ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Programme d’investissement public : Vers l’informatisation des investissements du pays par les données PIP/DAD

Le commissariat général au plan a, depuis hier, organisé un atelier de formation basée sur un système d’informatisation et contrôle des ressources domestiques (fonds propres) et ressources hexogènes (fonds des partenaires des Comores). Une manière de permettre aux parties prenantes, de mieux cerner « le processus de production et de collecte des données PIP », en vue d’une meilleure élaboration du programme des investissements prioritaires annuels consolidés, qui prennent en compte l’architecture institutionnelle du pays.

Un atelier de formation et d’échanges sur la plateforme PIP/DAD a conjointement organisé par le commissariat général au plan et le projet SDG FUND sous le financement du PNUD. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des documents stratégiques du pays et du cadre de coopération des Nations Unies en Union des Comores. Une formation de la plateforme PIP permettant de suivre et contrôler les investissements du pays au sein des ministères publics. « Aujourd’hui, nous avons procédé à un atelier de formation basée sur les outils PIP permettant de suivre les investissements du pays (les fonds propres et les investissements des partenaires tels que la BAD, la BID, la Banque Mondiale, l’AFD, et autres). Ce sont des nouveaux outils informatiques permettant de savoir l’exécution, l’enregistrement, l’analyse des données, la collecte des fonds et le rapport de tous les fonds des projets. La population aura une transparence et la traçabilité des dépenses des fonds venant à partir des aides étrangères. Un rapport annuel montrera tous les détails des dépenses de ces recettes », a expliqué le commissaire général au plan, Fouad Goulam.

Le coordinateur du projet financement des ODD, Salim Abdallah Youssouf a fait savoir que ce système d’informatisation des données PIP/DAD facilitera le processus du contrôle et suivi des fonds financés par les partenaires au profit des ODD. « Selon la déclaration de Paris en 2019, tout le monde s’engage à appuyer le développement du pays. Alors, nous devons chercher le financement des ODD à travers des ressources domestiques et celles des partenaires. Ce système permettra de savoir le financement, par exemple du Pnud, de l’OMS, et autres », a-t-il précisé.

Abdoulandhum Ahamada

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