ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Arrivé samedi dernier, le nouveau sélectionneur de l’équipe nationale des Comores, Stefano Cusin est officiellement le coach des Cœlacanthes. Il signe un contrat allant jusqu’en 2025.  Devant la presse hier, l’italien vise à travailler avec les expatriés et se donner à fond pour les locaux dans le but de faire rayonner le championnat national.

Un nouveau chapitre s’ouvre pour l’international Italien.  Stefano Cusin, a pris officiellement hier lundi, les nouvelles rênes de l’équipe nationale de football pour un période de deux ans, incluant pour les qualifications de la coupe du monde 2026 et de la Can 2025.  Le nouveau coach des cœlacanthes s’est exprimé hier, en affichant une volonté de travailler pour atteindre d’autres objectifs au-delà de ses prédécesseurs ont présenté.

Dans sa ligne de mire,  il veut travailler   sur la continuité de ce qui a été faite par Amir Abdou et Younes Zerdouk et vise à travailler sur les deux directions, notamment à la fois avec les expatriés,  mais surtout faire un travail de fond avec les locaux dans le but d’améliorer le niveau du championnat national. « Je pense qu’il faut mettre les jeunes dans une évolution pour qu’ils deviennent performants. J’imagine qu’il ne manque rien, ici, aux Comores pour pouvoir travailler confortablement parce que c’est ma conviction. C’est normal que pour être compétitif au niveau international, ça prend du temps, c’est pourquoi, qu’on va travailler dans les deux directions : les professionnels qui sont en Europe et au niveau local », a expliqué Stefano Cusin, coach des Cœlacanthes.

Le nouveau patron des Cœlacanthes a salué les travaux réalisés par ses deux prédécesseurs en particulier l’emblématique Amir Abdou. Il espère avec l’appui de la fédération, franchir d’autre cap pour le rayonnement du football comorien à l’échelle internationale. « Amir Abdou a réalisé un travail extraordinaire, il faut le reconnaître. J’aimerai faire plus que lui.   Maintenant, chaque entraîneur est différent, son histoire, ses idées, mais avant de parler d’ambition il faut qu’il ait des conditions avec cela, on aura les épaules pour répondre aux attentes de tout un peuple au niveau du football », a-t-il indiqué. 

Nassuf. M. Abdou

Football/Cœlacanthes : Younes Zerdouk limogé

Football/Cœlacanthes : Younes Zerdouk limogé

Des voix se lèvent de plus en plus en soutien de l’ancien sélectionneur des Cœlacanthes, Younes Zerdouk, limogé à l’issue d’une réunion  du comité exécutif de la fédération de football des Comores tenue jeudi dernier. L’ancien coach dit n’avoir reçu aucune notification officielle mais à travers un ami, ce qui n’a pas plu à certains cadres des Cœlacanthes qui manifestent leur mécontentement. La décision de la FFC divise.

En poste depuis février 2022 à la tête de l’équipe nationale, l’international franco-marocain Younes Zerdouk faisait l’objet des critiques de plus en plus vives, tant pour ses choix tactiques que ses résultats insatisfaisants. Il est démis de ses fonctions, jeudi dernier, à l’issue d’une réunion tenue par le comité exécutif de la haute instance du football comorien. Interrogé par un journaliste de la plateforme Moroni-info, l’ancien sélectionneur des verts, dit qu’il n’était même pas au courant de la nouvelle décision et qu’il a eu la   nouvelle à travers un ami, ce qui est loin au respect du cadre légal. « La décision de mon limogeage je l’ai apprise à travers un grand ami qui l’a appris sur un réseau social et je trouve cela irrespectueux envers mon travail et ma personne et l’ensemble du Staff que la FFC ne m’est pas informé de leur décision », regrette l’ancien coach des verts.

« Je suis peiné et honteux de la manière dont il a été remercié »

Selon lui, la décision est prise à la hâte bien que la période soit en transition intergénérationnelle. « On était et on est dans une période de transition intergénérationnelle où il a fallu reconstruire. Dans un premier temps que les joueurs jouent et que le coach entraine », explique-t-il. Justifiant encore que « cela demande du temps de jouer comme on joue maintenant et que je peux vous dire d’avoir créé cette identité en si peu de temps est exceptionnel, mais il fallait se qualifier. »

La mise à l’écart de l’ancien technicien des verts est répandue comme une traînée de poudre. Cette décision n’est pas passée inaperçue chez les autres qui souhaiteraient que le coach soit toujours maintenu à la tête de l’équipe pour les prochaines compétitions, pourtant la décision est déjà prise.  « Un adieu amer et qui passe mal, c’est pourquoi, au-delà de la déception de le voir quitter cette fonction, je suis peiné et honteux de la manière dont il a été remercié. Pas un coup de téléphone, pas un message, pas un mail pour lui annoncer cette décision », regrette Ben Amir Saandi, ancien manager de l’équipe nationale.

« Il a appris, poursuit-il, comme tout le monde via les réseaux sociaux et les appels des joueurs et amis. Ce n’est pas digne de nos valeurs comoriennes et religieuses vis-à-vis d’une personne qui s’est toujours dévouée pour notre pays ». Selon lui, la fédération a donc décidé de repartir sur un nouveau projet, et il ne peut, en tant que patriote et fervent supporter, que souhaiter bonne chance au futur sélectionneur et son staff.

Intronisé en 2022 au lendemain de l’élimination au terme du parcours historique jusqu’à en 8eme des finales de la Can 2021 par le pays hôte, le Cameroun (2-1), un  match qu’il avait vécu en tant que coach principal en l’absence de l’ex-sélectionneur Amir Abdou, l’ancien patron des cœlacanthes affiche malgré tout un bilan négatif de 5 défaites pour trois victoire et 1 nul avec les verts des îles de la lune. Toutefois, avant cela il avait contribué à la première qualification des Comores à la Can en qualité d’adjoint d’Amir Abdou depuis 2017. L’homme de 50 ans aura marqué ses empreintes pendant un an à la tête de l’équipe nationale. L’ancien patron des cœlacanthes aurait souhaité continuer son aventure malgré tout, c’est terminé pour lui.

Les joueurs se révoltent

Mais son limogeage ne fait pas l’unanimité. Les joueurs des Cœlacanthes se manifestent à travers un message sur instagram. « Il est temps de démontrer qui veut le bien de cette sélection et qui cherche à la faire avancer ! Enorme merci coach Younes et respect pour ton travail. Des situations et des conditions déplorables mais malgré (…). Le peuple veut des réponses et les joueurs veulent des réponses », manifestent les joueurs. « Faire passer les joueurs pour des mercenaires aussi… c’est l’heure de régler les comptes », concluent-ils. 

Nassuf. M. Abdou

Alors que la prochaine édition des JIOI de 2027 est confiée à l’Union des Comores, l’ancien président du comité olympique, Abdillah Mzé Msa exhorte l’engagement du gouvernement, le changement des mentalités, l’expertise ainsi que le budget pour gagner ce pari.  Mais cela demande la synergie du comité olympique et du gouvernement. 

Les Comores rateront-elles, pour la 5ème fois l’occasion d’organiser les jeux des îles de l’océan indien en 2027 ? L’inquiétude n’est pas exclue au regard du retard que le pays a pris en matière d’infrastructures sportives. Dans une conférence de presse tenue, mardi dernier, l’ancien président du comité olympique, Abdillah Mzé Msa a mis en évidence quatre priorités ambitieuses si le pays tient à abriter le prestigieux événement sportif zonal.

« L’organisation des jeux des îles aux Comores, c’est un rêve qui peut être rendu réel si le gouvernement s’engage à faire ces jeux là une cause nationale. Cela dépend également du changement de nos mentalités, que nous acceptions un minimum de sacrifice, d’adversité, de résilience s’il le faut », a déclaré Abdillah Mzé Msa, inspecteur général du ministère de la jeunesse et des sports.

Cet ancien président du Cosic privilège d’autres priorités indispensables devant permettre le pays à atteindre les objectifs fixés. « Quatre ans c’est peu. L’on peut dire qu’on a largement le temps pour que le comité olympique et le gouvernement comorien se coordonnent à tisser des relations conjointes à la recherche des partenaires internationaux afin de mobiliser les fonds nécessaires et de l’expertise pour la mise en place de toutes les logistiques importantes dans les meilleurs délais », insiste-t-il.  

Ce vétéran du monde des sports a par ailleurs regretté le fait que le pays s’est vu refuser pour la énième fois, les jeux, faute de moyens financiers. Abdillah Mzé Msa reste toutefois confiant que, cela est possible si le pays se donne la volonté de vouloir faire. « C’était regrettable qu’en 1993, 1998, 2007 et 2015 quand nous avions cédé le drapeau des jeux des îles, à d’autres pays. Rien n’indique pour le moment que le pays ait les épaules pour organiser un tel événement, mais s’il tient vraiment à cela, aucun obstacle ne peut leur résister », conclut-il. 

Nassuf. M. Abdou

La légende de l’équipe nationale des Comores, âgée de 33 ans, Fouad Bachirou, a annoncé, samedi dernier, sa retraite internationale, 9 ans après qu’il a défendu les couleurs du drapeau national. L’annonce de fin de sa carrière internationale fait surgir de réactions des hauts dignitaires de l’Etat et acteurs du football en honneur de celui qu’on appelle « le prince du football comorien ».

On ne reverra pas Fouad Bachirou avec un maillot des Cœlacanthes sur les terrains. La star plutôt patriote de l’équipe nationale, âgée de 33 ans, a annoncé la fin de sa carrière internationale. « Maintenant, c’est 9 ans que j’ai eu la chance de défendre les couleurs de notre pays. Aujourd’hui, il est temps pour moi d’arrêter cette merveilleuse aventure. J’ai porté fièrement ce maillot et ce drapeau dans le but de représenter notre culture et notre football aux yeux du monde. Je vais retenir tous les sacrifices et toutes épreuves que nous avons pu traverser ensemble afin d’arriver à cette coupe d’Afrique des nations et faire briller notre drapeau », a-t-il annoncé.

« L’amour que vous m’avez apporté à chaque arrivée à l’aéroport, à chaque match, dans les rues, ces moments resteront avec moi pour toujours, et j’espère vous avoir rendus fiers et vous avoir donné l’espoir que nous pouvons viser plus haut », ajoute-t-il.

Le milieu défensif des verts a porté le maillot des couleurs du drapeau national à 48 reprises. Il a fêté sa première sélection le 5 mars 2014, alors qu’il n’était qu’à âgé de 24 ans et 316 jours. Son annonce à la retraite fait réagir plus d’un. « Merci encore Fouad Bachirou, pour tout le travail que tu as accompli pour les cœlacanthes. Tu resteras à jamais un symbole de fierté et de réussite pour notre nation », a réagi dans son compte officiel, Soeuf Mohamed El-Amine, ancien chef de la diplomatie comorienne.

Et Elhadad Himidi, ancien manager des Cœlacanthes n’a pas tardé à formuler ses éloges à Fouad Bachirou. « Voilà un grand prince du football comorien. Il n’aura échappé à personne que son œuvre compte incontestablement parmi les plus belles des cœlacanthes. Je retiens évidemment le footballeur inspiré et inspirant, mais surtout l’homme dont l’engagement n’a jamais failli, sur, mais aussi, en dehors du terrain », a magnifié Elhadad Himidi. 

Nassuf. M. Abdou

Classée à la 4ème place et sans médaille, la sélection comorienne de Handball féminin à travers son staff technique, s’est toutefois félicitée, hier jeudi, lors d’une conférence de presse. C’est après que la joueuse comorienne de 17ans, Asty Amir soit élue, la meilleure pour cette 11ème édition des jeux des îles de l’océan indien et issue d’une sélection sous-effective avec seulement 12 joueuses. 

Qualifiée en demi-finale après leurs deux premiers matches du groupe avec succès contre Maurice et Seychelles, la sélection comorienne de handball féminin n’a décroché aucune médaille malgré sa performance lors des jeux des îles à Madagascar. Au cours d’une conférence de presse, tenue, hier jeudi, le sélectionneur de l’équipe nationale féminine, Saïd El-had Loukmann, a tout d’abord exprimé ses profonds regrets pour le sous-effectif de sa sélection, représentée par 12 joueuses au lieu de 14. C’est ce qui a entrainé, selon lui, la défaillance des unes et autres.

« Notre sélection était en sous effective, nous avions seulement 12 joueuses face à des équipes rivales au grand complet, qui comptaient de 21 à 22 joueuses. Cela a entrainé certains défis à nos joueuses qui, certaines parmi elles n’ont pas eu aucun souffle de repos tout au long de la compétition malgré leur poids de morale qu’elles avaient », regrette Saïd El-Had Loukmann sélectionneur national de l’équipe de handball féminin. L’entraineur de l’équipe 2 de France en handball, remercie par ailleurs les efforts du ministère de l’intérieur, Mahamoud Fakridine, d’avoir facilité la sélection comorienne de participer à cette édition après avoir été suspendue. 

Classée à la 4ème place derrière Mayotte, la sélection comorienne de Handball s’est félicitée quant à la réussite avec brio de la jeune joueuse de 17ans, Asty Amir retenue comme, la meilleure joueuse de handball pour cette 11ème édition. « C’est une fierté nationale que notre joueuse de 17ans, Asty Amir, soit la meilleure de la compétition », a-t-il indiqué.

Le directeur technique national, Dada Ben Omar, quant à lui, reste convaincu qu’il reste tant des choses à faire afin  de propulser le Handball féminin dans le monde, tout en reconnaissant que la sélection féminine comorienne a déjà marqué l’histoire et affirme ainsi sa méritocratie dans la zone de l’océan indien. 

Nassuf. M. Abdou

Même si aucune cérémonie officielle d’accueil n’a été organisée en guise de reconnaissance aux  efforts des athlètes comoriens avec leurs trente médailles arrachées, le sprinter médaillé d’or, Miftahou Mohamed, formule ses gratitudes au comité olympique sportif des îles Comores qui a toujours cru en lui. Selon le champion, sa médaille d’or arrachée à Madagascar est pour tous les comoriens.

Les athlètes comoriens ont réussi avec brio à arracher une trentaine de médailles dans diverses disciplines sportives confondues lors de la 11ème édition des jeux des îles de l’océan indien à Madagascar.

Les athlètes ont regagné le pays malgré l’absence d’une cérémonie d’accueil en leur honneur. Certains parmi eux laissent de côté ce manque de considération et mettent en avant leurs gratitudes auprès des autorités compétentes, qui ont cru à leur talent.

Sur les trente médailles dont 5 en or, obtenu par nos athlètes, Miftahou Mohamed, dédie le tien à tous les comoriens, dit-il.

Le sprinteur Miftahou Mohamed, celui qui n’a pas trahi la confiance placée en lui par le comité olympique, ne cherche pas de loin les mots pour exprimer sa joie. « Cette médaille d’or s’inspire des feux d’artifice et les feux d’artifice représentent les quatre couleurs de notre drapeau.  C’est la médaille pour tous les comoriens, le ministère de la jeunesse et des sports, le comité olympique qui m’a toujours fait confiance à mon engagement et à mes aspirations », a-t-il déclaré.

Alors que certains athlètes se jubilent de leurs titres de médailles, certains d’entre eux dénoncent des primes qui n’offrent aucune motivation de la part des athlètes comoriens. Des primes spéciales qui vont de 1250 euros, pour les médailles d’or, à 618 euros pour la médaille d’argent et de 400 euros pour les médaillés de bronze.

Ces athlètes regrettent autant qu’il s’agit d’un manque de considération de leur part et que ceci justifie en partie l’absence totale de leur motivation malgré les 28 600 euros de primes de présence versées à la délégation comorienne  par le Comité des jeux de la Coi. 

Nassuf. M. Abdou

La décision du conseil international de JIO d’attribuer les jeux des îles aux Comores en 2027 est considérée comme une humiliation de l’île comorienne de Mayotte sous administration française. Dans un message posté sur son compte Twitter vendredi dernier, Estelle Youssouffa, élue Mahoraise, a déploré le fait que « le Quai d’Orsay a encore une fois baissé son pantalon face à Moroni et servi la soupe à Azali ».

Trois candidatures pour les prochains JIO 2027, notamment Comores, Maldives et Mayotte ont été déposées. Le conseil international a tranché, les Comores accueillerons désormais les jeux des îles à Moroni. Une décision qui n’a pas plu à certains Mahorais qui traduisent cette décision comme une humiliation fait au 101ème département français.

A Mayotte, les points de vue des politiques se divergent mais la thèse d’une humiliation reste un point commun pour eux. « Il ne faut pas mélanger le sport et la politique. Il faut laisser nos sportifs participer dans les JIO de 2027 », a déclaré un élu Mahorais. Quant à Ahamed Bakari, citoyen de cette île comorienne sous administration française, craint une humiliation des sportifs Mahorais aux JIOI 2027. « Il ne faut pas laisser nos sportifs aller s’humilier à Moroni pendant les jeux », a-t-il dit. Pour la 11eme édition des JIOI tenus à Madagascar, les Mahorais ont cependant soulevé quelques irrégularités qui, selon Estelle Youssouffa, traduit l’humiliation de Mayotte.

L’élue Mahoraise a d’abord souligné l’interdiction de chanter la Marseillaise (hymne nationale de la république Française » pendant les jeux et ensuite l’interdiction de hisser le drapeau tricolore et le choix d’attribuer les jeux aux Comores. « Le Quai d’Orsay a encore une fois baissé son pantalon face à Moroni et servi la soupe à Azali », a déclaré la députée du LR, Estelle Youssouffa. Face aux critiques des Mahorais, la participation de Mayotte dans les JIOI de 2027 reste incertaine.

Kamal Said Abdou

Sport : Les Comores accueillent les JIOI 2027

Sport : Les Comores accueillent les JIOI 2027

En marge de la 11ème édition des jeux des îles de l’océan indien à Madagascar pour cette année 2023, le comité international des jeux (CIJ) a rendu sa décision sur l’organisation prochaine des JIOI. Et les Comores prendront le flambeau pour l’année 2027. Un rêve devenu une réalité, pour les Comores qui sont à la recherche de son première organisation des JIOI.

L’origine des jeux de l’océan indien vient du comité régional olympique et sportif (CROS) de la Réunion qui propose d’organiser des jeux sportifs dans l’océan indien, sous le nom de « jeux de l’océan indien » dans sa convention d’objectifs en 1974.

Une idée adoptée par la suite, par le comité international olympique (CIO) en 1976. Et la première édition s’est tenue à Saint-Denis de la Réunion en 1979 sous l’appellation « jeux de l’océan indien ». Après cette première édition, l’appellation change pour devenir « jeux des îles de l’océan indien ».

En effet, la grande île a organisé trois fois les jeux des îles de l’océan indien en 1990, 2007 et 2023. Et les Comores ont vu sa candidature validée pour la 12ème édition des JIOI en 2027.

Parmi les raisons de la validation de la candidature : le CHU d’El-Maarouf, le cahier des charges et agenda d’exécution et la piscine olympique par la République populaire de Chine, le cahier de charges du gymnase couvert, l’extension du Retaj, la construction en cours du Galawa, la réhabilitation des infrastructures, entre autres.

Il convient à souligner que dans cette 11ème édition en cours à Madagascar, les athlètes comoriens ont gagné à la 5e journée des jeux, 23 médailles dont 3 en or, 6 en argent et 14 en bronze. « Nous avons battu le record des médailles par rapport à l’année 2019. Certains pays ont regroupé leurs athlètes à temps, et on a regroupé nos délégations à 10 jours du départ. Donc, actuellement, on a rapporté 23 médailles. Nous avons dépensé des montants colossaux pour venir aux JIOI à Madagascar. Heureusement, nous y avons reçu un accueil chaleureux », a indiqué le ministre de la jeunesse, Djaanfar Asalim Allaoui.

L’objectif de ces jeux est d’instaurer l’amitié et la compréhension mutuelle entre les peuples des îles de l’océan indien, de contribuer à la coopération régionale pour le développement du sport dans la région, avec la participation des sportifs des différentes îles membres, sans discrimination raciale…

Abdoulandhum Ahamada

Les sud-africains d’Orlando Pirates se sont imposés face à Djabal fc d’Ikoni, samedi 19 août, au stade omnisport de Maluzini avec un score d’un but à zéro en marge du match du premier tour de la ligue des champions d’Afrique. Rien n’est encore joué avec seulement un but d’avance, si les hommes de Hamada Djambaé renversent la tendance au match retour, le vendredi 25 août prochain, à Johannesburg.

Lancée depuis vendredi 19 août dernier, la manche aller du premier tour préliminaire de la Ligue des Champions Caf se poursuit. Samedi dernier, le champion des Comores en titre, Djabal fc d’Ikoni s’est incliné in extremis, au stade de Maluzini (1-0). Orlando Pirates n’a pas eu la tâche facile malgré la victoire.

La rencontre a entretenu le suspense jusqu’au bout. En dépit des multiples tentatives de chaque côté, aucune des deux n’a pu trouver le chemin des filets durant la première période. Le score reste ainsi nul et vierge lorsque les deux formations ont regagné le vestiaire.  

De retour sur le terrain, rien n’a changé. Mais la pression sud-africaine ainsi que le vent qui soufflait en premier mi-temps dans le camp adverse avait repris sa course. A la 87eme minute, Orlando Pirates a ouvert le score après une sortie hasardeuse d’Anisse Mouhilissou Soilihi, le portier de Djabal Fc.

Zakhele Lepesa a réussi à faire trembler les filets adverses dans les toutes dernières minutes du temps réglementaire donnant l’avantage à son club, 1-0. C’était suffisant pour offrir une précieuse avance aux Pirates d’Orlando. A l’issue de cette victoire de 1-0, les sud-africains prennent désormais une longueur d’avance avant le match retour.

Pour l’occasion, ils seront à domicile devant leur public et tenteront de boucler ce tour en beauté. Toutefois rien n’est encore joué, avec seulement un but d’avance.   

Nassuf.M.Abdou

Miné par une crise financière, le club de Djoiezi Mohéli, Belle Lumière, s’est déclaré forfait à la coupe de la confédération Caf édition 2023. La lettre formulée par le club de Moheli destinée aux instances du football des Comores en date le 14/08/23 évoque des raisons financières très limitées du club.

La crise économique affecte le football Comorien. Dans une lettre adressée à la fédération de football des Comores, Belle Lumière de Djoiezi est contraint de se retirer de  la confédération Caf 2023 en raison de ses moyens financiers modestes. « Nous tenons par la présente à vous informer notre décision de déclarer forfait pour la participation de la coupe de confédération Caf prévue le 19 aout 2023.Cette décision n’a pas été prise à la légère, mais elle s’avère nécessaire  en raison  des circonstances imprévues  aux dernières heures », peut-on lire dans une lettre formulée par le secrétaire général du club destinée à la fédération de football des Comores.  

« En effet,  nous avons fait le nécessaire pour avoir des moyens financiers  considérables afin de pouvoir participer à cette compétition mais malheureusement nous n’avons pas pu arriver à obtenir le budget suffisant pour répondre aux attentes. Nous tenons à exprimer nos sincères excuses pour ce désistement de dernière minute, ainsi que pour tout inconvénient que cela pourrait causer à l’organisation  de cette compétition et aux équipes participantes », précise la lettre.

Il est à savoir que la coupe de la confédération Caf est une compétition annuelle de football organisée par la CAF, créée sous le model de la ligue Europa et qui oppose des clubs africains.

Nassuf. M. Abdou