L’écrivain franco-comorien Ahmed Ibrahim est décédé le 20 mars 2018 à Tananarive, date à laquelle le monde francophone célèbre la langue française et de la francophonie. Il n’a laissé dans sa vie qu’un roman « Aux villages des Océans » publié en 2004. Les écrivains comoriens ont perdus un collègue de conviction.
20 mars 2018, 20 mars 2021. Cela fait trois ans depuis que l’écrivain comorien, Ahmed Ibrahim nous a quittés. Il est né à Nyumadzaha Bambao et est mort à l’âge de 49 ans. Après ses études supérieures de philosophie, Ahmed Ibrahim s’est engagé ensuite aux études des sciences humaines dont l’anthropologie. Il s’était inscrit aussi à la sociologie politique et du développement ainsi qu’en science politique. Il a enseigné la philosophie en France. Inspiré par la littérature, Ahmed Ibrahim a publié son premier roman intitulé « Aux villages des Océans » en 2004. Un roman qui peint les problèmes que rencontrent les cultures locales. Une œuvre qui constitue un questionnement sur la transition de la tradition et la modernité.
L’écrivain (paix à son âme) est convaincu que l’écriture est un moyen de voyager l’esprit et un outil de revivre le social, le culturel, entre autres. Sa mort s’est coïncidée à la 23ème semaine de la langue française et de la francophonie. Un bon rattachement de l’auteur à la langue française.
Par ailleurs, il a souhaité publié son deuxième roman le mois de mars 2018 mais il a rendu l’âme avant son apparition. C’est le roman « De l’espoir dans la Douleur ». Il a laissé des empreintes à la littérature comorienne d’expression française. Une littérature qui connait un grand essor dans le monde littéraire par le biais des autres auteurs tels que, Aboubacar Saïd Salim, Salim Hatubou (paix à son âme), Mohamed A.Toihiri et autres. Elle tourne autour des différents genres auxquels les auteurs critiquent, dénoncent et font une peinture de la société comorienne sous différentes approches.
KDBA