ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Elections 2024 : La CRC investie ses candidats

Elections 2024 : La CRC investie ses candidats

A J-2 de l’ouverture du dépôt des candidatures pour les élections de 2024, le parti au pouvoir a investi ses candidats lors d’un grand rassemblement à Ouani Anjouan, hier dimanche. Sans surprise, le président Azali Assoumani brigue la présidence. Aux gouvernorats: Ibrahim Mze Mohamed à Ngazidja,  Dr Zaidou à Ndzuani et  Chamina à Mwali.

La Crc met fin aux rumeurs. Elle officialise la candidature d’Azali Assoumani à la présidentielle de 2024 devant une foule immense des militants et sympathisants venus des quatre coins du pays. Dans le trio, les candidats qui brigueront les élections des gouverneurs des îles. Il s’agit d’Ibrahim Mze Mohamed pour le siège de Ngazi Ngome, de Dr Zaidou pour Dar Nadjah et de  Mme Chamina à Mwali au palais de Bonovo.

Si la Crc opte pour l’actuel chef de l’Etat à la présidentielle, c’est parce que, selon Houmed Msaidié, il est « un homme de solutions. » A l’en croire, Azali s’est forgé une réputation nationale et s’est imposé dans les instances internationales.

A l’intérieur ses partisans lui prêtent un bilan positif dans nombreux domaines, notamment les chantiers lancés, un peu partout. « Nous servirons les comoriens de l’intérieur et de l’extérieur. Et nous devons nous unir car l’unité fait la force. Notre union c’est pour le développement des Comores, il n’y a aucun intérêt de se séparer. Certes, nous pouvons avoir des divergences d’idées mais s’il s’agit de l’intérêt du pays, il faut s’unir », a déclaré Azali Assoumani, dans son discours.

Pour Ibrahim Mze Mohamed, actuel directeur de Comores câbles et président du comité olympique comorien. Ancien directeur de la Ma-Mwe, il est le candidat de la CRC aux élections des gouverneurs à Ngazidja.

Et pour Dr Zaidou, il a été le secrétaire général du parti SOMA de l’actuel gouverneur de Ndzuani. Quant à Mme Chamia, elle est parlementaire à l’Assemblée nationale.

KDBA

Politique : Azali  en marche pour 2024

Politique : Azali  en marche pour 2024

Bien qu’il laisse planer le suspense concernant ses intentions pour sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. Il n’y a aucun doute qu’il se portera candidat aux prochaines élections. Le parti au pouvoir ne l’en cache d’ailleurs pas, Azali Assoumani briguera bel et bien, un autre mandat.

Azali Assoumani bientôt investi candidat par son parti à la présidentielle de 2024 ? Pour l’heure, aucune annonce officielle n’a été faite pour celui qui portera la couleur de la Convention pour le Renouveau des Comores (CRC).

Mais le nom de l’actuel président, Azali Assoumani revient souvent dans les discussions et les différents rassemblements du parti. D’aucun estime qu’il parviendra à affronter une opposition en ordre dispersé. Ses soutiens seront activés pour poser les jalons de sa campagne.

Avec un bilan quinquennal critique, la candidature d’Azali est pointée du doigt par le peuple qui dénonce, ainsi, une débauche politique. « Une candidature d’Azali ? Nous sommes naïfs.  Elire un candidat des rapaces qui font main basse sur la richesse de notre pays, je ne le ferai jamais », dixit Soulé Mouhidine, un cultivateur.

« Ce gouvernement ne se soucie pas des maux qui rongent les comoriens. Où en est-on avec le prix de la vanille ? Pas d’eau ni électricité. Et ce sont les mêmes vestes que certains envisagent de les voter. C’est regrettable », a-t-il ajouté.

Pour un fidèle de la CRC, Azali doit continuer à écrire l’histoire du pays, car rien ne compte que la réussite des Comores. « J’ai une forte conviction que le président Azali Assoumani lancera après sa réélection des grands chantiers comme ceux qui ont été déjà lancés. Il se battra pour l’emploi de jeunes, la baisse du coût de la vie, et rendra la vie quotidienne plus facile. L’émergence 2030 n’est plus un rêve. Elle est lancée et avance à grand pas. On peut citer les infrastructures, la construction de l’hôpital El-Maarouf , l’hôtellerie, entre autres », a-t-il laissé entendre.

A noter que 2024, n’est pas encore dans les esprits des électeurs comoriens. Alors que le dépôt des candidatures débute du 7 au 17 novembre 2023. Le premier tour des élections est prévu le 14 janvier et le second tour le 24 févier 2024.

KDBA

Vendredi dernier, les membres du parti GNEC-R se sont réunis pour l’assemblée générale à l’école primaire de Mrémani, dans le Nyumakélé. La paix et la stabilité. Plus de 2000 personnes ont répondu présentes, selon les organisateurs.

« La confiance n’exclut pas le contrôle », dit l’adage. Le parti GNEC-R a rassemblé ses adhérents de l’ensemble du territoire national pour son quatrième assemblée générale à Mrémani, dans le Nyumakélé. Djaanfar Salim Allaoui, secrétaire général du parti GNEC-R, n’a pas tourné en rond avec son discours insistant sur le leitmotiv du chef de l’Etat.

«Nous nous donnons jusqu’à la moelle pour préserver cette paix et cette stabilité retrouvées laborieusement mais maintenues par le président Azali Assoumani », a-t-il déclaré. Une inspiration à la paix se lisait. Une combine lucrative dans le crypto money» par la dominance des femmes ici présentes.

« Nous militons derrière cet homme de confiance Azali. La mouvance, c’est cette coalition de forces vives de la nation comorienne qui gagne dans le rassemblement, la pluralité. Et c’est toute la différence », lit-on sur les banderoles.

Pour Kaissane Hassane, coordinateur du parti à Ngazidja, « le combat du GNEC-R est une affaire de la jeunesse et d’une dynamique positive avant tout. Nous sommes embarqués dans ce navire par conviction, nous allons arriver à bon port et en décembre prochain, on organise le congrès pour Ngazidja à Hamahamet », a-t-il indiqué.

A noter que le secrétaire général du gouvernement, Dr Daniel Bandar et le parti Radhi ont pris part, pour symboliser l’importance de cette mouvance présidentielle, formée par 11 mouvements et partis politiques qui font, les deux faces d’une médaille pour la réussite de l’émergence 2030.

Aby

Longtemps sollicité par les anjouanais pour se présenter à l’élection des gouverneurs de l’île d’Anjouan, Yasser Ali Assoumani a, enfin, pris la « bonne » décision et a préféré sortir du silence. Dimanche dernier, devant un parterre de personnes, le président du mouvement Jeunesse Force de la République a déclaré sa candidature aux gubernatoriales.

Un moment tant attendu par les siens. Yasser Ali Assoumani se déclare candidat à l’élection des gouverneurs de Ndzuani. Considéré comme l’homme fort de l’île, l’ancien directeur des aéroports des Comores ambitionne de donner une nouvelle impulsion pour l’île d’Anjouan.

Un bon élève de la politique de l’émergence et un politicien charismatique, un homme de terrain qui offre tout son temps à la jeunesse. « Dans l’urgence de répondre à votre requête selon laquelle vous souhaiteriez que je me présente candidat sur l’île de Ndzuani, permettez-moi de vous féliciter pour cette maturité politique dont vous faites part », a exprimé Yasser Ali Assoumani.

« Chers compatriotes, c’est avec la ferme conviction en notre capacité à pouvoir conduire un changement positif que je réponds à votre souhait, en vous annonçant ma candidature aux prochaines élections des gouverneurs de l’île de Ndzuani », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « les intimidations n’ont pas de place. »

Alors qu’il est un homme politique averti, de vision et de principes, Yasser Ali Assoumani a pris note des doléances des anjouanais. « Depuis 2016, je suis avec le président Azali et je le considère comme un père en moi. Je suis nommé à AIMPSI et malgré les problèmes, j’ai réussi à relever les défis pour le développement du transport aérien. Ma gestion à AIMPSI était salutaire », a-t-il fait savoir.

Revenant de ses péripéties, à savoir son arrestation, l’ancien directeur des aéroports des Comores se dédouane de toute complicité sur les lingots d’or. Le président du mouvement, Jeunesse Force de la République entend unir la jeunesse anjouanaise pour un développement prospère et leur offrir une vie saine. Et nombreux pensent que Yasser Ali Assoumani est le candidat idéal pour le destin de l’île d’Anjouan. 

KDBA

A Dar Nadjah, le gouverneur de l’île d’Anjouan, Anissi Chamsidine a su rameuter ses troupes pour un message fort. Lors de son allocution prononcée jeudi dernier, M. Chamsidine a tenu à déclarer qu’il ne se présentera pas aux prochains scrutins. Une position qui a le mérite de lever le voile sur les intentions du locataire du palais de Dar Nadjah, qui ses relations avec le régime se sont, au fil du temps, distendues.

Au gouvernorat de Ndzuani, Anissi Chamsidine s’est exprimé sur sa position aux prochaines élections. « J’ai pris la décision de ne pas me porter candidat et de donner la chance à un autre pilote », a déclaré le gouverneur Anissi Chamsidine dans une déclaration aux allures d’un adieu.

« Je suis conscient de la confiance que les citoyens anjouanais m’ont donnée, mais surtout vous m’avez appris à dire la vérité quel que soit son prix, vérité qui est souvent dure à supporter », a-t-il indiqué.

«La responsabilité sera très lourde au jugement dernier, si la gestion des affaires publiques n’est pas faite avec la crainte d’Allah » insiste-t-il en rappelant qu’il n’entrera jamais en conflit avec le président de la République au nom des engagements qu’il a pris devant Dieu.

« Je suis un marin, en pleine navigation, je ne peux pas me taire, s’il y a quelqu’un qui perce la barque. Je ne peux pas rester sans réaction, même si c’est mon père qui tente d’orchestrer un chavirage», a-t-il lancé.

Le gouverneur d’Anjouan a juré qu’il n’ira jamais à l’encontre de la constitution. Et que cette dernière n’a jamais été appliquée durant presque cinq ans.

Aby

Au cours de son assemblée générale tenu samedi dernier au Retaj, le parti Radhi de Houmedi Msaidie est revenu sur la vie chère et le chômage des jeunes. Cette formation politique membre de la mouvance présidentielle a tenu à rappeler les nombreux projets mis en œuvre par l’État qui visent à financer les jeunes porteurs des projets.

Le parti Radhi a fait une démonstration de force à quelques mois des élections présidentielles. Cette formation politique qui soutient le régime depuis les assises nationales, le référendum et les élections de 2019 a manifesté son soutien inconditionnel au régime en place. Houmedi Msaidie, leader du parti Radhi a fait appel à ses militants et sympathisants à accompagner le président Azali Assoumani dans les prochaines élections présidentielles. « Je vous appelle de nous accompagner pour un seul coup dans les élections prochaines », a lancé Houmedi Msaidie, leader du parti Radhi.

Toutefois, il a reconnu, la monté du coût de la vie et le chômage des jeunes. 

« Je comprends votre colère et  je ne peux pas fermer les yeux ni faire le sourd. Mais cela n’empêche pas de dire aussi qu’il y a des projets pour les jeunes dont un montant conséquent est déjà là », a-t-il souligné.

Dans son discours, le ministre de l’agriculture a fait savoir que les produits locaux sont en abondance  aux marchés. « Cela signifie que les produits sont disponibles aux marchés malgré la hausse des prix », a-t-il indiqué.

Au moment où le prix de la vanille est en attente, le ministre de l’agriculture a saisi cette occasion pour rassurer que le prix sera fixé cette semaine. Une déclaration applaudie par ses militants présents  dans cette assemblée générale qu’ils l’on nommé « l’homme de la situation » et un « leader charismatique ».

Kamal Said Abdou

Une délégation de l’Union européenne (UE) séjourne aux Comores dans le cadre du renforcement de partenariat avec l’Union des Comores. Vendredi dernier, cette délégation a tenu une réunion d’échanges avec la partie comorienne sur des sujets liés aux droits humains, à la politique, à la pêche et au suivi des programmes de coopération en appui au PCE. L’UE réitère son engagement à accompagner le plan de développement des Comores.

L’Union européenne (UE) renforce ses partenariats avec les Comores. En effet, le 7e dialogue politique entre l’UE et les Comores a eu lieu, vendredi dernier, pour faire le tour des relations bilatérales, notamment sur la question des droits humains, la pêche et au suivi des programmes de coopération en appui au PCE (Plan Comores Émergents). L’UE exprime son désir d’accompagner les Comores pour le développement mais également dans la tenue des élections présidentielles et gubernatoriales de 2024.

Au sujet des élections, l’UE rassure sur son soutien. « Plusieurs projets intervenant en faveur de la démocratie et de la liberté d’expression, l’UE a proposé d’accompagner le pays à travers la tenue d’une mission d’experts électoraux », a déclaré Isabelle Delattre Burger, ambassadrice de l’UE pour Madagascar et Comores.

Selon elle, l’UE plaide pour des « élections crédibles et transparentes ». « L’UE rappelle la plus grande importance qu’elle attache à la tenue d’élections conformes aux normes internationales, c’est-à-dire, crédibles, transparentes, inclusives et apaisées, en tant que base de la démocratie et ciment de la paix et de la stabilité. Sans paix et stabilité, le pays ne pourra pas atteindre ses objectifs d’émergence », a-t-elle insisté.

Pour les Comores, le ministre des affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal a salué les efforts déployés par l’UE pour soutenir le plan Comores émergents. « Nous avons annoncé des avancées notables des droits humains, de la croissance économique, du passage du pays pauvre à un pays à revenu intermédiaire. L’UE nous soutient sur plusieurs secteurs socio-économiques et politiques. Elle embrasse notre politique monétaire du FMI et de la Banque mondiale. L’UE plaide pour un dialogue public-privé et des élections libres, démocratiques et transparentes », a-t-il avancé. 

Abdoulandhum Ahamada

A travers le décret N° 23-106/PR, le président de la République a convoqué le collège électoral. Il s’agit de la deuxième étape du processus électoral après celle de l’enroulement du fichier électoral. Les électeurs sont appelés aux urnes le 14 janvier et le 25 février pour les élections harmonisées, du président de l’Union et des gouverneurs des îles. Officiellement, les dates de la campagne et celles relative au déroulement des élections sont déjà fixées par ce décret.

Cap vers le dépôt des candidatures pour les élections présidentielles et des gouverneurs de 2024. Les dates sont déjà connues et le collège électoral est déjà convoqué. Une deuxième étape après la révision exceptionnelle du fichier électoral. L’article 2 du décret est très précis : «  l’élection du président de l’Union des Comores et celles des gouverneurs des îles autonomes mentionnées à l’article premier ont lieu le 14 janvier 2024. Dans l’éventualité d’un second tour de l’une ou plusieurs de ces élections, celle(s)-ci aura (auront) lieu le 25 février 2024 ».

L’article 3 dudit décret annonce que la campagne électorale à l’occasion du premier tour desdites élections est ouverte le 17 décembre 2023 à zéro heure, et close le 12 janvier à minuit. « Les règles relatives à cette campagne sont celles fixées par la loi N022-017/AU du 27 décembre 2022 relative au code électoral. Dans l’éventualité d’un second tour de l’une ou de plusieurs de ces élections, la campagne électorale sera ouverte le 31 janvier 2024 à zéro heure et close le 23 février 2024 à minuit », annonce le décret.

Les déclarations de candidature aux élections du président de l’Union et des gouverneurs des îles Autonomes, sont, dans les conditions et formes requises par la loi, selon le décret du président de la République.

Pour l’élection du président de l’Union à la Cour suprême, du 07 novembre 2023 à zéro heure au 17 novembre 2023 à minuit. Pour les élections des gouverneurs à la Commission électorale insulaire indépendante (CEII) de l’île concernée, aux mêmes dates que celles susmentionnées.

Kamal Said Abdou

Au cours des 48 années depuis l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les Comores, nos deux pays conservent toujours l’esprit d’égalité, de soutien mutuel et sont véritablement de bons amis, de bons frères et de bons partenaires, a annoncé vendredi dernier au Retaj Guo Zhijun, ambassadeur de la République Populaire de Chine à l’occasion de la 74ème anniversaire de la fondation de la Chine. Le diplomate chinois a fait savoir que la partie chinoise est toujours prête à accompagner les Comores dans son développement. 

Malgré la distance de 8277 km entre Moroni et Pékin, les comoriens, tout comme les chinois, ont célébré la 74ème anniversaire de la fondation de la Chine dans un climat de fraternité et d’amitié. « Aujourd’hui, c’est la Fête traditionnelle chinoise de la Mi-automne. À cette occasion, les Chinois se réunissent avec leurs familles et leurs amis. Donc la réception d’aujourd’hui implique également la belle signification que les Chinois et les Comoriens se réunissent en tant que famille », a d’emblée déclaré Guo Zhijun, ambassadeur de la République Populaire de Chine à Moroni. C’est aussi un moment fort pour le peuple chinois et le peuple comorien qui, 48 ans, hissent leurs relations au plus haut niveau.

Les relations des deux pays au point nommé

Les relations entre les deux pays ont franchi un pas de géant. « Depuis cette année, les échanges bilatéraux de haut niveau et la coopération pratique dans divers domaines sont devenus plus actifs », a ensuite affirmé Guo Zhijun. A l’en croire, la coopération pratique entre nos deux parties dans divers domaines continuent de porter des fruits citant le soutien de la Chine au gouvernement comorien dans la réalisation du Plan Comores Émergents 2030. Depuis l’établissement des relations entre les Comores et la Chine, plusieurs infrastructures dans divers domaines sont déjà réalisées et d’autres sont en cours de réalisation.

« Actuellement, la Chine promeut activement la construction du projet routier de l’Île de Mohéli financé par la Chine et la deuxième phase du coopération anti-paludisme », a mentionné le diplomate chinois. Celui-ci a rassuré que les projets construits par des entreprises chinoises progressent également bien. Il s’agit entre autres l’Hôpital El-Maarouf, la route nationale N2 à Ngazidja, la tour de contrôle de l’Aéroport Prince Said Ibrahim, la route et l’approvisionnement d’eau de l’Île d’Anjouan. La partie chinoise a organisé plus de 10 projets de formation pour la partie comorienne depuis le début de cette année.

« La Chine a fourni des plateformes de présentation et des opportunités de coopération aux Comores par le biais des expositions internationales », a ajouté l’ambassadeur. Ce dernier a tenu à rassurer que la Chine cherche à faciliter l’intégration des Comores parmi les pays de destination pour les touristes chinois.

« Tout cela contribuera efficacement au développement économique et social des Comores », a rassuré l’ambassadeur de Chine aux Comores. Cette année marque le 60e anniversaire de l’envoi des équipes médicales chinoises à l’étranger. « Depuis 1994, la Chine a envoyé 15 groupes d’équipes médicales aux Comores, soit environ 161 médecins », a rappelé Guo Zhijun. Selon lui, les médecins chinois ont apporté une contribution exceptionnelle au développement des soins médicaux et à l’amélioration de la santé de la population aux Comores grâce à leur professionnalisme aiguisé et à leur éthique. Sur le domaine de l’éducation, le diplomate chinois a rappelé que cette année marque le 5e anniversaire de la création officielle de l’Institut Confucius à l’Université des Comores par nos deux pays, “ plus de 10.000 jeunes comoriens ont reçu une formation en langue chinoise, ce qui a contribué à améliorer les échanges et la compréhension mutuelle entre nos deux civilisations », a-t-il mentionné. Un grand partenaire au développement, la partie chinoise est prête à œuvrer de concert avec la partie comorienne pour promouvoir les relations bilatérales d’amitié et de coopération, afin que l’arbre de l’amitié sino-comorienne devienne plus profondément enraciné et porte plus de fruits. 

Kamal Said Abdou

En marge du 78ème sommet de l’Onu, Azali Assoumani, président en exercice de l’Union africaine, a proposé une réforme en profondeur du Système des Nations-Unie. Un plaidoyer pour l’intégration de l’Afrique dans les instances internationales. 

L’Afrique, d’où vivront 3,8 milliards d’habitants, à la fin de ce siècle, et qui entend jouer un rôle crucial dans l’atteinte des ODD. Pour Azali Assoumani, président en exercice de l’Union africaine, ce continent a le droit de participer, aux instances décisionnelles mondiales, et d’accéder entre autres, au Conseil de Sécurité des Nations Unies, en tant que membre permanent, et jouir ainsi de ses droits, conformément au consensus d’Ezulwini. 

« Tout en étant une question d’équité, cette réforme des Nations-Unies, que l’Afrique réclame haut et fort, est aussi une question d’efficacité, car il en va de la légitimité, et donc de l’effectivité du multilatéralisme », a-t-il déclaré.

L’Afrique est membre du G20.  A en croire le président de l’UA, c’est une victoire diplomatique de l’Afrique mais aussi du G20, à travers l’Inde, où s’est actée cette décision historique et porteuse d’espoir, surtout au moment où une synergie d’actions est nécessaire, pour sortir nos pays du marasme socio-économique. Dès lors que le continent africain fait face à de nombreux défis qui risquent de compromettre son avenir « j’estime que cette confiance et cette solidarité, mises à l’honneur cette année, apporteront les solutions idoines à nos préoccupations », espère-t-il. 

Le président de l’UA a cité le défi de la sécurité alimentaire, qui prend de plus en plus d’ampleur dans le continent. « En dépit des immenses superficies arables dont dispose le continent et de la main-d’œuvre qualifiée, et compétente qu’il regorge, l’insécurité alimentaire continue d’impacter des millions de personnes », a-t-il fait savoir ajoutant qu’avec toutes ses terres arables, le continent reste un grand importateur de produits agricoles, ce qui contribue à un déficit important de sa balance commerciale agricole nette. Sur le volet sécurité, l’Afrique connaît un vague de coup d’Etat militaire ces derniers temps et terrorisme surtout dans le Sahel.

Ces changements anticonstitutionnels, selon l’UA, compromettent la démocratie, la paix, la sécurité et son développement socio-économique, « C’est dans ce sens, que l’Union Africaine a pris des sanctions contre ceux qui commettent ces actes et exigent le retour rapide à l’ordre constitutionnel dans les pays concernés », a-t-il conclu.

Kamal Said Abdou