ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

L’association Merit Com a convié la presse, samedi dernier à Moroni, pour annoncer la première édition des lauréats des trophées Merit Com 2023. Au total 15 personnes issues de milieux professionnels différents seront honorées le 23 décembre, au palais du peuple. Une façon de donner la valeur du travail et du mérite, les fondements du bien-être de la société, selon Saïd Mohamed Mchangama, président de l’association.  

Au total, elles seront 15 personnalités qui ont marqué l’histoire dans des milieux professionnels différents qui seront honorées, le 23 décembre 2023, au palais du peuple par l’association Merit Com. Il s’agit de la première édition du programme Merit Com, une association pour la valorisation sur le mérite du travail.

Au cours d’une conférence de presse, tenue samedi dernier, le président de l’association Said Mohamed Mchangama s’est dit inquiet quant à l’attitude qui prévaut actuellement dans le pays, puisque, dit- il, on est arrivé dans un stade où il faut insulter pour être promu à un poste.

« Merit com 2023, nous aurons une cérémonie pour honorer ceux qui dans notre nation, qu’ils soient ici où à l’extérieur méritent notre admiration par leur travail.  Cette année, nous allons honorer 15 personnes de différents métiers, afin de rendre hommage à leurs efforts au service de leur nation d’origine, les Comores. À titre d’exemple, Abdoul Oubeidillah, professeur à l’université du Texas hydro climatologue », a expliqué Saïd Mohamed Mchangama, président de l’ONG Merit Com.

Selon lui, la valeur du travail et du mérite sont les deux fondements du bien-être de la société. « S’il n y a pas de respect pour le travail et du mérite, notre pays risque de plonger dans une situation de non-retour de nos valeurs morales et culturelles », a-t-il souligné. 

Parmi les grandes personnalités à l’honneur cette année, l’on peut citer le coach Amir Abdou, l’artiste engagé Cheikh Mc, des médecins, des associations qui œuvrent pour les personnes et familles défavorisées, entre autres.  

Nassuf. M. Abdou

Les îles Comores sont qualifiées pour la phase finale de la Coupe d’Afrique de Slam Poésie, prévue à Bamako du 27 au 3 décembre 2023. Les Comores représentent toute l’Afrique de l’Est, grâce à une âme nommée Halda Hassani, née le premier jour de juin, en l’an 1997, sur les terres enchantées des Comores.

Institutrice éclairée, elle était bien plus qu’une gardienne des savoirs. Slameuse au cœur vibrant et passionnée de mots, elle dansait avec les vers et s’envolait vers des horizons infinis.

Son amour pour l’écriture, fruit de sa passion pour la lecture, avait éclos telle une fleur précieuse au temps du collège. Depuis lors, les mots affluaient en abondance, poèmes, textes de slam et fictions se mêlaient dans sa plume féconde.

En effet, en marge de la coupe du monde de slam poésie à Bamako, la slameuse comorienne Halda Hassani représente les Comores et est qualifiée pour la phase finale. Un honneur pour toute la nation.

Son imagination vagabondait sans limites, créant des mondes merveilleux, inventant des paradis enchanteurs, tissant des rires et semant des sourires pour effacer les larmes et les douleurs.

Mais elle ne s’en tenait pas qu’aux songes, elle scrutait les réalités du monde, dénonçant les maux, appelant à l’amour, à la paix, à l’union. Son crayon et sa voix étaient ses armes, ses outils pour répandre la magie des mots.

L’écriture était sa thérapie, son exutoire, mais aussi son moyen d’exister pleinement, de rêver, de s’élever, de vivre mille vies. Armée d’un stylo, elle se sentait pourvue d’ailes, prête à s’élancer vers l’infini, comme elle le consignait si souvent.

En 2013, une révélation s’empara d’elle, transmise par son noble frère. Des vidéos de Grand Corps Malade, d’Abd al Malik, de Gaël Faye lui furent offertes. La rime déclamée l’éblouit, pénétrant son âme curieuse. Elle s’empressa d’en savoir plus sur cet art, distinct du rap, dont les méandres lui étaient inconnus.

Nassuf. M. Abdou

Du 9 au 11 novembre prochain, le Caire, capitale égyptienne, va abriter le 10ème festival international Creative Africa News au salon Canex. Les Comores se verront représenter par la chanteuse Malha devant des créatifs, des décideurs, des investisseurs, des financiers et des leaders d’opinions du continent, pour promouvoir la musique comorienne en Egypte.

C’est un grand événement qui réunit chaque année des créatifs sur le continent avec des marques, des artistes, des producteurs et distributeurs de premier plan et aura lieu demain jeudi 9 au samedi 11 novembre prochain,  au salon Canex au Caire, en Egypte.

L’artiste comorienne Malha, celle qui avait conquis les cœurs du public lors de sa prestation dans la fête nationale avec l’hymne nationale, représentera les Comores après un mois sans cesse de répétitions en compagnie de ses musiciens.

« C’est un grand rendez-vous qui rassemble des créatifs du continent, de la diaspora pour présenter et d’artistes pour exposer avec des décideurs, d’éminents investitures, des financiers, des leaders d’opinion et d’autres praticiens du secteur créatif leurs talents. J’ai eu l’honneur d’être sollicitée par les organisateurs qui m’ont observé lors de mes récentes prestations, pour aller représenter les Comores », a expliqué la jeune femme artiste.

Elle compte s’inspirer de quatre tubes dont, l’un, est un extrait d’Oumou Koulthoume, une légende du 21ème siècle de la musique araboafricaine. Et elle a quitté Moroni ce mardi en compagnie de ses musiciens.

Canex accueillera un large éventail de visiteurs et participants, des conférenciers, des parties prenantes et d’invités provenant de pôles créatifs de toute l’Afrique, et la star comorienne espère user de son talent artistique pour marquer ses empreintes.

« Je promets d’aller au meilleur de moi-même, de donner raison à tous ceux qui m’ont choisi, tous ceux qui me soutiennent, qu’ils n’ont pas tort de croire en moi, au nom de la musique comorienne », promet-elle.

Malha estime que, « ces genres de festivals offrent une opportunité aux artistes comoriens de se démarquer de leurs talents à l’échelle internationale. »

Nassuf. M. Abdou

Classée en deuxième position lors de la demi-finale, Salam a conquis les cœurs des jurys en obtenant la note de 10/10 (5274 votes) du public et 8,17/10 du jury lors de la finale à Marseille. Elle devient la troisième étoile de la musique comorienne après Fahid le bled’art et Kueena. La cérémonie de remise du trophée a eu lieu dimanche dernier, à l’hôtel Retaj de Moroni devant un parterre de personnalités diverses.

L’agence de communication, Tratib, en partenariat avec la société Comores télécom a dévoilé la lauréate du concours musical « Nyora ». Sans surprise, la native de Chezani Mboinku, Salam, s’est arrogé le premier prix de 5 millions de francs comoriens. Dès sa première prestation, la nouvelle étoile montante de l’émission Nyora avait conquis les cœurs des jurys après qu’elle s’était inspirée sur un tube intitulé « Mwezi » de Soulaimana Mze Cheikh.

L’artiste Salam s’est emparée de la première position avec une note de 10/10 (5274 votes) du public et 8,17/10 du jury devant Kaila (0,01/10 du public et 8,75 de la part du jury). Quant à l’enfant de Singani Hambu, Mkaliman ferme le podium (1,77/10 et 7,9/10 du jury).

Sur ces trois finalistes, Salam, la gagnante du concours repart chez elle avec un chèque de 5 000.000 Kmf et succède à l’ambassadrice Mahoraise, Kueena lors de la deuxième édition de 2022.

La deuxième, Kaila qui avait mis tout le monde d’accord lors de sa première prestation repart avec un chèque de 2 500.000 kmf. Pendant que Mkaliman, occupant la troisième place gagne 1.000.000 kmf.

La lauréate aura le privilège d’enregistrer un EP de sept morceaux et la réalisation de deux clips. Cette opportunité ne se limite pas seulement à elle, la deuxième finaliste, Kaila aura aussi la chance d’enregistrer deux titres et la production d’un clip au même titre qu’à Mkaliman, qui enregistrera une chanson et la réalisation d’un clip. 

Nassuf. M. Abdou

Musique : « Msahazi », le nouvel Album de Rdjb

Musique : « Msahazi », le nouvel Album de Rdjb

Étoile brillante du « Msafarini Music », le rap des villages, Rdjb vient de sortir son nouvel album « Msahazi ». Composé de 20 tubes, le nouvel album est perçu comme une capsule temporelle, intacte d’une époque révolue où l’on veut faire émerger le rap comorien sur la scène internationale.

Le nouvel album, « Msahazi » a rapidement donné un goût passionnant. Rdjab Mvoulana dans le civil, alias Rdjb dans « Msafarini Music », le rap des oubliés des villages, a sorti son nouvel album sur Audiomack avec 20 tubes qui piquent.

Depuis les années 2000, le rap aux Comores a initialement pris ses racines dans les centres urbains, porté par une élite chantant en français. Avec le temps, les rappeurs ont intégré la langue comorienne dans leurs répertoires, mais le flow et le style restaient très influencé par le rap français.

Rdjb, celui qui depuis 8 ans jouait avec son orchestre Houb El-watwan, se force de jour le jour pour changer la donne. « Msahazi » l’album dans sa liberté de ton, est une capsule temporelle quasiment intact d’une époque révolue où l’on veut révolutionner le rap comorien sur la scène internationale. Le morceau à écouter d’urgence, « Maman ».

Trois minutes hallucinantes de Freestyle, suffisent de mieux comprendre la particularité de l’amour inconditionnel d’une mère envers son fils, même si celui-ci, est associé à des malfaiteurs. Sur ce, Rdjb exploite son goût pour les jeux des mots afin d’exprimer l’attachement incomparable de la mère à son enfant.  

Rdjb a construit petit à petit depuis son enfance, les bases de son rap survolté. Ces dernières années, celui que les jeunes du quartier devraient d’abord supplier, sa grand-mère pour qu’elle leur donne l’autorisation de toucher le ballon de son petit-fils, Rdjb, est devenu l’icône du rap « Msafarini Music ».

Il a permis à de nombreux artistes d’émerger et il continue d’influencer les jeunes rappeurs. Son influence ne se limite pas uniquement par ses critères pécuniaires ou le nombre de vues sur Youtube, la percée de son fils, Rayad, le tout jeune du rap français gagnant du Music Awards de la catégorie masculine résume tout.   

Nassuf. M. Abdou

Avec « Où est le bonheur », une chanson interprétée lors de la première manche de la troisième édition de l’émission Nyora, Mkaliman a su relever le défi en se qualifiant en finale. Le 18 octobre prochain, à Marseille, le jeune artiste compte séduire le jury pour qu’il soit l’étoile de la musique comorienne de l’année 2023 après Fahid le bled’art et Kueena.

« En soi, j’ai une confiance de faire la différence, mon équipe qui m’accompagne et qui veut me marquer dans le monde musical croit aussi à ma prestation. Le succès d’un artiste réside dans une stratégie astucieuse pour attirer l’attention des auditeurs, je crois pouvoir être capable de donner une raison à mon public et conquérir encore une fois  les cœurs du  jury  lors de la finale à Marseille », a déclaré Mkaliman.

Passionné de la musique depuis son bas-âge, l’artiste Mkaliman s’est accroché à la troisième place sur les trois finalistes avec seulement 5,05/10 du public, et, en dépit des prestations éblouissantes de ses deux concurrentes, ce fils d’un guitariste promet d’exploser le compteur devant les projecteurs sur scène à Marseille. « J’ai une énorme surprise pour éveiller le public, mais je préfère la garder jusqu’au grand rendez-vous », promet-il.

L’un des trois meilleurs finalistes de cette 3eme édition, Mkaliman a salué l’accompagnement indéfectible que des figures de la musique comorienne lui apportent, notamment le célèbre artiste Maleesh, Lee-Nocent et le groupe Guiri Family. « Chaque jour, je me prépare pour m’adapter de plus en plus aux performances des artistes comoriens : Lee-Nossent, Malessh et le groupe Guiri Family. J’admire trop toutes les critiques constructives, car cela me permet chaque jour de faire un pas en avant », a-t-il indiqué.

Mkaliman s’est dit rassuré quant à l’honnêteté des jurys et aux efforts de l’agence Tartib engagée à donner l’opportunité aux jeunes artistes comoriens de briller sur la scène internationale. 

Nassuf.M.Abdou

En marge de la 7eme édition du festival international de slam-poésie, qui se tient du 1er au 15 octobre, en Acadi Macton au Canada, les Comores sont représentées par le jeune slameur Rahim Elhad. Celui qui se nomme, le parolier du Karthala, sa prestation est attendue dimanche prochain et il compte conquérir les cœurs du monde de slam.

Depuis dimanche 1er octobre, les yeux du monde passionné de slam sont braqués vers le Canada, dans le cadre de la 7ème édition du festival international de slam-poésie. Étant une étoile qui brille à mille feux, les Comores verront leur drapeau représenté par le jeune slameur, Rahim Elhad. Contraint à s’abstenir du calendrier au programme du festival en raison de sa santé peu affaiblie, l’étoile montante de la poésie portera haut le drapeau comorien pour prouver son rare talent, dimanche prochain.

Joint au téléphone, le parolier du Karthala se veut rassurant en dépit de sa santé. « Je suis arrivé un peu malade, cela m’a obligé de décaler mon programme qui devait accompagner les autres, dimanche dernier. Mais c’est peut-être une opportunité pour moi d’observer les autres talents, et je vais la saisir pour m’inspirer sur trois spectacles impressionnants en espérant conquérir les cœurs des jurys internationaux », laisse entendre au téléphone, le parolier du Karthala.

Il s’agit de la septième édition du Festival international de slam-poésie (FISPA), réunissant des poètes et slameurs aux compétences reconnues et issus de toute la francophonie en Amérique, Afrique ou Europe. Le natif de Mbeni est choisi pour l’originalité de ses textes, les thématiques qu’il aborde se   sont souvent celles qui retracent les valeurs de l’identité culturelle et traditionnelle du pays.

C’est ce qui lui a valu de plus avec ses performances d’être choisi étant le candidat idéal à représenter le pays sur la scène internationale.  Avec déjà plusieurs spectacles de slam à son actif, « Bangwe Slam » est celui qui occupe surtout une place dans les mémoires des Smartphones des passionnés de slam et la poésie.  Le slameur met en lumière les valeurs de son pays, la vie quotidienne des comoriens à travers leurs identités traditionnelles ainsi qu’il explique  l’utilité   qu’occupent  les places publiques traditionnelles comoriennes.

Nassuf. M. Abdou

Après un mois d’échanges en expérience des jeunes artistes comoriens. Les jurys sont passés au crible et les trois finalistes s’envoleront en France, à Marseille où aura lieu le grand challenge de la grande finale. Il s’agit de Salam, Keila et Mkalimani, le troisième qui a montré au public lors du podium, qu’il a sa place dans l’excellent trio. 

Les trois finalistes ont par leur ingénieux talent conquis les cœurs des jurys obtenant des notes impressionnantes. Leur talent ne fait aucun doute pour les uns et les autres et sauront avec l’art présenter la musique comorienne à Marseille.  Parlant d’abord de Salma, « la force tranquille » ses notes qu’elle a obtenues défient toutes les critiques avec 10/10 et 9,8/10. La star du moment pour l’émission Nyora aura les mots sans forcer pour faire preuve devant les caméras à Marseille.

S’agissant du Keila, elle a été propulsée par le public en finale en dépit de sa note modeste de 1,8/10. Mais, grâce à une évolution élogieuse de 9,42 /10 attribuée par un jury conquis, la jeune fille de 24 ans à la voix éblouissante a réussi à convaincre les trois jurys composés de Soulayman Mze, Cheikh, Cheikh Mc et Samra.  Elle s’est dite prête à briller sur la scène internationale pour justifier sa méritocratie.

Bénéficiaire d’une évolution jugée équilibrée par les jurys, Mkalimani a obtenu 5,05/10 et 5,92/10 c’est qui lui a valu de franchir les paliers pour intégrer l’excellent trio. Ce dernier tout au long de l’émission a montré au public un talent solide et évolutif.

Par ici, l’on peut dire que l’agence Tartib a pris d’autres dispositions impressionnantes et des surprises pour donner plus de qualité à l’émission Nyora à travers le monde, donnant l’occasion aux jeunes attristes comoriens de vulgariser leur talent à travers le monde.

Il y a lieu de rappeler que, l’agence Tartib en partenariat avec Comores télécom ont choisi Marseille, la deuxième agglomération de France abritant une forte communauté comorienne où les finalistes auront l’opportunité de briller et de porter les couleurs de leur musique. 

Nassuf. M. Abdou

Deux comoriens ont remporté ces grands prix dédiés aux jeunes africains sur le prix Wentian et le prix Mengtian, mercredi dernier par l’ambassade de Chine à Moroni. Lors de la cérémonie de remise du trophée, Bassam Ben Fatihoudine, un des lauréats a manifesté sa joie d’avoir remporté ce trophée.

Il s’agit d’un moment très important et émouvant dans la vie du lauréat du prix Wentian pour Bassam Ben Fatihoudine. « Ça m’a  donné le sourire et ça m’a donné l’envie de dessiner pour continuer mon rêve », a manifesté Bassam Ben Fatihoudine, quelques instants après la remise du trophée. Ce jeune talentueux comorien s’est réjoui du soutien indéfectible de ses parents, amis et enseignants  qui «l’ont encouragés et qui l’ont donnés les conseils.

Un événement pas comme les autres. Pour ce deuxième prix, près de deux milles tableaux d’artistes sont issus d’une trentaine de jeunes africains. En cette cérémonie de remise, Hu Bing, chargé d’affaires à l’ambassade de Chine se dit très enthousiaste car c’est la première fois que « nous avons vu autant de peintures des jeunes africains exposées sur notre station spatiale », dixit le chargé d’affaires à l’ambassade de Chine à Moroni.

A l’en croire, l’Afrique est l’avenir de l’humanité. « La Chine et les pays africains forment alors une même famille », a-t-il déclaré.

En mémoire, les jeunes africains expriment depuis longtemps leur vif intérêt pour l’espace et leur désir de « voler dans l’espace » un jour. La partie chinoise est disposée à contribuer à la réalisation de ce « rêve africain ».

Depuis le 1er mars, le secrétariat du comité de suivi du forum sur la coopération sino-africaine et le bureau d’ingénierie des vols spatiaux habités de Chine organisent conjointement un concours de peinture sur le thème «mon rêve». Le concours est donc ouvert à plusieurs pays africains y compris les Comores.

Kamal Said Abdou

La troisième édition de l’émission Nyora a regroupé 12 candidats. Après les prestations des chansons en langue locale et étrangère, 6 candidats sont retenus pour la demi-finale après les notes du jury et du public. Il s’agit de Mkalimani avec 8,20/10, de Keila qui a obtenu 7,79/10, de Salam recueillant 7,24/10, de Rebella avec 6,36, de Maïssa et de Rachda qui ont décroché 5,95 et 5,91/10.

Les résultats des candidats admis en demi-finale du concours Nyora de la saison 3 sont déjà connus. Après les prestations publiques, le jury a procédé à la délibération. Six meilleures voix ont été retenues et vont s’affronter en demi-finale.

Mais, avant d’annoncer les résultats, les membres du jury se sont prêtés à la séance fatidique des critiques.

Selon eux, certains candidats méritent leurs chances d’évoluer dans le domaine de la musique vis-à-vis de leurs talents et leurs voix psalmodiques. « Dès la saison N°1 de ce concours Nyora, on constate que le pays possède des jeunes talentueux. Et cette année, les candidats ont montré de la potentialité. Nous avons du talent caché. Le relais est rassuré pour notre génération quant à ces futurs artistes comoriens », a encouragé l’artiste et membre du jury, Soulaimana Mzé Cheikh.

Les notes du jury et du public ont été accumulées pour classifier les 6 premières places des demi-finalistes. Sur 12 candidats au total, le candidat N°3, Mkalimani occupe la première place avec une note générale de 7,20/10 et (+1), la note du gagnant du mrengué. Keila prend la deuxième place avec une note de 6,79 et (+1), la note du gagnant du mrengué. Salam et Rebella occupent, respectivement, la 3e et la 4e place pour les notes de 7,24/10 et 5,36/10 et (+1), gagnant du mrengué. Quant à Maïssa et Rachda, elles sont classées 5e et 6e avec des notes générales de 4,94/10 et (+1), note du mrengué et 4,91/10 et (+1), note du mrengué. 

Abdoulandhum Ahamada