ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Elections Mouvement Maonahaya soutient Mouigni Baraka

Le mouvement Maonahaya hausse le ton pour dire non à la politique qui prévaut le pays. À travers un point de presse tenu hier à Bahani, le mouvement insiste sur l’insertion des jeunes cadres de la région d’Itsandra dans l’administration publique et un reflexe sur la participation des cadres de la région dans la prise des décisions étatiques tout en soutenant le canadidat Moyuigni Baraka Said Soilihi.

Le mouvement en conférence de presse

Le mouvement Maonahaya était un mouvement régional ayant pour objectif, aider les jeunes cadres de la région d’être intégrés dans l’administration publique. Le mouvement est en fin national regroupant 730 membres dans l’ensemble des iles. Il s’est donné comme mission la prise en charge des attentes de la population et la défense de leurs intérêts respectifs. Sur le climat politique qui prévaut le pays actuellement, Ahamada Youssouf, secrétaire général du mouvement a pointé du doigt sur la violation de la constitution.

Sans mâcher les mots, le porte-parole a indiqué que « nous sommes là pour défendre les droits du peuple ». Le mouvement a tiré l’attention aux personnes manipulées dans le but de créer le désordre dans les différentes localités. Le mouvement Maonahaya se dit prêt à accompagner la politique du candidat Mouigni Baraka Saïd Soilih. Un candidat qui a marqué une histoire à l’égard des jeunes de la région et les jeunes des autres iles. « Nous sommes derrière le candidat Mouigni Baraka et son gouverneur Johni », a déclaré le porte-parole.

Le Sg du mouvement a mis l’accent sur la mauvaise gestion de l’Etat. « Les citoyens en ont marre de la mauvaise gestion », se plaint-il. Et le porte-parole du mouvement fustige le gouvernement et condamne les propos du ministre en charge des élections selon lesquels « aucun candidat n’aura pas les élections sauf Azali ». La tension monte, le porte-parole appelle à la vigilance des acteurs du processus électoral notamment la Ceni, le ministère en charge des élections, la force de l’ordre et les Ceci car « aucune fraude électorale n’est possible. »

Kamal Saïd Abdou

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