ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Dr Attalah bin Zayed Al-Zayed, ambassadeur d’Arabie Saoudite accrédité à Moroni, est élevé au grade de doyen du corps diplomatique aux Comores, dès le 1er mai 2024. Un titre honorifique marquant sa reconnaissance de son rôle joué dans les relations internationales et de la coopération entre l’Union des Comores et la communauté internationale.  

Le corps diplomatique regroupe tous les membres du personnel diplomatique détaché dans un État. Il est présidé par un doyen. Depuis le 1er mai dernier, l’ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite, Dr Atallah bin Zayed Al-Zayed, à Moroni, est devenu le doyen du corps diplomatique des Comores. Un grade honorifique qui marque la reconnaissance de son travail remarquable dans les relations diplomatiques entre l’Union des Comores et la communauté internationale.

Depuis 2021, l’ambassade saoudienne a été le médiateur permanent dans le cadre des renforcements des relations bilatérales entre les Comores et l’Arabie Saoudite. À cet effet, l’ambassade de l’Arabie Saoudite a annoncé que « nous tenons à vous informer que SEM Dr Attalah bien Zayed Al-Zayed, ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite auprès de la République unie des Comores, est devenu doyen du corps diplomatique aux Comores, à compter du 1er mai 2024 ».

Son parcours universitaire et diplomatique laisse croire d’un homme d’expérience et d’analyses profondes. De son passage, l’ambassadeur saoudien à une formation électrique dans plusieurs pays. Obtention de Licence en Mathématiques au Koweït. Master en administration en Californie et un doctorat d’administration publique à l’Université du Caire, en suivant des formations sur la gestion de crise au Royaume Uni et sur les armes biologiques aux Pays bas. Dr Attalah bien Zayed Al-Zayed est un diplomate dans la ligne du prince hériter Mohammed Ben Salmane. 

Abdoulandhum Ahamada

Au lendemain de son investiture pour son troisième mandat successif, Azali Assmouani a reçu Filipe Nyusi, président du Mozambique. Cette réception s’inscrit dans le cadre de la consolidation des excellentes relations d’amitié fraternelles et de coopération entre les deux pays. Dans la foulée, un mémorandum d’entente et de consultation diplomatique a été signé.

A son arrivée au palais présidentiel de Beit salam, Filipe Nyusi, président du Mozambique, a été accueilli avec les honneurs par son homologue Azali Assoumani. Cette réception s’inscrit dans le cadre de la consolidation des excellentes relations d’amitié fraternelles et de coopération entre les deux pays. Une rencontre fructueuse entre les deux hommes. Ainsi la signature du mémorandum intervient dans la dynamique impulsée par les deux pays et la visite de travail effectuée au Mozambique en août 2021.

Un nouvel élan de coopération

« Nous avons la nécessité d’ouvrir un nouveau chapitre de notre coopération bilatérale en favorisant les échanges d’expérience et d’expertise entre nos deux pays mais aussi et surtout les échanges de visite pour hisser notre coopération à un niveau supérieur et rapprocher davantage notre peuple frère », a déclaré Azali Assoumani.

Le président fraîchement investi a rappelé les accords de frontières signés entre les deux pays devant garantir le développement économique, dans la paix et la sérénité et le bon voisinage dans cette zone hautement convoitée, à savoir le canal de Mozambique.

De son côté, le président mozambicain, Filipe Nyusi, a exprimé ses gratitudes de sa visite aux Comores. « Nous venons de finir une visite historique de travail dans ce très beau pays à l’invitation d’Azali Assoumani. Notre visite a eu deux moments forts, tout d’abord la participation à l’investiture du président Azali Assoumani, et ensuite la visite de travail à son invitation », a déclaré Filipe Nyusi.

Mise en place d’une commission conjointe

Ayant renouvelé ses félicitations au président Azali Assoumani, suite à son élection dès le premier tour avec 57% des voix le 14 janvier 2024, le président mozambicain a manifesté sa disponibilité et son engagement à travailler dans le renforcement des relations entre le Mozambique et les Comores. « Dans notre tête à tête, nous avons parlé de nos besoins d’opérationnaliser notre accord général de coopération entre les deux pays et de mettre en place une commission conjointe qui va travailler sur les éléments sur lesquels nous avons discuté », a fait savoir le chef de l’Etat mozambicain.

Des vols directs Moroni-Maputo 

« Nous avons également donné des instructions à nos ministres d’accélérer sur le processus de mettre en place la coopération en termes de transport aérien et maritime mais aussi, de pouvoir renforcer le commerce entre nos deux pays », a-t-il annoncé. Et d’ajouter, « nous avons décidé de mettre fin à cette situation dans laquelle le comorien doit passer en France, à Nairobi ou Addis-Abeba pour arriver à Maputo mais de pouvoir mettre en place des vols directs entre nos deux pays sachant qu’il y a d’opportunités aussi bien sur les produits qui sont au Mozambique qui peuvent être transportés vers les Comores et des produits comoriens qui peuvent être aussi transportés vers le Mozambique. »

KDBA

Alors que sept chefs d’Etat sont annoncés à prendre part à la prestation de serment d’Azali Assoumani, toutes les dispositions sont prises pour leur accueil. Et c’est le président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo qui est arrivé en premier depuis vendredi dernier, dans l’après-midi. Il sera suivi par, le président du Congo Brazzavile, Denis Sassou Nguesso, ce samedi, dans la journée.

Le président malgache, Andry Rajoelina, le président de la Mozambique, Filipe Nyusi et le président de l’Angola, Joao Laurenço sont attendus ce dimanche 26 mai matin. Qu’en est-il du président kenyan, William Ruto et du président de la RD Congo, Félix Tsisekedi ?

Cette forte participation internationale à l’investiture d’Azali Assoumani semble signaler un changement. Cela peut être interprété comme une reconnaissance de l’importance de cet événement et peut également indiquer une volonté de renforcer les relations diplomatiques.

Nassuf. M. Abdou

Dans l’après-midi d’hier, jeudi 23 mai, a eu lieu au Palais du peuple, la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouverneur de l’île de Ngazidja, Ibrahim Mohamed Mze. Il est élu gouverneur aux élections du 14 janvier en remportant haut  la main dès le premier tour. La cérémonie d’investiture a été honorée par des membres du gouvernement, des ambassadeurs accrédités à Moroni et une foule immense.

Tenant le Saint-Coran dans ses mains, Ibrahim Mohamed Mze a prêté serment hier et investi officiellement gouverneur de l’île de Ngazidja pour un mandat de cinq ans. Pour le nouveau gouverneur, cet événement marque un nouvel horizon, celui de l’émergence 2030. Il promet de travailler en concert avec le président Azali dans leur quinquennat pour une vision commune, à savoir le développement de l’archipel des Comores.

Investi dans une période où le comorien est livré à lui-même, le nouveau locataire de Mdrodjuwu a de quoi à se préoccuper même s’il espère relever les défis des wangazidja. « Nous allons suivre le plan Comores émergent pour développer l’île de la grande-Comore », a déclaré le nouveau locataire de Mdrodjuwu. « Je vais suivre le plan de développement de la gouverneure sortante et terminer ses actions en cours », a ajouté Ibrahim Mohamed Mze.

Dans son allocution, il appelle au renforcement de l’enseignement coranique pour une éducation prospère des enfants.  Misant sur l’entreprenariat, il invite la diaspora à venir investir aux Comores. « Nous, gouvernorat de Ngazidja, allons se battre pour faciliter la diaspora dans son investissement dans le pays », dixit-il.

Nassuf. M. Abdou

Le président de l’alliance nationale des libéraux pour les Comores (ANC), Mahamoud Ali Mohamed, a, hier mercredi, tenu un point de presse à Moroni. Après des années de silence, il lance un cri de détresse face à la mauvaise gouvernance des Comores. Le président de l’Anc propose donc, à Azali, un « dialogue républicain salvateur ».  

À 3 jours de l’investiture du nouveau mandat du président Azali, Mahamoud Ali Mohamed, président de l’Anc, a fait une sortie médiatique. Sa déclaration est axée sur la mauvaise gouvernance du pays, le manque de responsabilités pour défendre les droits du peuple, entre autres. « Le président Azali a passé les huit dernières années à démolir les fondements de la démocratie comorienne par une politique egocentrique, clientéliste et autocratique », a-t-il dénoncé. « Durant le règne du président Azali, le sang a trop coulé dans un pays qui respecte si fortement la vie. Des jeunes enfants et des militaires ont été tués par balles, sans aucune forme de procès », a-t-il ajouté.

Mahamoud Ali Mohamed appelle donc au président de libérer le pays. « Libérer le peuple comorien de prison à ciel ouvert, dans laquelle, vous l’avez enfermé depuis huit ans. Vous êtes un soldat, un soldat d’expérience. Le moment le plus valeureux pour un soldat est celui qui le pousse à poser les armes pour ne pas être une menace pour lui-même et pour les autres. Aujourd’hui, en plus d’être une menace pour vous-mêmes, vous êtes une menace pour ce pays, qui vous a tout donné. Alors déposez les armes, monsieur le président», a-t-il lancé.

Pour le patron du CBE, le moment du sursaut est venu, celui du rassemblement général des forces vives, au nom de l’intérêt suprême de la nation. « Je demande au président Azali d’accepter de sauver son pays et d’appeler la classe politique et la société civile comorienne à ce dialogue républicain salvateur. Il n’est jamais trop tard pour bien faire », a-t-il conclu.

Abdoulandhum Ahamada

Depuis la France, Dr Zilé Soilihi, membre de l’opposition ne croit pas à une investiture démocratique mais plutôt une investiture forfaiture marquant encore une fois l’échec du régime qui cherche une légitime internationale. Interview.

Le président Azali Assoumani sera investi dimanche son élection contestée, comment expliquer cet événement ?

En tous cas, c’est une investiture forfaiture. Que cette élection soit contestée, c’est faire usage d’un euphémisme. Cette élection n’en est pas une. Il s’agit d’un véritable cambriolage dont le dictateur  veut se faire investir et  aurait dû si la voix du peuple avait été respectée être éliminé dès le premier tour pour la première fois dans l’histoire des Comores. Le monde entier a pu observer dans des vidéos le bourrage des urnes. La commission nationale dite indépendante et la cour suprême aux ordres ont déclaré des résultats sans prendre en compte les procès-verbaux des bureaux de vote. Le  23 et le 26 mai sont des dates où les usurpateurs vont se faire couronner. Cela est inacceptable pour les comoriens et pour tout démocrate. Cela devrait être inacceptable pour la France qui a manqué de sens de l’histoire en venant féliciter son laquais afin d’acheter son silence pendant que se déroule l’indigne opération Wuambushu. j’appelle le peuple comorien à faire barrage à cette investiture de la honte à cette forfaiture qui va coûter plus d’un milliard de francs et ce, pendant que l’épidémie de choléra  tue de nombreux comoriens laissés sans vaccins, sans soins, sans eau potable et sans énergie.

L’opposition opte pour une transition démocratique aux Comores, pensez-vous que cela mettra fin la crise ?

L’opposition cherche la fin de la dictature et œuvre pour trouver des voies de la paix. Elle demande pour cela, la mise en place d’un gouvernement  de transition au travers d’un dialogue sous supervision internationale. Un  dialogue n’aura pas le bénéfice attendu pour le peuple sans que l’opposition n’ait montré  en avance t sa détermination afin d’arriver à la table de négociation avec un rapport de force en sa faveur. Elle a formulé pour cela des préalables dont celui de la libération des prisonniers politiques au premier rang duquel il faut citer le président  Sambi et le gouverneur salami.

Des chefs d’État et de gouvernement sont attendus à l’investiture. N’est-elle pas une victoire pour Azali ?

Non certainement pas, c’est pour nous une étape de la bataille. Azali est aux abois dans son pays  et au niveau international. Il est devenu persona non grata et un véritable pestiféré. Nous allons donc continuer la guerre contre le despote et sa clique. En invitant ces chefs d’États, Azali veut la légitimité internationale et une reconnaissance alors qu’il ne les aura  pas. L’opinion internationale n’est pas dupe, elle est au courant de ce qui s’est passé le 14 janvier 2024. Pour eux, il n’y a pas eu lieu d’élection aux Comores mais plutôt un hold-up électoral. Aux yeux de l’opinion internationale,  Azali sera toujours un président minoritaire et sa légitimité sera toujours remise en cause et c’est un échec pour le pays. L’histoire montre qu’à la fin c’est le peuple qui gagnera. Azali finira comme tous les dictateurs dans la honte, la détresse et  l’indignité.

Certains chefs d’État comme le nouveau président de l’UA et du Sénégal ne seront pas à l’investiture, que traduisez-vous cela ?

C’est logique qu’un président Sénégalais démocratiquement élu n’aille pas cautionner une démarche anti-démocratique. Il faut rappeler que le Sénégal est un modèle de la démocratie en Afrique. Participer à une telle cérémonie serait une catastrophe pour le nouveau président  Sénégalais. Azali Assoumani fut le seul président de l’Union Africaine banni de trois pays africains. Le Sénégal grand ami du peuple comorien a fichu une claque à Azali Assoumani à ne pas l’inviter à l’investiture de son nouveau président et en privilégiant au contraire d’inviter le candidat Mohamed Daoud spolié et maintenant emprisonné. Il est donc honorable que le jeune président du Sénégal ne vienne pas se faire le complice de la consécration d’un dictateur qui ressemble à tous points de vue à Macky sall qui l’avait emprisonné et a tué de nombreux jeunes sénégalais. Ceux qui viendront honorer l’investiture qui va appauvrir encore plus un peuple martyrisé sont  des dictateurs qui martyrisent eux-mêmes leurs peuples.

Des organisations panafricaines haussent le ton contre l’investiture du nouveau président. Pensez-vous que leur cri aura un impact à l’international ?

Je remercie ces organisations que maître Said larifou a mobilisées. Je veux rendre hommage à l’avocat international qui fait la fierté des comoriens en ayant accompagné efficacement la libération de Sonko et Bassirou. Le panafricanisme qu’il défend avec ferveur prend de l’ampleur surtout depuis l’avènement du nouveau président du Sénégal. Ce cri va certainement avoir un impact sur les peuples africains qui vont afficher leur solidarité avec le peuple comorien et aussi très probablement pousser leurs dirigeants à déserter l’investiture de la honte. Ce cri est un cri de ralliement des peuples opprimés, il n’y a aucun doute pour moi que nous assistons ici à l’émergence d’un courant libérateur dont les effets se feront sentir dans l’archipel des Comores tôt ou tard pour qu’enfin notre pays retrouve la voie de la paix, la démocratie et du développement économique. Je veux maintenant dire au peuple comorien, l’heure est venue de briser les chaînes. A la jeunesse dont on détruit l’avenir et qu’on réduit à la mendicité, je leur dis votre salut ne viendra que de vous-même et de personne d’autre. A l’ensemble de l’opposition et aux  candidats, je leur demande de rester  et unis en rangs serrés pour gagner la  bataille l’ultime

Que pensez-vous de la détention de Kiki ?

C’est qui est sûr, Azali a peur de kiki. Celui-ci que je salue et à qui je souhaite bon courage s’est opposé au vol électoral  grâce à lui  les preuves flagrantes du vol électoral ont été exposées aux yeux du monde. Azali veut le neutraliser, il veut se venger, mais  kiki n’est pas seul il a des candidats et des partisans qui l’entourent et un grand avocat à ses côtés. L’arrestation  de kiki est l’erreur de trop  pour  Azali. La marche inexorable  du peuple est lancée et emportera dans son tourbillon le dictateur et tous ceux qui écrasent notre pays et l’entraînent dans l’abime.

Propos recueillis par KSA

Bien qu’on redoute des troubles à l’ordre public le 26 mai prochain, des cadres du parti Crc-Itsandra, ont mis en garde, lundi dernier, lors d’une conférence de presse, contre toute forme de déstabilisation dans la région. C’est un scenario que  tout le monde redoute même jusqu’au sommet de l’Etat.

A quelques jours de l’investiture pour une nouvelle mandature du président Azali, la peur est présente. Bien que tout soit prêt. Dans une conférence de presse,  tenue lundi dernier, dans l’après-midi à Hahaya capitale de Hamanvu, des cadres du parti au pouvoir ont mis en garde contre toute forme de déstabilisation dans la région.

« Nous, responsables de la région Itsandra, interdisons toute forme de déstabilisation au sein de notre région, mais si jamais une personne quelconque tente à porter atteinte à la paix dans notre région les conséquences seront immédiates à son encontre », prévient Oumouri Mmadi Hassane secrétaire général à l’Assemblé nationale. L’ancien député de la région appelle la population de la région pour que chacun investisse pour la stabilité régionale.

« Il ne s’agit pas d’une menace, mais plutôt une mise en garde contre toute éventuelle instabilité. Sur ce,  nous appelons toute la population, chacun  à veiller sur son prochain. La paix est une devise qui échappe une grande partie du monde depuis des générations, nous devrons veiller à ce qu’elle soit pérenne, puisqu’aujourd’hui c’est moi, et  demain ça serait ton tour », a-t-il souligné.

Abdou Matassa, candidat malheureux aux élections législatives de 2019 du parti Crc, fustige les candidats malheureux de l’opposition, qui dénoncent des élections frauduleuses, tandis que, selon lui, ces candidats se sont précipités d’aller récupérer leurs cautions, reconnaissant  leurs défaites sur les documents. « Comment pouvons-nous comprendre qu’ils acceptent leurs défaites en récupérant leurs cautions, pourtant derrière cela, ils incitent la population à un soulèvement ? Qu’ils viennent nous expliquez ce qu’ils veulent à juste titre », s’interroge-t-il.

Nassuf. M. Abdou

Azali Assoumani sera investi dimanche prochain, au stade de Maluzini, président de l’Union des Comores, pour un nouvel mandat. Sept chefs d’Etat ont confirmé leur présence pour assister à sa prestation de serment. Ils s’agiront du président malgache, Andry Rajoelina, le président de la Mozambique, Filipe Nyusi, le président de l’Angola, Joao Laurenço, le président kenyan, William Ruto, le président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo, le président du Congo Brazzavile, Denis Sassou Nguesso, le président de la RD Congo, Félix Tsisekedi.

Les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue. L’investiture du président Azali Assoumani pour un nouvel mandat (2024-2029) représente un événement d’une importance particulière, attirant un grand nombre de délégations étrangères.

Sept chefs d’État sont attendus à cette cérémonie, ce qui représente une présence significative par rapport aux précédentes investitures. Cette forte participation internationale semble signaler un changement. Cela peut être interprété comme une reconnaissance de l’importance de cet événement et peut également indiquer une volonté de renforcer les relations diplomatiques.

Cette cérémonie qui va être marquée par la prestation de serment et la passation de charge entre président Azali lui-même va connaître la présence de plusieurs présidents africains.

Ils s’agiront du président malgache, Andry Rajoelina, le président de la Mozambique, Filipe Nyusi, le président de l’Angola, Joao Laurenço, le président kenyan, William Ruto, le président de la Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embalo, le président du Congo Brazzavile, Denis Sassou Nguesso, le président de la RD Congo, Félix Tsisekedi. « Tous ces présidents ont confirmé leur venue dans l’investiture du président Azali », a déclaré le secrétaire général du ministère des affaires étrangères, Said Maoulana.

Selon lui, la république populaire de Chine et le royaume du Maroc seront représentés par des fortes délégations. La présidente de la Tanzanie et le président du Burundi seront représentés par leurs vice-présidents. « Nous sommes victimes de notre succès », a-t-il affirmé avant de confier que tous ces chefs d’Etat et de gouvernements veulent visiter le pays où l’ex- président de l’Union africaine est né.

Les préparatifs vont bon train et la commission d’organisation de ladite investiture attend que le stade Maluzini soit plein à craquer.

Nassuf. M. Abdou

A 10 jours de la cérémonie de l’investiture, les choses sérieuses commencent. Réfection des bâtiments emblématiques tels que ceux des Affaires étrangères et de l’aéroport, remise à neuf des routes pour une circulation plus fluide, aménagement du stade de Maluzini qui aura à abriter la grande messe, la rénovation du jet d’eau de Badjanani, telles sont des actions lancées dans le cadre de l’investiture d’Azali Assoumani.

A l’approche de la cérémonie symbolique, une série d’actions d’envergure sont en cours pour dynamiser l’action de l’Etat. « Au programme : la réfection des bâtiments emblématiques tels que ceux des affaires étrangères et de l’aéroport, la remise à neuf de nos routes pour une circulation plus fluide, la modernisation du stade de Maluzini pour soutenir notre passion sportive, la rénovation du jet d’eau de Badjanani pour raviver notre fierté nationale, ainsi que le nettoyage des voies publiques pour un environnement plus sain et agréable, le remplacement de l’éclairage public dans la capitale afin d’illuminer notre quotidien et de renforcer notre sécurité », a-t-on énuméré.

Au total, plus de deux cent ouvriers, artisans et entrepreneurs  de la place  mobilisés à assurer les multiples tâches qui lui sont confiées.

Au-delà du symbole, cette investiture est un véritable moteur pour l’économie comorienne et pour l’emploi. Elle marque le début d’un renouveau  où certains chantiers de développement sont désormais accélérés pour l’intérêt de tous.

Nassuf.M.Abdou

La date de la cérémonie d’investiture du président réélu dès le premier tour le 14 janvier 2024 arrive à grands pas. La commission d’organisation se mobilise pour réussir le pari. Car pour nombreux, c’est une cérémonie hautement symbolique.

A Moroni, l’heure est aux préparatifs de l’investiture. La commission s’active pour la réussite de l’événement. Toute la Crc et les proches du pouvoir sont à pied d’œuvre. Une cérémonie riche en symboles. Depuis plusieurs jours, les préparatifs de la cérémonie d’investiture d’Azali Assoumani, battent leur plein, en mettant l’accent sur les mesures de sécurité. « Ça sera un grand et historique évènement. L’investiture sera un événement digne de ce nom et elle marquera les esprits des comoriens car ce sera la première fois dans l’histoire des Comores d’accueillir sept chefs d’Etat dans une investiture. Il faut mettre le cachet nécessaire et nous sommes déjà prêts. Cette investiture interviendra dans quelques semaines au cours de ce mois », a expliqué Nassur Ben Ali Mhoumadi, un proche du pouvoir.

Saluant les actions menées par Azali depuis sa mandature à la tête de l’Etat, Nassur Ben Ali Mhoumadi affirme que « le président a relevé les défis des comoriens dans plusieurs secteurs. » Il appelle donc à ne pas perdre la face lors de la cérémonie d’investiture du chef de l’Etat. Tout est mis en œuvre afin de faire de cette grande messe, une réussite parfaite

Pour rappel, Azali Assoumani a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle du 14 janvier 2024 dès le premier tour. Il a reçu les félicitations des uns et autres.

Nassuf. M. Abdou