ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Lancé depuis l’année dernière, le festival des communes prendra fin dimanche prochain. Mais la cérémonie de clôture a eu lieu hier en présence de la gouverneure de Ngazidja, Mhoudini Sitti Farouata. Cette dernière a tenu à préciser que le festival des communes « est le carrefour reliant la Réunion et les Comores. »

Un projet phare, fruit de la coopération décentralisée. Selon la gouverneure, les objectifs de ce projet de festival des communes sont multiples, notamment la valorisation du patrimoine culturel, le développement de l’intercommunalité et du tourisme local. Alors que le festival des communes prendra fin dimanche prochain, une cérémonie de clôture a d’ores et déjà eu lieu. Un événement à sa juste valeur et un instrument de développement socio-économique mais aussi un instrument de paix et de stabilité du pays, selon le président de l’association des maires de Ngazidja. Au de-là de sa valeur culturelle, le festival des commune vise à promouvoir la culture comorienne à l’égard du monde.

Un événement réussi malgré la pandémie qui frappe le pays. Un espace d’échange et de culture. «  C’est un événement marquant la solidarité et le vivre ensemble », témoigne l’ambassadrice de France en Union des Comores. Pour la gouverneure de Ngazidja, « c’est une façon d’attirer nos enfants qui résident en France de découvrir leurs cultures et le bien du pays », a fait savoir la gouverneure de Ngazidja. « C’est un levier pour l’émergence de notre pays prônée par le chef de l’Etat », poursuit- elle.

Consciente du rôle et de la place de la culture dans la vie socioculturelle d’un pays, Mhoudini Sitti Farouata ne ménagera aucun effort pour cette activité pour le développement du secteur de la culture. « Le travail de terrain effectué par Sabastian Lgrave dans l’élaboration du projet en associant les notables, les femmes et les associations villageoises pour recueillir l’adhésion de toute la communauté, constitue l’une des sources du succès observé dès lors qu’il s’agit d’une démarche participative où chaque membre de ces localités se sent concerné », conclut la gouverneure.

Kamal Saïd Abdou

Mort à l’âge de 42 ans, cet écrivain franco-comorien est nourri d’une connaissance riche en écriture dès son enfance. Salim Hatubou, natif de Hahaya à Ngazidja s’est voué à la littérature. 16 ans, il publia sa première nouvelle. A 22 ans aussi, le romancier et conteur franco-comorien publia « Contes de ma grand-mère » aux Editions l’Harmattan. Il est décédé le 31 mars 2015 à Marseille.

31 mars 201, 31 mars 2021, six ans déjà depuis que l’écrivain franco-comorien, Salim Hatubou est décédé. Un deuil pour les hommes de lettres et ses lecteurs. Mais aussi pour les Comores. Né à Hahaya le 20 juin 1972 en grande Comore et partit en France dès son enfance, le feu Salim Hatubou passait son temps à écrire et à l’âge de 16 ans, il publia sa première nouvelle dans le magazine. A 22 ans aussi, le romancier et conteur franco-comorien publia « Contes de ma grand-mère » aux Editions l’Harmattan.

Son écriture engagée rayonne dans le monde littéraire. Huit ans plus tard, son premier roman, Le Sang de l’obéissance, provoque des remous en critiquant le mariage forcé aux Comores. Il publie également Hamouro en 2005 et les Démons de l’aube en 2006.

Salim Hatubou n’a pas négligé la littérature jeunesse pour laquelle il a beaucoup œuvré. En 2004, Albin Michel édite son album humoristique intitulé « Sagesses et malices de Madi, l’idiot voyageur ». En 2009, il signe aux éditions Cœlacanthes « L’avion de maman a crashé » en hommage aux victimes de la Yemenia. L’auteur a participé régulièrement à des ateliers d’écriture à travers le monde auprès du jeune public.

Salim Hatubou est considéré comme l’un des pionniers de la littérature. Auteur engagé, il porte un regard avisé sur la France et les Comores. Il est l’écrivain de la littérature comorienne d’expression française qui a publié beaucoup publié et ses livres touchent en général la réalité de la société comorienne. Ces œuvres sont appréciées et aimées surtout par les enfants. Sa mort le 31 mars 2015 a tout frustré et les écrivains comoriens et les écrivains étrangers.

KDBA

 

A l’instar du monde francophone, les Comores plus précisément l’Assemblée de l’Union des Comores a célébré samedi dernier, à Moroni, la journée internationale de la francophonie. « Femmes francophones, femmes résilientes », tel est le thème choisi cette année  à l’occasion de 50ème anniversaire depuis l’officialisation de la langue française à l’Onu. De cette occasion, un café littéraire est organisé en marge de la célébration de la journée de la francophonie.

En dépit de la menace sanitaire permanente liée au coronavirus, les Comores comme le reste du monde francophone ont célébré, à Moroni, la journée internationale de la francophonie. « Femmes francophones, femmes résilientes », est le thème choisi pour cette année. « En organisant cet évènement, nous voulons exprimer notre témoignage et notre attachement à la francophonie. C’est aussi de montrer l’importance que l’Union des Comores accorde la langue française, l’une des trois langues officielles dans le pays, mais aussi, une manière d’exprimer notre rapprochement avec les pays membres de la francophonie », a souligné Ahamada Baco vice-président de l’assemblée de l’Union des Comores.

« C’est précisément un message, poursuit-il, très symbolique que nous avons voulu transmettre, avec la présence, à nos côtés des diplomates appartenant à la zone francophone. Qu’il me soit permis de les remercier, et de saluer leurs efforts constants nous permettra d’approfondir et de renforcer les relations d’amitié et de coopération entre nos pays, et de promouvoir les valeurs que nous partageons, des valeurs de paix, de coopération, de solidarité et du développement durable. »

La femme pour l’avenir de la francophonie

Le vice-président de l’Assemblée a misé également son discours sur les valeurs de la femme qu’elle contribue pour l’avenir du monde. « En consacrant la journée de la francophone à la thématique « femmes francophones, femmes résilientes », Mme Louise Mukishikiwabo, en sa qualité du secrétaire générale de la francophonie, voulait dédier cette journée à toutes les femmes francophones, femmes résilientes, aux inégalités sociales, aux changements climatiques et à la maladie. Elle souligne combien l’apport des femmes peut être décisif pour l’avenir de la francophonie et pour l’avenir du monde », a-t-il dit.

Un idéal de la francophonie ?

Selon lui, le français est ce trait d’union, ce pont, cette passerelle qui assure notre connectivité avec les autres. « Elle (la langue française) est à la fois le pivot d’un espace qui permet de pacifier et de nous connecter au monde, et naturellement, elle est en même temps, cet outil collectif propice à la diversité culturelle et linguistique. Elle n’est pas une négation des cultures, elle est une promesse. Une promesse d’un espace où chaque peuple participe et enrichit la langue », explique le parlementaire. Et lui d’ajouter, « dans un monde où la guerre faisait rage, la langue française, devenue alors langue diplomatique lors de la création de la société des nations, est venue rappeler la nécessité de faire taire les armes, de raconter le monde, de dire nos blessures, nos différences, et nos ressemblances. L’idéal de la francophonie est de montrer que dans l’esprit de ses pères fondateurs, l’engagement de tous doit permettre de mieux répondre aux injustices et aux inégalités, au besoin de paix et de développement. »

Ecrivains et artistes, des « ambassadeurs »

Le vice-président à l’Assemblée a rappelé qu’en 2018, sur 106 pays et territoires, 300 millions de personnes sont capables de s’exprimer en français. En 2010, on dénombre plus de 142 000 locuteurs de français. Ce chiffre, selon le député Ahamada Baco, aurait été multiplié par 3 en 2020. « Nos liens avec la francophonie officielle sont excellents. Des artistes, des écrivains, des stylistes, tous d’origine comorienne, notamment, Soprano, Rohff, Imany Mladjao, Sakina M’sa ou alors l’écrivain, Ali Zamir s’en font le chantre et ambassadeurs », conclut-il.

Nassuf. M. Abdou

 

À l’occasion de la journée internationale de la francophonie célébrée samedi dernier à l’alliance française de Moroni, Dhohir Dhoulkamal, ministre des affaires étrangères, a salué l’initiative de mettre en place l’application qui va faciliter le quotidien des francophones qui viennent aux Comores. Une application traduisant la langue comorienne en langue française est déjà lancée aux Comores.

L’application « Kalima » est déjà disponible aux Comores. Cette nouvelle application faciliterait le quotidien des  francophones dans la communication. Satisfait de cette initiative de l’alliance française de Moroni, Dhoihir Dhoulkamal, ministre comorien des affaires étrangères, a souligné quelques avantages, notamment la facilité pour les francophones de bien communiquer avec les comoriens mais aussi les comoriens qui ne comprennent pas le français de pouvoir aussi communiquer avec les français. « C’est pour cela que je voudrais saluer cette initiative des jeunes comoriens qui ont développé ce système », a exprimé le ministre des affaires étrangères.

Il a rappelé que parmi les traits ressortis du plan Comores émergentes, la digitalisation. « Aujourd’hui, mettre en place cet outil permettra, à travers le numérique, d’apprendre le comorien est une très bonne chose. Cela s’inscrit d’ailleurs dans le sens voulu par le président de la République de faciliter la vie des comoriens et de rendre inclusive le numérique pour que ceux qui ne maitrisent pas le français puissent se servir  du digital», a indiqué le ministre des affaires étrangères.

C’est un grand pas allant dans le sens de valoriser la langue comorienne au profit des futures générations, selon Moinaecha Mdroudjaé, présidente du comité de gestion à l’alliance française de Moroni. « Je compte beaucoup sur nos enfants car jusqu’ici nous mélangeons beaucoup la langue comorienne avec le français », a souligné la présidente du comité de gestion. Il serait souhaitable, dit-elle, que tout le monde s’y mette pour que la langue comorienne vit pour l’intérêt des générations futures.

Kamal Saïd Abdou

L’écrivain franco-comorien Ahmed Ibrahim est décédé le 20 mars 2018 à Tananarive, date à laquelle le monde francophone célèbre la langue française et de la francophonie. Il n’a laissé dans sa vie qu’un roman « Aux villages des Océans » publié en 2004. Les écrivains comoriens ont perdus un collègue de conviction.

20 mars 2018, 20 mars 2021. Cela fait trois ans depuis que l’écrivain comorien, Ahmed Ibrahim nous a quittés. Il est né à Nyumadzaha Bambao et est mort à l’âge de 49 ans. Après ses études supérieures de philosophie, Ahmed Ibrahim s’est engagé ensuite aux études des sciences humaines dont l’anthropologie. Il s’était inscrit aussi à la sociologie politique et du développement ainsi qu’en science politique. Il a enseigné la philosophie en France. Inspiré par la littérature, Ahmed Ibrahim a publié son premier roman intitulé « Aux villages des Océans » en 2004. Un roman qui peint les problèmes que rencontrent les cultures locales. Une œuvre qui constitue un questionnement sur la transition de la tradition et la modernité.

L’écrivain (paix à son âme) est convaincu que l’écriture est un moyen de voyager l’esprit et un outil de revivre le social, le culturel, entre autres.  Sa mort s’est coïncidée à la 23ème semaine de la langue française et de la francophonie. Un bon rattachement de l’auteur à la langue française.  

Par ailleurs, il a souhaité publié son deuxième roman le mois de mars 2018 mais il a rendu l’âme avant son apparition. C’est le roman « De l’espoir dans la Douleur ». Il a laissé des empreintes à la littérature comorienne d’expression française. Une littérature qui connait un grand essor dans le monde littéraire par le biais des autres auteurs tels que, Aboubacar Saïd Salim, Salim Hatubou (paix à son âme), Mohamed A.Toihiri et autres. Elle tourne autour des différents genres auxquels les auteurs critiquent, dénoncent et font une peinture de  la société comorienne sous différentes approches.

KDBA

Plusieurs jeunes comoriens d’aujourd’hui préfèrent l’usage des langues ou dialectes étrangères au détriment de la « langue comorienne ». Mercredi dernier, via son compte Facebook, le célèbre chanteur comorien, Salim Ali Amir a annoncé son amour envers cette langue maternelle, le « comorien ». Selon lui, le gouvernement doit décréter une journée nationale de célébration de la langue Comorienne.

L’usage de la langue comorienne est un sujet tabou chez les jeunes d’aujourd’hui. Plusieurs d’entre eux ne savent pas utiliser les mots d’origine comorienne. Une disparition de la langue comorienne de jour en jour. Dr Abdou Djohar, originaire de Simboussa Badjini, un militant de la valeur de la langue comorienne ne cesse de sillonner dans les différents villes et villages de Ngazidja pour inciter les jeunes à prendre en considération la langue comorienne. Des conférences, des séminaires et des réunions d’échanges avec les vieux et les jeunes pour le but de redorer l’image de cette langue maternelle le « shikomori ». Mais pourquoi le shikomori n’est pas enseigné dans les établissements scolaires ?

À son tour, le célèbre chanteur comorien, Salim Ali Amir embrasse l’idée de prendre en considération la langue comorienne comme langue de base. Selon lui, le shikomori commence à disparaitre par la mutation de cette langue originale à d’autres mots et vocabulaires étrangers. Jusqu’à ce que les jeunes comoriens ne savent pas l’usage d’un mot comorien notamment stylo, cahier, feuille, entre autres. Donc, il est obligé de garder cette même écriture étrangère. La honte ! Le chanteur Salim Ali Amir propose dans sa vidéo, que le gouvernement comorien décrète une journée nationale de célébration de la langue comorienne. « La langue comorienne m’intéresse beaucoup. Une langue de nos origines, de communication et d’écriture. Les jeunes comoriens d’aujourd’hui ne considèrent pas l’usage de cette langue. La majorité préfère utiliser des mots ou vocabulaires étrangers au lieu du comorien. Je propose donc le 14 mars prochain comme une journée spécifique pour la langue comorienne. On ne parle et écrit que le comorien. Le gouvernement doit décréter une journée nationale de célébration de la langue comorienne », insiste le chanteur.

Abdoulandhum Ahamada

 

Après avoir remporté le premier prix du concours Nyora, Fahid le Beld’art ne s’affaiblit pas et promet des surprises à ses fans. Son nouveau single et son premier clip n’a surpris plus d’un vu son talent. Dans cet entretien à Al-fajr, le jeune artiste du label Twamaya house rêve grand.

Le lauréat du concours musical Nyora a sorti son nouveau single et son premier clip la semaine dernière. Très vu, les critiques n’en manquent pas. Le jeune artiste s’est inspiré de son amour avec sa femme pour composer « Mpenzi » qui signifie « mon amour. » « J’étais au studio avec Dadiposlim, il composait une chanson et pendant que j’écoutais composer, une mélodie a traversé mon esprit, j’ai eu un feeling directement. Puis avec l’aide de Momo boss, les paroles ont été écrites tout en nous inspirant de mon histoire d’amour avec ma femme », a expliqué Fahid le Bled’art. « Mpenzi est le premier extrait du EP que je suis entrain de préparer, et après ça, j’enchainerai avec un album », ajoute-t-il.

Et le jeune artiste d’annoncer, « je vais surement faire des titres un peu du même style, mais ce que je veux vraiment, c’est de rester dans la musique comorienne (toirab) et mettre ma petite touche en la modernisant. »

Nommé ambassadeur de Comores télécom, Fahid le Bled’art manifeste sa joie car pour lui, c’est un honneur. « C’est déjà pour moi un honneur d’être l’ambassadeur de Comores télécom, une très belle collaboration qui promet beaucoup de surprises que vous verrez dans les jours à venir », conclut-il.

Touma Maoulida

L’orchestre musical du nord de Ngazidja, Mi-Sambeco a présenté son album « Bumbwa » devant la presse, hier lundi. Une célébration à l’honneur du premier prix du lauréat du concourt Twarab qui a eu lieu aux locaux de l’Alliance française de Moroni, le mois de juin 2019.

Une facilité de production d’un album leur a été offerte par l’Alliance française étant le premier lauréat de son concours de Twarab Comorien édition 2019. « Nous voici aujourd’hui en présence de la presse et médias vous offrir Bumbwa, notre joyeux premier album de notre orchestre Mi-Sambeko. En parlant de Mi-Sambeko, il s’agit d’Ahmed Mohamed Sambeko et Ibrahim Ahmed, nos deux piliers de cet orchestre issus du groupe mythique du nord Ouest Sambeko qui été bien connu de sa gloire dans les années 80 à 90», a expliqué Fayssoile Moussa.

L’album est composé de 8 titres et Ibrahim Ahmed, la vedette de Mi-Sambeko a assuré les quatre titres. Dans cet album, on y trouve un Bal-achraf, qui n’est que le coup d’envoi de tout Twarab aux Comores. «Nous rassurons nos fans, qu’avec ce bijou musical, la nostalgie de la belle époque est accordée pour faire découvrir à la nouvelle génération d’aimer cette musique mais également des belles mélodies bien arrangées par notre bassiste, Ahmed Sambeko pour le Twarab et aussi quelques titres de variété tels que : Salsa, soukous et surtout le Sambe Comorien », déclare-t-il.  

L’orchestre Mi-Sambeko a réussi à conclure un accord de partenariat avec Rasmi à but lucratif sur la duplication de 1000 CD relatif à cet album, Bumbwa à hauteur de 2300 Euro. « Cet album est parti en France, la Réunion, Mayotte et Ngazidja dont la plupart est déjà réservée en prévente liste à travers nos référents de toutes régions et départements de la France. J’annonce que dès à présent, il est autorisé aux destinations de notre album Bumbwa à sa vente à hauteur de 10 Euro soit 5 000 Kmf », conclut Fayssoile Moussa.

Touma Maoulida

Ibou Black : « J’ai gagné autrement »

Ibou Black : « J’ai gagné autrement »

Après sa défaite du concours Nyora mardi dernier, le jeune artiste talentueux, Ibou Black adresse un message de solidarité à ses fans. Selon lui, la victoire est de gagner le cœur du public et il a réussi à relever le défi.

Classé en 3ème position du concours Nyora, Ibou Black prouve qu’il est un vrai artiste à travers sa confiance en soi. Il affirme être apte à tracer son chemin vers un bon avenir artistique. « Je suis vainqueur, je tiens aussi à remercier mes fans car l’heure de chanter victoire est arrivée. J’insiste que je suis vainqueur parce que j’ai gagné le cœur du public sans leur apporter un trophée. Grâce à l’initiative Nyora, j’ai confiance de plus en moi et à mon talent. En effet, les critiques positives des membres du jury ainsi que l’encadrement de la direction artistique et chorégraphique naissent un nouveau Ibou Black avec de nouveaux esprits», a déclaré Ibou Black.

«  J’ai gagné autrement car dans cette compétition je fais naissance à une nouvelle famille musicale très riche, solidaire et très célèbre au-delà de ma famille biologique: parler au téléphone, recevoir des messages d’éloges et également faire face à face à des célébrités nationales et internationales en faveur de mes prestations, notamment pour ne citer qu’Ardy, Farid Youssouf, Salim Ali Amir. Pour moi, c’est une victoire éternelle. Le fruit de vos efforts m’ont fait entrer dans l’histoire musicale des Comores », avance-t-il.

Un jeune artiste ambitieux, Ibou Black pense grand. Il croit continuer à satisfaire ses fans. « Avec votre soutient, je donnerai valeur initiale à la chanson comorienne et espère la vendre à l’international », conclut-t-il.

Touma Maoulida    

Dimanche dernier à Ivembeni, une journée gastronomique et culturelle a été tenue par les jeunes artistes des Comores en collaboration avec l’association Kaza Gora, Telma, service traiteur lac-salé et Acei d’Ivembeni. C’était  pour mettre en valeur la culture comorienne, notamment la danse traditionnelle, la dégustation, le défilé de mode et chants folkloriques avec le chanteur Simka.

Hommes et femmes de tous âges confondus, habillés en mode traditionnel ont honoré l’événement, le dimanche 20 septembre à Ivembeni. Un événement qui a marqué la culture comorienne et l’art culinaire. Les jeunes artistes envisagent ouvrir des agences réceptives  pour le développement du tourisme local. « Après plusieurs années que j’ai rêvé à servir mon pays, j’ai trouvé une manière que si seulement j’attendais le gouvernement pour m’appuyer sur une idée  pareille, mon rêve ne se réaliserait peut être jamais. J’ai donc pris l’initiative de faire le projet  pour venir l’étudier, moi seul, à Ivembeni pour  observer la potentialité touristique car je veux que l’enfant comorien soit un bénéfice dans le tourisme », a expliqué Kaanbi Abdou.

Et lui d’avancer, « on souhaite ouvrir des agences réceptives car aux Comores, il n’existe pas ces agences. Mais les agences aux Comores vendent seulement des billets.  Je veux   faire une révolution pour les voyages pour ouvrir ces agences réceptives. Nous sommes des humains, je ne peux pas avoir cette idée et rester oisif à attendre l’aide du gouvernement. Je ne souhaite pas mourir sans jamais servir mon pays.  C’est pour cela que j’ai mis mon courage pour réaliser mon souhait. Raison pour laquelle j’ai fait appel aux jeune artistes après avoir étudié mon village et constatant que les maisons qui y sont peuvent nous servir. Je me suis dit qu’il est temps de faire la révolution pour lancer le tourisme local ».

Kaanbi Abdou a lancé un message aux jeunes artistes pour valoriser la culture comorienne et la gastronomie comorienne pour améliorer le tourisme. Il appelle les jeunes étudiants en licence 3 à l’université des Comores et tous les étudiants de l’Udc à s’unir pour le développement du tourisme.

Touma Maoulida