Sur invitation du gouvernement comorien, l’ambassadeur russe, Andrey Andreev, a pris part à l’investiture du président Azali, dimanche dernier. Cela témoigne la coopération entre les Comores et la fédération russe. Devant la presse hier, L’ambassadeur russe a réaffirmé l’engagement de la Russie pour accompagner le développement des Comores. Et la Russie envisage d’ouvrir un centre culturel à Moroni.
Les Comores et la Russie, entretiennent des liens d’amitiés fondés sur le dialogue et le principe de la non-ingérence sur les affaires intérieures. Le diplomate Russe a réaffirmé l’assistance de la Russie aux Comores, sur plusieurs secteurs, notamment agricole, éducatif, pêche, entre autres.
« Je confirme l’intérêt de la Russie pour renforcer les liens avec les Comores, et également l’intérêt fournit par les Comores sur toutes sortes d’assistances, y compris l’assistance économique. La Russie se dit prête à joindre la mise en place du plan Comores émergents. Sur l’agriculture, la pêche, la sphère énergétique et minière et le tourisme », a déclaré Andry Andreev.
Selon l’ambassadeur, la Russie apporte une assistance sur le capital humain et la formation des cadres comoriens. « La Russie octroie 20 bourses d’études par an, pour mettre aux comoriens d’étudier aux universités russes. Nous efforçons d’augmenter davantage ce nombre. Nous soutenons le droit de l’Union des Comores pour la restitution de sa souveraineté sur l’île de Mayotte. Sur la guerre russo ukrainienne, nous apprécions la position des Comores et d’autres pays africains », a ajouté l’ambassadeur russe.
Concernant l’ouverture d’un centre culturel russe à Moroni, Andrey Andreev précise que Moscou attend l’approbation des dirigeants comoriens pour commencer les travaux. « Le ralentissement du lancement de ce projet est dû aux élections de janvier dernier et les préparatifs des investitures. Une fois les autorités comoriennes donnent son aval, on peut commencer les travaux. Malheureusement, la partie comorienne n’est pas toujours disposée à des propositions concrètes. Nous rencontrons toujours ces genres de problèmes », se plaint-il.
Abdoulandhum Ahamada