La campagne de révision de la liste électorale dans le cadre des prochaines élections est lancée officielle dimanche dernier à Moroni. L’idée est d’inscrire les nouveaux et rayer dans le fichier les doublons et ceux qui ont déjà fait le transfert d’un lieu à un autre, selon Idrissa Said Ben Ahamada, président de la Ceni.
« Un moment crucial vers les élections libres et transparentes », a d’emblée déclaré le président de la Ceni dans son allocution lors du lancement de la révision exceptionnelle du fichier électoral.
Malgré le delà très serré, la révision exceptionnelle des listes électorales est une des conditions vers des élections libres, crédibles et transparentes, selon le président de la Ceni.
A l’en croire, la révision de la liste électorale a plusieurs avantages. « D’abord, elle permet à ceux qui ont atteint l’âge de la majorité de s’inscrire. Elle permet aussi de rayer les morts et ceux qui ont déjà changé leurs adresses et identifier les doublons pour les rayer », a expliqué Idrissa Said Ben Ahamada.
Le président de la Ceni a fait savoir que « c’est un moment crucial pour la démocratie du pays. Si on n’arrive pas à intensifier de manière sûre, les personnes enregistrées sur les listes, on risque d’avoir de faux résultats. J’appelle à tout le monde à s’inscrire sur les listes ».
Alors que les commissions insulaires ne sont pas encore mises en place, les points focaux auprès de communes s’en chargeront des travaux de toilettage des listes électorales. « C’est grâce à la révision des listes électorales que le président de la république va pouvoir convoquer des élections », a rappelé le président de la Ceni.
De son côté, Dhoihir Dhoulkamal qui a représenté le ministre en charge des élections est revenu sur le calme et le changement du pouvoir par la voix démocratique, résultat d’une alternative démocratique qui règne aux Comores depuis presque 20 ans. « Seules les élections libres et transparentes qui solidifient la démocratie, la paix et la stabilité d’un pays. Il faut préserver et garantir ces acquis de la démocratie », insiste-t-il.
Le secrétaire d’Etat adjoint du département d’Etat américain effectue une visite de deux jours aux Comores. Il séjournera du mardi 30 au mercredi 31 mai. M. Verma est le plus haut fonctionnaire du département d’Etat à se rendre aux Comores. Cette visite s’inscrit dans l’élan de renforcement des relations entre les Etats-Unis et les Comores. En effet, Richard Verma misera sur cinq domaines auxquels les Comores et les Etats-Unis réalisent des progrès significatifs, selon l’ambassade des Etats-Unis aux Comores.
Les relations entre les Etats-Unis et les Comores s’annoncent fructueuses. Ce mardi, le secrétaire d’Etat adjoint Richard Verma est attendu à Moroni. Une visite qui traduit l’intensité des échanges diplomatiques entre les deux pays amorcée ces derniers temps. Richard Verma sera, le plus haut fonctionnaire du département d’Etat américain à se rendre aux Comores.
« Le secrétaire d’État adjoint rencontrera le président Azali Assoumani et d’autres représentants du gouvernement pour discuter de nos relations bilatérales croissantes, de l’engagement des États-Unis dans la région et de la présidence de l’Union Africaine par les Comores cette année », annonce l’ambassade des Etats-Unis aux Comores.
Et le service de communication de l’ambassade de préciser que « les engagements du secrétaire d’État adjoint mettront l’accent sur cinq domaines clés dans lesquels les États-Unis et les Comores réalisent ensemble des progrès significatifs : la démocratie et la gouvernance, l’aide au développement et la sécurité alimentaire, la coopération en matière de sécurité, l’engagement économique et commercial, et les liens interpersonnels. »
Pendant son séjour à Moroni, Richard Verma inaugurera l’American Corner rénové et s’entretiendra avec les partenaires américains aux Comores. Les liens de gouvernement à gouvernement et de peuple à peuple entre les États-Unis et l’Union des Comores ont un grand potentiel pour améliorer la vie quotidienne du peuple comorien.
A noter que depuis la prise des fonctions de l’ambassadrice des Etats-Unis aux Comores, Claire A. Pierangelo, les liens entre les Etats-Unis et les Comores se sont renforcés davantage. Des visites régulières sont effectuées par des cadres américains et des projets pour le développement des Comores sont souvent annoncés au cours de ces visites.
A peine investis, les membres de la CENI se sont mis au travail. Ils s’apprêtent à lancer la campagne de sensibilisation sur le toilettage du fichier électoral ce dimanche 28 mai prochain. Le service de communication, dans une rencontre avec les médias, appelle les journalistes à jouer leur rôle pendant la période électorale pour la paix et la sécurité.
La campagne de sensibilisation sur le toilettage du fichier électoral débute le 28 mai prochain dans l’ensemble du territoire national. Une étape très importante dans le processus électoral. Les médias sont des acteurs importants dans la sensibilisation. Conscient du rôle que les médias devront jouer dans cette première étape du processus, la CENI souhaite travailler en étroite collaboration avec. « Nous savons que votre rôle est important dans ce premier pas du processus. Nous devons travailler main dans la main », a déclaré Me Gérard Youssouf, un des membres de la CENI.
Au-delà de la couverture électorale, Me Gérard est revenu sur le rôle crucial des médias, notamment, la promotion pour le maintien de la paix et la stabilité. « Vous avez le rôle de maintenir la stabilité et la paix dans le pays pendant ce processus. Vous avez aussi le rôle de jouer pour solidifier la démocratie », insiste-t-il. Interrogé sur les prestations tarifaires des médias et qui n’ont jamais été honorés par l’ancien bureau.
Les membres de la nouvelle équipe de communication ont pris acte des doléances des journalistes et ont promis de les exposer devant les autorités compétentes. « C’est la seule garantie que nous pouvons vous en faire ». De leurs côtés, les journalistes ont exprimé la volonté de travailler avec la nouvelle équipe.
Pour rappel, un décret signé, la semaine dernière a mis en place la nouvelle équipe de la CENI. Ainsi, le pays s’apprête à élire le président de la République et les gouverneurs des îles l’année prochaine.
La délégation tunisienne conduite par le directeur général de l’agence tunisienne de coopération technique (ACTC) séjourne aux Comores depuis mardi 23 mai dernier jusqu’ au samedi. Cette mission de prospection de la coopération comoro-tunisienne vise à créer une synergie entre les différents secteurs représentés. À cette occasion, une journée porte ouverte a eu lieu, hier au Retaj.
L’agence comorienne de coopération internationale (ACCI) et l’ATCT ont organisé, hier mercredi, une journée porte ouverte de la coopération Sud-Sud et triangulaire. Cette mission vise à créer une synergie entre les différents secteurs représentés. Dans son mot de bienvenue, la directrice générale de l’ACCI, Fatoumia Ali Bazi a salué l’engagement et l’accompagnement de l’agence tunisienne envers l’ACCIA. Elle souligne que cette rencontre permettra de mettre en place plusieurs projets tangibles et concrets.
« Durant cette semaine, chaque institution aura l’occasion de rencontrer directement son homologue, et nous sommes convaincus que cela permettra de concrétiser des projets tangibles. Je suis profondément reconnaissante envers chacun d’entre vous, participants et partenaires, qui œuvre sans relâche pour renforcer les liens de coopération entre nos deux nations », indique la directrice générale de l’ACCI.
De son côté, Mohamed Blidi, directeur général de l’ATCT a exprimé sa volonté et son engagement à accompagner les Comores dans le développement des secteurs concernés. « Nous devons multiplier nos efforts pour renforcer nos liens fraternels et nos relations bilatérales entre les deux pays. Nous sommes confiants qu’ensemble nous pourrons bâtir un monde prospère et redynamiser nos valeurs respectives », a exprimé le directeur général de l’ATCT. En marge de la cérémonie, une signature de convention de partenariat entre l’ATCT, le centre international des technologies de l’environnement de Tunis, l’agence nationale de gestion des déchets en Tunisie et l’ACCI et l’agence nationale de gestion des déchets aux Comores a eu lieu. C’est dans le cadre d’un objectif de coopération sur les activités liées à la gestion des déchets pour la protection de l’environnement en Union des Comores.
Ibrahim Abdourazak alias Razida estime que l’infraction de haute trahison est établie après que le chef de l’Etat comorien autorise, selon lui, la déportation des comoriens résidents à Mayotte vers Anjouan. Devant les médias hier au New Sélect, Ibrahim Abdourazak a annoncé qu’une requête pour demander la destitution du président Azali Assoumani et la suspension de l’opération Wuambushu est déposée à la cour suprême hier.
Alors que l’opération Wuambushu visant à expulser les comoriens et détruire leurs habitations se poursuit à Mayotte, Ibrahim Abdourazak alias Razida monte au créneau. Il estime que le président Azali Assoumani a trahi ses engagements en laissant une partie du territoire national aux mains de la France. Un acte de haute trahison, selon lui. « J’ai saisi la cour suprême comme tout citoyen comorien a le droit de le faire pour demander la destitution du président Azali Assoumani et la suspension immédiate de l’opération Wuambushu visant à expulser les comoriens à Mayotte », a fait savoir Ibrahim Abdourazak.
A l’en croire, le protocole d’accord signé entre le ministre comorien des affaires étrangères de l’époque et celui de la France en est l’origine de cette opération qu’il qualifie de « criminelle ». Un protocole signé en catimini. « Un tel accord doit passer impérativement à l’Assemblée nationale. Malgré tout, ça n’a pas été le cas. Cet accord a été dissimulé », déplore-t-il.
Ibrahim Abdourazak accuse le gouvernement d’avoir négocié avec la France pour la reprise des reconduites aux frontières. « Ils ont dit que seulement les départs volontaires peuvent accepter, alors que c’est faux. Ceux qui retournent aux pays ne sont pas des départs volontaires. Ils se sont forcés de rentrer après avoir été torturés à Mayotte. Cela fait partie des négociations faites par le gouvernement comorien et la France », précise-t-il.
Espérant que la cour examinera la requête, Ibrahim Abdourazak dit que c’est le seul moyen légal pour demander la destitution du président Azali Assoumani conformément à l’article 23 de la nouvelle constitution qui interdit l’extradition d’un comorien vers un autre pays ou encore l’expulsion d’un comorien d’une île vers une autre.
À travers la coopération comoro-tunisienne, l’agence comorienne de coopération internationale (ACCI) accueille, ce mardi, à Moroni, une délégation tunisienne. Elle est dirigée par le directeur général de l’agence tunisienne de coopération technique (ATCT). Le but de cette visite est de venir analyser toutes les opportunités possibles dans les secteurs de l’enseignement supérieur, de la santé animale, des formations professionnelles, de la santé de la reproduction, entre autres. À cette occasion, une journée porte ouverte est prévue demain, à l’hôtel Retaj.
L’agence comorienne de coopération internationale (ACCI) connait des relations bilatérales avec l’agence tunisienne ATCT depuis plus de deux ans. En vue de renforcer la coopération comoro-tunisienne, une délégation tunisienne dirigée par le directeur général de l’agence tunisienne de coopération technique séjourne à Moroni, depuis aujourd’hui jusqu’au samedi 27 mai 2023.
Devant la presse hier, la directrice générale de l’agence comorienne de coopération internationale (ACCI), Fatoumia Ali Bazi a rappelé les liens fraternels qui lient la Tunisie et les Comores. Selon elle, cette coopération comoro-tunisienne a engendré des liens d’amitiés avec l’ATCT et c’est la raison pour laquelle les tunisiens font le déplacement vers les Comores pour analyser les opportunités partagées entre les deux pays.
« Les Comores et la Tunisie ont des relations bilatérales de longues dates. En effet, un mémorandum a été signé. Et l’année dernière (2022), nous avons sollicité la visite de l’agence tunisienne de coopération technique aux Comores. Depuis aujourd’hui, une délégation tunisienne de 13 personnes font le déplacement vers Moroni afin de partager leurs expériences et analyser les opportunités dans les secteurs de l’enseignement supérieur, de la santé animale, de la santé de la reproduction, des formations professionnelles, des archives. Le secteur privé consacrera aux nouvelles technologies et digitales », a expliqué la directrice générale de l’ACCI. Et elle d’ajouter : « des visites guidées sont prévues dans les CRDE, aux écoles et à l’Université des Comores. Et à cette occasion, une journée porte ouverte est prévue ce mercredi 24 mai au Retaj ».
Lors de son discours d’ouverture de la deuxième réunion de la commission mixte Comores-Madagascar samedi dernier à Antananarivo, Dhoihir Dhoulkamal, ministre des affaires étrangères est revenu sur les liens naturels, tissés au fil d’une histoire partagée, renforcée par le brassage de deux peuples et leurs cultures qui ont permis de rapprocher nos îles, pourtant géographiquement éloignées. Selon lui cette nouvelle dynamique imprimée, s’il en est besoin, la forte volonté, exprimée au plus haut niveau, d’élargir notre coopération sur des domaines d’intérêts communs et sur lesquels nous devons capitaliser nos efforts en matière de sécurité et d’entraide judiciaire, de mobilité entre les étudiants et les travailleurs, et des échanges économiques.
« Nous devons garder ce lien étroit, cette connectivité qui reliait comme un pont, nos îles et nos peuples », a-t-il ajouté. En 2019 à Moroni, rappelle Dhoihir Dhoulkamal, lors de la première commission mixte, nos deux pays ont donné une nouvelle impulsion à notre coopération, avec la signature du cadre de coopération révisé et de l’accord d’établissement de la Commission mixte. De son côté, la ministre des affaires étrangères malgache a rappelé que la première session de la Commission Mixte de Coopération entre les deux pays s’est tenue à Moroni, le 14 et le 15 octobre 2019.
A l’en croire, Cette première rencontre a permis de discuter, d’une manière franche, des questions d’intérêts communs telles que la sécurité maritime, la connectivité aérienne, les trafics transnationaux de tous genres, la lutte contre le terrorisme, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, la migration, notamment la situation des ressortissants des deux pays en situation irrégulière. Selon la diplomate Malgache, cet évènement témoigne de la volonté politique ferme et commune des deux gouvernements de raffermir leurs relations amicales et pragmatiques au bénéfice mutuel des deux peuples.
Cette initiative, toujours selon la cheffe de la diplomatie malgache, leur permet d’échanger sur des sujets d’intérêt commun en vue de donner des orientations et des impulsions susceptibles d’optimiser la coopération bilatérale entre les deux pays.
« Dans un esprit de continuité et afin d’assurer la mise en œuvre effective des engagements pris, les deux parties ont manifesté la volonté de poursuivre les efforts entrepris, raison pour laquelle nous sommes ici réunis dans le cadre de cette deuxième session de la Commission Mixte. », a-t-elle conclu.
Zile Soilihi, un des fervents opposant du régime en place dans une interview accordée à Al-fajr, lance un appel à la population pour soutenir Anissi Chamsidine, gouverneur d’Anjouan face à son opposition à la reconduite aux frontières des comoriens résidents à Mayotte. En bon opposant, il en profite pour tirer sans sommation au président Azali Assoumani.
Dans une déclaration récente sur les médias français, le président Azali Assoumani demande une pause sur l’opération Wuambushu. Il a aussi demandé la suspension du visa Balladur, comment expliquez-vous cette déclaration ?
Azali demande une pause c’est un minimum mais la détermination eut voulu qu’il demande l’annulation pure et simple de cette opération qui est une véritable négation de notre souveraineté sur Mayotte. Etant président en exercice de l’Union africaine, cette intransigeance aurait eu un résonnement important et aurait rehaussé sa stature au niveau international. Il a préféré adopter cette attitude qui est conforme à ce qu’il a toujours été dans le passé : recevoir des coups du maître et courber l’échine.
Au lendemain de cette déclaration, une rencontre discrète a eu lieu entre Macron et Azali à l’Élysée. Une autre rencontre entre les ministres comoriens et ses homologues français, a eu lieu mais aucune information n’a été communiquée sur ce qui a été décidé dans ces rencontres, quel sentiment exprimez-vous ?
Dans ces rencontres la logique eut voulu que ce soit d’abord l’ambassadeur des Comores en France qui soit convoqué par le gouvernement français tout comme il eut fallu que ce soit l’ambassadeur de France aux Comores qui soit convoqué par le gouvernement comorien au début de l’annonce de l’opération Wuambushu. Comme à chaque fois dans nos relations avec la France, c’est le maître qui ordonne et le laquais qui s’exécute. Il n’est point besoin d’être devin pour connaître la teneur des échanges : il est demandé à Azali de laisser l’opération wuambushu se poursuivre et pour cela l’argent va être utilisé comme moyen de pression. On va ressortir les 150 millions promis par la France : or, on sait aujourd’hui que seulement une portion infime de cet argent est arrivée dans les caisses du gouvernement comorien. Nous sommes un pays qu’on achète hélas et Azali obéissant a dû promettre de faire marche arrière. J’ose espérer que le gouverneur Anissi Chamsidine va tenir bon dans sa décision de ne pas se faire le complice d’une violation du droit international. J’invite les comoriens à le soutenir car les pressions du gouvernement de l’Union sur sa personne vont être fortes. Des rumeurs circulent sur une possible arrestation de lui qui irait rejoindre Salami dans son sort, nous ne devons pas laisser passer cela. Il faut dénoncer une telle éventualité par anticipation. Il faut sauver le soldat Chamsidine. Il faut sauver celui qui nous rend un peu notre fierté. Je ne juge pas son passé ni son passif, je parle de ce qu’il est en train de faire hic et nunc : il résiste ! Alors tous ensembles, résistons avec lui !
L’agence Maria Galanta a annoncé la reprise des rotations entre Anjouan et Mayotte au lendemain de la rencontre entre Azali et Macron, selon vous, s’agit-il d’une capitulation, cession ou haute trahison ?
Il s’agit bien entendu d’une capitulation sans combattre ! Cela est cohérent avec l’histoire d’Azali lorsque notre pays fut attaqué par les mercenaires, il ne veut rien faire, rien risquer pour sa personne et son clan en déplaisant à la France et mettre en danger sa place sur le siège qu’il a conquis de manière illégale. Il s’agit aussi d’une haute trahison pour laquelle, j’espère qu’il paiera un jour le juste prix. Il ne défend pas la souveraineté de son pays comme l’exigent, la constitution et le serment qu’il a jurés sur le divin coran. Le peuple comorien doit maintenant comprendre qu’il est sans défense et qu’il doit de lui-même prendre son destin en mains. Il doit faire comprendre à Azali que trop c’est trop. Et qu’il est non seulement incapable de développer notre pays mais surtout de le protéger et de défendre notre souveraineté.
Le gouvernement d’Anjouan est interdit l’accès au port de Mutsamudu. La raison, les autorités portuaires n’étaient pas au courant d’une telle visite, pensez-vous qu’Anissi Chamisidine est trahi par Azali ?
La raison invoquée par les autorités portuaires est certainement un ordre d’Azali qui a donc de ce fait trahir Chamsidine sans aucun doute. Nous sommes en dictature et c’est le dictateur qui commande ; personne ne doit contrecarrer ses décisions. Anissi est chez lui à Anjouan, une île autonome dont il est gouverneur. Il peut résister à une telle manipulation et en tant que citoyen comorien, je prie pour qu’il entre en résistance et qu’il demande pour cela l’appui du peuple qui à mon avis n’attend que le moment où un de ses fils montrera son courage devant l’oppression qui écrase notre pauvre pays.
Sur le communiqué conjoint France-Comorien, les deux parties ont évoqué des liens d’amitié et de coopération, s’agit-il d’une manipulation de la France poussant les Comores à renoncer sa position ?
On invoque l’amitié franco-comorienne pour inciter Azali à avaler des couleuvres et à obéir à Macron qui est confronté à des gros problèmes de politique intérieure avec une forte impopularité due à sa réforme sur les retraités et une opposition grandissante à sa réforme sur l’immigration que conduit Darmanin qui rêve de Matignon et à une inflation qu’il n’arrive pas à maitriser. Le gouvernement comorien ne comprend pas que la France n’a pas d’amis mais seulement des intérêts? Un ami qui passe son temps à vous déstabiliser, vous vole une partie de votre terre et qui maintenant veut avoir un droit de regard sur vos ressources naturelles est-ce un ami? Il est temps de nous réveiller comoriens! Et de mieux choisir nos amis.
Mercredi dernier, 14 nouveaux membres de la commission électorale nationale indépendante ont prêté serment lors d’une cérémonie qui s’est déroulée dans les locaux de la CENI. Le ministre de l’intérieur Mahamoudou Fakridine a annoncé la mise en place d’ici peu de tous ces membres pour que chacun connaisse sa responsabilité pour le bon fonctionnement de l’institution.
En présence du président de l’Assemblée nationale de l’Union des Comores, Moustadroine Abdou, du ministre de l’intérieur Mahamoudou Fakridine et d’autres chefs des institutions étatiques, les 14 nouveaux membres de la commission électorale nationale indépendante ont prêté serment mercredi dernier au siège qui abrite la CENI. Un à un, ces 14 nouveaux membres ont ainsi fait serment d’accomplir leur devoir dans le respect de la constitution, ainsi que de leur intégrité, et en toute impartialité dans l’exercice de leur nouvelle fonction.
« C’est une étape importante puisque c’est le premier acte après la signature du décret du président, qui a mis en place la commission électorale nationale indépendante, il y aura une seconde étape qui est la mise en place du bureau qui se fera par les membres eux-mêmes », a déclaré le ministre de l’intérieur ajoutant que « conformément aux textes qui régissent la CENI, le président de la cette commission devra dans le meilleur délai convoquer tous les membres de la CENI pour que chacun connaisse davantage ses responsabilités pour le bon fonctionnement de l’institution ».
Le ministre de l’intérieur en charge avec les institutions, Mahamoudou Fakridine a annoncé les dispositions prises par le gouvernement afin de rassurer tous les mouvements politiques du pays pour les prochaines élections prévues en 2024. « Mon message, nous voulons que les prochaines échéances soient inclusives. Raison pour laquelle on a fait appel à toute la classe politique et ont eu à se revoir pour que tout le monde soit rassuré que les élections auront bien lieu dans les dates prévues pour élire un nouveau président », a-t-il rassuré.
Le continent africain a un bel avenir devant lui, en dépit des nombreux défis auxquels il est confronté, a indiqué le président de l’Union Africaine Azali Assoumani au cours de la 2ème session ordinaire de la 6ème législature du parlement Panafricain. Si l’on en croit le président de l’UA, cela demande de la volonté commune à œuvrer dans la paix, stabilité et de développement.
Des guerres partout en Afrique et des défis à relever pour le développement du continent. Le président Azali Assoumani qui a participé à cette session a promis d’ apporter l’appui et le soutien nécessaires, en vue de la réalisation des objectifs de paix, de stabilité, de développement et de renforcement de la démocratie et de l’état de droit, en Afrique, « des idéaux partagés par notre Organisation continentale », a-t-il mentionné.
Conscient de l’engagement et de la détermination des membres de ce parlement à œuvrer en faveur de la défense des intérêts des peuples africains, « je voudrais leur assurer, ainsi qu’à vous tous, ici présents, de mon engagement ferme, à travailler en étroite collaboration, avec tous les pays et toutes les institutions et organisations, dont le Parlement panafricain, pour plus de paix et de progrès, dans notre continent et à travers le monde, dans son ensemble », a-t-il promis.
Au moment où le monde est en pleine mutation, souligne-t-il, l’Afrique et les différentes institutions qui la composent doivent travailler, main dans la main, pour faire face aux multiples crises auxquelles le continent est confronté.
A en croire le président Azali Assoumani, leurs efforts pour plus de prospérité ne seront fructueux, sans la paix et la stabilité dans le continent africain émettant le vœu de voir cette deuxième session ordinaire de la sixième législature du Parlement Panafricain, contribuer à promouvoir la paix, la stabilité et le développement de l’Afrique.