Dès lors qu’une vidéo virile montrant la présence des plastiques et verres dans le riz ordinaire, la société Onicor rejette ces allégations et porte plainte contre l’auteur de la vidéo pour « fausse information et manœuvre tendant à salir l’image de la société ». Une inspection du service phytosanitaire a été faite et aucune trace des plastiques ni des verres n’a été trouvée, selon l’Onicor qui rassure sur l’inexistence des particules des plastiques dans du riz ordinaire. » La société Onicor, rassure les consommateurs quant à la qualité de leur produit.
Conscient que 80% de la population consomme ce produit, les responsables de cette société d’Etat ont rassuré qu’elle est dotée d’un protocole sanitaire strict dans l’achat de leur produit. Mais la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux créé la polémique et devenue virale.
Une vidéo selon laquelle, un consommateur montre la présence des plastiques et verres dans le produit. Mais la société rejette ces « allégations et fausse information tendant à salir l’image de la société ».
« Nous allons porter plainte contre l’auteur de la vidéo. On va aller jusqu’au bout », annoncent les responsables de cette société d’État qui préciserons que leur produit peut avoir une mauvaise qualité en raison, soit de l’endroit, soit le produit a été acheminé ou encore en raison du climat.
« C’est un sac isolé. Lorsque nous avons eu l’information, nous avons rapidement fait le contrôle du produit. Nous avons inspecté deux tonnes de notre produit en présence du service phytosanitaire et on n’a rien trouvé des plastiques et verres dans le riz », rassurent-ils.
Bien que la société reçoive le certificat délivré par une société habilitée à exercer le contrôle du produit mais cela ne suffit pas. « On envoie des échantillons en France pour un éventuel contrôle», précisent-ils. Outre les critères soulignés par les responsables de l’Onicor, ils ont rappelé que l’importation du riz se fait sur la base d’un cahier de charges qui impose des règles strictes pour ce qui est de la qualité.
Parmi ces critères, il y a ce qu’on appelle le taux de « foreign matter » ou matières étrangères qui ne doivent pas dépasser le seuil de 0,5 %. « Ce qui cadre bien avec les standards internationaux pour la qualité du riz ordinaire consommé dans le pays », ont-ils avancé.
Onicor exige toujours au fournisseur de produire un certificat de qualité et un certificat phytosanitaire respectivement délivrés par une des grandes références mondiales en matière d’inspection qualité -SGS- et par l’autorité compétente du service phytosanitaire du pays exportateur. « Toutes ces précautions pour protéger les consommateurs, en mettant à leur disposition un produit sain, de qualité loyale et marchande », ont-ils conclu.
De cette occasion, l’Onicor a annoncé l’arrivée d’une cargaison de riz à Moroni, ce jeudi.
Kamal Saïd Abdou