Hier jeudi à Comores Télécom, une conférence de presse est tenue par la société nationale de télécommunication et l’agence de communication Tartib afin d’annoncer le concours nyora. Un concours visant à découvrir l’étoile de la jeune génération de la musique comorienne.
Un concours de promotion du secteur de la musique comorienne, et est initié par l’agence Tartib en partenariat avec Comores Télécom pour témoigner son soutien à l’égard des amateurs et professionnels du secteur. Des artistes issus de labels différents et d’autres qui n’ont pas encore signé dans des labels. Et pour encourager et promouvoir ces jeunes artistes, le concours nyora est lancé pour leur permettre de développer leurs talents.
« C’est un concours de chant qui rassemble les jeunes artistes des îles Comores. Le vote s’effectuera en forme de sms sur Huri. 40% pour le public et 60% pour le jury. Ce dernier est composé de trois membres à savoir, Salim Ali Amir, Zainaba Ahmed et Bourguiba. Ce sont ces trois membres du jury qui définiront les critères du lauréat », a expliqué Natoif Mouzaoir de la société Comores Télécom.
A en croire M. Samir de l’agence de communication Tartib, « c’est une compétition dédiée à la nouvelle scène comorienne. Nous reconnaissons leurs talents. Pour ce qui est du concours, chaque candidat aura deux chansons : une chanson locale et une chanson étrangère. Pour voter, il faut envoyer nyora numéro du candidat au 522 ou au 00269 374 10 10 », avance-t-il.
Dès le 22 août prochain, les prestations des artistes candidats seront soumises au vote du public et celui du jury, qui seront pris en compte respectivement à 40% et à 60%. Comores Télécom mettra à disposition un numéro dédié pour le public : le 522 pour les votes au niveau national et le 00269 374 10 10 pour les votes au niveau international. Six candidats se verront éliminés de la compétition et les six restants s’affronteront pour les demi-finales.
12 candidats pour cette première saison de l’émission nyora. Ce sont Pedro Karim, Samira, Fahyd Le Bled’art, Faraz, Nasma, Zax, Ibou Black, Lemir, Souraya, Simka, Assah et Nazlat.
Les responsables des éditions de la lune ont organisé, hier, un café littéraire au Retaj. Comme plusieurs auteurs comoriens, Souef Mohamed El-Amine, écrivain et ministre des affaires étrangères a été honoré dans la cérémonie de la ladite café littéraire. Il est classé parmi les auteurs francophones.
‘’Les éditions de la Lune’’ est créée en France. Elle organise des promotions pour les auteurs francophones. Auteur de six livres, Souef Mohamed El-Amine a été encensé de son adaptation dans le monde de la littérature et de la diplomatie. Il est devenu un auteur francophone. « Je me suis engagé à être écrivain de haute classe. J’ai écrit six livres qui relatent la sécurité et la souveraineté des Comores, de la politique étrangère, du système politique de l’Océan indien, et autres. Chaque ouvrage a un café littéraire. Mes six livres sont publiés aux éditions de la lune. Aujourd’hui, je me sens honoré », a expliqué Souef Mohamed El-Amine, écrivain et ministre des affaires étrangères.
Abdoulatuf Bacar, président des éditions de la lune aux Comores, a témoigné que plusieurs écrivains comoriens sont inscrits dans leurs listes des auteurs francophones. « Des auteurs comoriens ont été publiés depuis 2006, notamment Ismael Ibouroi, Djaffar M’madi, Msa Ali Djamal, et autres comme étant des auteurs de la francophonie. Souef Mohamed El-Amine fait partie des auteurs qui ont de bonnes qualités dans le domaine. Il est devenu un des auteurs francophones. Aujourd’hui, cette cérémonie a pour objectif de lui rendre hommage », a déclaré Abdoulatuf Bacar, président des éditions de la lune aux Comores.
« Pour être inscrit aux éditions de la lune, l’écrivain doit envoyer une lettre manuscrite. Et puis, on l’appelle pour signer son contrat. Finalement, il sera publié et honoré dans un café littéraire. Aujourd’hui, c’est la première fois que nous organisons un café littéraire aux Comores après le départ à Paris », a précisé le président des éditions de la lune aux Comores.
Kassim Abdou de son vrai nom, est un jeune artiste généreux, avide de la musique dès son plus bas âge. Passionné de la guitare dès l’âge de 7 ans, Simka ne lâche rien et continue son aventure. Avec sa guitare, il réussit à attirer un grand public.
Simka vivait à côté du dentiste et guitariste, Ali Afandi. Il avait sept ans et rêvait de la musique. « Ali Afandi m’impressionnait car j’avais du mal à croire que des sons pouvaient sortir d’un instrument pareil, la guitare. Il m’a dit, c’est de la guitare. Un jour tu joueras avec. Et cette phrase m’est restée graver à tout jamais dans ma cervelle. A côté de lui, j’ai passé mon temps à le regarder jouer. Et j’ai commencé à avoir de l’inspiration, de devenir un grand artiste », raconte Simka.
Des années passées, Simka est allé à Anjouan pour poursuivre ses rêves. Pendant deux ans, il a appris la guitare. « De nature sentimental et romantique, la guitare est devenue mon pouvoir. Je chante pour m’exprimer », a déclaré l’enfant de Nvuni Yambadani dans la région d’Itsandra en grande-Comores. « La guitare est comme mon âme, elle me donne une force immense, une passion de me perfectionner. J’essaie de communiquer et partager mes émotions avec mes auditeurs. Je donne de la joie, de la mélancolie, de la bonne humeur et de la compassion », affirme-t-il.
Le jeune artiste compte quatre chansons enregistrées. Mais il a composé plusieurs chansons. Simka est un artiste ambitieux et rêve une carrière musicale. Kassim Abdou aime jouer de la guitare pour impressionner ses fans, surtout avec de la guitare live. L’artiste n’a sorti qu’un seul clip de son single intitulé « Kosa » et il est en préparation d’un Album. A la fin de cet Album il souhaite faire des tournées.
Simka n’a qu’un seul rêve : parcourir le monde entant que chanteur célèbre et très connu. « Je souhaite devenir un artiste international avec mon équipe nommée Warrengue live et voyager à travers le monde pour jouer le live. Puisque la musique a bercé mon enfance, mes espoirs et a créé mes rêves », conclut-il.
Jeune et talentueuse, Samira a débuté sa carrière musicale en 2016. Mais, dès son jeune âge, elle rêvait de devenir une chanteuse célèbre et suivie par le public pour transmettre des messages. Un rêve qui se réalise peu à peu.
Elle, c’est Samira Ali Issouf. Une jeune artiste née le 19 mars 1991 à Bangoi Hambuu. Elle s’est mise dans le monde de la musique. Elle se sent toujours apte dans son combat pour réussir dans sa carrière musicale. Quand elle (Samira) n’avait que 7ans, sa mère mettait de la musique tout le temps : « j’ai commencé à imiter les stars à savoir Jennifer Lopez, Chakira et autres », rappelle-t-elle. « Mes camarades de classe me disaient que je serai une chanteuse à l’ avenir car je ne faisais que chanter », avance-t-elle. Ce sont ces genres de circonstance qui lui ont inspiré à devenir chanteuse aujourd’hui.
Et c’est en 2016 où Samira a commencé sa carrière musicale à travers un featuring avec l’artiste comorien très connu Jz Djohar avec la chanson intitulée « Ngoma ».Toutefois en dehors de la musique, elle a d’autre activité car elle a eu une licence de Langues Etrangères Appliquées en 2015 à l’université des Comores. Intelligente qu’elle est, Samira met en valeur sa vie entant que chanteuse. « Mon rêve est de devenir une grande chanteuse afin de transmettre des messages importants à mes auditeurs à savoir les crimes, viols, climat … », explique-t-elle.
Pour l’instant elle n’a que 10 singles, et elle n’a pas encore signé un album. « Ma chanson préférée est Gentleman », affirme-t-elle. Samira a plein de bravoure. Elle vise loin pour son projet dans le futur. « Je conseille aux jeunes artistes de ne jamais abandonner leur rêve peu importe les circonstances. Restons unis car ensemble on mettra cet art en valeur », s’adresse-t-elle aux jeunes artistes.
Né et grandi dans une famille d’artistes, Chawal Chabane de son vrai nom est un jeune ambitieux qui poursuit ses rêves de son enfance. C’est la musique. Une carrière débutée au côté de son cousin Joban Jo au Djo studio à Moroni. Et pour Djobawal, son nom d’artiste, « la musique est comme une pratique de tradition familiale », affirme-t-il.
Il est né un 25 décembre 1996 à Boueni Oichili. Dès son bas âge, il se trouvait au côté du chanteur, compositeur, Joban Jo. Et aujourd’hui, il hérite son studio. Djobawal est devenu comme son cousin, un chanteur, compositeur. Ce n’est qu’en 2014 où il sorti son premier single « Mwandziwa », et en 2016, son mix tape. Jeune et posé, Djobawal aime produire une fois libre d’après lui. Il a produit plusieurs morceaux et ignore la quantité de ces chansons. Une centaine environ.
Djobawal veut montrer au monde entier que les Comores ont des jeunes talents musicaux. Celui-ci bosse avec pas mal d’artistes de l’intérieur ainsi que de l’extérieur, notamment waza gayl et toute l’équipe du label, Don Dada sur ses chansons Sikomi et Waladha, Samira, Moro Squad de Mayotte, waza style de Madagascar, phénomène de l’ile Maurice, entre autres. « Je montre mon talent à traves mes singles et mes œuvres car la musique est mon inspiration, elle coule dans mes veines », a déclaré Djobawal. « J’ai créé mon propre label, Djo familia pour partager mon talent avec d’autres jeunes artistes », a-t-il ajouté.
Son projet et de devenir un grand artiste professionnel de haut niveau. En outre, il a une nouvelle vision vers la réussite, posséder un grand studio professionnel où tous les artistes peuvent y travailler. Un studio qui sera divisé en trois salles, la grande salle qui sera le centre et les 2 autres occuperont les chansons des grands mariages et des kasuda. « Si je parle d’un studio professionnel, c’est un studio où tous les artistes peuvent enregistrer leurs chansons, albums. Il sera aussi réservé à ceux qui souhaitent le live comme les artistes Malesh, Tintin Tanchik… On va mélanger de la musique traditionnelle et la musique moderne », explique Djobawal.
L’Alliance française de Moroni a lancé vendredi aux environs de 20 heures un Concours des orchestres de Twarab. Trois orchestres ont fait l’entrée en scène dont Amin d’Irohé Oichili, Udzima des Comores de Fumbuni et Les Atomes de Ntsudjini.
« Le twarab, vous savez, est un événement d’ambiance lors des grandes fêtes de mariages, de festivités etc. Aujourd’hui, on lance notre concours avec 12 orchestres qui vont concourir sur la scène de l’Alliance durant quatre jours successifs dont ce soir, on a trois orchestres qui auront chacun un quart d’heure pour nous montrer leurs performances …», a montré la directrice adjointe de l’alliance française de Moroni, dans son allocution d’ouverture du concours.
Une affluence qui s’est déroulée avec l’œil observateur de troix membres de jury dont la directrice adjointe nous cite le directeur de l’Alliance de Moroni, Monsieur Jean Reny Guedon , le président du jury dont le chanteur-compositeur Bourguiba , le chargé de la communication de l’Alliance de Moroni et un jury de masse et de goût dont le public présent constitué de femmes, d’enfants et d’hommes venus partager , supporter et voter à l’aide d’un bulletin de vote remis à l’entrée par leurs tickets pour voter l’orchestre qui les aurait séduit.
Le concours s’est déroulé dans une forte ambiance de performance, d’ambiance et d’amusement dans l’espace culturel de l’Alliance française de Moroni par l’explosion artistique des orchestres qui ont produit un travail magnifique et productif qui a emporté le public. Un travail qui n’est pas encore fini car le concours continue encore à l’Alliance française de Moroni pour la semaine prochaine.
Les amateurs du twarab comorien appellent à redonner une vie de la chanson traditionnelle, le twarab. La semaine dernière, une conférence de presse a été tenue à Al-Camar et les conférenciers insistent à la valorisation de cette culture : le twarab.
Se battre, redonner une vie et s’sensibiliser les jeunes sur la chanson traditionnelle telles sont les cries du compositeur de la musique traditionnelle, Salim Abdallah. Lors de sa déclaration devant la presse mercredi soir, le jeune organisateur et compositeur de la musique comorienne, se voue à faire revivre le twarab. Pour Salim Abdallah, la chanson comorienne est entrain de disparaitre. Ainsi, cet « assassinat » de la chanson traditionnelle a réveillé l’esprit de Salim Abdallah et d’autres chanteurs de la chanson comorienne à s’sensibiliser les jeunes artistes à s’investir dans la chanson traditionnelle. « La protection de la culture et tradition sur la chanson comorienne doit revivre à nouveau. Sans culture, sans tradition, il n’y a plus de pays. C’est par la tradition que l’on reconnait et on arrive à définir un pays. Laisser notre chanson traditionnelle à disparaitre, c’est tuer notre pays », a expliqué Salim Abdallah.
Un des conférenciers surnommé Gadja a montré la grande différence entre les chansons traditionnelles comoriennes d’avant et celles d’aujourd’hui. « Avant, la chanson traditionnelle comorienne se positionnait avant toute chose sur le respect et la dignité de la femme ainsi que le nom de la femme. Au rythme, aux textes et langages, la chanson respectait toute notre tradition. Cette dernière est notre combat. Hélas, cette plume à la fois traditionnelle et digne perd sa valeur petit à petit », se plaint-il.
Un groupe de twarab a animé la scène de l’Al-Camar la semaine dernière dans le but de redonner la chanson comorienne ou le twarab son image. Le public a apprécié le talent de l’orchestre Tiyari El-hayatte de Ntsorale Dimani et du jeune chanteur, compositeur et arrangeur, Costy.
Arrivée hier en pleine journée, la star tanzanienne, Mbosso a tenu une conférence de presse au siège de la société de télécommunication, Telma. Le jeune brillant sur la scène Musicale de l’Afrique affirme que faire plaisir à ses amateurs comoriens est parmi de ses rêves et il promet un show case demain samedi à l’NJS de Moroni.
Accueilli depuis l’aéroport des Comores le king du bongo fleva de la Tanzanie, Mbosso n’a pas tardé a convié la presse pour exprimer sa joie d’avoir été bien accueilli aux Comores, et il promet un moment de divertissement au stade de l’INJS, demain samedi. La voix de Mbosso passe quotidiennement dans les oreilles de la jeunesse Comorienne, dès la sortie dans les bacs de son dernier album intitulé « NIMEkUZOEA » qui signifie qu’il maitrise le nouveau style musical d’une nouvelle génération de l’Afrique de l’est. Il se réjouit d’être présent cette fois si aux Comores et ça été pour lui un rêve.
Ses rêves semblent être réalisés, dont ses intentions, de vouloir évoluer et conquérir le premier rang de la nouvelle génération de l’Afrique. Il est à savoir que, le jeune artiste de la Tanzanie, Mbosso rebondit quelques prix : Tanzanie Music Awards cette année. Après avoir signé avec le label WCB Wassafi, l’un des plus gros de la cote, Mbosso est de retour avec des nombreux titres très séduisants comme la douce complainte « watakubali » « m’accepteront-ils ? »
Séparé avec le label l’année dernière, mais cette fin de l’aventure collective, ne signifie pas pour autant la fin de sa carrière. Etant donné que son premier titre a déjà franchi six millions de vues, un cap qui affirme, que son séjour à Moroni offrira une meilleure condition de passer une nuit impérissable aux spectateurs. Les dispositions pour assurer une nuit de show-biz sont d’ores et déjà rassurées.
Un des grands artistes de l’Afrique de l’Est, Mbosso est attendu aux Comores pour un show case le samedi 13 avril prochain à l’INJS. Un concert qui devrait avoir lieu le 30 mars dernier. Les organisateurs assurent un concert exceptionnel, à travers une conférence de presse.
Après Diamond, le tour revient à Mbosso. Cette star tanzanienne est attendue dans un show case le 13 avril prochain. Les organisateurs de ce concert s’apprêtent à investir dans des projets au profit des membres du mouvement mais ils estiment que les projets seront au service de la population « C’est la première activité que nous organisons. Certains parmi vous, ont des projets et c’est une manière de les soutenir », a souligné un des conférenciers.
Ils sont trois et les deux, résident à l’étranger. Leur frère qui habite aux Comores possède sa propre entreprise. « C’est un coup de pouce à notre frère. Et c’est grâce à Telma que nous allons réussir car cette société de télécommunication est notre partenaire », dit-il. « Nous avons un magasin de vente des chaussures et notre vision est de recruter des comoriens à travailler dans la société. Nous avons notre frère Allaoui qui réside à Tanzanie et il est chargé à tout acheter et envoyer aux Comores pour la vente. Et avec ce concert, nous allons atteindre notre objectif tout en sachant que le nom du magasin est Allaoui the best », a-t-il expliqué. Les organisateurs appellent les comoriens à prendre part à ce show case le 13 avril.
Une cérémonie de passation de service a eu lieu hier mercredi au centre national de documentation et de recherches scientifiques pour remplacement à Dr Abdallah Nourdine. Selon le nouveau directeur, le Cndrs est fleurie d’une diversité de structure et de richesse culturelle et naturelle, conséquence de multiples influences aux Comores.
« Réussir à conduire le personnel du Cndrs dans une ambiance fraternelle et l’esprit d’équipe solidaire, négocier sur la possibilité de régulariser la situation des agents en situation précaires et des stagiaires permanents depuis plus de 2 à 4 ans de service au Cndrs, gouverner dans le respect des textes, de gestion des acquis en matière de formation, recherche au niveau institutionnel, national, régional et international, entres autres », tels font la vocation du nouveau directeur Dr Toiwilou Mze Hamadi.
Dans son programme de redressement, on note également le renforcement de la dynamique de collaboration et partenariat entre le Cndrs et les établissements de formation et de recherche nationale, régionale et internationale comme l’UOI, CNF, AUF…, la collaboration auprès des partenaires de premier rang du Cndrs en l’occurrence le SCAC, TIKA, la Chine et le PNUD pour une assistance technique, financière et l’implication des chercheurs dans la dynamique de recherche, d’échange, et de la publication à l’édition de l’unique revue scientifique des Comores, Yamkobe.
40 ans d’existence
« Les mots me manquent pour témoigner ma reconnaissance à tout le personnel du Cndrs, organisateurs de cet événement de son chaleureux accueil sur ce lieu d’émulation qui incarne les valeurs patrimoniales, identitaires, historiques, éducatives, scientifiques et touristiques nationales », a souligné Dr Toiwilou Mze Hamadi. Selon le nouveau patron de cet établissement de recherche scientifique, au plan national, les objectifs se doivent de mettre le pouvoir de la culture au service du développement durable et de la paix dans un contexte d’unité nationale. « L’Union des Comores que nous devrions vouloir, à travers l’ODD11, villes et communautés durables, et l’aspiration 5, est une union dotée d’une identité culturelle forte, de valeurs, d’une éthique citoyenne et d’un patrimoine communs dont le Cndrs au sein duquel se trouvent le musée national, la bibliothèque nationale, les archives nationales, le patrimoine naturel et culturel et la recherche, méritent d’être agent et acteur de développement culturel, éducatif, touristique et économique durable », dit-il.
Le Cndrs au plan institutionnel est la première institution culturelle nationale créée en 1979, 4 ans après l’indépendance des Comores en 1975, 40 ans aujourd’hui en 2019. « Au stade actuel, le Cndrs est fleurie d’une diversité de structure et de richesse culturelle et naturelle, conséquence de multiples influences de notre peuple. Il est devenu une institution publique à but non lucratif au service de la société et du développement ouvert au public, acquiert, conserve, étudie et transmet le patrimoine à des fin d’étude, d’éducation et de délectation », renchérit le nouveau directeur du Cndrs.
Le Cndrs, un fonctionnement et gestion déplorables
Selon Dr Toiwilou Mze Hamadi, malgré la place qu’occupe le Cndrs à l’échelle internationale, il est malheureusement méconnu par les autochtones et intellectuellement inaccessibles au public ordinaire. L’Etat comorien ne tire pas le maximum de profit de ses richesses et le Cndrs est devenu l’enfant naturel de l’Etat, affirme le nouveau directeur du Cndrs, qui, selon lui, les causes probables de ces situations peuvent être caractérisées par le fait que les conditions d’existences, de fonctionnement et de gestion sont déplorables. « L’exemple le plus révélateur est la subvention mensuelle du Cndrs accordé par l’Etat qui est moins d’un salaire d’un chauffeur du PNUD. Cette subvention est 15 fois moins que celle du COSEP et les autres sociétés d’Etat comorien », déplore-t-il.
De part la souffrance d’un personnel insuffisant et qui mérite un renforcement de capacités, dixit-il, le centre fonctionne difficilement car dépourvu de moyens de gestion, de divulgation et de vulgarisation de ses recherches. « Cette situation avive l’attention que nous portons à notre mission pour savoir comment ensemble pouvons-nous faire du Cndrs un moteur de développement culturel, éducatif, scientifique, touristique et économique durable en Union des Comores ? Comment permettre le Cndrs de jouer son rôle d’établissement rassembleur et fédérateur ? », s’interroge-t-il.
Qui est Dr Toiwilou Mze Hamadi ?
Né à Mitsoudjé Hambou à Ngazidja. Après ses études primaires à Mitsoudje, secondaires à lycée de Moroni et universitaires de philosophie à l’université de Toliara à Madagascar, Dr Toiwilou Mze Hamadi a poursuivi son troisième cycle à l’université internationale Senghor à Alexandrie et a obtenu le diplôme d’Etudes Approfondies Professionnelles en Gestion Patrimoine culturel. Cumulativement à ses fonctions d’enseignant-chercheur de l’université des Comores, il est point focal de la convention 1972 du patrimoine mondial de l’UNESCO au ministère des arts et de la culture, président des associations des musées de l’océan indien, président également du collectif du patrimoine des Comores à Ngazidja, vice-président de l’association Alumni France-Comores, membre d’ICOM Comores et conseiller culturel des associations culturelle communautaire de Mitsoudje. Il est Docteur en Histoire dont sa spécialité est Patrimoine-Muséologie.