ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Forum régional sur l’économie bleue : La 4ème édition s’ouvre aujourd’hui

Les acteurs de l’économie des océans se réunissent pour discuter des défis et opportunités de l’économie bleue de la région. Ils vont échanger sur l’ « économie bleue et tourisme durable » pendant trois jours, à Moroni. La quatrième édition du forum régional sur l’économie bleue se veut un cadre de partage, d’apprentissage et de mise en réseau pour positionner l’économie bleue comme fer de lance de la région. 

Cette rencontre prévue pour prendre fin jeudi prochain, est une opportunité pour les acteurs de se rencontrer et d’échanger sur des sujets d’intérêt commun. Cette assise a pour but de capitaliser le potentiel énorme que représente le secteur maritime et de fédérer les énergies afin de booster l’économie bleue. Le forum sur l’économie bleue examinera les nouvelles technologies et l’innovation pour les océans, les mers, les lacs, ainsi que les défis, les opportunités potentielles, les priorités et les partenariats. Le monde de la mer semble posséder tous les atouts pour relever les défis de demain.

« J’ai annoncé que l’économie bleue, l’action climatique ainsi que la défense des intérêts des Etats insulaires figurent parmi mes priorités. En effet, l’Afrique est composée de vastes lacs, rivières et océans, dont les ressources sont à peine exploitées. Trente-huit des cinquante-cinq États africains sont des États côtiers, et avec un littoral d’environ 26 000 kilomètres, presque la majorité des importations et des exportations de notre continent se fait par voie maritime », a souligné le président Azali, dans une tribune publiée dans le Point.

Les Nations unies estiment qu’une économie bleue incarne les trois piliers de la durabilité : environnemental, économique et social. « La jeunesse comorienne est un véritable levier de croissance économique. S’orienter vers l’économie bleue et le tourisme durable, c’est investir dans un développement réalisé sur le long terme », a déclaré Imam Abdillah.

A noter que les Comores restent vulnérables à l’augmentation de la température, à l’élévation du niveau de la mer, aux changements dans les régimes de vents, à l’acidification des océans et aux changements dans les cycles fondamentaux. 

KDBA

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