ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

En marge de la 36ème du forum des Crans Montana tenue à Bruxelles, le chef de l’Etat comorien, Azali Assoumani a été décoré. Le prix de la fondation de Crans Montana 2024 lui a été décerné. Et c’est en guise de reconnaissance de son engagement de paix dans mandature de la présidence de l’Union africaine.

Des politiques, des intellectuels et acteurs de la société civile ont pris part du 26 au 28 juin dernier à la 36ème session forum des Crans Montana à Bruxelles la semaine dernière, pour échanger sur les défis politiques, sociaux, économiques et sécuritaires auxquels le monde fait face. Espace de haut niveau d’échanges, ce forum visait à renforcer la coopération internationale en promouvant les bonnes pratiques et en permettant un dialogue permanent entre les décideurs des secteurs public et privé qui ont une influence sur l’avenir de notre monde.

Le forum a été marqué par plusieurs interventions avec des messages forts autour des crises multiformes à l’échelle mondiale auxquelles des réponses urgentes sont nécessaires, de l’urgence des réformes et de la refondation de la gouvernance du monde pour prendre en compte les défis émergents, de la nécessité de prise en compte des réalités africaines dans le processus de démocratisation, des enjeux liés à une Afrique des jeunes qui doit prendre toute sa place et jouer son rôle dans la gouvernance mondiale.

« C’est en effet un honneur pour moi, de représenter mon pays, l’Union des Comores, pour parler d’espoir et de perspectives, dans un monde où la réalité quotidienne est synonyme de lutte contre les effets néfastes du changement climatique, des pandémies et des conflits », a exprimé Azali Assoumani.

A cette occasion, le prix de la fondation Crans Montana a été remis au chef de l’Etat comorien, ex-président de l’Union africaine, Azali Assoumani.  « C’est une fierté pour moi, de recevoir aujourd’hui, le prix de la fondation Crans Montana, cette prestigieuse distinction qui symbolise la fraternité entre les peuples », a-t-il déclaré.

Le chef suprême de l’armée comorienne ajoutera que « j’apprécie à sa juste valeur, le grand honneur qui m’est ainsi fait, au regard des illustres personnalités qui ont reçu ce prix avant moi, ces 3 dernières décennies. »

KDBA

Samedi dernier, l’Assemblée nationale a procédé à la cérémonie traditionnelle de clôture de la première session de l’année (session d’avril, Ndlr). Une session marquée par l’adoption des plusieurs lois relatives à la sécurité du pays et à son développement.

Ouverte le 5 avril, l’Assemblée nationale a clôturé la première session de l’année le samedi 29 juin dernier. Bien que les travaux aient été plombés par les contraintes du mois de ramadan et les investitures du président de la République et des gouverneurs des îles autonomes ainsi que le dépôt tardif des projets des lois, les parlementaires ont réussi à adopter les lois à mettre fin les travaux de cette première sessions. 

En effet, plusieurs lois ont été adoptées avant la clôture de la session. Parmi les lois nouvellement adoptées, il y a celles qui visent à promouvoir le développement économique du pays. Celles-ci sont globalement dans la continuité de plusieurs autres lois adoptées lors des précédentes sessions.

« Ce sont précisément la loi autorisant le président de l’Union à ratifier le protocole d’accession de l’Union des Comores à l’OMC, la loi modifiant et complétant la loi N°20-027/AU du 29 décembre 2020, portant redressement et résolution des institutions financières, la loi relative aux intrants agricoles », a précisé le président de l’Assemblée nationale, Moustadroine Abdou.

Et de poursuivre : « il y a aussi les lois destinées à autoriser la mobilisation de ressources budgétaires extérieures au pays pour financer la construction de nouvelles infrastructures dont a besoin le pays. Il s’agit précisément de la loi autorisant le président de l’Union des Comores à ratifier l’accord de prêt signé avec le Fonds Saoudien pour financer la construction et l’équipement du siège du Mouftorat et de la Justice musulmane, la loi autorisant le Président de l’Union des Comores à ratifier l’Accord de prêt du Fond OPEC pour compléter le financement du projet de construction du Centre National Hospitalier et Universitaire d’El-Maarouf. »

Selon le président de l’Assemblée nationale, les autres lois sont destinées à améliorer la sécurité du pays et à protéger la population. Il s’agit de la loi relative à la direction nationale de la protection de l’Etat, la loi relative à la lutte contre le trafic illicite de migrants en Union des Comores, la loi relative à la lutte contre la traite des personnes en Union des Comores, la loi relative à la gestion des risques de catastrophes en Union des Comores, la loi autorisant le président de l’Union des Comores à signer l’instrument d’adhésion à la convention sur l’interdiction des armes bactériologiques (biologiques) ou à Toxines et sur leur destruction, ouvert à la signature à Londres, Moscou et Washington le 10 avril 1972 (CAB), la loi sur la sureté radiologique, la sécurité nucléaire et les garanties.

« Cette présentation du travail législatif réalisé au cours de cette session parlementaire n’étant pas exhaustive, et compte tenu des contraintes de départ que j’ai évoqué précédemment, il est légitime de féliciter encore une fois, les Commissions permanentes, les membres du gouvernement directement concernés et le personnel parlementaire », a indiqué le président Assemblée nationale.

Pour Moustadroine Abdou, la période de la session a été marquée par d’importants évènements qui méritent notre attention à cause de leur portée politique, économique, environnementale et sociale. Il y a eu les cérémonies d’investiture des nouveaux gouverneurs des Îles et du président de l’Union des Comores qui ont connu le retentissant succès que l’on sait. Celle du Président de l’Union a eu une envergure nationale et internationale jamais égalée dans notre pays.

« De nombreux enseignements utiles pour le présent et l’avenir du pays doivent être tirés. Les nombreuses délégations étrangères dont cinq Chefs d’Etat venues pour honorer de leur présence la cérémonie d’investiture du président Azali, témoignent de la stature d’homme d’Etat et de la crédibilité que ce dernier a acquis au niveau international. Cette mobilisation internationale est aussi un témoignage de l’estime porté à notre pays et à son peuple », a-t-il conclu.

KDBA

Le président de l’Union des Comores participe au forum de Crans Montana qui se déroule à Bruxelles. Ce déplacement souligne l’importance du chef de l’Etat comorien dans la poursuite des buts géopolitiques du pays. Au cours de ce forum, Azali Assoumani sera honoré par la remise d’un prix suite à sa réussite à la présidence de l’Union africaine.

Un déplacement symboliquement important pour le président Azali Assoumani qui peut, ainsi, démontrer qu’il n’est pas isolé sur la scène internationale. Sa présidence à l’Union africaine est le point d’orgue de son marathon diplomatique. « Le président Azali a prôné une diplomatie plus active envers tous les pays. S’il a réussi à diriger l’Afrique, c’est grâce à sa diplomatie et son leadership », a déclaré Fakihi Mradabi, président du Rddc et un fervent défenseur de la politique Azali.

« Son déplacement à Bruxelles n’est pas farfelu, il appelle à mener des actions préventives, par la voie diplomatique et la médiation pour que le continent africain doit aussi pouvoir construire le meilleur avenir qu’il souhaite pour ses populations, en donnant la place qui leur est due aux femmes et aux jeunes, en tenant compte des traditions et des cultures », analyse Fakihi Mradabi.

Convaincu que l’avenir de la démocratie est lié à l’éducation des générations présentes et futures, à la consolidation de la paix, de la stabilité et de la sécurité et à la promotion de la croissance économique, Azali Assoumani indique que « le forum du Crans Montana constitue une plateforme idéale, pour la discussion, le dialogue et les échanges d’expériences, favorables à la paix, à la sécurité et au développement durable. »

Une vision loyale selon Fakihi Mradabi. Puisque dit-il, le chef de l’Etat comorien a lutté pour la paix en Afrique. « Sa diplomatie est un succès pour les Comores. Pour Azali, nous devons œuvrer, à travers le dialogue et la concertation, pour construire un avenir démocratique plus fort et plus inclusif », a-t-il conclu.

NMA

Investi officiellement président le 26 mai 2024 après son élection contestée, le président Azali Assoumani n’a pas encore composé son nouveau gouvernement. Dans le conseil ministériel de ce mardi, le chef de l’Etat a remercié ses ministres de leur travail : signe imminent d’un nouveau gouvernement.

Des nouvelles têtes et des reconduits. Le locataire de Beit salam est en quête de dévoiler la liste de sa nouvelle équipe composant le premier gouvernement de sa nouvelle mandature 2024-2029. Des ministres seront reconduits dans le nouvel exécutif pendant que des nouvelles têtes apparaîtront.

Cette nouvelle équipe qui sera nommé dans une période post-électorale aura à remédier à la crise qui secoue le pays. Le nouveau gouvernement devrait axer ses politiques sur le quotidien du comorien. La nature du prochain gouvernement importe peu aux yeux des comoriens qui l’invite à se préoccuper de la vie de tout le monde.

Selon nos informations, des ministres reconduits occuperont d’autres portefeuilles. C’est le cas de l’actuel ministre de l’agriculture, Houmedi Msaidié et du ministre de l’emploi Djaanfar Salim Allaoui. D’autres ministres seront retenus dans leur portefeuille ministériel : Mahamoud Fakridine et Mze Aboudou Mohamed Chanfiou. Pour la diplomatie comorienne, deux noms circulent : Ahamada Mmadi Bolero et Nour El-fathou Azali. Sachant que tous deux sont des conseillers du président de la République. Qui parmi les entrants créera la surprise ?

Le chef de l’Etat aura ainsi décidé à se séparer de certains ministres. La mise en place du gouvernement est attendue avec impatience, au moment où le pays est confronté à une grave crise politique, sociale et bien d’autres. 

KDBA

La communauté comorienne de la France participe aux innovations, aux échanges culturels, à l’accélération de l’économie. Ils soutiennent également le développement de leur pays d’origine. En effet, Mansoibou Mansouri, réitère le soutien de la diaspora au développement du pays, félicitant le chef de l’Etat de sa nouvelle accession à la magistrature suprême du pays. Il salue ainsi la réussite de l’investiture.

Mansoibou Mansouri, un bon élève de la politique de l’émergence comorienne. De la Réunion à la France, il n’a cessé d’appeler à un vrai soutien au président Azali. En cette nouvelle mandature, Mansoibou Mansouri souhaite un plein succès au chef de l’Etat à accomplir les missions qui lui sont assignées. Mais se rappelant de la réussite de l’investiture, il croit qu’Azali réussira son pari. « L’investiture est un succès qui est une première dans l’histoire de notre pays. Je salue le président de la République », a déclaré Mansoibou Mansouri.

Selon lui, c’est tout court l’expression d’une diaspora mature à opérer le bon choix pour l’intérêt supérieur de la nation. Il lance un appel aux investisseurs de la diaspora pour leur implication dans l’économie du pays. En tant que membre de la communauté comorienne de France, Mansoibou Mansouri invite les membres de la diaspora à être actifs sur leur sol et à mettre à profit leur expérience car, c’est un atout de développement du pays.

Trop souvent investie dans la politique et du maintien du modèle glorifiant les engagements de l’Etat envers son peuple, cette diaspora n’a cessé de contribuer à construire le pays et de le sortir de crises sans fin. « Je suis un enfant de la diaspora et nous n’abandonnerons jamais le combat de lutte pour un pays prospère. Nous sommes prêts à écrire notre histoire dans ce pays et nous le ferons », a conclu Mansoibou Mansouri.

Nassuf. M. Abdou

Le président Azali a été investi officiellement le 26 mai 2024 pour un troisième mandat consécutif. Un nouveau quinquennat placé sous le signe du renouveau. Des délégations étrangères et chefs d’Etat africains ont honoré de leur présence, la cérémonie d’investiture.

Cinq chefs d’Etat africains, des vice-présidents, des représentants du royaume du Maroc, de la république populaire de Chine, de la France, du conseil de sécurité de l’Onu ainsi que le G8 ont assisté à la prestation de serment du président Azali Assoumani et de son intronisation à la magistrature suprême.

En effet, le défenseur de la politique d’Azali en France et président du mouvement Rddc, Fakihi Mradabi a manifesté sa joie pour la réussite de l’événement. « Un pari réussi et une mention particulière à la commission d’organisation, plus particulièrement au directeur de cabinet chargé de la défense, Youssoufa Mohamed Ali et le conseiller privé du chef de l’Etat, Nour El Fathou Azali », a exprimé Fakihi Mradabi.

Après avoir félicité encore une fois le chef de l’Etat, le président du Rddc a déclaré que « votre accession aux plus hautes responsabilités, au terme d’une élection transparente et démocratique qu’aient connu les Comores, marque l’aboutissement du long et difficile combat que vous n’avez cessé de mener en faveur de la paix et du développement du pays. Je sais que vous êtes en mesure comme vous l’étiez depuis 2016 à répondre aux attentes des comoriens. »

Ayant battu campagne sur le terrain lors de la présidentielle, Fakihi Mradabi est conscient que le chef de l’Etat bâtira un nouveau archipel, démocratique, apaisé, prospère. « Azali gouverne le pays avec leadership. Les comoriens ne sont pas dupes s’ils le confient toujours leur destin. Et je vous assure que c’est le mandat du renouveau et de l’espoir pour les comoriens », a-t-il confié.

Nassuf. M. Abdou

5 chefs d’Etats reçus, trois envoyés spéciaux, 460 personnes logés dans différents hôtels, 80 voitures mobilisées, dispositifs sécuritaires, sanitaires et protocolaires, la cérémonie de l’investiture du président Azali Assoumani a eu un succès éclatant tant sur le plan diplomatique qu’économique. Au cours d’une conférence de presse, tenue hier jeudi, le comité d’organisation s’est félicité et rend hommage à l’hospitalité que les  comoriens réservée aux délégations étrangères.

Bien que le budget utilisé pour  la cérémonie de l’investiture du président Azali du 26 mai dernier plane toujours  dans l’ombre, le comité d’organisation de la cérémonie s’est félicité du succès éclatant de la grande messe.

Le chargé de la défense, Youssoufa Mohamed Ali, a encensé le peuple comorien,  pour leur hospitalité réservée aux délégations étrangères séjournées à Moroni. Selon le patron de la défense, tout est passé de la manière dont voulait le gouvernement.

« Nos remerciements vont d’abord à l’endroit du peuple comorien pour leur hospitalité, les efforts consentis par les déférents départements ont permis le pays d’accueillir 5chefs d’Etats, le logement de 460 personnes dans différents hôtels. C’est une excellente réussite de notre pays. Cela prouve la grandeur sur l’aspect diplomatique de notre chef d’Etat Azali Assoumani aux yeux du monde »,  a déclaré le directeur de cabinet chargé de la défense Youssoufa Mohamed Ali.

Selon lui, c’était en toute première fois que le pays ait organisé une cérémonie avec cinq représentants des pays membre de la sécurité de l’ONU. Selon lui, le succès qu’a eu le pays à l’issue de cette cérémonie reste  favorable tant sur le plan diplomatique qu’économique. «  Les relations diplomatiques entre les Comores et Madagascar vont bon train, cela pourrait se concrétiser par la reprise du trafic aérien très prochainement », a-t-il rassuré. 

Interrogé sur le nouveau slogan qui résonne ces derniers temps, le « Renouveau », le coordinateur national du comité d’organisation, Nour El-fathou Azali répond sans détour  que : « on est arrivés dans un moment où l’on doit unir les paroles aux actions sur les projets phares du développement,   notamment le développement des infrastructures hospitalières et sportives au vue des jeux des iles, prendre des mesures appropriées afin  d’alléger le coût de la vie et lutter contre le chômage des jeunes. Donc le mot « renouveau » résume tout ce qui répond aux aspirations du peuple comorien ».

Nassuf.M.Abdou

Lors de la cérémonie d’ouverture de la 10e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-arabe, hier jeudi, 30 mai à Beijing, Xi Jinping, président de République Populaire de Chine a fait savoir que dans le nouveau siècle, les relations sino-arabes ont atteint une nouvelle hauteur. Il a préconisé d’approfondir la coopération et aller de l’avant pour accélérer la construction d’une communauté d’avenir partagé sino-arabe.

L’amitié qui unit la Chine et le peuple chinois aux pays et aux peuples arabes trouve sa source dans les échanges amicaux, le long des anciennes Routes de la Soie, dans la lutte commune pour la libération nationale et dans la coopération gagnant-gagnant pour l’édification de nos pays.

A en croire le président Chinois, dans le nouveau siècle, les relations sino-arabes ont atteint une nouvelle hauteur. « En décembre 2022, j’ai participé au premier Sommet Chine-États arabes tenu à Riyad, en Arabie saoudite, et ensemble avec mes collègues arabes, nous sommes convenus de déployer tous nos efforts pour construire une communauté d’avenir partagé sino-arabe tournée vers l’ère nouvelle », a-t-il rappelé.

Satisfaite de la mise en œuvre des acquis du Sommet, la Chine entend travailler avec la partie arabe pour valoriser pleinement le rôle de pilotage stratégique du Sommet et continuer de promouvoir le développement à grandes enjambées des relations sino-arabes. Xi Jinping  a annoncé que la Chine organisera en 2026 le deuxième Sommet Chine-États arabes qui posera, «  j’en suis sûr, un nouveau jalon dans les annales des relations sino-arabes ».

Le président de la république de Chine assurera que la Chine poursuivra l’égalité et le bénéfice partagé avec la partie arabe pour que les relations sino-arabes donnent l’exemple de la coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route ». «  L’esprit de la Route de la Soie a, de génération en génération, guidé la coopération sino-arabe dans son développement pour qu’elle se mette en phase avec le temps et bénéficie largement aux peuples chinois et arabes », précise-t-il

« La paix, la vérité, l’honnêteté et l’inclusion sont l’aspiration commune des peuples chinois et arabes »

La Chine poursuivra également l’inclusion et l’inspiration mutuelle avec la partie arabe pour que les relations sino-arabes donnent l’exemple de la coexistence harmonieuse entre civilisations différentes. Dans un monde de plus en plus diversifié, plus il y a de dialogue, moins il y a de confrontation ; plus il y a d’inclusion, moins il y a de clivage. « La paix, la vérité, l’honnêteté et l’inclusion sont l’aspiration commune des peuples chinois et arabes. Nous entendons travailler avec la partie arabe à favoriser les échanges humains et culturels, à faire rayonner les valeurs communes de l’humanité et à écrire un chapitre exemplaire de l’enrichissement mutuel entre civilisations différentes à cette ère nouvelle », a indiqué Xi Jinping.

« Lors du premier Sommet Chine-États arabes, j’ai lancé huit initiatives majeures pour promouvoir la coopération pragmatique entre les deux parties. Depuis plus d’un an, grâce aux efforts conjugués de part et d’autre, la Chine a signé avec tous les États arabes des documents de coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route », affirme-t-il. Le président Chinois revient sur l’adage arabe : « Les amis sont le soleil dans la vie ». Concluant que  la Chine continuera de travailler avec leurs amis arabes à faire rayonner l’esprit d’amitié sino-arabe et à bâtir en commun un meilleur avenir pour que le soleil éblouisse sur le chemin de la construction d’une communauté d’avenir partagé sino-arabe.

Il est à souligner que ce sommet Chine-Etats arabes a eu la participation de la partie comorienne représentée par le ministre des affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal.

Kamal Said Abdou

Après l’investiture d’Azali Assoumani, président à sa propre succession d’un troisième quinquennat consécutif, l’opposition politique comorienne se fait discrète. Les candidats malheureux aux dernières présidentielles et gubernatoriales du 14 janvier 2024 ont tous contesté les résultats de la Ceni et de la Cour suprême déclarant  Azali, vainqueur et président. Mais ils peinent à s’unir pour rebondir et préparer un offensif. L’avenir politique de l’opposition est incertain.

« Difficile pour les opposants d’exister », dira-t-on. Dans un contexte politique émaillé de crise, la classe politique comorienne s’était invitée autour des élections du 14 janvier 2024 lesquelles l’opposition s’était musclée à battre Azali Assoumani.

Et ce n’était pas le cas. Azali Assoumani a remporté haut la main avec 57%. En effet, le pays est pratiquement paralysé politiquement, socialement. Et l’avenir de l’opposition est difficile. Les opposants appellent toujours à des mobilisations.

Après avoir contesté les résultats et fustigé des irrégularités électorales, elle appelait à boycotter vainement la cérémonie de l’investiture du 26 mai 2024. Contacté, un cadre de l’opposition n’a pas souhaité nous répondre. « On ne va pas parler d’avenir maintenant. Le chemin est long », a-t-il répondu.

Contrairement à un ancien candidat aux élections législatives, celui-ci appelle l’opposition à s’asseoir et à mener des réflexions sur le devenir politique de l’opposition comorienne. « Nous avons échoué et maintenant, il faut repenser à une nouvelle stratégie de lutte. En 2025, il y aura des législatifs. La politique de la chaise vide ne devra pas avoir lieu. Et c’est mon avis. Tout devra aller se jouer à l’Assemblée. Bien que le pouvoir nomme des parlementaires », a indiqué un ancien candidat sous couvert d’anonymat.

Les candidats malheureux aux dernières présidentielles et gubernatoriales du 14 janvier 2024 ont tous contesté les résultats de la Ceni et de la Cour suprême déclarant  Azali, vainqueur et président. Mais ils peinent à s’unir pour rebondir et préparer un offensif. Comme on pouvait s’y attendre, l’avenir des opposants comoriens est incertain dans le cercle politique du pays.  

KDBA

Sur invitation du gouvernement comorien, l’ambassadeur russe, Andrey Andreev, a pris part à l’investiture du président Azali, dimanche dernier. Cela témoigne la coopération entre les Comores et la fédération russe. Devant la presse hier, L’ambassadeur russe a réaffirmé l’engagement de la Russie pour accompagner le développement des Comores. Et la Russie envisage d’ouvrir un centre culturel à Moroni.

Les Comores et la Russie, entretiennent des liens d’amitiés fondés sur le dialogue et le principe de la non-ingérence sur les affaires intérieures. Le diplomate Russe a réaffirmé l’assistance de la Russie aux Comores, sur plusieurs secteurs, notamment agricole, éducatif, pêche, entre autres.

« Je confirme l’intérêt de la Russie pour renforcer les liens avec les Comores, et également l’intérêt fournit par les Comores sur toutes sortes d’assistances, y compris l’assistance économique. La Russie se dit prête à joindre la mise en place du plan Comores émergents. Sur l’agriculture, la pêche, la sphère énergétique et minière et le tourisme », a déclaré Andry Andreev.                                                                                                                                                                    

Selon l’ambassadeur, la Russie apporte une assistance sur le capital humain et la formation des cadres comoriens. « La Russie octroie 20 bourses d’études par an, pour mettre aux comoriens d’étudier aux universités russes. Nous efforçons d’augmenter davantage ce nombre. Nous soutenons le droit de l’Union des Comores pour la restitution de sa souveraineté sur l’île de Mayotte. Sur la guerre russo ukrainienne, nous apprécions la position des Comores et d’autres pays africains », a ajouté l’ambassadeur russe.

Concernant l’ouverture d’un centre culturel russe à Moroni, Andrey Andreev précise que Moscou attend l’approbation des dirigeants comoriens pour commencer les travaux. « Le ralentissement du lancement de ce projet est dû aux élections de janvier dernier et les préparatifs des investitures. Une fois les autorités comoriennes donnent son aval, on peut commencer les travaux. Malheureusement, la partie comorienne n’est pas toujours disposée à des propositions concrètes. Nous rencontrons toujours ces genres de problèmes », se plaint-il.

Abdoulandhum Ahamada