ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Au cours d’une rencontre avec les médias dans ses locaux, Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores, a rassuré de la volonté de la Chine d’accompagner le développement des Comores. Une occasion pour le diplomate en marge du 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les Comores, d’annoncer la tenue d’une série d’activités pour marquer l’importance de cette coopération.

La Chine, un bon ami et un partenaire incontournable au développement du pays. Les deux pays, depuis un demi-siècle entretiennent des bonnes relations qui, selon Guo Zhijun, sont basées sur l’amitié et la coopération. Aujourd’hui, la Chine a contribué à plusieurs projets aussi bien sur le domaine de la santé et l’éducation que sur le domaine des infrastructures de base telles que les routes et les bâtiments publics. L’ambassadeur a cité le Palais du peuple, le Stade Omnisport de Malouzini, l’hôpital sino-comorien à Anjouan et l’Ortc, des grands édifices qui sont « le symbole de cette coopération », a-t-il indiqué.

Le diplomate chinois a mis en lumière les événements majeurs qui ont jalonné les liens entre Moroni et Pékin en 2024, notamment la signature d’un accord pour la construction de stade et la piscine pour les Jeux des îles de l’Océan Indien de 2027, tout en révélant les attentes pour 2025.

Ce jubilé de 50 ans est donc l’occasion de célébrer les réalisations passées et de renforcer encore les liens entre les deux nations, tout en explorant de nouvelles opportunités de coopération dans les années à venir. « L’année 2024 était une année très riche », a rappelé Guo Zhijun. Celui-ci a fait savoir que son pays respecte la souveraineté, l’indépendance et les traditions nationales des Comores, et entend combiner l’Initiative de la Ceinture et la Route avec le Plan Comores Émergents à l’horizon 2030.

Le diplomate Chinois a rassuré la volonté de son pays à « fournir une assistance, dans la mesure de ses capacités, au développement indépendant et durable des Comores ». Pour le 50eme anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, l’ambassadeur a annoncé la tenue d’une série d’activités sportives et culturelles pour marquer l’importance de cette coopération.

Kamal Said Abdou

Alors que la France annonce vouloir expulser des comoriens de Mayotte, le chef de l’État comorien, Azali Assoumani n’a pas mâché ses mots et est ferme. « Je ne peux pas accepter d’accueillir des Comoriens expulsés de Mayotte », a-t-il déclaré.

C’est dans un entretien accordé à France 24, que le président Azali a manifesté son refus d’accueillir des comoriens expulsés de Mayotte. La France, occupant « illégalement » l’île comorienne de Mayotte, dit vouloir expulser 35 000 clandestins chaque année.

« Les Comoriens sont chez eux à Mayotte », a affirmé le chef de l’État comorien avant d’accuser Paris de bafouer le droit international en maintenant sa souveraineté sur l’île. « La France est un pays de droits et de libertés qui est membre du Conseil de sécurité. Aujourd’hui, il ne peut pas bafouer le droit international comme cela », a-t-il fait savoir sur France 24.

« Aujourd’hui, les Comoriens qui malheureusement perdent leur vie dans la mer d’entre Mayotte et Anjouan, qui est le responsable ? Qui est le coupable ? Donc franchement, c’est quand même grave », s’est-il interrogé.  Le locataire de Beit Salam ne ménage aucun effort pour trouver un compromis avec la France. Selon lui, le dialogue n’est pas rompu avec Emmanuel Macron. Il compte négocier une solution afin de parvenir au rattachement de l’île aux Comores, étape par étape.

Pour rappel, la France avait lancé l’opération Uwambushu dans le but de détruire 1 300 bangas, ces abris de fortune insalubres dans lesquels vivent de nombreux migrants en situation irrégulière. Ces migrants en situation irrégulière étaient en phase d’expulsion. 

Djanamali Said Abdou

Selon les résultats provisoires de la Ceni, le camp présidentiel remporte la majorité. A Itsandra sud et Nyumakele 3, l’exception confirme la règle. Said Houssein Idarousse, candidat de la Crc avec 33,69% et Fahmi Said Ibrahim 32,69%, candidat indépendant sont dos à dos avec seulement une différence d’un point d’écart s’affronteront le 16 février prochain pour un deuxième tour. Si l’on se fie aux résultats provisoires du premier tour, la course à l’Assemblée nationale demeure toujours aussi serrée à moins d’un mois du scrutin du deuxième tour.

Malgré les « irrégularités constatées et la forfaiture le jour des élections » les candidats de l’opposition ont dénoncé « des fraudes massives organisées par les membres du régime ». Néanmoins, le camp présidentiel l’emporte dès le premier tour dans toutes les circonscriptions de Mohéli. A Ngazidja et Anjouan dans certaines circonscriptions le « Gwa Ndzima » est confirmé par la Ceni. Mais la vraie surprise de ces résultats reste dans la région de Nyumakele 3 et Itsandra sud où les électeurs sont appelés à un deuxième tour. Et pourtant, le suspens avait déjà été levé le soir de l’élection, quand certaines figures du régime de la circonscription d’Itsandra sud s’étaient empressées de revendiquer la victoire dans leur quartier général, lequel une ambiance était animée jusqu’au petit matin.

La Ceni, organe chargé de délibérer provisoirement les résultats a confirmé l’exception en mettant fin au rêve de celui qui s’est déclaré vainqueur le jour du scrutin. Un sacrifice ? Le score est serré entre Fahmi Said Ibrahim qui obtient 32,69 % contre 33,69% pour Said Houssein Idarousse, candidat de la Crc. Les habitants de la région de Nyumakele 3 et ceux de la région d’Itsandra sud voteront le 16 février leurs députés en même temps que leurs représentants communaux.

A présent, sur 33 députés à l’Assemblée, le parti au pouvoir obtient déjà la majorité parlementaire contre deux candidats opposants dont l’un est élu dès le premier tour pendant que l’autre est en route vers l’Assemblée nationale. 

Kamal Said Abdou

Le parti politique Swauti a exprimé sa profonde consternation face aux graves irrégularités qu’il affirme avoir constatées lors du scrutin législatif du 12 janvier dernier. Le parti dénonce des « manœuvres frauduleuses » qui auraient entaché la sincérité du vote.

Après avoir participé aux élections législatives du 12 janvier dernier dans la circonscription 19 de Moroni sud, le parti Swauti a dénoncé ce qu’il qualifie de graves irrégularités et de manœuvres frauduleuses. Le parti affirme que le scrutin a été délibérément saboté dans 24 bureaux de vote de la 19ème circonscription, remportée par le principal adversaire politique. « Un hold-up électoral prémédité et soigneusement orchestré aurait été commis en pleine lumière du jour avec une froideur alarmante par les membres des bureaux de vote », lit-on dans un communiqué de presse.

Le parti Swauti accuse les membres de bureaux de vote d’avoir abusé de leur responsabilité et privé des milliers d’électeurs de leur droit légitime à choisir leur représentant en toute liberté. Il fustige avec la plus grande vigueur ce qu’il qualifie d’entreprise frauduleuse, y voyant un mépris pour nos institutions, nos lois et les principes démocratiques. Il dénonce également ce qu’il décrit comme une dérive anticonstitutionnelle, encouragée selon lui par de jeunes leaders censés incarner l’avenir.

Bien que reconnaissant la victoire de son adversaire dans la circonscription de Moroni Sud, le parti Swauti affirme que cette victoire « ne saurait effacer l’illégitimité flagrante des pratiques qui l’ont rendue possible ». Le parti promet de renforcer ses stratégies pour mieux défendre les droits des électeurs et les valeurs démocratiques lors des prochaines échéances.

Face à cette situation dramatique, le parti Swauti réaffirme son engagement indéfectible envers les valeurs démocratiques et sa volonté de défendre les intérêts des citoyens comoriens avec courage et dignité. 

Djanamali Saïd Abdou

Au lendemain des élections législatives, le candidat malheureux de la circonscription de Sima 1 dans l’île d’Anjouan, Yasser Ali Assoumani a vite félicité ses électeurs. Il a tenu aussi à féliciter les candidats d’avoir le courage, la bravoure et la dignité de se présenter aux élections, malgré les pressions, les intimidations et les obstacles.

Un politicien de terrain. Yasser Ali Assoumani, candidat malheureux aux législatives n’a pas manqué de féliciter ses électeurs. Il salue leur courage et leur tempérament. « Je tiens à remercier du fond du cœur toutes celles et ceux qui ont fait l’effort de se déplacer et de me soutenir en masse.  Malgré tout, le peuple n’a pas été entendu, mais nous savons tous, qui a réellement gagné. Votre mobilisation a montré que le changement est possible », a-t-il exprimé.  

Il a profité de féliciter les candidats qui ont eu  le courage, la bravoure et la dignité de se présenter aux élections, malgré les pressions, les intimidations et les obstacles. « Vous avez donné de votre force, de votre énergie et de votre temps pour défendre des idées et représenter le peuple. Rien que le fait de s’être levés, d’avoir osé agir et de ne pas être restés les bras croisés, c’est déjà une victoire », a précisé Yasser Ali Assoumani.

Le candidat malheureux appelle les candidats élus à considérer ses propositions pour améliorer les conditions de vie du peuple en les mettant en place, notamment l’augmentation des salaires de 20% pour mieux faire face à l’inflation, la réduction des taxes douanières pour alléger le coût de la vie, la création d’emplois durables en soutenant l’agriculture, l’élevage et la pêche et une garantie d’accès gratuit à la santé et à l’éducation pour ceux qui en ont besoin.

« Peu importe qui réalise ces changements, nous serons fiers de voir notre pays avancer. Notre objectif n’a jamais été d’occuper un siège, mais bien de proposer des solutions pour un avenir meilleur », a-t-il indiqué avant de conclure : « soyons unis et solidaires. C’est dans l’unité que nous trouverons la force de construire le pays que nous méritons. Mettons de côté nos différences et avançons ensemble. »

Djanamali Said Abdou

Alors que la Ceni a proclamé les résultats provisoires des élections législatives du dimanche 12 janvier, le candidat malheureux de la circonscription de Hamahamet, Hamidou Karihila a très vite rejeté les résultats et a dénoncé des élections « frauduleuses » orchestrées par le parti au pouvoir. Homme politique, il continue son combat contre l’actuel régime.

Ils (les candidats malheureux) sont nombreux à dénoncer des irrégularités entachées aux législatives. Ils ont commencé leurs déclarations par une longue litanie des irrégularités qu’ils disent observées lors du processus électoral. Dans toutes les circonscriptions pour eux, les élections se sont déroulées avec des incidents majeurs : bourrages d’urnes », « remplacement des membres des bureaux de vote »,  « renvoi des mandataires des candidats de l’opposition ».

En effet, le candidat malheureux de la circonscription de Hamahamet, Hamidou Karihila rompt le silence sous la forme d’une rebuffade : il rejette les résultats publiés par la Ceni et dénonce des élections « frauduleuses » orchestrées par le parti au pouvoir.

« Ce sont des élections truquées par un régime arbitraire et illégal. Les résultats proclamés reflètent l’image de ce régime et de ses dirigeants », a-t-il déclaré. « Les résultats sortis des urnes me donnent la victoire avec 92%. Le candidat du pouvoir n’est pas élu démocratiquement. Il est élu avec bourrage d’urnes en chassant les mandataires afin de remplir les urnes. C’est illégal », a précisé Hamidou Karihila. Ce dernier qualifie ces élections d’une « farce » ou encore une « mascarade ». »

Le leader de Twamaya n’a pas usé de fioritures langagières pour flétrir un processus électoral « bidon », selon lui, lequel a accouché de ce qu’il appelle un « braquage électoral ». Selon les résultats provisoires de la Ceni, Hamidou Karihila est élu avec 2375 voix, soit 28,06%.

Par cette occasion, ce candidat malheureux a salué la vaillance de ces électeurs pendant le processus et a manifesté sa sympathie envers eux.

Djanamali Said Abdou

Sur 33 circonscriptions, le parti CRC a remporté 29 sièges de l’Assemblée Nationale, selon les résultats provisoires de la CENI. Deux candidats de la CRC vont devoir aller au second tour prévu le 16 février prochain. 

Après deux jours de la tenue des élections législatives du 12 janvier dernier, la commission électorale nationale indépendante (Ceni) a rendu public, mardi dernier, les résultats provisoires. Le parti au pouvoir a remporté provisoirement une large victoire des sièges à l’Assemblée. Sur 33 circonscriptions, la Crc a remporté 29 sièges. Or que le taux de participation n’est pas encore révélé par la Ceni. Dans l’île d’Anjouan, le parti Crc a gagné 10 fauteuils sur 12. À Mwali, la Crc a tout gagné. À Ngazidja, sur 16 sièges, la Crc a remporté provisoirement les 14 et un candidat est déclaré au deuxième tour à Itsandra Sud. 

« Cet acte de vote est un devoir civique à tous les citoyens comoriens. Le peuple comorien a montré sa pleine maturité et sa sagesse par des élections manifestées par un attachement mutuel dans un climat de paix et de sérénité », a déclaré, Idrissa Ben Said Ahamada, président de la Ceni.  

Et de remercier également, les missions internationales d’observations et aussi les Ongs nationales qui ont contribué au processus électoral et au déroulement de ces élections. Mes sincères remerciements vont à l’endroit du gouvernement comorien pour son appui financier alloué aux élections ».

Devant la presse, le président de la Ceni a assuré que les résultats transmis par les personnes non accréditées par la Ceni ne sont pas considérés. « On nous a informés que certaines personnes ont eu le courage d’entrer dans certains bureaux de vote en affirmant qu’ils sont des membres du bureau de vote. Les résultats transmis à la Ceni par les personnes non accréditées par la Ceni sont rejetés. En cas de mauvais usage des procurations, ces doutes sont transmis à la Cour suprême, à la Ceni, au ministère de l’intérieur, aux Ceii et aux Ceci. Mais assurez-vous que nous procéderons à une opération de redressement de ces bureaux suspectés. Les MBV qui ont mal travaillé ne seront pas reconduits au second tour des élections législatives et des élections communales du 16 février prochain », a-t-il souligné. 

Et de conclure : « les contestations des candidats doivent être faites de manière légale et devant les instances compétentes, notamment, devant la chambre électorale de la cour suprême ». 

Abdoulandhum Ahamada

Le parti au pouvoir a chanté la victoire de ses candidats, la nuit même des élections. Sur 33 sièges, la CRC a jusqu’à l’heure remporté 32 sièges avec des candidats déclarés élus dès le premier tour et un candidat qui passe au deuxième tour, selon la déclaration de l’ancien directeur général de la Sonelec, Mohamed Djounaid. Néanmoins, ils attendent les résultats provisoires de la CENI pour confirmer leur leader.

Le parti CRC revendique une large majorité à l’Assemblée nationale suite aux élections législatives du dimanche dernier. Des candidats adverses reconnaissent leur défaite en dénonçant « des élections truquées », « bourrages d’urnes ». « C’est toujours la même chanson. Une fois que le parti CRC remporte des élections, on parle des élections frauduleuses. Mais soyons honnêtes ! Nous avons battu campagne du jour au lendemain, nous avons sillonné les villes et villages pour convaincre les électeurs contrairement à nos adversaires. Notre victoire est méritée », a expliqué Said Bahassani Mohamed, un militant du parti CRC.

« Ceux qui parlent de bourrages d’urnes, qu’ils viennent avec preuves à l’appui. Les élections ont été sécurisées », a-t-il ajouté. Pour Abdou Ahamada, un opposant du pouvoir, « ce pouvoir n’a jamais gagné des élections depuis 2016 à nos jours. En 2016, Azali est revenu au pouvoir illégalement, en 2019, il a été réélu encore illégalement, et en 2024 c’était la honte. Ils n’ont pas de leçon à donner aux comoriens. Les élections du dimanche 12 janvier sont truquées. Aucun député du parti au pouvoir n’est élu démocratiquement », a-t-il expliqué.

En effet, l’opposition a laissé un boulevard pour le parti au pouvoir en boycottant les élections. « Pour le boycott, l’opposition a mal réagi. Il fallait se présenter en masse au lieu de laisser le terrain à Azali Assoumani », a-t-il conclu.

KDBA

A Moroni Nord, dans les bureaux de votes Hadombwe 1 et 2, le vote s’est déroulé dans un climat paisible.  Malgré un taux de participation faible.

Dans la matinée du dimanche 12 janvier, les élections législatives ont débuté sous un climat pluvieux. Avec un retard de réception des matériels électoraux, les électeurs se sont tous de même présentés devant les bureaux de vote.

Sur deux bureaux, et 406 inscrits dans Hadombwe 2, un faible taux de participation a été observé, qui peut s’expliquer en raison d’une alerte à la vigilance. Les observateurs et délégués mobiles qui ne cassent de faire les tours n’ont constaté d’incident majeur.

Pour Houssein Abdou, électeur du bureau n°2 tout se passe bien. “Je savais que le taux de participation ne serait pas conséquent, quand une majeure partie de la population à perdu foi en la transparence des élections. Mais en dehors de cette faible présence d’électeurs, rien d’anormal ne se fait sentir ici comme l’a t’on vu à Bacha via les réseaux sociaux”, s’est t’il prononcé.

Alors que la fermeture des bureaux de vote a été prévue à 16h, une prolongation de l’heure a été signée et le ministre en charge des élections a insisté qu’une élection libre et transparente et le respect des lois en vigueur.

Malgré une faible participation dans l’ensemble des bureaux, une atmosphère de paix a régné. 

Inmadoudine Bacar

Au lendemain des législatives, Mohamed Daoudou, porte-parole de l’opposition unie est revenu sur le déroulement des législatives du 12 janvier lesquelles, il les qualifie des « chiffonnées ». Sur ce, le leader du parti Orange annonce le retrait de tous les candidats de l’opposition unie aux communales du 16 février prochain.

L’opposition unie se prépare-t-elle au boycott des municipales ? Alors que les élections législatives du 12 janvier dernier se sont déroulées avec des « incidents », les candidats contre le pouvoir ont dénoncé plusieurs irrégularités dont les « bourrages d’urnes », « le vote par procuration sans respecter la loi ». La même rengaine. Selon certains candidats, « c’est le parti au pouvoir qui a perdu ces élections. » 

En effet, dans sa déclaration au lendemain des élections, le porte-parole de l’opposition unie confie que « les élections sont entachées de plusieurs irrégularités, notamment les membres de bureau chassés, les bourrages d’urnes. Ce ne sont pas des élections. » Et lui d’affirmer : « nous ne regretterons pas d’avoir participé à ces élections car un parti politique ou un politique doit prendre part à une élection. »

Avec les incidents observés, l’opposition unie annonce son retrait aux prochaines communales du 16 février. « Nous nous sommes décidés à se retirer aux élections communales prochaines pour ne pas revivre le même sort », a déclaré Mohamed Daoudou. 

Pour rappel, après une rencontre entre le collectif des candidats et l’Union Africaine, Aboudou Soefo s’était montré décisif à un face-à-face contre le gouvernement en cas de fraude électorale. 

KDBA