ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Accueilli en fanfare par ses militants depuis l’aéroport, le candidat du parti Al-Qamar Salim Saadi a tenu son premier meeting, jeudi dernier à Ntsudjini. Salim Saadi a montré ses muscles, et accuse le candidat Mouigni Baraka Saïd Soilihi d’avoir commandité et alimenté un groupe de personnes pour arracher ses photos.

Salim Saadi en plein meeting électoral

De retour aux Comores après un court séjour à l’étranger, Salim Saadi est le premier candidat aux élections présidentielles à tenir son premier meeting en commençant dans sa ville natale, Ntsudjini. Mais la tension monte. Puisque certaines de ses photos sont tractées par un groupe des gens sous les commandes du candidat Mouigni Baraka Said Soilihi. Tous deux, sont des enfants de Ntsudjini et ils sont des candidats malheureux aux élections présidentielles de 2016.  

Ce candidat du parti Al-qamar, Salim Saadi accuse Mouigni Baraka Saïd Soilihi sur les photos arrachées et selon lui, Mougni Baraka « est complice. » Faisant preuve de bonne conduite et un comportement d’un vrai leader politique, Salim Saadi a pris le public comme témoin.

 Convaincu qu’il s’agit d’une pratique condamnée par le code de bonne conduite signé mardi dernier à la Ceni par les candidats aux élections, Salim Saadi souligne que « je peux porter plainte, mais je ne vais pas le faire. Alors je vous demande d’aller lui dire d’arrêter » insiste-il. Ces accusations sont rejetées par le candidat Mouigni Braka Said Soilih qui dit ne pas être au courant de cet acte et surtout n’ayant donné a quiconque un tel ordre.

Kamal Saïd Abdou

Campagnard promet un changement du système social

Campagnard promet un changement du système social

Le candidat Soilihi Mohamed alias Campagnard a ouvert devant ses militants, son Quartier Général à Moroni Hamramba, samedi dernier, quelques jours après son lancement en campagne. Soilihi Mohamed promet un nouveau modèle de vie dans le secteur social.

Campagnard dans son QG

Candidat à la conquête pour Beit Salam, Soilihi Mohamed a ouvert son QG. Dans son allocution, Campagnard envisage une autre façon du système social. Une fois élu président de l’Union des Comores, Campagnard procédera à la révision de la nouvelle constitution révisée en juillet 2018. Il promet ainsi, un dialogue avec toutes les autorités nationales à cette fin. «  Le temps de changer notre nation est si présente, c’est donc à travers vous-même qu’un changement du système social est possible  », lance le colonel Soilihi Mohamed. Selon lui, « la patrie n’a pas de prix et la population comorienne n’est pas une pièce d’or à vendre. » Campagnard met en garde certaines autorités qui corrompent la population Comorienne  par « des petits moyens très limités. »

Campagnard dénonce l’attitude malhonnête manifestée par le régime en place, qui consiste à menacer certains agents de  diverses institutions, si ces derniers refusent de mener une marche politique commune avec le pouvoir actuel. « Chasser un employé parce qu’il refuse de s’aligner politiquement avec une telle autorité est un crime grave contre l’humanité », déclare Campagnard.

La volonté et l’audace du colonel Soilihi Mohamed au service de la Nation incite la notabilité de soutenir sa politique. « L’histoire est l’unique juge, ce pays vous doit une gratitude. Tu n’étais pas réfugié à l’ambassade de France au risque de sauver le drapeau de notre Nation, face à une force vive », a exprimé le notable Ahmed Djaé.

Nassuf M. Abdou (stagiaire)

La machine pour un nouveau dirigeant de l’île autonome de Ngazidja est lancée. Mohamed Elhad Abbas, candidat aux élections des gouverneurs a officialisé sa campagne, hier jeudi, à la place Badjanani. Le candidat promet une conformité juridique pour mettre fin, les conflits de compétence.    

L’heure a sonné pour la campagne électorale. Mohamed Elhad Abbas, candidat au poste du gouverneur à la grande-Comore a lancé sa campagne devant une foule immense, dans son quartier Badjanani. Une manière d’exprimer son inspiration à la conquête de Mdrodjuu.    Après un parcours politique très rattaché aux anciens dirigeants de l’Union des Comores,  Mohamed Elhad Abbas, a choisi d’être lui-même, le dirigeant.    

L’Union des Comores est secouée par des conflits de compétence, depuis pas mal de temps. Pour lui, ceci est « un fléau pour le pays et il est temps de mettre fin à cette guerre des compétences. Il est primordiale de mettre en place, une conformité juridique au niveau des compétences investies par la nouvelle constitution », a-t-il exprimé.  

« Ma volonté aux élections pour le nouveau dirigeant de l’ile de Ngazidja, c’est d’apporter ma contribution à la société comorienne dans le domaine de la promotion du tourisme et le patrimoine culturel », a annoncé Mohamed Elhad Abbas.  

Convaincu que le tourisme est un facteur prépondérant pour l’essor économique du pays, ce candidat campe sur cette perspective et il interpelle tout le monde à contribuer pour  accompagner le pays en particulier l’île de Ngazidja vers un échelon avantageux durable.

La gestion des déchets fait l’objet de ses principales préoccupations, raison pour laquelle, il promet de redonner l’image de la capitale Moroni à travers la propreté.

Nassuf. M. Abdou

L´insertion des jeunes anime Dr Ahmed Kassim

L´insertion des jeunes anime Dr Ahmed Kassim

Candidat aux élections des gouverneurs de l´île de Ngazidja, Bacar Ahmed connu sous le nom d´Ahmed Kassim issu du mouvement Twamaya, dans un entretien accordé à Al-fajr, hier jeudi, est animé d´une politique de redressement. Son programme, dit-il, se construit sur la politique et l´administration.

Bacar Ahmed (Ahmed Kassim)

Ahmed Kassim candidat aux gubernatoriales de Ngazidja se dit confiant de la nouvelle constitution qui prévoit la décentralisation des communes, source de développement. Pour Ahmed Kassim, les jeunes et l’emploi sont mis en premier marge. A l’entendre, deux principaux axes sont au cœur de son programme : un plan administratif et un plan politique.

Du coté administratif, le candidat du mouvement Twamaya s’appuie sur la décentralisation, gage du développement du pays. Mais pour qu’il soit réel, dira-t-on, les régions devront être impliquées. « J’ai créé le mastère en développement et en décentralisation au sein de l’université des Comores afin d´inculquer les jeunes la nouvelle administration dont la décentralisation », explique Bacar Ahmed connu sous Ahmed Kassim.

Une politique qui va avec la lutte contre la délinquance et l’insuffisance alimentaire. Ahmed Kassim promet de mettre en place, une fois gouverneur de l´île autonome de Ngazidja, les maisons des quartiers dans les communes, la valorisation des produits locaux et la diminution du pouvoir d’achat au profit de la population. « Mon plan est celui d’Ali Soilihi, ancien président des Comores. Le travail pour la jeunesse et l´esprit d´entreprenariat des jeunes », déclare-t-il.

Pour la capitale Moroni, Ahmed Kassim propose un plan d’aménagement car « ce n’est pas possible qu’à Moroni, il n’a ni jardin ni un espace vert pour se promener », se plaint-il.

Concernant le plan politique, comme la constitution n’a pas mis fin l’autonomie des iles, Ahmed Kassim misera sur la coopération décentralisée au niveau de l’ile. De cette idée, « la part de la diaspora reste un facteur clé. J’appelle donc la diaspora à prendre part au développement de l’ile. Il est vrai qu’elle investit pour la construction des mosquées et des places publiques, mais le développement ne s’arrête pas là. Nous allons envisager la construction des mutuelles de santé dans les régions, et cela doit être accompagnée par la volonté de la diaspora », croit Ahmed Kassim.

Kamal Saïd Abdou

Recalé de concourir à la magistrature suprême, Soilihi Mohamed Soilihi a dénoncé la politique nationale sur les plateaux d’un média international, la semaine dernière. Etant représentant des Comores aux Nations Unies, Soilihi Mohamed Soilhi continue a exercé ses fonctions de diplomate. Mais, le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale comorienne a décidé d’annuler son passeport diplomatique.

Le ministère des affaires étrangères des Comores

La honte ? Un coup de tonnerre. Soilihi Mohamed Soilihi ne peut pas utiliser son passeport diplomatique. L’ambassadeur des Comores auprès des Nations Unies, est victime de la politique « dictatoriale » comorienne, incarnée par le président en congé, Azali Assoumani, entend-on. Après l’invalidation de la candidature de Soilihi Mohamed Soilihi aux élections présidentielles, par la chambre administrative de la cour suprême, le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale des Comores vient d’annuler son passeport diplomatique. Une décision qui peut entrainer de « sérieux problèmes» au niveau diplomatique.

« Le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale de l’Union des Comores présente ses compliments aux missions diplomatiques et consulaires accréditées en Union des Comores et a l’honneur de porter à leur connaissance que le passeport diplomatique N°DBE 121167, établi le 20-04-2018 et expirant le 20-04-2023, en faveur de Mr Soilihi Mohamed Soilihi, en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Union des Comores auprès de l’organisation des Nations Unies et des Etats Unis d’Amérique, a été annulé, par conséquent, il ne devrait pas être accepté comme document de voyage valide », lit-on dans une note signée par le MAECI, le mercredi 20 février dernier.

Privé de son passeport diplomatique, quel sort pour l’ambassadeur comorien à l’ONU, Soilihi Mohamed Soilihi ? N’est-il pas du désordre ? Pour rappel, la candidature de Soilihi Mohamed Soilihi est invalidée par la section administrative de la cour suprême au motif que le « prétendant » candidat a fourni deux certificats de résidence « contradictoires. » Contrairement à la décision de la cour suprême, selon Soilihi Mohamed Soilihi, « les documents ne sont nullement contradictoires mais ils sont complémentaires car ils informent précisément de la situation particulière des diplomates et agents en mission pour les Comores à l’étranger. » L’article 53 de la constitution, affirme Soilihi Mohamed Soilihi, n’interdit pas le dépôt de deux certificats, « seule l’omission d’un document exigé pour constituer un dossier de candidature peut être sanctionnée. »

Kamaldine Bacar Ali

L’UPDC n’a pas encore fait un choix

L’UPDC n’a pas encore fait un choix

24 heures après la décision de la chambre administrative de la cour suprême sur le recours de Mohamed Ali Soilihi, le parti UPDC et les partisans de Mamadou, ont fait une sortie médiatique au restaurant New Select Moroni. Les conférenciers désapprouvent la décision rendue par la cour. Le parti se réserve jusqu’à la semaine prochaine pour annoncer officiellement le candidat qu’il va soutenir.

Sur 13 candidats en lice, l’UPDC ou l’union de l’opposition fera un choix sur les 11 candidats. Le candidat Hamidou Karihila et Azali Assoumani ne font plus partie des 11 candidats que l’union de l’opposition estime se rallier pour une bonne cause : « chasser Azali au pouvoir et son gouvernement. » L’idée de soutenir un seul candidat a été nourrie d’un débat houleux avant les dépôts des candidatures entre les ténors de l’union de l’opposition. Mais certains ont préféré présenter leur parti ou faire cavalier seul. Et comme la candidature de Mamadou est invalidée, son recours est déclaré « irrecevable », l’union de l’opposition soutiendra un candidat unique.

Inquiets de la décision de la cour, les conférenciers se plaignent puisque selon eux, « le recours de la candidature de Mohamed Ali Soilihi a été validé par la Cour Suprême. L’avocat de Mohamed Ali Soilihi a eu débat avec la Cour Suprême. C’est la preuve que la candidature de Mamadou a été validée. Toutefois, à la dernière minute la Cour Suprême l’a rejetée », a montré Ibrahim Abdou Razak alias Razida. Et lui d’ajouter, « Azali a peur de Mamadou », tout en comparant Mamadou à un « Baobab », par sa force. « Avec nos forces, nous battrons Azali », insiste Razida.  

El-Aniou

« Celui qui fera des bêtises, sera puni avec toute sa famille » avertie le président Moustadroine Abdou 

Il appel à tous les candidats ainsi qu’à l’ensemble de la population à respecter les règles préétablie par la loi électorale.

Et que celui qui voudrais causer le moindre tord au bon déroulement de ces élections sera sanctionner sévèrement d’une sanction collective avec toute sa famille.

Donc, un homme avertie en vaux deux.

Le candidat aux présidentielles Hamidou Karihila a lancé officiellement sa campagne à travers une rencontre avec la presse, hier mercredi. L’occasion pour ce candidat de présenter son programme qui tourne autour de différents axes. Une fois élu, Karihila s’engagera à répondre aux graves problèmes que rencontrent les comoriens et le pays.

Karihila lance sa campagne

Le coup d’envoi est lancé. Les candidats se prononcent sur leurs programmes. Le candidat Hamidou Karihila a, dans son lancement de campagne, énuméré plusieurs axes pour le développement du pays à commencer par le respect des accords de Fomboni, gage de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale. « Je m’engage à respecter la plateforme des candidats de l’opposition et les principes des accords de Fomboni », déclare Hamidou Karihila, annonçant qu’il est candidat pour tout le peuple et qu’il défendra leurs droits, la religion musulmane, et redressera le pays pour le bien des comoriens, selon lui. 

Le secteur éducatif, de la santé, de l’énergie, des investissements du secteur privé, de l’économie, des infrastructures, sont des secteurs qui ne manquent pas dans les discours des politiques. L’enfant de Mbéni s’engage également dans les trois premiers mois de son mandat à faire venir des experts internationaux de tout secteur de vivre la réalité du pays. « Un projet sera élaboré avec des experts internationaux des différents domaines durant les trois premiers mois de mon mandat. Et durant les six mois, un séminaire international réunissant les experts, des hommes d’affaires et partenaires internationaux se tiendra pour faire décoller notre pays », promet Hamidou Karihala. « Le premier anniversaire de mon mandat sera une occasion de procéder à des poses de premières pierres dans notre pays », ajoute-t-il.

Concernant l’insertion des jeunes ou la création d’emplois, des sociétés d’Etat sur l’économie vont être créées et permettront à la création de 400 emplois par an, assure Karihila avant de laisser entendre qu’ « une partie du RAU dont 10 millions, sera destiné à la création d’emplois. » Au niveau du genre, 40% des femmes seront dans son gouvernement et candidates aux législatives de 2020 tout en passant à une réduction de 10% des taxes et impôts à toute société créée par les femmes.

Sur le plan sportif, Hamidou Karihila va s’engager à réduire 30% de son salaire, 15% du salaire des ministres et 10% du salaire des directeurs généraux au profit du sport, dit-il.

Kamaldine Bacar Ali

Comme les autres candidats, Soilihi Mohamed alias Campagnard a officialisé sa campagne, hier, au cours d’une rencontre avec la presse au restaurant Jardin de la paix. Ce candidat compte beaucoup plus à la stabilité du pays avant toute chose, car sans la paix, « aucun développement. »

Soilihi Mohamed Campagnard lance sa campagne   

« Ce scrutin présidentiel de mi-mandat ne s’inscrit pas dans l’agenda de l’alternance politique que le pays s’est donné depuis 2002. C’est plutôt une transition forcée par le choix d’Azali d’interrompre son mandant, perturbant le processus national. Elle s’inscrit dans la logique de déstabilisation en se reformant de la nouvelle constitution imposée par l’ancien président Azali Assoumani, ou réhabiliter le processus instauré par les accords de Fomboni », souligne le candidat Soilihi Mohamed.

Devant la presse, Campagnard s’engage d’assumer la présidence pour le reste du mandat confié à l’ile de Ngazidja conformément au principe de la présidence tournante entre les iles. Préparer les conditions de l’alternance de 2021 en vertu de ce même principe de la présidence tournante et le respect de la seule constitution de 2002 engageant toutes les parties comoriennes signataires des accords de Fomboni, s’inscrivent dans son programme. « Je réhabiliterai le fonctionnement des institutions du pays, restaurer les libertés démocratiques et redonnerai au peuple sa souveraineté pour qu’il reprenne son destin en main, dans la paix, la stabilité et le consensus, comme il le fait depuis 15 ans. Je suis prêt à soutenir le principe de la tournante et repousser son échéance dans 10 ou 20 ans, relève d’un cynisme politique », promet-il.

Selon Campagnard, l’architecture institutionnelle issue des accords de Fomboni de 2001 et approuvée par les partis politiques et autres, repose sur deux piliers : l’autonomie de gestion des iles et la présidence tournante pour un liment favorable. « Remettre le mandat à l’ile à qui échoit la tournante de 2021, est nécessaire », dixit-il, puisque, « le développement n’est pas possible sans le respect de droit et la paix. Un pays démocratique devait toujours se battre pour la liberté d’expression. L’opposition aura le droit de s’exprimer librement dans les médias publics et privés », assure Campagnard.

H.H

Le recours de Mamdou est déclaré irrecevable

Le recours de Mamdou est déclaré irrecevable

Alors que les avocats du candidat Mohamed Ali Soilihi ont procédé à un recours relatif au rejet de la candidature de leur client, hier mercredi 20 février, la section administrative de la cour suprême s’est prononcée. Le recours est déclaré irrecevable. Me Youssouf M’sa, avocat de Mamadou, s’étonne de la décision rendue par la cour puisque « deux lois organiques relatives à la cour suprême et à la cour constitutionnelle, sont citées pourtant  la cour constitutionnelle est inexistante. »

La section administrative de la cour suprême

Le quiproquo. Recalé le 09 février dernier par la chambre administrative de la cour suprême, Mohamed Ali Soilihi a fait un recours. La cour suprême s’est pliée hier et le recours de Mohamed Ali Soilihi est déclaré « irrecevable. » Par conséquent, Mohamed Ali soilihi n’est plus candidat aux élections présidentielles prochaines, selon l’arrêt rendu par la cour suprême. Les militants et sympathisants de Mamadou montent au créneau. « La décision de la cour suprême est obscure. La cour suprême n’est pas crédible, car les motifs évoqués pour recaler la candidature de Mamadou ne sont pas fiables sachant que la cour a confirmé par son arrêt, les motifs évoqués par la requête introduite par Bourhane Abdallah. Parmi les lois énumérée par la cour suprême, figure une loi relative à la cour constitution, une juridiction inexistante », déplorent-ils.

 Un imbroglio juridique. S’agissant de la requête annulant la candidature de Mohamed Ali Soilih, « la déclaration du patrimoine n’est pas un motif sérieux d’invalidation d’une candidature. D’ailleurs je n’ai jamais vu ça dans le monde », se plaint également Me Youssouf Msa, un des avocats de Mohamed Ali Soilhi. La cour s’est appuyée sur la requête de Bourhane Abdallah et l’avocat de Mohamed Ali Soilih s’apprête à formuler une plainte contre ce candidat recalé en la personne de Bourhane Abdallah pour « escroquerie » aux élections.  Mais, au-delà de l’infraction soulignée par Me Youssouf M’sa, « la société dont Mohamed Ali Soilih est présumé actionnaire n’existe pas, constitue alors une diffamation », conclut l’avocat.

Kamal Saïd Abdou