Arrivée hier en pleine journée, la star tanzanienne, Mbosso a tenu une conférence de presse au siège de la société de télécommunication, Telma. Le jeune brillant sur la scène Musicale de l’Afrique affirme que faire plaisir à ses amateurs comoriens est parmi de ses rêves et il promet un show case demain samedi à l’NJS de Moroni.
Mbosso en pleine conférence de presse
Accueilli depuis l’aéroport des Comores le king du bongo fleva de la Tanzanie, Mbosso n’a pas tardé a convié la presse pour exprimer sa joie d’avoir été bien accueilli aux Comores, et il promet un moment de divertissement au stade de l’INJS, demain samedi. La voix de Mbosso passe quotidiennement dans les oreilles de la jeunesse Comorienne, dès la sortie dans les bacs de son dernier album intitulé « NIMEkUZOEA » qui signifie qu’il maitrise le nouveau style musical d’une nouvelle génération de l’Afrique de l’est. Il se réjouit d’être présent cette fois si aux Comores et ça été pour lui un rêve.
Ses rêves semblent être réalisés, dont ses intentions, de vouloir évoluer et conquérir le premier rang de la nouvelle génération de l’Afrique. Il est à savoir que, le jeune artiste de la Tanzanie, Mbosso rebondit quelques prix : Tanzanie Music Awards cette année. Après avoir signé avec le label WCB Wassafi, l’un des plus gros de la cote, Mbosso est de retour avec des nombreux titres très séduisants comme la douce complainte « watakubali » « m’accepteront-ils ? »
Séparé avec le label l’année dernière, mais cette fin de l’aventure collective, ne signifie pas pour autant la fin de sa carrière. Etant donné que son premier titre a déjà franchi six millions de vues, un cap qui affirme, que son séjour à Moroni offrira une meilleure condition de passer une nuit impérissable aux spectateurs. Les dispositions pour assurer une nuit de show-biz sont d’ores et déjà rassurées.
Un des grands artistes de l’Afrique de l’Est, Mbosso est attendu aux Comores pour un show case le samedi 13 avril prochain à l’INJS. Un concert qui devrait avoir lieu le 30 mars dernier. Les organisateurs assurent un concert exceptionnel, à travers une conférence de presse.
Les organisateurs en conférence de presse
Après Diamond, le tour revient à Mbosso. Cette star tanzanienne est attendue dans un show case le 13 avril prochain. Les organisateurs de ce concert s’apprêtent à investir dans des projets au profit des membres du mouvement mais ils estiment que les projets seront au service de la population « C’est la première activité que nous organisons. Certains parmi vous, ont des projets et c’est une manière de les soutenir », a souligné un des conférenciers.
Ils sont trois et les deux, résident à l’étranger. Leur frère qui habite aux Comores possède sa propre entreprise. « C’est un coup de pouce à notre frère. Et c’est grâce à Telma que nous allons réussir car cette société de télécommunication est notre partenaire », dit-il. « Nous avons un magasin de vente des chaussures et notre vision est de recruter des comoriens à travailler dans la société. Nous avons notre frère Allaoui qui réside à Tanzanie et il est chargé à tout acheter et envoyer aux Comores pour la vente. Et avec ce concert, nous allons atteindre notre objectif tout en sachant que le nom du magasin est Allaoui the best », a-t-il expliqué. Les organisateurs appellent les comoriens à prendre part à ce show case le 13 avril.
Une cérémonie de passation de service a eu lieu hier mercredi au centre national de documentation et de recherches scientifiques pour remplacement à Dr Abdallah Nourdine. Selon le nouveau directeur, le Cndrs est fleurie d’une diversité de structure et de richesse culturelle et naturelle, conséquence de multiples influences aux Comores.
Dr Toiwilou Mze Hamadi
« Réussir à conduire le personnel du Cndrs dans une ambiance fraternelle et l’esprit d’équipe solidaire, négocier sur la possibilité de régulariser la situation des agents en situation précaires et des stagiaires permanents depuis plus de 2 à 4 ans de service au Cndrs, gouverner dans le respect des textes, de gestion des acquis en matière de formation, recherche au niveau institutionnel, national, régional et international, entres autres », tels font la vocation du nouveau directeur Dr Toiwilou Mze Hamadi.
Dans son programme de redressement, on note également le renforcement de la dynamique de collaboration et partenariat entre le Cndrs et les établissements de formation et de recherche nationale, régionale et internationale comme l’UOI, CNF, AUF…, la collaboration auprès des partenaires de premier rang du Cndrs en l’occurrence le SCAC, TIKA, la Chine et le PNUD pour une assistance technique, financière et l’implication des chercheurs dans la dynamique de recherche, d’échange, et de la publication à l’édition de l’unique revue scientifique des Comores, Yamkobe.
40 ans d’existence
« Les mots me manquent pour témoigner ma reconnaissance à tout le personnel du Cndrs, organisateurs de cet événement de son chaleureux accueil sur ce lieu d’émulation qui incarne les valeurs patrimoniales, identitaires, historiques, éducatives, scientifiques et touristiques nationales », a souligné Dr Toiwilou Mze Hamadi. Selon le nouveau patron de cet établissement de recherche scientifique, au plan national, les objectifs se doivent de mettre le pouvoir de la culture au service du développement durable et de la paix dans un contexte d’unité nationale. « L’Union des Comores que nous devrions vouloir, à travers l’ODD11, villes et communautés durables, et l’aspiration 5, est une union dotée d’une identité culturelle forte, de valeurs, d’une éthique citoyenne et d’un patrimoine communs dont le Cndrs au sein duquel se trouvent le musée national, la bibliothèque nationale, les archives nationales, le patrimoine naturel et culturel et la recherche, méritent d’être agent et acteur de développement culturel, éducatif, touristique et économique durable », dit-il.
Le Cndrs au plan institutionnel est la première institution culturelle nationale créée en 1979, 4 ans après l’indépendance des Comores en 1975, 40 ans aujourd’hui en 2019. « Au stade actuel, le Cndrs est fleurie d’une diversité de structure et de richesse culturelle et naturelle, conséquence de multiples influences de notre peuple. Il est devenu une institution publique à but non lucratif au service de la société et du développement ouvert au public, acquiert, conserve, étudie et transmet le patrimoine à des fin d’étude, d’éducation et de délectation », renchérit le nouveau directeur du Cndrs.
Le Cndrs, un fonctionnement et gestion déplorables
Selon Dr Toiwilou Mze Hamadi, malgré la place qu’occupe le Cndrs à l’échelle internationale, il est malheureusement méconnu par les autochtones et intellectuellement inaccessibles au public ordinaire. L’Etat comorien ne tire pas le maximum de profit de ses richesses et le Cndrs est devenu l’enfant naturel de l’Etat, affirme le nouveau directeur du Cndrs, qui, selon lui, les causes probables de ces situations peuvent être caractérisées par le fait que les conditions d’existences, de fonctionnement et de gestion sont déplorables. « L’exemple le plus révélateur est la subvention mensuelle du Cndrs accordé par l’Etat qui est moins d’un salaire d’un chauffeur du PNUD. Cette subvention est 15 fois moins que celle du COSEP et les autres sociétés d’Etat comorien », déplore-t-il.
De part la souffrance d’un personnel insuffisant et qui mérite un renforcement de capacités, dixit-il, le centre fonctionne difficilement car dépourvu de moyens de gestion, de divulgation et de vulgarisation de ses recherches. « Cette situation avive l’attention que nous portons à notre mission pour savoir comment ensemble pouvons-nous faire du Cndrs un moteur de développement culturel, éducatif, scientifique, touristique et économique durable en Union des Comores ? Comment permettre le Cndrs de jouer son rôle d’établissement rassembleur et fédérateur ? », s’interroge-t-il.
Qui est Dr Toiwilou Mze Hamadi ?
Né à Mitsoudjé Hambou à Ngazidja. Après ses études primaires à Mitsoudje, secondaires à lycée de Moroni et universitaires de philosophie à l’université de Toliara à Madagascar, Dr Toiwilou Mze Hamadi a poursuivi son troisième cycle à l’université internationale Senghor à Alexandrie et a obtenu le diplôme d’Etudes Approfondies Professionnelles en Gestion Patrimoine culturel. Cumulativement à ses fonctions d’enseignant-chercheur de l’université des Comores, il est point focal de la convention 1972 du patrimoine mondial de l’UNESCO au ministère des arts et de la culture, président des associations des musées de l’océan indien, président également du collectif du patrimoine des Comores à Ngazidja, vice-président de l’association Alumni France-Comores, membre d’ICOM Comores et conseiller culturel des associations culturelle communautaire de Mitsoudje. Il est Docteur en Histoire dont sa spécialité est Patrimoine-Muséologie.
Né à Hahaya en grande Comore et partit en France dès son enfance. Le feu Salim Hatubou passait son temps à écrire et l’âge de 16 ans, il publia sa première nouvelle. A 22 ans aussi, le romancier et conteur franco-comorien publia « Contes de ma grand-mère » aux Editions l’Harmattan.
Salim Hatubou
Un écrivain prolifique. Nourri d’une connaissance riche en écriture dès son plus bas âge, l’enfant de Hahaya s’est voué à la littérature. Il reste l’écrivain de la jeunesse. Son écriture engagée rayonne dans le monde littéraire. À 16 ans, Salim publie sa première nouvelle dans le magazine Amina. Huit ans plus tard, son premier roman, Le Sang de l’obéissance, provoque des remous en critiquant les mariages forcés aux Comores. Il publie également Hamouro en 2005 et les Démons de l’aube en 2006.
Salim Hatubou n’a pas négligé la littérature jeunesse pour laquelle il a beaucoup œuvré. En 2004, Albin Michel édite son album humoristique intitulé « Sagesses et malices de Madi, l’idiot voyageur ». En 2009, il signe aux éditions Cœlacanthes « L’avion de maman a crashé » en hommage aux victimes de la Yemenia. L’auteur a participé régulièrement à des ateliers d’écriture à travers le monde auprès du jeune public.
Il est l’écrivain de la littérature comorienne d’expression française qui a publié beaucoup de livres et ces derniers touchent en général la réalité de la société comorienne. Ces œuvres sont appréciés et aimés surtout par les enfants. Sa mort en mars 2015 a tout frustré et les écrivains comoriens et les écrivains étrangers.
Chaque année, à la date du 20 mars, est célébrée la Journée internationale de la Francophonie. Sur les 5 continents fêtent leur langue en partage et la diversité de la Francophonie, à travers des concours de mots, des spectacles, des festivals de films, des rencontres littéraires, des rendez-vous gastronomiques, des expositions artistiques.
Cette date a été choisie en référence au 20 mars 1970, marqué par la création à Niamey (Niger) de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), devenue Organisation internationale de la Francophonie.
Depuis 1990, le 20 mars de chaque année, est célébrée la Journée internationale de la Francophonie. Une date choisie en commémoration de la signature, le 20 mars 1970, à Niamey, au Niger, du Traité portant création de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) qui deviendra plus tard l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). La célébration de cette journée est donc dédiée à la langue française qui compte plus de 300 millions de locuteurs à travers le monde sur les sept milliards d’habitants de la planète. C’est dire la place qu’occupe le français qui, dans le classement des langues les plus parlées dans le monde, vient après le mandarin (chinois), l’anglais, l’espagnol et l’hindi.
C’est donc fort logiquement que laFrancophonie a été perçue, dès le départ, comme un instrument de promotion de la langue française dans le monde. Et c’est de bonne guerre. Mais elle portait aussi le péché originel d’être perçue par certains comme un prolongement déguisé de la domination de la France sur ses ex-colonies, surtout africaines. Et dans une certaine mesure, elle peine quelque peu encore à se départir de cette image, même si, aujourd’hui, elle a pris beaucoup plus d’envergure. Cela dit, sous un certain angle, le français apparaît comme une langue menacée. Mais grâce à l’Afrique où la France compte de nombreuses anciennes colonies, la langue française tient encore la route. Mieux, elle respire et vit à travers certains africanismes qui sont de plus en plus acceptés comme autant de néologismes qui lui donnent encore de la couleur. Et à l’occasion de la célébration de cette journée, plusieurs activités sont organisées à travers le monde.
Notre collaboratrice Séverine Kodjo-Grandvaux a accueilli l’écrivain franco-ivoirien, auteur de « Camarade Papa », lors du festival Lire à Douala, au Cameroun.
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Douala, au Cameroun, en 2015. Quelques amies, des femmes d’affaires, prennent le thé ensemble et devisent. Elles aiment se retrouver. Pour certaines, depuis plus de vingt-cinq ans. Et parler culture. Elles voyagent régulièrement à l’étranger, visitent les musées du monde entier, assistent aux grands rendez-vous littéraires internationaux, rapportent de leurs déplacements nombre d’ouvrages, des essais, des romans, des beaux-livres… Et constatent, amèrement, que Douala est un désert culturel. Pas de librairie ni de réelle bibliothèque. Aucune manifestation littéraire. Rien. Juste deux centres d’art, dont la galerie de l’une d’entre elles.
« Et vous qui déplorez cette situation, que faites-vous pour y remédier ? », leur rétorque l’une de leurs connaissances. Piquées au vif, Marème Malong, directrice d’une agence de communication, et l’avocate Marie-Andrée Ngwe retroussent leurs manches et créent l’association Lire à Douala. Elles sont aussitôt rejointes par d’autres femmes, dont la gynécologue Monique Onomo, actuelle présidente de l’association, et des jeunes. Elles lancent ainsi un festival littéraire à destination du grand public et des enfants, pour « promouvoir la lecture ».
« Je ne décolonise personne »
Durant quatre jours, les auteurs invités rencontrent des élèves de lycées et d’écoles de quartiers défavorisés (New Bell, Oyack…), animent des ateliers d’écriture romanesque ou de slam, promeuvent le livre et la lecture, encouragent les enfants dans leurs efforts, transmettent leur passion. Le soir, ils échangent avec le grand public en divers lieux de la ville.
Mais Lire à Douala, c’est aussi un concours d’écriture (poésie, nouvelles…) pour les enfants des écoles participantes, des ateliers de bande dessinée menés par Jérémy Barla. Et une incroyable librairie éphémère qui a permis, cette année, de vendre en quelques heures plus de 2 000 livres de seconde main, récupérés à droite et à gauche, au Cameroun ou en France, à un prix unique : 1 000 francs CFA le kilo (environ 1,50 euro).
Depuis 2017, j’ai le privilège d’accompagner Lire à Douala dans cette formidable aventure. Et d’y avoir accueilli Kidi Bebey, Marc Alexandre Oho Bambe, Henry Lopès, Dany Laferrière. Et, cette année, du lundi 4 au vendredi 8 mars, l’intrépide Gauz, auteur du remarqué Debout-Payé et du remarquable Camarade Papa. Gauz, c’est l’art de la provocation et un goût certain pour les phrases choc.
« La colonisation est une fiction », s’est exclamé l’auteur franco-ivoirien devant l’auditoire médusé de la Galerie MAM, le 5 mars. Explication de texte : « Lorsque les Français ont décrété que la Côte d’Ivoire était leur colonie, ils étaient à peine cinquante sur ce territoire. Ils ont décidé que c’était chez eux. C’était d’abord une fiction – la colonie n’existait pas –, le fantasme de posséder l’autre. Cette idée s’est concrétisée beaucoup plus tard. Et ç’a été un cauchemar. »
Et de poursuivre, devant l’incrédulité de l’écrivaine béninoise Irène Assiba d’Almeida, professeure d’études françaises et francophones à l’université d’Arizona, venue à Douala présenter son ouvrage sur L’Enfant noir (1953), de Camara Laye : « On ne peut pas combattre une fiction avec les armes mais par une autre fiction. Mon travail n’est pas de déconstruire. Je ne décolonise personne. Car ça voudrait dire que moi, avant de commencer à vivre, je devrais d’abord démonter quelque chose. Je préfère bâtir pour moi, fabriquer une autre fiction en face de celle de la colonisation. »
Des élèves « ivres de livres »
Mais derrière la gouaille et les muscles, Gauz, c’est aussi une grande sensibilité et une profonde empathie. Devant les étudiants de l’Université catholique d’Afrique centrale ou les lycéens d’Oyack, il s’est montré moins provocateur, plus simple, sacralisant le livre : « Avec le livre, c’est tout un univers qui s’ouvre à vous. Ecrire, c’est ravir, donner du beau », a-t-il confié à des enfants emportés par son énergie. Des enfants rendus, ainsi que l’a exprimé une élève de troisième, « ivres de livres ».
Le succès de Lire à Douala est inestimable. Ce festival apporte, dans une ville de près de 3 millions d’habitants qui manque cruellement de structures culturelles, une véritable bouffée d’oxygène dans un climat camerounais actuel tendu. Des lieux de rencontre et d’échange qui, hélas, dépendent à ce jour uniquement de l’opiniâtreté des bénévoles de l’association, qui a peiné à réunir les fonds nécessaires pour l’organisation de cette quatrième édition.
Le centre de création Artistique et culturelle des Comores (CCAC-Mavuna) a convié la presse, mardi dernier au restaurant Jardin de la paix, pour le spectacle théâtral du 09 mars prochain à l’alliance française. « En finir avec Bob », est la pièce théâtrale mise en scène par Thomas Bréant.
Au milieu, Soumette Ahmed, président du CCAC-Mavuna
La culture est en marche avec l’association CCAC-Mavuna aux Comores. « En finir avec Bob » est une pièce théâtrale du centre de création artistique culturelle des Comores (CCAC-Mavuna). Cette pièce théâtrale va raviver les mémoires des hommes, pour connaitre le sal vécu des Comoriens face au mercenaire Bob Denard. « Cette pièce de théâtre met en scène un jeune de 35 ans dénommé Combo, qui vient de crier son irrésistible envie d’en finir avec Bob, l’usurpateur tueur en gage les dirigeants du pays qui refusaient la mainmise de l’ancien colon », explique Thomas Bréant, metteur en scène de la pièce. A travers le texte, Le jeune révolté Combo est déterminé à mettre fin la violence orchestrée par le mercenaire français, espérant rendre un peu plus de l’humanité et d’espoir en l’avenir des Comores.
La création du centre Artistique et culturelle des Comores (CCAC-Mavuna), est une association de droit local comorien vouée à la promotion des arts et de la culture, dont le site-cédé par l’Etat sert de lieu de rencontre entre artiste de tout genre. Ce centre offre également aux jeunes comoriens souvent désœuvrés ou révoltés à canaliser leurs énergies à travers l’expression. Cette pièce théâtrale est composée de quatre acteurs, cette association dont l’écrivain comorien Nassuf Djelani l’auteur de l’archipel à la fois écrivain de ce passage « En finir avec Bob », Thomas Bréant, metteur en scène, Samir Hamadi, créateur de la lumière et l’interprète comédien Soumette Ahmed.
Le CCAC-Mavuna scionnera les trois iles de l’archipel des Comores et l’ile de Mayotte avant le 09 Mars à Moroni. Plusieurs partenaires tels que le ministre français de la culture, le ministre de l’outre-mer de Mayotte, l’alliance franco-comorienne, l’ambassade de France aux Comores. Ce projet recouvre une somme de 15,000 euro, soit 7.500 mille kmf, le capital qui a servi l’accomplissement de cette initiative.
Les 19 localités de la région de Badjini Ouest (Nguwengwe) se sont structurées pour une association qui oeuvre pour la paix de leur région. « Wunyanya wa Nguwengwe », est le nom de cette association. Les responsables de cette structure ont fait une sortie médiatique hier jeudi à Moroni pour annoncer officiellement la création de ladite association dans le Nguwengwe en faveur de la paix.
Six mois depuis que cette association est créée. L’occasion pour les responsables de « wunyanya wa Nguwengwe » de présenter cette association humanitaire et apolitique et définir sa mission principale. L’association concourt à améliorer la qualité des conditions de vies et œuvre pour le développement en faveur des plus démunis. L’association déplore une politique de « deux poids deux mesures » qui dénie l’histoire entre leurs villages et compromettant l’avenir d’une relation privilégiée et de proximité entre leurs différentes localités.
Le président de ce mouvement, Mkandzilé Mohamed Assaf a souligné que le « Wunanya wa Nguwengwe » a comme objectif de représenter les 19 localités de Badjini Ouest dans les instances nationales et internationales, de défendre et promouvoir leurs intérêts. L’association lutte pour un cadre de concertation, de réflexion, d’animation et d’accompagnement. « Nous sommes regroupés en collectif pour nous indigner et déplorer le mode de vie interpellant notre réflexion il y a plus de trois décennies. Notre réflexion n’étant pas remettre en cause la classe sociale, l’autorité locale et autres, renforcer ces instances et encourager le degré de relations au sein des villages et des personnes », a souligné M. Assaf.
L’association sera officialisée dans la région pour recueillir des adhésions, pour mener à bien sa mission de stabilité et tranquillité de Nguwengwe. Selon Assaf, c’est pour bien cadrer la région tout en utilisant un proverbe comorien obtenu par les ancêtres de la région « Ankili Mtango ».
De sa part, le secrétaire général de ce mouvement, Ali Djoumoi a indiqué que « ce mouvement sera élargi dans l’ensemble des régions pour préserver la stabilité totale. Le pays se prépare à un nouveau mouvement (les élections présidentielles et gubernatoriales), il est temps de prendre des mesures préventives pour la paix. » Ali Djoumoi a rappelé les conflits des deux villages, Domoni et Kourani-Sima pendant les dernières élections. Il a justifié qu’ils n’ont pas intervenu lors de l’incident qui s’est produit à Kourani-Sima, dont l’initiative de priver les élèves aux examens nationaux.
L’ensemble de la rédaction du quotidien Masiwa est en grève d’une semaine, à compter du dimanche dernier jusqu’au 3 février. Elle est victime de quatre mois d’arriérés de salaire. Elle exige un paiement de deux mois successifs, sinon, une grève illimitée sera déclenchée.
La rédaction de Masiwa reprendra ses activités le lundi prochain après une grève d’une semaine. Mais une possible grève illimitée peut être aussi déclenchée à partir du mercredi 06 février si leurs revendications ne sont pas prises en compte ou réglées. La rédaction du quotidien Masiwa compte 4 mois d’arriérés de salaire. Suite à l’annonce de la grève, l’administration de ce quotidien a convoqué le rédacteur en chef, Toufé Maecha, mais aucun terrain d’entente n’a été retrouvé. Les échanges n’étaient pas du tout « satisfaisantes. » C’est pour cette raison que la rédaction campe sur sa position. La rédaction exige le règlement de deux mois pour répondre le travail.
Le rédacteur en chef de Masiwa a montré qu’à l’unanimité, des journalistes « n’allaient pas accepter aucune concession. » Il a interpellé que si l’administration ne se décide pas de débloquer les deux mois en question « des nouvelles exigences tomberont. » « Après la semaine prochaine, autrement dit pendant la période de grève illimitée, nous allons augmenter nos exigences et nous pourrons demander trois mois de paiement. A ce niveau, nous n’allons pas accepter aucune négociation », dixit Toufé Maecha avec un ton élevé. Selon lui, ce journal n’a pas une régularité du paiement de salaire.
A noter que le journal traverse une crise depuis déjà trois semaines dont son absence dans les kiosques. Un quotidien lancé depuis le mois d’avril 2018. Une crise que la presse comorienne en général traverse.
AST est un rappeur engagé d’origine comorienne. Il met souvent l’accent sur ses sons, pour dénigrer les malfaisances des hommes politiques qui anéantissent le pays. Les barbus, les guides spirituels corrompus par les politiques, AST les stigmatise sans complexe.
Aboubacar Saïd Tourki (AST) de son vrai nom, est parmi les meilleurs artistes de la nouvelle génération du rap comorien. Après ses formations académiques en matière de communication multimédia en France, il a jugé nécessaire de retourner dans son propre pays, où il devient lui-même le créateur du label « Interface-prod. » Convaincu que le rap est « le style qui donne à l’artiste un long champ libre d’exprimer beaucoup plus », AST s’engage à attirer beaucoup plus de publics. « La musique est une passion d’enfance depuis 1996 », déclare-t-il. Le jeune artiste s’est lancé dans le rap après son retour aux Comores en 2010 et il devient parmi les meilleurs artistes du Rap de la nouvelle génération.
Une de ses plus influant extrait satirique est Wuga-wuga où Ast crache l’attitude mensongère des hommes politiques dont la tromperie et l’arrogance sont leurs points forts pour amadouer la jeunesse comorienne. Wuga, « les pires mensonges qui sont un cheval de bataille pour les politique qui tentent quotidiennement à duper le peuple comorien. Tout est politisé même la religion, les guides spirituels, les chefs locaux religieux, sont pris au piège de ladite politique », explique Ast.
Cet artiste est reconnu comme le rappeur qui lutte contre les vieux corrompus par la politique. En 2018, il a sorti son disque intitulé, « Raison et folie » sorti le 15 novembre 2018 composé de 28 chansons. AST est devenu le jeune artiste le plus suivi dans les réseaux sociaux ces derniers temps grâce à son idéalisme neutralité sur la scène politique nationale. Le rappeur se décrit lui-même comme ayant un double nom. AST dans la vérité du pop-rap et Aboubacar Saïd Tourki, son nom reconnu dans ses dossiers administratifs.