ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Politique : Quel avenir pour l’opposition ?

Après l’investiture d’Azali Assoumani, président à sa propre succession d’un troisième quinquennat consécutif, l’opposition politique comorienne se fait discrète. Les candidats malheureux aux dernières présidentielles et gubernatoriales du 14 janvier 2024 ont tous contesté les résultats de la Ceni et de la Cour suprême déclarant  Azali, vainqueur et président. Mais ils peinent à s’unir pour rebondir et préparer un offensif. L’avenir politique de l’opposition est incertain.

« Difficile pour les opposants d’exister », dira-t-on. Dans un contexte politique émaillé de crise, la classe politique comorienne s’était invitée autour des élections du 14 janvier 2024 lesquelles l’opposition s’était musclée à battre Azali Assoumani.

Et ce n’était pas le cas. Azali Assoumani a remporté haut la main avec 57%. En effet, le pays est pratiquement paralysé politiquement, socialement. Et l’avenir de l’opposition est difficile. Les opposants appellent toujours à des mobilisations.

Après avoir contesté les résultats et fustigé des irrégularités électorales, elle appelait à boycotter vainement la cérémonie de l’investiture du 26 mai 2024. Contacté, un cadre de l’opposition n’a pas souhaité nous répondre. « On ne va pas parler d’avenir maintenant. Le chemin est long », a-t-il répondu.

Contrairement à un ancien candidat aux élections législatives, celui-ci appelle l’opposition à s’asseoir et à mener des réflexions sur le devenir politique de l’opposition comorienne. « Nous avons échoué et maintenant, il faut repenser à une nouvelle stratégie de lutte. En 2025, il y aura des législatifs. La politique de la chaise vide ne devra pas avoir lieu. Et c’est mon avis. Tout devra aller se jouer à l’Assemblée. Bien que le pouvoir nomme des parlementaires », a indiqué un ancien candidat sous couvert d’anonymat.

Les candidats malheureux aux dernières présidentielles et gubernatoriales du 14 janvier 2024 ont tous contesté les résultats de la Ceni et de la Cour suprême déclarant  Azali, vainqueur et président. Mais ils peinent à s’unir pour rebondir et préparer un offensif. Comme on pouvait s’y attendre, l’avenir des opposants comoriens est incertain dans le cercle politique du pays.  

KDBA

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