ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Casp Bamako 2023 : Halda Hassani qualifiée pour la phase finale

Les îles Comores sont qualifiées pour la phase finale de la Coupe d’Afrique de Slam Poésie, prévue à Bamako du 27 au 3 décembre 2023. Les Comores représentent toute l’Afrique de l’Est, grâce à une âme nommée Halda Hassani, née le premier jour de juin, en l’an 1997, sur les terres enchantées des Comores.

Institutrice éclairée, elle était bien plus qu’une gardienne des savoirs. Slameuse au cœur vibrant et passionnée de mots, elle dansait avec les vers et s’envolait vers des horizons infinis.

Son amour pour l’écriture, fruit de sa passion pour la lecture, avait éclos telle une fleur précieuse au temps du collège. Depuis lors, les mots affluaient en abondance, poèmes, textes de slam et fictions se mêlaient dans sa plume féconde.

En effet, en marge de la coupe du monde de slam poésie à Bamako, la slameuse comorienne Halda Hassani représente les Comores et est qualifiée pour la phase finale. Un honneur pour toute la nation.

Son imagination vagabondait sans limites, créant des mondes merveilleux, inventant des paradis enchanteurs, tissant des rires et semant des sourires pour effacer les larmes et les douleurs.

Mais elle ne s’en tenait pas qu’aux songes, elle scrutait les réalités du monde, dénonçant les maux, appelant à l’amour, à la paix, à l’union. Son crayon et sa voix étaient ses armes, ses outils pour répandre la magie des mots.

L’écriture était sa thérapie, son exutoire, mais aussi son moyen d’exister pleinement, de rêver, de s’élever, de vivre mille vies. Armée d’un stylo, elle se sentait pourvue d’ailes, prête à s’élancer vers l’infini, comme elle le consignait si souvent.

En 2013, une révélation s’empara d’elle, transmise par son noble frère. Des vidéos de Grand Corps Malade, d’Abd al Malik, de Gaël Faye lui furent offertes. La rime déclamée l’éblouit, pénétrant son âme curieuse. Elle s’empressa d’en savoir plus sur cet art, distinct du rap, dont les méandres lui étaient inconnus.

Nassuf. M. Abdou

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