ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Rapport de la commission onusienne sur Bobocha : Sittou Raghadat : « la commission onusienne induite en erreur »

Une commission de l’Onu vient de publier un rapport sur l’affaire Bobocha. Lors d’une assemblée générale extraordinaire de la Cndhl samedi dernier à Retaj, la présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés a mentionné que « ce haut organe onusien est induit en erreur en se fiant de ce qui se diffuse dans les réseaux sociaux. »

La commission nationale des droits de l’homme et des libertés a rendu visite à Insa Mohamed alias Bobocha à la prison annexe de M’de. Une manière de mettre fin aux suspenses qui ont fait un tollé depuis déjà quelques jours. « Nous avons rendu visite Bobocha. Il va bien», a rassuré Sittou Raghadat Mohamed, présidente de la commission nationale des droits de l’homme et des libertés.

Mais Bobocha souffrirait d’une maladie de « constipation », à en croire la présidente de la Cndhl. « Il doit consulter un médecin pour son problème de constipation. Deuxième souci est la solitude. Mais en dehors de ça, Bobocha a une chambre comme les chambres où nous vivons tous avec un matelas et des draps », a fait savoir la présidente de la Cndhl.  « Lorsque je suis allé le voir, je l’ai trouvé en train de prendre son petit déjeuner tranquillement », a-t-elle ajouté.

Selon Sittou Raghadat Mohamed, tous ces dires qui polluent dans la rue ne sont que des mensonges. Elle regrette que la commission onusienne prenne en compte ce qui est publié dans les réseaux sociaux. « D’ailleurs, je l’ai dit à la communauté internationale que le seul interlocuteur crédible dans un pays c’est la commission des droits de l’homme », insiste la présidente de la Cndhl. Et elle de rappeler que tout ce qu’elle dit relève de son boulot. Elle travaille, elle dit parce qu’elle doit dire quelque chose. « Donc elle a écrit sur tout ce qui est dans les réseaux sociaux et après elle se rend compte qu’elle est induit en erreur », a-t-elle conclu.

Kamal Saïd Abdou

Laisser un commentaire