Invités à la cérémonie d’investiture du président Azali Assoumani, cinq chefs d’Etat africains ont répondu présents dont le président de la république d’Angola, Joao Lorenco, le président de la république démocratique de Congo, Denis Sassou-N’gesso. Les deux chefs d’Etat ont encensé la mandature d’Azali Assoumani à la tête de l’Union africaine.
5 chefs d’Etat africains ont honoré par leur présence, l’investiture d’Azali Assoumani, témoignant leur coopération avec les Comores. Parmi ces dirigeants, le président de la république d’Angola, Joao Lorenco, le président de la république démocratique du Congo, Denis Sassou-N’gesso.
Ces deux chefs d’État ont loué le mandat d’Azali à la tête de l’Union africaine. Dans son discours, le président de l’Angola, Joao Lorenco, a témoigné l’engagement remarquable du président Azali lors de sa mandature à l’UA. « Nous savons le rôle que le président Azali a joué à la tête de l’UA en 2023 pour relever les défis qui préoccupent le continent africain. Il a mené un processus de dialogue pour ouvrir une stratégie de développement du continent. Aux Comores, nous savons que vous aurez une tâche difficile à relever les défis mais vous allez sûrement soulever les obstacles pour atteindre les objectifs visés », a témoigné le président angolais.
À son tour, le président de la République démocratique du Congo, Denis Sassou-N’gesso, lance un vibrant hommage au peuple comorien et salue le leadership du président Azali. Il a témoigné des avancées significatives des Comores lors de la précédente mandature du président Azali. « Les congolais et les peuples africains se réjouissent par votre leadership lors de votre mandat à l’UA. Votre pays a surmonté les obstacles qui entravent son développement. Votre pays a repris des réformes économiques et politiques courageuses qui contribuent au démarrage de l’économie, à l’intégration sociale et à son insertion du marché global », a confié Denis Sassou-N’gesso.
« Nous avons constaté une amélioration de l’accueil de l’investissement étranger, de la gestion plus économe des ressources publiques, le rétablissement des équilibres macroéconomiques, et autres », a-t-il ajouté. Selon lui, nombreux défis sont à relever, notamment la construction des infrastructures routières, maritimes et aériennes, énergétiques, nécessaires au développement à l’industrialisation du monde économique, à la modernisation de l’agriculture, à l’éclosion du tourisme et les loisirs, et bien d’autres secteurs d’activités devant contribuer à cette puissance économique qui fera demain dans l’Afrique, l’une des puissances qui gouverne l’autre monde.
Abdoulandhum Ahamada