ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Littérature : Salim Hatubou ou l’écrivain comorien prolifique

Mort à l’âge de 42 ans, cet écrivain franco-comorien est nourri d’une connaissance riche en écriture dès son enfance. Salim Hatubou, natif de Hahaya à Ngazidja s’est voué à la littérature. 16 ans, il publia sa première nouvelle. A 22 ans aussi, le romancier et conteur franco-comorien publia « Contes de ma grand-mère » aux Editions l’Harmattan. Il est décédé le 31 mars 2015 à Marseille.

31 mars 201, 31 mars 2021, six ans déjà depuis que l’écrivain franco-comorien, Salim Hatubou est décédé. Un deuil pour les hommes de lettres et ses lecteurs. Mais aussi pour les Comores. Né à Hahaya le 20 juin 1972 en grande Comore et partit en France dès son enfance, le feu Salim Hatubou passait son temps à écrire et à l’âge de 16 ans, il publia sa première nouvelle dans le magazine. A 22 ans aussi, le romancier et conteur franco-comorien publia « Contes de ma grand-mère » aux Editions l’Harmattan.

Son écriture engagée rayonne dans le monde littéraire. Huit ans plus tard, son premier roman, Le Sang de l’obéissance, provoque des remous en critiquant le mariage forcé aux Comores. Il publie également Hamouro en 2005 et les Démons de l’aube en 2006.

Salim Hatubou n’a pas négligé la littérature jeunesse pour laquelle il a beaucoup œuvré. En 2004, Albin Michel édite son album humoristique intitulé « Sagesses et malices de Madi, l’idiot voyageur ». En 2009, il signe aux éditions Cœlacanthes « L’avion de maman a crashé » en hommage aux victimes de la Yemenia. L’auteur a participé régulièrement à des ateliers d’écriture à travers le monde auprès du jeune public.

Salim Hatubou est considéré comme l’un des pionniers de la littérature. Auteur engagé, il porte un regard avisé sur la France et les Comores. Il est l’écrivain de la littérature comorienne d’expression française qui a publié beaucoup publié et ses livres touchent en général la réalité de la société comorienne. Ces œuvres sont appréciées et aimées surtout par les enfants. Sa mort le 31 mars 2015 a tout frustré et les écrivains comoriens et les écrivains étrangers.

KDBA

 

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