ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Alors que le monde connait un progrès exceptionnel tant dans le domaine scientifique qu’économique, la république populaire de Chine reste le centre des propositions sur des initiatives en vue d’offrir l’humanité entière des solutions, aux défis mondiaux en matière de la sécurité mondiale, de l’économie et civilisation.

Si la  Chine continue d’emprunter sur la  voie de la croissance  dans presque tous  les domaines, c’est grâce aux initiatives mises en œuvre par le gouvernement chinois. L’objectif de ces initiatives, est d’offrir des solutions chinoises à l’humanité aux défis avec lesquels le monde fait face.

Dans le domaine de la sécurité mondiale, la chine à travers son gouvernement, a proposé la sécurité mondiale à travers la voie du dialogue.

Le président Xi Jinping a proposé l’initiative pour la sécurité mondiale, préconisant une nouvelle  voie de sécurité fondée sur le dialogue plutôt que la confortation, le partenariat plutôt que l’alliance, et la situation gagnant-gagnant plutôt que la somme nulle. Elle a fourni ainsi la bonne orientation pour promouvoir un monde de paix durable et de sécurité universelle. Le président Xi Jinping a proposé également une initiative pour le développement mondiale pour promouvoir une plus grande coopération entre les pays et un développement durable.

Alors que l’économie du monde a été fragilisée par la crise sanitaire, la chaine a mis sur pied un grand projet de marché afin d’offrir le monde plus des opportunités.  « L’avantage du méga-marché chinois et le potentiel de la demande intérieure continuant à être libérée, il en résultera certainement de nouvelles et plus grandes opportunité pour la reprise économique de tous les pays. La communauté de destin pour l’humanité apporte la sagesse chinoise pour éviter un choc de civilisation », dit-on.

En matière de civilisation, le président Xi Jinping a recommandé  et a souligné la nécessité de préconiser conjointement le respect de la diversité des civilisations mondiales.

Nassuf. M. Abdou

Politique : Le parti CRC se glorifie

Politique : Le parti CRC se glorifie

Le parti CRC a organisé, hier lundi, à Golden Tulip, une assemblée générale. Une occasion de dresser le bilan des activités réalisées et annoncer les perspectives. La CRC se félicite pour la mobilisation des nouvelles adhésions qui, actuellement porte à  28 000 membres inscrits.

L’assemblée générale du parti au pouvoir, CRC, a eu lieu hier lundi, à Golden Tulip. Le parti est satisfait des actions réalisées. Le secrétaire général du parti, Youssouf Mohamed Ali (Belou) a souligné que le parti a dressé un bilan positif concordant à la vision du chef de l’Etat, Azali Assoumani.

Selon lui, du côté politique que socio-économique, le parti a gagné du terrain, jusqu’à ce qu’il reste la seule formation politique en force depuis 2019.

« Le bilan des activités réalisées démontre que le parti CRC gagne du terrain. On a gagné 22/24 sièges à l’Assemblée Nationale. Consolidation de 39 sur 54 communes. Des structures mises en place, notamment, les coordinations régionales, les secrétariats, et autres, employabilité de leadership chez les jeunes, promotion des projets phares de développement malgré les faibles participations des membres adhérents et des conflits apparents entre les hauts cadres. Notre mandat a été marqué par des succès, a énuméré le secrétaire général du parti, ajoutant que le parti vise la solidarité et la collaboration interne grâce à notre volonté et détermination suivant le chef d’Etat Azali ».

Quant au conseiller privé à la présidence,  Nour-Elfathou Azali a rappelé les tournées des campagnes d’Iftar et l’adhésion des nouveaux membres.

À en croire Nour-Elfathou, le parti avait 12 500 adhérents en 2019 et actuellement, le parti compte 28 000 membres. « Nous avons organisé des tournées des trois îles lors du mois de Ramadan dernier. Nous avons senti une redynamisation des membres et des échanges fructueux étaient à la portée des jeunes. Un rassemblement des membres et nous avons pu  rencontrer 750 jeunes », a-t-il rappelé.

« Toutefois, les citoyens ont annoncé leurs doléances et on essaye de donner des réponses face à ces recommandations. Sur la campagne d’adhésion depuis juin dernier, une mobilisation des nouveaux membres pour les prochaines élections. Suite à cette mobilisation, 28 000 membres sont déjà inscrits selon les différentes catégories », a ajouté le conseiller privé du chef de l’Etat.

Abdoulandhum Ahamada

Le chef de l’Etat, Azali Assoumani n’a toujours pas mis fin aux suspenses concernant sa candidature aux prochaines élections présidentielles. Devant les médias hier à Beit Salam, le président de la république a seulement fait appel aux acteurs du processus pour des élections crédibles et acceptées par tout le monde. En parlant des élections, le président Azali a confirmé avoir changé la constitution pour éviter les reproches.

Briguer un autre mandat pour Azali est à prendre au sérieux. Au terme d’un quinquennat marqué par différentes crises dont politique, Azali Assoumani peut se présenter aux présidentielles. Le retrait de son homologue Sénégalais dans la course a encore animé le débat aux Comores. Dans la traditionnelle conférence de presse après la fête de l’indépendance, le président Azali Assoumani dit avoir salué la décision sage de Macky Sall qui va dans le sens de la préservation de la paix et la stabilité du Sénégal.

Au moment où l’opposition conteste une éventuelle candidature d’Azali, celui-ci a changé la constitution pour pouvoir se présenter une énième fois à la magistrature suprême.

« Je savais et c’est la raison pour laquelle j’ai pris le risque de démissionner. Maintenant personne ne viendra pas me dire que c’est un troisième mandat », a souligné le chef de l’Etat qui a fait la différence entre mandat et candidature. « Peut-être on peut dire que c’est une troisième ou quatrième candidature si la constitution m’autorise », a-t-il ajouté.

Sur la décision de Macky Sall, « je l’ai appelé pour lui féliciter après avoir eu cette sagesse qui va dans le sens de préserver la paix et la stabilité du Sénégal, model et référence d’une alternance politique en Afrique », a-t-il indiqué.

Selon le locataire de Beit salam, le pouvoir ne s’acquiert pas par les armes, mais plutôt par les urnes.

Kamal Said Abdou

Xi Jinping, président de la République populaire de Chine a noté avec satisfaction les progrès remarquables dans tous les aspects de la construction du pays et du développement économique et social. A travers une lettre adressée à son homologue comorien à l’occasion du 48ème anniversaire de l’indépendance, le président Chinois attache une haute importance au développement des relations sino-comoriennes et est disposé à œuvrer en concert avec le président Azali Assoumani pour promouvoir les relations amicales de coopération à porter plus de fruits.

Si la Chine souhaite une joyeuse fête d’indépendance au peuple comorien, cela n’est pas étrange pour ceux qui connaissent les relations sinon-comoriennes. Ce grand pays qui, depuis l’accession des Comores à sa souveraineté nationale, a toujours accompagné le pays. Depuis ce temps, plusieurs chantiers de développement sont engagés par la Chine au profit des Comores. Mais le retour au pouvoir en 2016 du président Azali Assoumani et la politique de l’émergence prônée par ce dernier ouvrent une nouvelle voie dans les relations Sino-comoriennes.

« Au cours de l’année dernière, sous la direction ferme de votre excellence, le gouvernement et le peuple comorien ont activement promu la mise en œuvre du plan Comores émergent 2030 et réalisé des progrès remarquables dans tous les aspects de la construction du pays et du développement économique et social », a déclaré Xi Jinping dans sa lettre adressée au président comorien rappelant en effet que depuis son accession cette année à la présidence tournante de l’Union africaine, le président Azali œuvre pour préserver l’autonomie stratégique de l’Afrique, construire un consensus sur la solidarité et la coopération et accroître de manière significative l’influence internationale et régionale des Comores.  

« Je m’en félicite et forme des vœux de nouveaux succès pour les Comores dans la poursuite de son chemin vers le développement national », a exprimé Xi Jinping.

Selon lui, la Chine et les Comores sont de bons amis et de bons partenaires avec une confiance mutuelle. « En décembre 2022, vous et moi, nous nous sommes rencontrés à Riyad. Nous sommes parvenus à un consensus important sur le renforcement de la coopération entre nos deux pays et les affaires sont en cours d’être mises en œuvre », a-t-il rappelé profitant cette occasion du 48eme anniversaire des Comores pour exprimer, au nom du gouvernement et du peuple chinois et à son nom personnel ses sincères félicitations et meilleurs vœux au gouvernement et au peuple comorien.

Kamal Saïd Abdou

Le front commun contre la dictature a tenu, mercredi dernier, une conférence de presse. Evoquant les élections de 2024, l’opposition a dénoncé la gouvernance du régime actuel en indiquant que le président Azali est « disqualifié ».

A quelques mois des élections présidentielles et gubernatoriales, l’opposition ne fait pas l’économie des mots pour dénoncer la politique du régime actuel tout en posant des préalables pour leur participation aux prochaines échéances électorales.

« Azali a déstabilisé toutes les tendances socio-politiques et démocratiques du pays. Il a supprimé toutes les instances électorales. Les accords de Fomboni ne sont pas respectés. Depuis 2001 à 2018, le pays avait eu une stabilité politique et socio-économique », a critiqué Ahmed Hassane El-Barwane, secrétaire exécutif du front commun.

En ce qui concerne la tenue des élections de 2024, Ibrahim Ali Mzimba a annoncé que le clan de l’opposition a ses conditions au préalable permettant de participer au vote. Et selon lui, le président Azali est désormais disqualifié au vote. « Nous demandons l’intervention de la communauté internationale aux élections de 2024. Azali ne peut pas être à la fois candidat et arbitre. On veut des élections transparentes et démocratiques. Nous devons respecter les conditions préalables posées entre l’opposition et le pouvoir. En fait, les anciens présidents n’ont pas fait une mainmise sur l’appareil judiciaire. Nous avons vécu le hold-up électoral de 2019 et on a tiré de leçons. En ajoutant les faits accomplis par Azali depuis 2016 à nos jours, on peut conclure qu’il est disqualifié », explique-t-il avant que Youssouf Mohamed Boina affirme que « les votes de 2024 seront boycottés physiquement ».

Abdoulandhum Ahamada

Les Comores ont célébré ses 48 ans d’indépendance le 6 juillet dernier. Plusieurs autorités comoriennes, des diplomates accrédités aux Comores et citoyens lambda ont répondu présents. L’on note également la présence du président du Kenya, William Samoei Ruto. En effet, dans son allocution, le président Azali Assoumani n’a pas manqué d’évoquer les prochaines élections. Il appelle d’ailleurs tous les acteurs à se joindre au gouvernement pour que les élections se déroulent dans des conditions meilleures.

L’année 2024 sera une année cruciale pour notre pays, selon le chef de l’Etat, Azali Assoumani. A l’occasion du 48eme anniversaire de l’indépendance des Comores, le président Azali fait encore appel à tous les acteurs politiques du pays (mouvance présidentielle, opposition et société civile) à se joindre au gouvernement, pour préparer dans les meilleures conditions, les élections présidentielles et des gouverneurs de 2024, ainsi que les législatives de 2025. « Nous devons continuer à faire du dialogue, du débat républicain et du consensus national, notre leitmotiv, pour la paix et le développement », a-t-il indiqué.

« C’est pourquoi, je renouvelle mon appel à renforcer la confiance et la sagesse, et à mettre en avant la maturité politique retrouvée, pour réussir les échéances électorales qui nous attendent », a-t-il poursuit le chef de l’Etat.

Pour créer les conditions d’un scrutin juste, équitable et apaisé, rappelle-t-il, les lois relatives au code électoral, à l’élection du président de l’Union, à l’élection des députés, et celle fixant le nombre des circonscriptions ont été votées et le décret de mise en place de la CENI a été signé. « Je compte alors sur vous tous, chers compatriotes, pour privilégier l’unité et la concorde nationales, afin de pouvoir tenir les élections de 2024 dans de bonnes conditions et assurer ainsi, le développement socioéconomique et l’émergence de notre pays », a-t-il souligné.

Certes, il y a la diversité de nos opinions, mais, « rassemblons-nous sur l’essentiel, dans l’intérêt supérieur de notre pays », a-t-il insisté. Et lui de conclure que « consolider l’indépendance de notre pays, c’est œuvrer en faveur de la construction d’un pays uni et plus fort, dans un continent africain plus solide, au sein d’un multilatéralisme plus inclusif, ancré dans la démocratie et l’état de droit ».

Kamal Saïd Abdou

À la veille de la célébration des 48 années d’indépendance des Comores, l’association des ressortissants de la Syrie a organisé, hier mardi, au CNDRS, une conférence-débat sur l’accession des Comores à son indépendance. Animée par Dr Mohamed Dhakir Sagaf, historien et professeur de l’UDC, le conférencier a rappelé que les Comores ont subi depuis 1843 à 1975, une période dominée par le monopole de la France en bafouant les droits fondamentaux des citoyens.

Le 6 juillet 1975 est une date historique et remarquable pour les Comores. Depuis, les Comoriens célèbrent, la fête nationale pour exprimer leur autonomie. De ce fait, l’association des ressortissants de la Syrie a animé une conférence-débat, hier au CNDRS pour rappeler le processus mené par les grandes personnalités comoriennes militantes de l’indépendance des Comores.

Et cette conférence a été animée par Dr Mohamed Dhakir Sagaf, historien et professeur de l’université des Comores.

Dans son exposition, le conférencier a souligné la prédominance de la France jusqu’à ce qu’elle enfreigne les droits fondamentaux des citoyens comoriens. « Depuis 1843, la France a colonisé les Comores en détenant tout son pouvoir dans tous les secteurs. La France a été installée avant tout à Mayotte et puis dans les trois îles restantes. En 1914 et 1915, les Comores ont vécu respectivement, la révolution de Mbudé et de Dimani pour contester l’emprise illégale de la France aux Comores. Et 1939-1945, lors de la deuxième guerre mondiale, des grandes figures des Comores ont essayé de mener des discussions avec la France pour décoloniser les Comores », a raconté Dr Sagaf.

Selon le conférencier, l’accession des Comores à l’indépendance est un acte d’engagement et de volonté pour convaincre la colonisatrice.

« En 1960, des partis politiques ont été créés, notamment Molinaco, Passoco, entre autres, pour demander la libération des Comores. Ces partis ont imité les stratégies de décolonisation des pays africains. Et en 1975, Ahmed Abdallah Abderemane a déclaré officiellement, l’indépendance des Comores », a-t-il renchéri.

Abdoulandhum Ahamada

48 ans d’indépendance, 48 ans d’amitié et de coopération entre les Comores et la Chine. Les deux pays depuis des années construisent un destin commun et partagent une coopération axée sur plusieurs domaines, politique, sanitaire, éducatif, sport et culture. Au cours d’une conférence de presse tenue lundi dernier dans sa résidence, Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores a rassuré que les relations entre les deux pays sont au bon fixe.

La Chine est le premier pays qui a reconnu l’indépendance des Comores en 1975. Depuis ce temps, les relations entre les deux pays ne cessent d’accroitre sur plusieurs domaines. D’abord dans le domaine de la politique, de la santé, de l’éducation puis la culture. Lors d’une rencontre avec les médias lundi dernier dans sa résidence, Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores s’est réjoui du nouveau palier que prennent ces relations dont les deux pays accordent une grande importance.

Dans le domaine du numérique, le diplomate est revenu sur l’appui technique de 4 systèmes de télévision numérique à Ngazidja et Anjouan et qu’il pense que l’installation de ces systèmes va permettre d’accroître le pourcentage de couverture de la télévision et l’amélioration du programme.

Il a fait savoir que le gouvernement chinois est en train de discuter avec les Comores pour l’appui du secteur agricole, le tourisme et la protection de l’environnement.

« L’ambassade de Chine a soutenu les Comores à pousser en avance la coopération sud-sud », a rappelé le diplomate Chinois. Sur le domaine de l’éducation, les échanges culturels et l’apprentissage de la langue Chinoise, l’institut Confucius joue un rôle important. « 14 étudiants comoriens du département langue chinoise de l’Université des Comores ont réussi l’examen de la langue Chinoise. Ils ont obtenu des bourses leur permettant de poursuivre leurs études dans les différentes universités chinoises, la prochaine semestre », a rassuré le diplomate promettant d’octroyer plus des bourses.

« Je pense que ces étudiants vont contribuer dans les relations Sino-comorienne », a conclu le diplomate chinois.

Kamal Saïd Abdou

Les Comores célèbrent demain ses 48 ans d’indépendance sur fond de crise économique, sociale, politique, éducative, sanitaire. Une indépendance proclamée unilatéralement, mais depuis le 06 juillet date à laquelle les Comores sont devenues un Etat souverain, les gouvernements n’arrivent pas à sortir le pays du gouffre. Plusieurs défis restent à relever.

Les Comores proclament leur indépendance le 06 juillet 1975. Une indépendance qui sera reconnue par l’ONU en novembre et par la France (pays colonisateur) en janvier 1976. Et les premières années d’existence du nouvel Etat seront marquées par une profonde instabilité politique.

Force est de constater que Mayotte est cédée en 1841 à la France puis annexée en 1843. La Grande Comore, Anjouan et Mohéli se voient imposer le protectorat français en 1886. Transformées en colonies, elles sont réunies en 1925 avec Mayotte, qui devient le chef-lieu des Comores.

« En 1958, les Comores s’écartent du mouvement de décolonisation. Mais son statut évolue vers l’autonomie interne à la suite de la loi du 22 décembre 1961. Said Mohamed Cheikh devient le premier président du conseil du gouvernement. Il engage un mouvement éloignant Mayotte du pouvoir et transfère la capitale à Moroni », raconte Aboudou Ahamada, un enseignant à la retraite.

Et de poursuivre, « aux années 1960, le mouvement de libération nationale des Comores, le parti socialiste des Comores sont nés. En 1974, un référendum est organisé et le oui a remporté haut la main avec 95% et l’île de Mayotte s’y oppose avec environ 64%. Et l’Etat français a voulu octroyer l’indépendance île par île mais Ahmed Abdallah Abderemane a vite réagi en proclamant l’indépendance le 06 juillet 1975. »

Selon lui, certes une indépendance est proclamée, mais « le pays vit toujours sous le joug des blancs ». « C’est une indépendance à la dépendance. Nous ne sommes pas indépendants au niveau monétaire, politiquement, nous ne sommes pas aussi indépendants. Il faut des réformes dans tous les secteurs de développement. 48 ans c’est trop pendant que notre pays n’est pas développé. Nous avons des ressources devant émerger le pays mais la corruption reste le maître mot qui ronge notre pays », regrette Aboudou Ahamada.

« Le pays manque des dirigeants patriotes. Nous sommes un Etat avec moins d’un million d’habitants. Les secteurs éducatifs, sanitaires sont malades. Une crise alimentaire traverse le pays, une crise socioéconomique frappe le pays. Le pays n’est pas au bout de ses peines. Sans les aides de nos partenaires, on n’y peut rien. Il faut prendre un nouvel élan et avoir un plan de vision pour le développement des Comores », a-t-il conclu.

KDBA

Le président de l’UA, Azali Assoumani a dirigé le sommet quadripartite (CAE, la CEECA, la CIRGL et la SADC) tenu à Angola, mardi dernier. Un sommet visant à faire cesser les conflits armés dans l’Est de la RDC. Selon le président Azali, « l’objectif stratégique de ce sommet quadripartite sera donc de convenir et d’adopter  un cadre conjoint et des modalités pour la mise en œuvre le suivi et l’évaluation efficace des initiatives coordonnées et harmonisées dans l’Est de la RDC ».

Suite à la résurgence des groupes armés actifs et d’autres armés et terroristes à l’Est du Congo, un sommet quadripartite (la CAE, la CIRGL, la CEEEAC et la SADC) a eu lieu, mardi dernier, à Angola. C’est une crise inquiétante qui se déroule dans un pays qui regorge de richesse économique et humanitaire risquant fortement de stabiliser celle de toute l’Afrique centrale.

Face à ce climat de tensions, la communauté internationale et les pays africains se mobilisent pour la paix à l’Est de la RDC. En effet, ce sommet quadripartite peut aboutir à la cession des hostilités sur l’étendue de la province de l’Ituri.

Le président de l’UA, Azali Assoumani se dit engagé à intensifier les échanges pour aboutir à une situation paisible et sereine. « Devons-nous lors de ce sommet quadripartite intensifier les échanges afin de pouvoir contribuer activement à trouver une solution en faveur d’un Congo pacifié, sécurisé et prospère. L’objectif stratégique de ce sommet quadripartite sera donc de convenir et d’adopter un cadre conjoint et des modalités pour la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation efficace des initiatives coordonnées et harmonisées dans l’Est de la RDC », a insisté le président Azali.

La RDC regorge une richesse en ressources diverses mais, les populations locales vivent dans la guerre, selon le président Azali. « Comme nous le savons tous, la RDC est richement dotée en ressources les plus diverses. Or, les populations locales vivent dans le dénouement total. Elles font face avec une rare vaillance et une formidable inventivité. Il fait le souligner à des conditions de vie difficile et parfois même épouvantable du fait des conflits », a souligné le président de l’Union africaine.

Abdoulandhum Ahamada