ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Samedi 1er juillet 2023, marque le lancement officiel de la 7e édition du Gombessa Festival Ikoni. Le but de ce festival est de promouvoir la culture comorienne. Plusieurs activités culturelles de danses et chants folkloriques comoriens ont animé la place « Parendraru » à Ikoni.

La ville d’Ikoni abrite depuis samedi 1er juillet 2023, la 7eedition du Gombessa Festival en présence de plusieurs acteurs de la culture comorienne et de la gouverneure de Ngazidja, Mhoudini Sitti Farouata. Un grand rendez-vous culturel réunissant plusieurs associations culturelles.

Dans son discours, Mohamed Ismaila, porte-parole de Beit-Salam, a rappelé que « chaque comorien doit conserver sa culture et ses patrimoines historiques ». Car selon lui, la culture différencie d’un pays à un autre. « Gombessa Festival veut faire la ville d’Ikoni, capitale culturelle et historique des Comores. Nous devons connaitre notre histoire, nos origines et notre culture.  Nous devons remercier  100 blagues (directeur artistique du Gombessa Festival) qui a initié ce festival à la portée de tous les comoriens. La culture est la base fondamentale d’un pays et chaque pays à sa propre culture », a souligné Mohamed Ismaila.

De même le directeur général de la société Comores Telecom, Saïd Ali Saïd Chayhane (sponsor officiel de cette 7e édition), a exprimé son attachement et son affection à cet événement. Le patron de Comores télécom n’a pas cessé de montrer la nécessité de la « mise en valeur de la culture et à l’histoire d’un pays », notamment les Comores.

« Tous les comoriens ont leurs parts de responsabilités en termes de protection et de valorisation des patrimoines culturels. Il faut oser dire que les Comores ont leur propre histoire et culture. On soutient l’organisation de cet événement du Gombessa Festival. Il faut protéger les traces de nos aïeuls », a-t-il dit.

Abdoulandhum Ahamada

Sabena est un spectacle hybride qui dure 1h00 et qui mélange à la fois la musique, la danse, le slam et l’art visuel, quelque chose de très touchant et très poignant mais à travers une expression artistique. Devant les médias mardi dernier à l’Alliance Française de Moroni, Ahamda Smis, directeur artistique du spectacle Sabena a dit vouloir, à travers cette création, faire un devoir de mémoire pour honorer nos morts.

Dans ce spectacle Sabena, Ahamda revient sur un fait historique qui a eu lieu à Mahajunga à Madagascar en 1976 à travers la musique, le slam et la danse. Le tout dans une expression artistique. « C’est un projet qui me tenait vraiment à cœur. Il s’agit d’un travail de longue haleine que j’ai mis 3 ans à créer et à faire les recherches historiques », a précisé Ahamda Smis.

« J’espère que les comoriens en général, les familles des Sabena et ceux qui ont vécu ce massacre, ceux qui n’ont pas vécu vont se mobiliser pour venir découvrir ce spectacle qui leur est destiné et qui est destiné à honorer nos absents », a-t-il ajouté.

Au menu du spectacle, des ateliers d’écriture mis en musique, ateliers de danse, table ronde et conférence débat. « Pour en faire profiter, le plus grand nombre du public », explique le directeur artistique. C’est une histoire comme tant d’autres. « Si on ne l’écrit pas, d’autres vont l’écrire mais peut-être pas de la bonne manière que nous. Parce que l’histoire, on peut s’en servir différemment et on peut s’en servir de façon pédagogique », indique le directeur artistique du spectacle Sabena. Un événement peu connu par la nouvelle génération et qui par conséquent est enterré par le grand public en raison qu’il s’agit d’un sujet tabou. Mais M. Smis se donne la volonté de se lancer dans l’aventure pour collecter les données sur place à Mahajunga afin de bien comprendre l’histoire, de le relater et d’expliquer cette tragédie sans pointer du doigt à quiconque et sans blesser. Mais juste faire vivre les gens à travers la musique. « C’est une manière de me remédier et d’oublier cette histoire. Ce n’est pas seulement de la danse des muscles mais une sorte de thérapeute », a fait savoir un des conférenciers. 

Kamal Said Abdou

Jorus Mabiala, conteur et écrivain Congolais a rappelé que le feu Salim Hatubou, conteur comorien a fait briller le pays à travers ses œuvres littéraires. Durant un spectacle samedi dernier à l’alliance française de Moroni, l’écrivain Congolais a fait savoir que lorsqu’on s’intéresse à Salim Hatubou, on s’intéresse aux Comores.

Les deux hommes se sont connus au quartier Nord de Marseille, Jorus Mabiala et Salim Hatubou. Très attaché aux contes de Salim Hatubou dont malheureusement, la plus grande majorité des jeunes comoriens méconnaît ses œuvres, Mabiala veut faire de Salim Hatubou, la philosophie au-delà de l’amitié avec lui.

« Ce grand monsieur en parlant de Senghor et les autres, j’aimerais aussi qu’on en parle de Salim », a déclaré Mabiala qui a ajouté que « s’intéresser de l’œuvre de Salim Hatubou, c’est s’intéresser aux Comores ».

A l’en croire, Salim Hatubou fait partie du positif comorien. « La preuve, on parle des jeunes de la littérature à Mayotte, on parle de Salim Hatubou. Les textes les plus lus aux Comores, c’est Salim Hatubou », précise-t-il.

Au-delà des frontières des Comores et de la France, le feu Salim Hatubou a enseigné le shikomori à l’Université de Japon. « Il a enseigné des contes comoriens. Je suis convaincu que peu de jeunes comoriens sont au courant », rappelle-t-il.

Par le travail laissé par Salim Hatubou et qui est malheureusement peu connu par les jeunes, Jorus Mabiala se dit prêt à aider et les transformer en Salim Hatubou. 

Kamal Said Abdou

L’association UJM d’iconi, a dressé son bilan dimanche dernier après avoir pris part à la journée internationale de la francophonie et leur participation au concours Goessa Festival en Tanzanie. Au cours d’une conférence de presse tenue dimanche dernier à Iconi, la présidente de l’UJM a remercié l’apport financier du gouvernement comorien évalué à 4000.000kmf.

De retour aux Comores après leur participation à une double compétition en Tanzanie en septembre 2022 et Mars 2023,  l’association des jeunes culturels, éducatifs et  sportifs d’Iconi a livré son bilan.

Au cours d’une conférence de presse, la présidente de ladite association n’a pas cherché de loin pour remercier l’apport financier du gouvernement pour l’organisation du voyage.

« Si nous avons pu participer au double concours en Tanzanie, c’est grâce au soutien indéfectible du gouvernement comorien qui nous a donné un chèque de 4000.000fc. Cela nous a permis d’assurer tous les charges tout au long de notre séjours à l’étranger », annoncé Foursia Ismail, la présidente de l’association. Et elle de préciser que l’hébergement était pris en charge par l’Etat.

Le secrétaire de l’association, Abdallah Mmadi appelle tous les partenaires de l’association UJM à ne pas blesser les bras quant aux prochaines compétitions nationales et régionales que l’association s’est engagée.

« Nous avons accomplis la mission, mais sachez qu’il y’a en d’autres qui restent et nous devons se préparer à être prêts pour le défendre le drapeau de notre pays », a-t-il lancé.

Pour rappel, l’association des jeunes sportifs et éducatifs d’Iconi a présenté le pays en Tanzanie en septembre 2022 lors du concours régionale des pays de l’Afrique de l’Est. Elle a porté au plus haut le drapeau comorien en portant haut, le titre du concours Gomessa festival. Les jeunes d’Iconi se sont inspirés d’une danse traditionnelle appelée « Shigoma shalnsuri ». Ils ont pris part en mars dernier encore à une compétition en Tanzanie, puis à une autre de la francophonie.

Nassuf. M. Abdou

Le film comorien fait sa révolution. Il explore le thème de la violence sexuelle, de la criminalité, de la vie, de l’esclavage … Pour promouvoir le cinéma comorien, la première édition du festival du cinéma comorien a été lancée. 7 films ont été nominés. Et c’est le film « Dr Ben » qui est élu meilleur film. Un film réalisé par Piccell Studio.

« Mbé Trambwe, Maecha, Fatima, Mbaba, Dr Ben, Iduku et la Chambre », tels ont été les courts métrages sélectionnés pour la première édition du festival du cinéma comorien. Cet événement inédit aux Comores est organisé par l’Ucc en partenariat avec Comores Télécom. 7 films et 4 jurys. « Nous avons discuté sur des critères techniques pour choisir le meilleur film. Dans l’ensemble, je pense qu’il y a un progrès plus technique malgré qu’il y ait des lacunes identifiées au niveau du son, du scénario. Le film est un art littéraire. On écrit tout avant toute chose. Mais c’est encourageant. Nous constatons que les réalisateurs sont dans une dynamique », a expliqué un des membres du jury, Said Hassane Ezidine.

Pour la cinéaste et actrice du film « Dr Ben » lequel a remporté le premier prix, Intissam Dahilou a fait savoir que « le cinéma est un rêve. Une façon pour nous de nous challenger, de nous dépasser. Nous avons choisi un personnage protagoniste et en même temps antagoniste parce que pour nous savons qu’un personnage a des qualités et des défauts. »

Malgré le manque des moyens pour la réalisation du film, l’équipe a réussi à relever le défi et le film est élu meilleur film de cette édition. « Je suis très contente et la joie est immense d’exprimer ma fierté. Dr Ben est élu meilleur film, meilleur scénario et a obtenu le prix de la meilleure actrice. C’est une fierté pour toute l’équipe », a exprimé l’actrice du « Dr Ben ». Une somme de 1 500 000 a été remise.

Ce film met en scène un médecin commettant des erreurs médicales entrainant la mort de ses patients. Le médecin arrive toujours à dissimuler ses erreurs meurtrières jusqu’au jour où son infirmière Oumilher, consciente de ses actes criminels, décide de mener une enquête pour la vérité.

KDBA

L’association Kam’art culture en partenariat avec l’alliance française de Moroni ont lancé vendredi dernier, à l’alliance française de Moroni, la première édition du projet slam à l’école. Ce projet vise à encadrer les élèves pour les compétences en art oratoire. Dix écoles dont des lycées et des collèges sont retenues pour cette première édition.  

Vendredi dernier, l’association Kam’art culture avec l’alliance française de Moroni ont lancé la première édition du projet slam à l’école. Un projet qui vise à encadrer les jeunes élèves lycéens et collégiens sur les   compétences de l’art oratoire à l’école.  « L’objectif est d’implanter le slam comme d’autres programmes scolaires, car le slam est un art complet qu’on peut développer plusieurs facteurs des compétences. Pas seulement la lecture, puisque pour pouvoir écrire, on aura besoin de s’inspirer pour lire, mais aussi sur l’écriture enfin la déclaration celle qu’on peut développer les compétences sur la confiance en soi », a déclaré Mme Anais Bennet-Bonamino directrice de l’alliance française de Moroni.

Selon elle, la promotion de cet art dans les écoles servira aux jeunes slameurs de se professionnaliser et devenir un jour les ambassadeurs du pays dans les différents ateliers internationaux sur le slam. Passionnée par cet art depuis le lycée, Naouira Bacar, trésorière de l’association témoigne que   « j’ai connu le slam depuis au Lycée, il m’a ouvert la voie et j’ai pu présenter le pays dans des ateliers internationaux.  Je suis fière de ce que je suis, c’est pourquoi nous avons voulu donner cette opportunité aux jeunes passionnés de cet art pour qu’ils sachent ce qu’ils doivent faire ».

Le directeur de l’école EHAD de Mbeni, Mohamed Said Abdou, s’est dit impressionné par cette initiative et appelle le ministère de l’éducation nationale d’intégrer le slam dans le programme de l’enseignement.

A noter que l’association Kam’art culture est fondée en février 2022 et elle a pour objectif   de promouvoir l’art et la culture comorienne. 

Nassuf. M. Abdou

Au cours d’une conférence de presse hier mardi, l’Union des cinéastes comoriens en partenariat avec Comores Télécom ont annoncé le lancement du festival du film comorien à partir du 4 février prochain, suivi des ateliers et des projections dans les différentes localités de Ngazidja. L’objectif est de promouvoir les talents des jeunes comoriens passionnés du monde du film.

Peu expérimentée dans le domaine mais passionnée du monde de film, l’Union des cinéastes comoriens entend valoriser la culture comorienne à travers le film. Des ateliers et des projections de films seront réalisés dans les différentes régions de Ngazidja.

Bientôt des films seront disponibles dans Huri TV,  un bouquet numérique de Comores Telecom.  « Il s’agit des jeunes comoriens autodidactes et passionnés du film», a indiqué Ali William, président de l’Union des cinéastes comoriens.

Dans une société comorienne de plus en plus attachée aux valeurs culturelles et aux bonnes mœurs, le président de l’Ucc rassure que leurs films ne sont pas à contre-courant de ces valeurs traditionnelles.

« Vous allez voir que le thème des films se consacre sur les différentes formes de violence notamment la violence conjugale, morale et physique. Ces films ne sont pas contraire à nos valeurs culturelles ni aux bonnes mœurs », rassure-t-il. A en croire le président de l’Ucc, ces films dénoncent toutes formes de violence. Les activités de ce festival commencent du 4 au 27 février prochain.

Des primes sont réservées aux meilleurs films, meilleur acteur et meilleure production à travers des votes sur message lesquels les membres du jury auront à trancher le 27 février dans la cérémonie de clôture.

Pour les responsables de Comores Télécom, aider les jeunes talents comoriens est l’un des engagements de la société. A travers la conférence de presse, les responsables de l’opérateur historique ont cité le cas de l’équipe nationale, les Cœlacanthes dont Comores Télécom reste au côté de cette jeune équipe ayant brillé et honoré le drapeau comorien aux yeux du monde entier. « Personne n’a jamais cru et pourtant le rêve est devenu une réalité. Aujourd’hui, nous sommes encore prêts à aider ces jeunes cinéastes à valoriser leurs savoir-faire », concluent les responsables de Comores Télécom. 

Kamal Said Abdou

Culture : Twarab Ayn fait salle comble

Culture : Twarab Ayn fait salle comble

Belle émotion, le samedi 14 janvier 2023 à l’alliance française de Moroni pour le concert de l’orchestre Twarab Ayn. Le concert qu’offre cet orchestre est toujours un bon moment pour les spectateurs. La prestation a été à la hauteur de l’événement : exceptionnel.

Avec des percussions, violon, claviers, mandoline, les musiciens de l’orchestre Ttwarab Ayn ont vibré dans la salle de spectacle de l’alliance française de Moroni. Ils ont plongé le public dans un univers ancien pour un instant envoutant et enchanteur. Un moment inoubliable pour le public. Un Twarab classique avec des musiciens talentueux.  Les musiciens étaient bien campés face à leurs instruments. Et le concert a fait salle comble. Twarab Ayn était ravi de retrouver un public animé après les prestations au Cndrs dont la première remonte le 10 décembre 2022.

Très beau succès du concert proposé par l’orchestre Twarab Ayn qui s’est éclaté. Le public a pu profiter de ce traditionnel concert. Les instruments ont offert un voyage détonnant sans bouger du siège. « J’ai toujours rêvé d’un tel Twarab réunissant des musiciens de l’ancienne génération et de la nouvelle génération. C’est le vrai Twarab. Je n’ai jamais assisté à un tel événement. Et ceci doit réveiller nos autorités afin de préserver notre culture », a indiqué Said Abdou.

C’était de promouvoir la musique, la culture traditionnelle comorienne. « Cet orchestre est composé de chanteurs et musiciens classiques à l’instar de Number One originaire de Tsidjé. Sa voix a bercé des générations », a-t-il souligné. Le public a repris les chansons avec enthousiasme. Twarab Ayn a proposé des chansons classiques accompagnées des applaudissements du public et des youyous.

Pour rappel, l’orchestre Twarab Ayn est une création du mouvement Uwanga consistant à promouvoir la culture, le Twarab. Pour le premier concert de l’année du Twrab Ayn, la prestation a été à la hauteur de l’événement : exceptionnel.

KDBA

L’association UJM d’Ikoni, a célébré samedi dernier, sa victoire du concours du festival de la danse traditionnelle africaine, qu’a eu lieu, en Tanzanie en décembre dernier. Un évènement qui avait réuni tous les pays de l’Afrique. Lors de la cérémonie, la présidente de l’association, Mme Foursiya Ismail appelle le ministère de la culture à accentuer les efforts pour faire rayonner davantage  la culture comorienne.  

Retour victorieux aux Comores après son sacre champion du concours dans le festival de la danse traditionnelle africaine. L’association UJM d’Ikoni, a célébré samedi dernier, devant les cadres du ministère du sport et de la culture leur titre couronné d’une médaille d’or, décrochée lors de l’édition, tenue en décembre dernier à Tanzanie.

Une occasion pour la présidente de l’association UJM de rappeller en quoi la culture comorienne est en mutation. Elle appelle les autorités à doubler d’efforts pour faire rayonner davantage la culture comorienne ainsi que sa pérennisation au premier rang du continent.

« Cette médaille d’or témoigne encore une fois de plus la valeur de notre identité culturelle dans le continent. Faisons en sorte qu’elle trouve sa place à l’échelle internationale par un soutien permanant du ministère de la jeunesse et de la culture », a déclaré la présidente de l’association UJM, Foursiya Ismail.

« Ce premier prix de la médaille d’Or, c’est pour toute la jeunesse culturelle sportive comorienne, même si c’était l’UJM qui jouait le spectacle », a-t-elle ajouté.

Au nom du ministre de la jeunesse et des sports, Ezdine Ben Ali alias Tony, a pris acte quant à l’engagement de l’association UJM. Il promet de faire bouger les lignes auprès des autorités compétentes en réponse favorable aux attentes de l’association. Ce festival du concours de danse traditionnelle africaine, avait eu un engouement particulier cette année dans presque tous les pays de l’Afrique de l’Est, notamment la Zambie, le Kenya, Djibouti, l’Ethiopie le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, le Soudan du sud, le Soudan et l’Ouganda. L’association UJM s’est inspirée d’une danse traditionnelle appelé « shigoma Sha lansur » pour convaincre le jury.

Nassuf. M. Abdou

Ali Mzé, une rentrée parfaite dans la littérature. Un franco-comorien né aux Comores (Uzioini Badjini) et parti en France à l’âge de six ans. Après avoir écrit des histoires et poèmes non édités, Ali Mzé a publié son premier roman « Odeyken » aux éditions Rivière Blanche, le 01 octobre 2022.

« Odeyken », un roman qui se lit tambour battant. Un roman de 302 pages. Et c’est le Tome 1. Dès l’incipit, on découvre trois personnages amis (Benjack, Afla et Zaal) qui luttent pour une même cause. Ces trois amis s’étaient rencontrés au Domaine, là où étaient entraînés les futures Agaowa. Chacun avait son histoire, ses blessures et ses doutes. Pendant qu’ils s’inquiètent pour leur monde, les trois amis ne se doutent pas qu’au-delà des Hautes-Vagues existent des êtres obstinés par une vieille légende : celle des enfants du destin dont on dit qu’ils viendront soit détruire le monde soit le revivifier.

S’inspirant des légendes d’Afrique et de l’Australie à la Papouasie, Odeyken » propose un univers inédit avec des personnages attachants, des mondes aux multiples cultures : un véritable voyage du lecteur. « Odeyken, c’est la rencontre parfois tragique, parfois belle entre des personnages, issus de mondes ayant toujours été séparés. Ces mondes abritent des êtres, des histoires, des légendes et des coutumes différentes… Justice, amitié, pouvoir, vengeance et colère sont les maîtres-mots de ce premier opus », note l’éditeur. « Ce matin-là, Ben Jack et ses deux amis apprentis Afla et Zaal étaient encore sur la route. Après plusieurs longues journées dans la montagne sacrée, ils avaient réussi à atteindre le sommet et à rencontrer  les Mages-Simiens. Cette ascension devait leur permettre de se purifier. Le pèlerinage de la montagne était un rite commun aux multiples  croyances de l’Aquida, la terre des Hommes », extrait du roman.

« Odeyken », un jeu d’histoire

« L’origine de mon roman c’est un jeu d’histoire que je faisais avec mes amis quand j’étais plus jeune (années collège). A partir de ça, je suis parti m’inspirer des légendes de plusieurs régions et j’ai essayé de mettre un peu de réflexion sur notre monde », explique l’auteur Ali Mzé. Né aux Comores, il est parti en France de son bas âge. « Je suis né aux Comores dans la ville d’Uzioini  (Badjini). Arrivé en France à l’âge de six ans, j’ai poursuivi une scolarité normale. A 20 ans, j’ai eu mon bac sciences économiques et sociales. Puis, j’ai obtenu une licence en géographie. J’ai fait mes études à l’université Paris 8. Niveau professionnel, j’ai toujours travaillé en faveur de la jeunesse. Aujourd’hui, je suis responsable d’une structure d’information et d’insertion qui aide les jeunes dans tous les domaines », a-t-il raconté.

L’auteur de « Odeyken » est un père de trois enfants qui pratique les arts martiaux. « Odeyken, c’est mon premier roman édité. J’ai écrit des histoires, des poèmes, mais je n’ai jamais été édité », a précisé Ali Mzé.

Nassuf. M. Abdou