La chambre de commerce, de l’industrie et de l’artisanat (CCIA) Ngazidja a organisé conjointement avec la coopérative de l’artisanat et l’AJPC, une journée portes ouvertes, samedi dernier, à Mohoro Badjini. Un événement capital pour la promotion des produits artisanaux locaux. 30 artisans ont exposé et vendu leurs produits vestimentaires, agroalimentaires et pâtissiers

Après Mitsamihouli et Washili, la CCIA de Ngazidja a organisé une journée porte ouverte sur les métiers de l’artisanat et de l’entreprenariat, à Mohoro Badjini, samedi dernier. Un événement qui regroupe 30 artisans comoriens pour promouvoir des produits artisanaux locaux.
C’était l’occasion pour la CCIA Ngazidja de sensibiliser ces jeunes à s’intéresser à l’entreprenariat. « Ces jeunes doivent être capables de créer des produits artisanaux d’origines comoriennes. Nous devons les montrer la voie pour devenir des éléments indispensables dans le domaine de l’entreprenariat.
Des produits vestimentaires, agroalimentaires et pâtissiers sont exposés au public. C’est un signe fort qui justifie que nous pouvons les développer et les conduire dans les bonnes voies vers l’entreprenariat, a expliqué Ali Idjihadi, président de la CCIA Ngazidja.
De son côté, le directeur régional de la CCIA Ngazidja, Hamidou Mhoma est convaincu que l’entreprenariat des jeunes est un des facteurs clés pour la lutte contre le chômage. Pour lui, Mbadjini peut devenir un carrefour d’échanges commerciaux et de production artisanale si les jeunes croient à ce projet prestigieux de l’entreprenariat. « Les jeunes doivent se forger pour devenir des grands artisans. Le pays a toutes les conditions nécessaires pour créer des produits purement locaux. Nous avons des artisans qui ont du talent et capables de créer des produits de haute qualité. Le combat contre le chômage nécessite des actions concrètes sur le domaine de la production locale », a fait savoir Hamidou Mhoma.
Le jeune Omar Mohamed, artisan, témoigne qu’il a l’engouement et le courage de créer des produits locaux, mais, il lui manque des moyens financiers et un accompagnement. « Je suis très intéressé à devenir un grand artisan pour la production des images faites à partir des bois mais les moyens financiers sont limités. J’ai besoin d’un accompagnement », a-t-il confié.
Abdoulandhum Ahamada