ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Très connu dans le  monde artistique, Zainou El abidine Ali, ses œuvres d’arts témoignent son talent  sur la peinture. Natif de Boeni Bambao, le partage de son savoir-faire pour les  jeunes passionnés, figure l’une des priorités de Zainou pour le  développement de la culture comorienne. Dans son exposition à Comor’Lab, l’artiste met en vente ses tableaux pour collecter des fonds.

Malgré les difficultés qu’il rencontre, Zainou El Abidine Ali est nourri d’une volonté constructive mais également  de vouloir partager son savoir-faire aux jeunes passionnés au profit  de promouvoir son talent et la culture comorienne. « L’idée m’est parvenue pour cette exposition quand j’ai passé beaucoup du temps à réfléchir pour l’avenir de l’art. Je me suis souvent interrogé, comment pouvais-je partager mon savoir-faire auprès des jeunes intéressés ? », dit-il. L’idée d’ouvrir une galerie pour mes activités, poursuit-il, s’agit d’une façon d’offrir une promotion pour  mon talent et d’inviter également les jeunes comoriens ayant des connaissances cachées dans le domaine artistique, à exposer leur savoir-faire.

L’artiste d’une trentaine d’années est convaincu que l’art est nettement  négligé par les artistes locaux qui, par les moyens financiers,  ont du mal à développer  leurs activités  qui peuvent contribuer  à  la croissance du tourisme aux Comores. « Le résultat qu’attendent les comoriens  à travers mes activités est surtout  de pousser les jeunes à rompre avec l’ignorance pour acquérir des connaissances  utiles devant  servir ce monde moderne  », a expliqué  Zainou El Abidine Ali.

Selon lui,  des nombreux jeunes lui demandent à devenir ses apprentis malgré qu’il soit dénué  d’une espace suffisante de pouvoir les accueillir. Toutefois, il espère  recevoir davantage chaque semestre au moins 10 jeunes apprentis. Le peintre artiste, est la feuille  d’un arbre géant de l’art. Etant donné que son père comme oncle furent aussi des talentueux dans  le domaine de  l’architecture moderne, le jeune artiste invite les jeunes à s’unir  pour le partage d’idée. Il estime que la vie a une multiple facette pour avoir une  meilleure vie.

Nassuf. M. Abdou

 

Après les prestations des sept demi-finalistes de la première édition de Nyora, trois candidats ont décroché leurs tickets pour la finale. Avec le vote du public compté à 60% et le vote du jury à 40%, Samira, Fahid le bled’art et Ibou Black sont les trois finalistes de ce concours de chant.

Samira est placée en tête avec 7,75 le vote du jury et 10 pour le public. La deuxième place est occupée par Fahid le bled’art avec 7,66 le vote du jury et 7,62 pour le public. Celui-ci avait occupé la première place lors de la deuxième phase à savoir les demi-finales. Et la troisième place de la finale est occupée par Ibou Black, 7,33 pour le jury et 5,53 pour le public. Ces résultats sont délibérés le samedi dernier en présence d’un huissier de justice.

Les trois finalistes vont aussi concourir à travers leurs prestations. Dans cette dernière phase, Samira, Fahid le bled’art et Ibou Black auront chacun trois chansons à interpréter sur scène en compagnie d’un orchestre. Une chanson étrangère imposée, une chanson locale en duo avec l’auteur et interprète, et en fin une chanson composée par l’artiste lui-même.

A propos des prix, le lauréat ou la lauréate aura l’opportunité d’enregistrer un EP de 7 titres, de recevoir un chèque de 500 mille francs comoriens, de se produire d’une tournée sur les trois îles comoriennes indépendantes pour promouvoir son projet. L’artiste en deuxième position bénéficiera un enregistrement de deux titres et un week-end à l’île de Djumbé Fatima. Et pour la troisième place, l’artiste enregistrera un titre et un week-end à Golden Tulip. Ces trois finalistes bénéficieront du crédit Huri.

A noter que ce concours est lancé depuis le 22 août 2020 dans le but de promouvoir les jeunes artistes comoriens et accompagner le secteur de la musique impacté par la pandémie de Covid-19. Ils étaient douze candidats pour la première phase des éliminatoires et se sont engagées dans la musique. Ils sont tous des étoiles montantes de la musique comorienne.

Touma Maoulida

Musique : Nyora continue avec fracas

Musique : Nyora continue avec fracas

Alors que les six demi-finalistes du concours Nyora sont connus depuis lundi dernier, un processus de repêchage est annoncé et est dénoncé par des candidats malheureux. Le jury est donc pointé du doigt ainsi que les organisateurs du concours de chant. La première phase éliminatoire s’est terminée avec fracas et la deuxième phase continue avec bruit aussi.  

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Les messages de remerciement des candidats retenus pour la deuxième phase et des candidats vaincus n’ont pas tardé après les résultats du lundi soir. Tous ont manifesté la joie d’avoir participé à ce concours Nyora et d’attirer l’attention du public par leurs prestations. Mais quelques heures plus tard, tout est révélé. Tout est dénoncé sur les réseaux sociaux surtout.

Nasma s’en prend au jury

Quelques minutes après les résultats, avec sa famille, elle (Nasma) a fait une vidéo de remerciements et a appelé à voter pour Faraz et Assah, tous deux retenus pour les demi-finales. Mais une autre vidéo est publiée. Choquée, Nasma n’a rien caché. Et sa vidéo fait le tour du monde en moins de 24 heures. Les jurys étaient-ils impartiaux ?   

 « Je salue tous ceux qui m’ont soutenue et j’en suis reconnaissante. Toutefois, j’ai reçu un appel m’informant que les organisateurs tiennent comptent des commentaires et les candidats sont déçus car ils ont compris que certains devaient être parmi les six demi-finalistes. Nous (les organisateurs) faisons du sondage et c’est le public qui doit faire le choix du candidat. Je leur ai demandé de me donner 5 minutes pour réfléchir et par la suite j’ai pris ma décision. Je ne peux pas participer dans le concours avec ces mêmes jurys. Certes je n’ai pas de talent devant les jurys mais mon public le reconnait et me soutient. Beaucoup de personnes soutiennent ma position », a-t-elle dit dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Et le cas de Simka !

Pour les fans de Simka, ils reconnaissent le talent du candidat malheureux N6 et ils sont déçus du non qualification de Simka à la deuxième phase du concours, notamment les demi-finales. Puisque selon eux, « Simka était l’un des meilleurs artistes présents dans ce concours. »  « Simka est le meilleur artiste de notre génération qui nous fait voyager à travers ses concerts live. Il est le meilleur et ce n’est pas pour cela que j’insiste qu’il doit être parmi les six candidats en demi-finale. Mais tout simplement parce que dans ce concours, Simka a assuré, il a fait de son mieux et il devait être sélectionné en demi-finale », a réagi la chanteuse Rouwaida.

Les jurys ne lui donnaient que des éloges, dit-elle. «  Comment se fait-il qu’il n’est pas parmi les six demi-finalistes ? D’ailleurs nous entant que camarades  et  fans, avons beaucoup voté pour lui. On sait tous que Simka devait être retenu demi-finaliste mais on ignore pourquoi on ne l’a pas inscrit sur la liste des demi-finalistes», s’étonne-t-elle.

Quant à Simka, il a lancé un message à son public de ne pas se décourager. « Ne vous découragez pas car pour moi, ce n’est pas une défaite ni moins de la nullité si je ne suis pas sélectionné parmi les six candidats pour les demi-finales. Ce n’est pas parce que je ne suis pas admis à la demi-finale qui fera de moi un perdant. Au contraire ce n’est que le début, le chemin est long mes amis. Attachez  bien  vos ceintures,  je ne cesserai de vous rendre joyeux à traves mes singles», a exprimé Simka. 

La déception de Simka

Et lui de témoigner, « ce qui m’a fait le plus mal, ce n’est pas le fait que je ne suis en demi-finale, mais plutôt  le fait qu’on m’avait rassuré avant, que j’étais sélectionné et qu’on m’avait même donné les chansons pour bien préparer la demi-finale. Une chose qui m’a vraiment déçu ».

Un public déçu

Il est à noter que pour les demi-finales, les artistes se produiront en live sur la scène de l’Alliance française de Moroni sans public. Le choix d’effectuer les prestations dans cette salle s’explique du fait que cette fois-ci les candidats seront accompagnés par un orchestre pour interpréter leurs titres respectifs. Chacun aura deux chansons, l’une doit être locale et l’autre étrangère.

Mais le repêchage annoncé déçoit le public. Sur les réseaux sociaux, on en parle malgré le silence des organisateurs d’élucider ce processus du repêchage. Wait and see.

Touma Maoulida

 

 

Hier jeudi à Comores Télécom, une conférence de presse est tenue par la société nationale de télécommunication et l’agence de communication Tartib afin d’annoncer le concours nyora. Un concours visant à découvrir l’étoile de la jeune génération de la musique comorienne.

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Un concours de promotion du secteur de la musique comorienne, et est initié par l’agence Tartib en partenariat avec Comores Télécom pour témoigner son soutien à l’égard des amateurs et professionnels du secteur. Des artistes issus de labels différents et d’autres qui n’ont pas encore signé dans des labels. Et pour encourager et promouvoir ces jeunes artistes, le concours nyora est lancé pour leur permettre de développer leurs talents.

« C’est un concours de chant qui rassemble les jeunes artistes des îles Comores. Le vote s’effectuera en forme de sms sur Huri. 40% pour le public et 60% pour le jury. Ce dernier est composé de trois membres à savoir, Salim Ali Amir, Zainaba Ahmed et Bourguiba. Ce sont ces trois membres du jury qui définiront les critères du lauréat », a expliqué Natoif Mouzaoir de la société Comores Télécom.

A en croire M. Samir de l’agence de communication Tartib, « c’est une compétition dédiée à la nouvelle scène comorienne. Nous reconnaissons leurs talents. Pour ce qui est du concours, chaque candidat aura deux chansons : une chanson locale et une chanson étrangère. Pour voter, il faut envoyer nyora numéro du candidat au 522 ou au 00269 374 10 10 », avance-t-il.

Dès le 22 août prochain, les prestations des artistes candidats seront soumises au vote du public et celui du jury, qui seront pris en compte respectivement à 40% et à 60%. Comores Télécom mettra à disposition un numéro dédié pour le public : le 522 pour les votes au niveau national et le 00269 374 10 10 pour les votes au niveau international. Six candidats se verront éliminés de la compétition et les six restants s’affronteront pour les demi-finales.

12 candidats pour cette première saison de l’émission nyora. Ce sont Pedro Karim, Samira, Fahyd Le Bled’art, Faraz, Nasma, Zax, Ibou Black, Lemir, Souraya, Simka, Assah et Nazlat.

Touma Maoulida

Les responsables des éditions de la lune ont organisé, hier, un café littéraire au Retaj. Comme plusieurs auteurs comoriens, Souef Mohamed El-Amine, écrivain et ministre des affaires étrangères a été honoré dans la cérémonie de la ladite café littéraire.  Il est classé parmi les auteurs francophones.

‘’Les éditions de la Lune’’ est créée en France. Elle organise des promotions pour les auteurs francophones. Auteur de six livres, Souef Mohamed El-Amine a été encensé de son adaptation dans le monde de la littérature et de la diplomatie. Il est devenu un auteur francophone. « Je me suis engagé à être écrivain de haute classe. J’ai écrit six livres qui relatent la sécurité et la souveraineté des Comores, de la politique étrangère, du système politique de l’Océan indien, et autres. Chaque ouvrage a un café littéraire. Mes six livres sont publiés aux éditions de la lune. Aujourd’hui, je me sens honoré », a expliqué Souef Mohamed El-Amine, écrivain et ministre des affaires étrangères.

Abdoulatuf Bacar, président des éditions de la lune aux Comores, a témoigné que plusieurs écrivains comoriens sont inscrits dans leurs listes des auteurs francophones. « Des auteurs comoriens ont été publiés depuis 2006, notamment Ismael Ibouroi, Djaffar M’madi, Msa Ali Djamal, et autres comme étant des auteurs de la francophonie. Souef Mohamed El-Amine fait partie des auteurs qui ont de bonnes qualités dans le domaine. Il est devenu un des auteurs francophones. Aujourd’hui, cette cérémonie a pour objectif de lui rendre hommage », a déclaré Abdoulatuf Bacar, président des éditions de la lune aux Comores.

« Pour être inscrit aux éditions de la lune,  l’écrivain doit envoyer une lettre manuscrite. Et puis, on l’appelle pour signer son contrat. Finalement, il sera publié et honoré dans un café littéraire. Aujourd’hui, c’est la première fois que nous organisons un café littéraire aux Comores après le départ à Paris », a précisé le président des éditions de la lune aux Comores.

Abdoulandhum Ahamada

 

Kassim  Abdou de son vrai nom, est un jeune artiste généreux, avide de la musique dès son plus bas âge. Passionné de la guitare dès l’âge de 7 ans, Simka ne lâche rien et continue son aventure. Avec sa guitare, il réussit à attirer un grand public.

Simka vivait à côté du dentiste et guitariste, Ali Afandi. Il avait sept ans et rêvait de la musique. « Ali Afandi m’impressionnait car j’avais du mal à croire que des sons pouvaient sortir d’un  instrument pareil, la guitare. Il m’a dit, c’est de la guitare. Un jour tu joueras avec. Et cette phrase m’est restée graver à tout jamais dans ma cervelle. A côté de lui, j’ai passé mon temps à le regarder jouer. Et j’ai commencé à avoir de l’inspiration, de devenir un grand artiste  », raconte Simka.

Des années passées, Simka est allé à Anjouan pour poursuivre ses rêves. Pendant deux ans, il a appris la guitare.  « De nature sentimental et romantique, la guitare est devenue mon pouvoir. Je chante pour m’exprimer », a déclaré l’enfant de Nvuni Yambadani dans la région d’Itsandra en grande-Comores. « La guitare est comme mon âme, elle me donne une force immense, une passion de me perfectionner. J’essaie de communiquer et partager  mes émotions avec mes auditeurs. Je donne de la joie, de la mélancolie, de la bonne humeur et de la compassion », affirme-t-il.

Le jeune artiste compte quatre chansons enregistrées. Mais il a composé plusieurs chansons. Simka est un artiste ambitieux et rêve une carrière musicale. Kassim Abdou aime jouer de la guitare pour impressionner ses fans, surtout avec de la guitare live.  L’artiste n’a sorti qu’un seul clip de son single intitulé « Kosa » et il est en préparation d’un Album. A la fin de  cet Album il souhaite faire  des tournées.

Simka n’a qu’un seul rêve : parcourir le monde entant que chanteur célèbre et très connu. «  Je souhaite devenir un artiste international  avec  mon équipe nommée Warrengue live et voyager à travers le monde pour jouer le live. Puisque la musique a bercé mon enfance, mes espoirs et a créé mes rêves », conclut-il.

Touma Maoulida  (stagiaire)

 

Musique : Samira rêve grand

Musique : Samira  rêve grand

Jeune et talentueuse, Samira a débuté sa carrière musicale en 2016. Mais, dès son jeune âge, elle rêvait de devenir une chanteuse célèbre et suivie par le public pour transmettre des messages. Un rêve qui se réalise peu à peu.

Elle, c’est Samira Ali Issouf. Une jeune artiste née le 19 mars 1991 à Bangoi Hambuu.  Elle s’est mise dans le monde  de la musique. Elle se sent toujours apte dans son combat  pour réussir dans sa carrière musicale. Quand elle (Samira) n’avait que 7ans, sa mère mettait de la musique tout le temps : « j’ai commencé à imiter les stars à savoir Jennifer Lopez, Chakira et autres », rappelle-t-elle. « Mes camarades de classe me disaient que je serai une chanteuse à l’ avenir car je ne faisais que chanter », avance-t-elle. Ce sont  ces genres de circonstance qui lui ont inspiré à devenir chanteuse aujourd’hui.

Et c’est en 2016 où Samira a commencé sa carrière musicale à travers un featuring avec l’artiste comorien très connu  Jz Djohar avec la chanson  intitulée « Ngoma ».Toutefois en dehors de la musique, elle a d’autre activité car elle a eu une licence de Langues Etrangères Appliquées en 2015 à l’université des Comores. Intelligente qu’elle est, Samira met en valeur  sa vie entant que chanteuse. « Mon rêve est de devenir une grande chanteuse afin de transmettre des messages importants à mes auditeurs à savoir les crimes, viols, climat … », explique-t-elle.

Pour l’instant elle n’a que 10 singles, et elle n’a pas encore signé un album. «  Ma chanson préférée est Gentleman », affirme-t-elle. Samira a plein de bravoure. Elle vise loin pour son projet dans le futur. « Je conseille aux jeunes artistes de ne jamais abandonner leur rêve peu importe les circonstances. Restons unis car ensemble on mettra cet art en valeur », s’adresse-t-elle aux jeunes artistes.  

Touma Maoulida (stagiaire)

 

 

 

 

Né et grandi dans une famille d’artistes, Chawal Chabane de son vrai nom est un jeune ambitieux qui poursuit ses rêves de son enfance. C’est la musique. Une carrière débutée au côté de son cousin Joban Jo au Djo studio à Moroni. Et pour Djobawal, son nom d’artiste, « la musique est comme une pratique de tradition familiale », affirme-t-il.

Il est né un 25 décembre 1996 à Boueni Oichili. Dès son bas âge, il se trouvait au côté du chanteur, compositeur, Joban Jo. Et aujourd’hui, il hérite son studio.  Djobawal est devenu comme son cousin, un chanteur, compositeur. Ce n’est qu’en 2014 où il sorti son premier single « Mwandziwa », et en 2016, son mix tape. Jeune et posé, Djobawal aime produire une fois libre d’après lui. Il a produit plusieurs morceaux et ignore  la quantité de ces chansons. Une centaine environ.

Djobawal veut montrer au monde entier que les Comores ont des jeunes talents musicaux. Celui-ci bosse avec pas mal d’artistes de l’intérieur ainsi que  de l’extérieur,  notamment waza gayl et toute l’équipe du label, Don Dada sur ses chansons Sikomi et Waladha, Samira, Moro Squad de Mayotte, waza style de Madagascar, phénomène de l’ile Maurice, entre autres. « Je montre mon talent à traves mes singles et mes œuvres car la musique est mon inspiration, elle coule dans mes veines », a déclaré Djobawal. « J’ai créé mon propre label, Djo familia pour partager mon talent avec d’autres jeunes artistes », a-t-il ajouté.

Son projet et de devenir un grand artiste professionnel de haut niveau. En outre, il a une nouvelle vision vers la réussite, posséder un grand studio professionnel où tous les artistes peuvent y travailler. Un studio  qui sera divisé en trois salles, la grande salle qui sera le centre et les 2 autres occuperont les chansons des grands mariages et des kasuda. « Si je parle d’un studio professionnel, c’est un studio où tous les artistes peuvent enregistrer leurs chansons, albums. Il sera aussi réservé à ceux qui souhaitent le live comme les artistes Malesh, Tintin Tanchik… On va mélanger de la musique traditionnelle et la musique moderne », explique Djobawal.

Touma Maoulida (stagiaire)

L’Alliance française de Moroni a lancé vendredi aux environs de 20 heures un Concours des orchestres de Twarab. Trois orchestres ont fait l’entrée en scène dont Amin d’Irohé Oichili, Udzima des Comores de Fumbuni et Les Atomes de Ntsudjini.   

L’orchestre Les Atomes en scène à l’alliance française de Moroni

« Le twarab, vous savez, est un événement d’ambiance lors des grandes fêtes de mariages, de festivités etc. Aujourd’hui, on lance notre concours avec 12 orchestres qui vont concourir sur la scène de l’Alliance durant quatre jours successifs dont ce soir, on a trois orchestres qui auront chacun un quart d’heure pour nous montrer leurs performances …», a montré la directrice adjointe de l’alliance française de Moroni, dans son allocution d’ouverture du concours.  

Une affluence  qui s’est déroulée avec l’œil observateur de troix membres de jury dont la directrice adjointe nous cite le directeur de l’Alliance de Moroni,  Monsieur Jean Reny  Guedon , le président du jury dont le chanteur-compositeur Bourguiba , le chargé de la  communication de l’Alliance de Moroni  et un jury de masse et de goût dont le public présent constitué de femmes, d’enfants et d’hommes venus partager , supporter et voter à l’aide d’un bulletin de vote remis à l’entrée par  leurs tickets  pour voter l’orchestre qui les aurait séduit.

Le concours s’est déroulé dans une forte ambiance de performance, d’ambiance et d’amusement dans l’espace culturel de l’Alliance française de Moroni par l’explosion artistique des orchestres qui ont produit un travail magnifique et productif qui a emporté le public. Un travail qui n’est pas encore fini car le concours continue encore à l’Alliance française de Moroni pour la semaine prochaine.

Intissam Dahilou

Les amateurs du twarab comorien appellent à redonner une vie de la chanson traditionnelle, le twarab. La semaine dernière, une conférence de presse a été tenue à Al-Camar et les conférenciers insistent à la valorisation de cette culture : le twarab.

Se battre, redonner une vie et s’sensibiliser les jeunes sur la chanson traditionnelle telles sont les cries du compositeur de la musique traditionnelle, Salim Abdallah. Lors de sa déclaration devant la presse mercredi soir, le jeune organisateur et compositeur de la musique comorienne, se voue à faire  revivre le twarab. Pour Salim Abdallah, la chanson comorienne est entrain de disparaitre. Ainsi, cet « assassinat » de la chanson traditionnelle a réveillé l’esprit de Salim Abdallah et d’autres chanteurs de la chanson comorienne à s’sensibiliser les jeunes artistes à s’investir dans la chanson traditionnelle. « La protection de la culture et tradition sur la chanson comorienne doit revivre à nouveau. Sans culture, sans tradition, il n’y a plus de pays. C’est par la tradition que l’on reconnait et on arrive à définir un pays. Laisser notre chanson traditionnelle à disparaitre, c’est tuer notre pays », a expliqué Salim Abdallah.

Un des conférenciers surnommé Gadja a montré la grande différence entre les chansons traditionnelles comoriennes d’avant et celles d’aujourd’hui. « Avant, la chanson traditionnelle comorienne se positionnait avant toute chose sur le respect et la dignité de la femme ainsi que le nom de la femme. Au rythme, aux textes et langages, la chanson respectait toute notre tradition. Cette dernière est notre combat. Hélas, cette plume à la fois traditionnelle et digne perd sa valeur petit à petit », se plaint-il.  

Un groupe de twarab a animé la scène de l’Al-Camar la semaine dernière dans le but de redonner la chanson comorienne ou le twarab son image. Le public a apprécié le talent de l’orchestre Tiyari El-hayatte de Ntsorale Dimani et du jeune chanteur, compositeur et arrangeur, Costy.

El-Aniou