à la sensibilisation des nouvelles générations au respect et à la protection des forêts. Puisque selon lui, les contrevenants ne se rendent pas compte des conséquences liées à la destruction de l’environnement. À l’en croire, « agir très vite avant que ça soit trop tard est la meilleure façon de protéger notre pays. » 

Kamal Saïd Abdou

L’association développons-nous (ADN) se lance dans la plantation des cocotiers aux Comores. Mercredi dernier, elle était à Singani Hambu avec le comité de pilotage du projet « champ communautaire » pour la plantation des cocotiers. Une initiative visant à protéger l’environnement.

« Planter des pépinières de Coco aux Comores est un gage de la préservation de l’environnement, la disponibilité de la noix de Coco et de ses dérivés tant utilisés dans notre gastronomie », a déclaré la présidente de l’ADN, Hadidja Abdourazak. Dans le but de continuer la réorganisation des filières agricoles aux Comores, l’association développons-nous (ADN) se lance dans la filière Coco. Et mercredi dernier, l’association était à Singani Hambu avec le comité de pilotage du projet « champ communautaire » pour la plantation des cocotiers.

« L’association ADN a fait un état des lieux à travers des tournées dans différentes communes de Ngazidja et parmi les problèmes rencontrés, le manque des cocotiers car après le cyclone Kenneth, tout a été détruit », a expliqué la présidente de l’ADN.

La présidence présage déjà des innombrables efforts qui devront être fournis pour protéger les arbres pour qu’ils ne soient pas la proie des ruminants. Elle compte sur la vigilance des habitants pour sauvegarder ce patrimoine.

Ce projet en exécution s’inscrit dans le cadre de la protection de l’environnement et la protection des zones forestières. Il convient de signaler que la sélection des races de Coco qui ont été plantées, avait été faite au Togo lors de la tournée africaine effectuée par la présidente de l’ADN. 

Nassuf. M. Abdou

La gendarmerie et le parc national de Mohéli ont brûlé une vedette de braconnage des tortues, mardi dernier. Les autorités judiciaires et les acteurs de la protection de l’environnement de l’île de Djumbé Fatima sont résolument déterminés à combattre sans relâche le braconnage des tortues marines dans l’aire protégée et dans l’ensemble du territoire marin et côtier de l’île.

Les tortues marines sont particulièrement exposées aux menaces de pollution et de braconnage. Déterminés à aller au bout de leur combat et à éradiquer le braconnage des tortues marines à Mohéli, le parc national de l’île et ses partenaires ne s’affaiblissent pas.

Mardi dernier à Bonovo, en présence des responsables et des agents du PNM, la gendarmerie nationale de Mohéli a brûlé une vedette avec un moteur et deux réservoirs. « Il s’agit d’une vedette appartenant à des braconniers, appréhendée en flagrant délit de braconnage dans la zone du PNM », déclare un responsable du parc national marin.

Le parc national de Mohéli remercie le commandant du groupement de la gendarmerie et l’ensemble de son équipe pour leur appui et pour le travail très fructueux qu’ils sont en train de réaliser. « Merci également aux autres corps de l’armée nationale de développement (AND) pour leur accompagnement au PNM dans cette lutte pour la préservation de l’environnement et contre le braconnage à Mohéli », a-t-il salué.

Pour rappel, le PNM et ses partenaires ont décidé d’adopter un autre mode opératoire. Et le 10 juillet dernier, deux vedettes équipées de matériels (moteurs, réservoirs…) sont brûlées. Les braconniers ont été appréhendés. Les 4 tortues qu’ils avaient réussi à embarquer dans leur vedette sont sauvées en étant relâchées à la plage et guidées vers la mer. 

Nassuf. M. Abdou

Dans le cadre de la protection de l’environnement, l’ambassade de Chine auprès de l’Union des Comores a organisé une opération de nettoyage et d’embellissement du Lac Salé le 24 juin dernier. Dans cette opération, Guo Zhijun, ambassadeur de Chine a fait savoir qu’à travers cette activité, il voulait tirer l’attention de tout le monde sur l’importance de la protection de l’environnement.

La politique, c’est à part, mais la protection de l’environnement une priorité pour chaque personne. L’ambassade de Chine aux Comores s’y engage et donne une importance capitale à la protection de l’environnement dont une activité de ville propre a été organisée par l’ambassade. Dans cette vision, Guo Zhijun a mis un accent particulier au nettoyage du Lac Salé de Bangoi-Kuni dans le nord de Ngazidja. Un lieu stratégique, historique et touristique du pays. « À travers cette activité, nous voulons tirer l’attention de tout le monde sur la protection de l’environnement », a déclaré Guo Zhijun, ambassadeur de la République populaire de Chine.

Le diplomate a rassuré que les responsables Chinois aux Comores travaillent en étroite collaboration avec le gouvernement comorien. « Nous sommes prêts à accompagner les Comores dans son développement », a-t-il ajouté.

Parmi les activités de ce jour, le ramassage des déchets et l’embellissement de cette zone. Le ministre de l’agriculture et la gouverneure de Ngazidja avaient pris part dans cette opération pour donner une vision particulière du site et encourager la population dans la lutte contre la pollution.

Au-delà de la politique et les relations fraternelles et amicales entre les Comores et la Chine, la gouverneure de Ngazidja a salué l’engagement de la Chine au profit de l’Union des Comores citant l’appui technique de la Chine dans la période de Covid-19 et la lutte contre le paludisme à Ngazidja.

Kamal Saïd Abdou

L’association pour la protection de mangrove et de l’environnement d’Ikoni s’est engagée à protéger l’environnement. Plus d’une année d’existence, l’association a réalisé plusieurs activités de protection de la nature et dit avoir mis en place un plan d’action 2023. La secrétaire adjointe de l’association, Zainaba Ali a dressé le bilan de quelques activités réalisées en 2022 à Ngazidja.

Après plus d’une année d’existence, l’association Mangrove et environnement (AME) d’Ikoni a mené plusieurs activités en 2022. L’objectif est de protéger l’écosystème et créer des opérations de plantations de mangroves s’ajoutant des 5 types de mangroves existants à Ikoni. Joint au téléphone, la secrétaire adjointe de l’AME, Zainaba Ali résume les activités déjà réalisées en 2022.

« En janvier 2022, 2 tonnes de déchets ont été transportées dans le site d’Ikoni. En mars, une opération de récolte de graines vivipare et d’autres espèces existant dans le site a été organisée autour de 5 villes et villages de Ngazidja. Ce même mois, mise en pépinière des espèces récoltées par les membres de l’association afin de garantir la survie des palétuviers jusqu’à la plantation définitive. Ainsi, en juillet-septembre, l’Inrape avec l’AME, unis pour la mise en pépinière des espèces récoltées. Et puis, avec l’Inrape, une cérémonie de mise en avant les atouts de la mangrove et l’enrichissement en espèces du palétuvier. Enfin, l’AND a participé dans l’opération de reboisement des espèces de palétuviers non plantées au jour de la cérémonie », a expliqué Zainaba Ali.

Concernant le plan d’action 2023, la secrétaire adjointe précise que l’association continue toujours leur combat. « On ne cesse de continuer à surveiller nos plantations et aux opérations de nettoyage des sites. Plusieurs activités sont en cours de planification durant cette année 2023 », a-t-elle confié.

Pour rappel, les Comores ont ratifié plusieurs accords internationaux de protection de l’environnement. Il s’agit entre autres, la convention de Ramsar, signée en 1971, les quatre conventions clés de l’Unesco qui protègent les mangroves. On peut noter la loi cadre relative à l’environnement (Loi N° 94-018 du 22 juin 1994). 

Abdoulandhum Ahamada

La conférence ministérielle sur l’économie bleue et l’action climatique a pris fin mercredi dernier avec « la déclaration de Moroni ». Un processus qui va être mené au niveau de toutes les instances internationales à commencer par le sommet sur le climat au Kenya, la Cop 28 qui se tiendra à Dubaï et bien entendu dans les autres instances pour plaider un financement des états insulaires, selon Imam Abdillah, directeur de la coopération internationale en Union des Comores.

« La déclaration de Moroni » est l’occasion de trois temps forts. Un moment pour les Etats partis de plaider pour un financement au niveau des instances internationales. « Ce processus comme je l’ai dit, sera porté à tous les différents niveaux régional, continental et international pour que nous puissions avoir des partenariats qui puissent financer des projets ambitieux », a indiqué Imam Abdillah, directeur de la coopération.  

Pour les Comores qui ont abrité cette conférence, les résultats sont à plusieurs niveaux, dit-il. « Il y a des résultats qui sont immédiats. Je pense qu’aujourd’hui tous les phares sont braqués vers les Comores.  Tout le monde sait que cet événement a eu lieu à Moroni et c’est donc une fierté pour notre pays qui assure actuellement la présidence de l’Union africaine qui est une première depuis la création de l’Union africaine », a souligné le directeur de la coopération.

« Nous attendons donc des financements pour que nous puissions avancer vers le plan national de développement », a-t-il ajouté. Dans cette conférence ministérielle, plus de 120 représentants de 30 délégations ont été à Moroni du 12 au 14 juin 2023. Le gouvernement de l’Union des Comores accueille une « conférence ministérielle sur l’économie bleue et l’action climatique en Afrique : les Etats côtiers et insulaires à l’avant-garde ». Ce rendez-vous, à la fois technique, institutionnel et politique, se veut un temps fort de la présidence comorienne en exercice de l’Union africaine.

En effet, en prenant la présidence de l’instance continentale en février dernier, le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, a indiqué faire de l’économie bleue et la promotion des spécificités insulaires des priorités de son mandat.

Kamal Said Abdou

Président de l’Union Africaine depuis février dernier, Azali Assoumani a décidé de mettre au premier plan, les particularités des États insulaires. Lors de la cérémonie de clôture de la Conférence Blue Future, hier, au palais du peuple, le président Azali Assoumani a déclaré que, « il est temps de faire émerger un modèle d’économie durable, intégrant les trois piliers du développement durable, que sont l’économie, le social et l’environnement. »

Rassembler toutes les bonnes volontés susceptibles de contribuer à transformer la vision d’une Afrique prospère, soucieuse de son environnement et du bien-être de ses populations, en actions concrètes, en faveur d’une croissance économique durable et harmonieuse, tel est l’objectif que se fixe le président Azali Assoumani après sa prise de fonction à la tête de l’UA. Il précisera par ailleurs que la gestion adaptée des océans et des mers d’Afrique est essentielle à l’atteinte de l’Agenda 2063 et des ODD, à l’horizon 2030. « J’estime, en effet, qu’il serait judicieux de faire de nos faiblesses, une force et une opportunité, si nous voulons parvenir à promouvoir le développement durable et harmonieux de notre continent », a-t-il dit.

Certaines ressources sont gravement touchées par des pressions croissantes telles que le changement climatique, la pollution, un développement côtier effréné, la surpêche ou encore la destruction de l’habitat. « L’économie bleue, qui représente une valeur économique annuelle estimée à 3.000 milliards de dollars, constitue une parfaite opportunité pour nous, États insulaires et côtiers, mais aussi pour l’ensemble du continent africain », a indiqué le président de l’Union africaine.

A l’en croire, cette ressource que représente l’océan, une fois bien exploitée et mise en valeur, avec toutes les richesses dont elle dispose,  nous permettra d’atteindre nos objectifs de développement.

Pour Vêlayoudom Marimoutou, secrétaire général de la Commission de l’océan Indien, la COI est la seule organisation intergouvernementale d’Afrique exclusivement insulaire. «  Depuis 40 ans, nous animons une coopération diversifiée qui couvre peu ou prou les 17 objectifs de développement durable avec une focale sur ce qui nous caractérise, à savoir notre géographie insulaire et océanique et, partant, la vulnérabilité intrinsèque de nos Etats insulaires et les biens communs. Mais les Etats membres de la COI ont fait le choix de la coopération et de l’ambition collective », a rappelé le secrétaire général de la COI.

Selon lui, la Conférence Blue Future inaugure un « processus de Moroni » que nous souhaitons porteur pour les Etats insulaires et côtiers d’Afrique qui sont à l’avant-plan des défis climatiques et environnementaux et qui renferment un potentiel remarquable de résilience.

Kamal Said Abdou