À l’occasion de la journée internationale de la francophonie célébrée samedi dernier à l’alliance française de Moroni, Dhohir Dhoulkamal, ministre des affaires étrangères, a salué l’initiative de mettre en place l’application qui va faciliter le quotidien des francophones qui viennent aux Comores. Une application traduisant la langue comorienne en langue française est déjà lancée aux Comores.
L’application « Kalima » est déjà disponible aux Comores. Cette nouvelle application faciliterait le quotidien des francophones dans la communication. Satisfait de cette initiative de l’alliance française de Moroni, Dhoihir Dhoulkamal, ministre comorien des affaires étrangères, a souligné quelques avantages, notamment la facilité pour les francophones de bien communiquer avec les comoriens mais aussi les comoriens qui ne comprennent pas le français de pouvoir aussi communiquer avec les français. « C’est pour cela que je voudrais saluer cette initiative des jeunes comoriens qui ont développé ce système », a exprimé le ministre des affaires étrangères.
Il a rappelé que parmi les traits ressortis du plan Comores émergentes, la digitalisation. « Aujourd’hui, mettre en place cet outil permettra, à travers le numérique, d’apprendre le comorien est une très bonne chose. Cela s’inscrit d’ailleurs dans le sens voulu par le président de la République de faciliter la vie des comoriens et de rendre inclusive le numérique pour que ceux qui ne maitrisent pas le français puissent se servir du digital», a indiqué le ministre des affaires étrangères.
C’est un grand pas allant dans le sens de valoriser la langue comorienne au profit des futures générations, selon Moinaecha Mdroudjaé, présidente du comité de gestion à l’alliance française de Moroni. « Je compte beaucoup sur nos enfants car jusqu’ici nous mélangeons beaucoup la langue comorienne avec le français », a souligné la présidente du comité de gestion. Il serait souhaitable, dit-elle, que tout le monde s’y mette pour que la langue comorienne vit pour l’intérêt des générations futures.
L’écrivain franco-comorien Ahmed Ibrahim est décédé le 20 mars 2018 à Tananarive, date à laquelle le monde francophone célèbre la langue française et de la francophonie. Il n’a laissé dans sa vie qu’un roman « Aux villages des Océans » publié en 2004. Les écrivains comoriens ont perdus un collègue de conviction.
20 mars 2018, 20 mars 2021. Cela fait trois ans depuis que l’écrivain comorien, Ahmed Ibrahim nous a quittés. Il est né à Nyumadzaha Bambao et est mort à l’âge de 49 ans. Après ses études supérieures de philosophie, Ahmed Ibrahim s’est engagé ensuite aux études des sciences humaines dont l’anthropologie. Il s’était inscrit aussi à la sociologie politique et du développement ainsi qu’en science politique. Il a enseigné la philosophie en France. Inspiré par la littérature, Ahmed Ibrahim a publié son premier roman intitulé « Aux villages des Océans » en 2004. Un roman qui peint les problèmes que rencontrent les cultures locales. Une œuvre qui constitue un questionnement sur la transition de la tradition et la modernité.
L’écrivain (paix à son âme) est convaincu que l’écriture est un moyen de voyager l’esprit et un outil de revivre le social, le culturel, entre autres. Sa mort s’est coïncidée à la 23ème semaine de la langue française et de la francophonie. Un bon rattachement de l’auteur à la langue française.
Par ailleurs, il a souhaité publié son deuxième roman le mois de mars 2018 mais il a rendu l’âme avant son apparition. C’est le roman « De l’espoir dans la Douleur ». Il a laissé des empreintes à la littérature comorienne d’expression française. Une littérature qui connait un grand essor dans le monde littéraire par le biais des autres auteurs tels que, Aboubacar Saïd Salim, Salim Hatubou (paix à son âme), Mohamed A.Toihiri et autres. Elle tourne autour des différents genres auxquels les auteurs critiquent, dénoncent et font une peinture de la société comorienne sous différentes approches.
Plusieurs jeunes comoriens d’aujourd’hui préfèrent l’usage des langues ou dialectes étrangères au détriment de la « langue comorienne ». Mercredi dernier, via son compte Facebook, le célèbre chanteur comorien, Salim Ali Amir a annoncé son amour envers cette langue maternelle, le « comorien ». Selon lui, le gouvernement doit décréter une journée nationale de célébration de la langue Comorienne.
L’usage de la langue comorienne est un sujet tabou chez les jeunes d’aujourd’hui. Plusieurs d’entre eux ne savent pas utiliser les mots d’origine comorienne. Une disparition de la langue comorienne de jour en jour. Dr Abdou Djohar, originaire de Simboussa Badjini, un militant de la valeur de la langue comorienne ne cesse de sillonner dans les différents villes et villages de Ngazidja pour inciter les jeunes à prendre en considération la langue comorienne. Des conférences, des séminaires et des réunions d’échanges avec les vieux et les jeunes pour le but de redorer l’image de cette langue maternelle le « shikomori ». Mais pourquoi le shikomori n’est pas enseigné dans les établissements scolaires ?
À son tour, le célèbre chanteur comorien, Salim Ali Amir embrasse l’idée de prendre en considération la langue comorienne comme langue de base. Selon lui, le shikomori commence à disparaitre par la mutation de cette langue originale à d’autres mots et vocabulaires étrangers. Jusqu’à ce que les jeunes comoriens ne savent pas l’usage d’un mot comorien notamment stylo, cahier, feuille, entre autres. Donc, il est obligé de garder cette même écriture étrangère. La honte ! Le chanteur Salim Ali Amir propose dans sa vidéo, que le gouvernement comorien décrète une journée nationale de célébration de la langue comorienne. « La langue comorienne m’intéresse beaucoup. Une langue de nos origines, de communication et d’écriture. Les jeunes comoriens d’aujourd’hui ne considèrent pas l’usage de cette langue. La majorité préfère utiliser des mots ou vocabulaires étrangers au lieu du comorien. Je propose donc le 14 mars prochain comme une journée spécifique pour la langue comorienne. On ne parle et écrit que le comorien. Le gouvernement doit décréter une journée nationale de célébration de la langue comorienne », insiste le chanteur.
Après avoir remporté le premier prix du concours Nyora, Fahid le Beld’art ne s’affaiblit pas et promet des surprises à ses fans. Son nouveau single et son premier clip n’a surpris plus d’un vu son talent. Dans cet entretien à Al-fajr, le jeune artiste du label Twamaya house rêve grand.
Le lauréat du concours musical Nyora a sorti son nouveau single et son premier clip la semaine dernière. Très vu, les critiques n’en manquent pas. Le jeune artiste s’est inspiré de son amour avec sa femme pour composer « Mpenzi » qui signifie « mon amour. » « J’étais au studio avec Dadiposlim, il composait une chanson et pendant que j’écoutais composer, une mélodie a traversé mon esprit, j’ai eu un feeling directement. Puis avec l’aide de Momo boss, les paroles ont été écrites tout en nous inspirant de mon histoire d’amour avec ma femme », a expliqué Fahid le Bled’art. « Mpenzi est le premier extrait du EP que je suis entrain de préparer, et après ça, j’enchainerai avec un album », ajoute-t-il.
Et le jeune artiste d’annoncer, « je vais surement faire des titres un peu du même style, mais ce que je veux vraiment, c’est de rester dans la musique comorienne (toirab) et mettre ma petite touche en la modernisant. »
Nommé ambassadeur de Comores télécom, Fahid le Bled’art manifeste sa joie car pour lui, c’est un honneur. « C’est déjà pour moi un honneur d’être l’ambassadeur de Comores télécom, une très belle collaboration qui promet beaucoup de surprises que vous verrez dans les jours à venir », conclut-il.
L’orchestre musical du nord de Ngazidja, Mi-Sambeco a présenté son album « Bumbwa » devant la presse, hier lundi. Une célébration à l’honneur du premier prix du lauréat du concourt Twarab qui a eu lieu aux locaux de l’Alliance française de Moroni, le mois de juin 2019.
Une facilité de production d’un album leur a été offerte par l’Alliance française étant le premier lauréat de son concours de Twarab Comorien édition 2019. « Nous voici aujourd’hui en présence de la presse et médias vous offrir Bumbwa, notre joyeux premier album de notre orchestre Mi-Sambeko. En parlant de Mi-Sambeko, il s’agit d’Ahmed Mohamed Sambeko et Ibrahim Ahmed, nos deux piliers de cet orchestre issus du groupe mythique du nord Ouest Sambeko qui été bien connu de sa gloire dans les années 80 à 90», a expliqué Fayssoile Moussa.
L’album est composé de 8 titres et Ibrahim Ahmed, la vedette de Mi-Sambeko a assuré les quatre titres. Dans cet album, on y trouve un Bal-achraf, qui n’est que le coup d’envoi de tout Twarab aux Comores. «Nous rassurons nos fans, qu’avec ce bijou musical, la nostalgie de la belle époque est accordée pour faire découvrir à la nouvelle génération d’aimer cette musique mais également des belles mélodies bien arrangées par notre bassiste, Ahmed Sambeko pour le Twarab et aussi quelques titres de variété tels que : Salsa, soukous et surtout le Sambe Comorien », déclare-t-il.
L’orchestre Mi-Sambeko a réussi à conclure un accord de partenariat avec Rasmi à but lucratif sur la duplication de 1000 CD relatif à cet album, Bumbwa à hauteur de 2300 Euro. « Cet album est parti en France, la Réunion, Mayotte et Ngazidja dont la plupart est déjà réservée en prévente liste à travers nos référents de toutes régions et départements de la France. J’annonce que dès à présent, il est autorisé aux destinations de notre album Bumbwa à sa vente à hauteur de 10 Euro soit 5 000 Kmf », conclut Fayssoile Moussa.
Après sa défaite du concours Nyora mardi dernier, le jeune artiste talentueux, Ibou Black adresse un message de solidarité à ses fans. Selon lui, la victoire est de gagner le cœur du public et il a réussi à relever le défi.
Classé en 3ème position du concours Nyora, Ibou Black prouve qu’il est un vrai artiste à travers sa confiance en soi. Il affirme être apte à tracer son chemin vers un bon avenir artistique. « Je suis vainqueur, je tiens aussi à remercier mes fans car l’heure de chanter victoire est arrivée. J’insiste que je suis vainqueur parce que j’ai gagné le cœur du public sans leur apporter un trophée. Grâce à l’initiative Nyora, j’ai confiance de plus en moi et à mon talent. En effet, les critiques positives des membres du jury ainsi que l’encadrement de la direction artistique et chorégraphique naissent un nouveau Ibou Black avec de nouveaux esprits», a déclaré Ibou Black.
« J’ai gagné autrement car dans cette compétition je fais naissance à une nouvelle famille musicale très riche, solidaire et très célèbre au-delà de ma famille biologique: parler au téléphone, recevoir des messages d’éloges et également faire face à face à des célébrités nationales et internationales en faveur de mes prestations, notamment pour ne citer qu’Ardy, Farid Youssouf, Salim Ali Amir. Pour moi, c’est une victoire éternelle. Le fruit de vos efforts m’ont fait entrer dans l’histoire musicale des Comores », avance-t-il.
Un jeune artiste ambitieux, Ibou Black pense grand. Il croit continuer à satisfaire ses fans. « Avec votre soutient, je donnerai valeur initiale à la chanson comorienne et espère la vendre à l’international », conclut-t-il.
Dimanche dernier à Ivembeni, une journée gastronomique et culturelle a été tenue par les jeunes artistes des Comores en collaboration avec l’association Kaza Gora, Telma, service traiteur lac-salé et Acei d’Ivembeni. C’était pour mettre en valeur la culture comorienne, notamment la danse traditionnelle, la dégustation, le défilé de mode et chants folkloriques avec le chanteur Simka.
Hommes et femmes de tous âges confondus, habillés en mode traditionnel ont honoré l’événement, le dimanche 20 septembre à Ivembeni. Un événement qui a marqué la culture comorienne et l’art culinaire. Les jeunes artistes envisagent ouvrir des agences réceptives pour le développement du tourisme local. « Après plusieurs années que j’ai rêvé à servir mon pays, j’ai trouvé une manière que si seulement j’attendais le gouvernement pour m’appuyer sur une idée pareille, mon rêve ne se réaliserait peut être jamais. J’ai donc pris l’initiative de faire le projet pour venir l’étudier, moi seul, à Ivembeni pour observer la potentialité touristique car je veux que l’enfant comorien soit un bénéfice dans le tourisme », a expliqué Kaanbi Abdou.
Et lui d’avancer, « on souhaite ouvrir des agences réceptives car aux Comores, il n’existe pas ces agences. Mais les agences aux Comores vendent seulement des billets. Je veux faire une révolution pour les voyages pour ouvrir ces agences réceptives. Nous sommes des humains, je ne peux pas avoir cette idée et rester oisif à attendre l’aide du gouvernement. Je ne souhaite pas mourir sans jamais servir mon pays. C’est pour cela que j’ai mis mon courage pour réaliser mon souhait. Raison pour laquelle j’ai fait appel aux jeune artistes après avoir étudié mon village et constatant que les maisons qui y sont peuvent nous servir. Je me suis dit qu’il est temps de faire la révolution pour lancer le tourisme local ».
Kaanbi Abdou a lancé un message aux jeunes artistes pour valoriser la culture comorienne et la gastronomie comorienne pour améliorer le tourisme. Il appelle les jeunes étudiants en licence 3 à l’université des Comores et tous les étudiants de l’Udc à s’unir pour le développement du tourisme.
Très connu dans le monde artistique, Zainou El abidine Ali, ses œuvres d’arts témoignent son talent sur la peinture. Natif de Boeni Bambao, le partage de son savoir-faire pour les jeunes passionnés, figure l’une des priorités de Zainou pour le développement de la culture comorienne. Dans son exposition à Comor’Lab, l’artiste met en vente ses tableaux pour collecter des fonds.
Malgré les difficultés qu’il rencontre, Zainou El Abidine Ali est nourri d’une volonté constructive mais également de vouloir partager son savoir-faire aux jeunes passionnés au profit de promouvoir son talent et la culture comorienne. « L’idée m’est parvenue pour cette exposition quand j’ai passé beaucoup du temps à réfléchir pour l’avenir de l’art. Je me suis souvent interrogé, comment pouvais-je partager mon savoir-faire auprès des jeunes intéressés ? », dit-il. L’idée d’ouvrir une galerie pour mes activités, poursuit-il, s’agit d’une façon d’offrir une promotion pour mon talent et d’inviter également les jeunes comoriens ayant des connaissances cachées dans le domaine artistique, à exposer leur savoir-faire.
L’artiste d’une trentaine d’années est convaincu que l’art est nettement négligé par les artistes locaux qui, par les moyens financiers, ont du mal à développer leurs activités qui peuvent contribuer à la croissance du tourisme aux Comores. « Le résultat qu’attendent les comoriens à travers mes activités est surtout de pousser les jeunes à rompre avec l’ignorance pour acquérir des connaissances utiles devant servir ce monde moderne », a expliqué Zainou El Abidine Ali.
Selon lui, des nombreux jeunes lui demandent à devenir ses apprentis malgré qu’il soit dénué d’une espace suffisante de pouvoir les accueillir. Toutefois, il espère recevoir davantage chaque semestre au moins 10 jeunes apprentis. Le peintre artiste, est la feuille d’un arbre géant de l’art. Etant donné que son père comme oncle furent aussi des talentueux dans le domaine de l’architecture moderne, le jeune artiste invite les jeunes à s’unir pour le partage d’idée. Il estime que la vie a une multiple facette pour avoir une meilleure vie.
Après les prestations des sept demi-finalistes de la première édition de Nyora, trois candidats ont décroché leurs tickets pour la finale. Avec le vote du public compté à 60% et le vote du jury à 40%, Samira, Fahid le bled’art et Ibou Black sont les trois finalistes de ce concours de chant.
Samira est placée en tête avec 7,75 le vote du jury et 10 pour le public. La deuxième place est occupée par Fahid le bled’art avec 7,66 le vote du jury et 7,62 pour le public. Celui-ci avait occupé la première place lors de la deuxième phase à savoir les demi-finales. Et la troisième place de la finale est occupée par Ibou Black, 7,33 pour le jury et 5,53 pour le public. Ces résultats sont délibérés le samedi dernier en présence d’un huissier de justice.
Les trois finalistes vont aussi concourir à travers leurs prestations. Dans cette dernière phase, Samira, Fahid le bled’art et Ibou Black auront chacun trois chansons à interpréter sur scène en compagnie d’un orchestre. Une chanson étrangère imposée, une chanson locale en duo avec l’auteur et interprète, et en fin une chanson composée par l’artiste lui-même.
A propos des prix, le lauréat ou la lauréate aura l’opportunité d’enregistrer un EP de 7 titres, de recevoir un chèque de 500 mille francs comoriens, de se produire d’une tournée sur les trois îles comoriennes indépendantes pour promouvoir son projet. L’artiste en deuxième position bénéficiera un enregistrement de deux titres et un week-end à l’île de Djumbé Fatima. Et pour la troisième place, l’artiste enregistrera un titre et un week-end à Golden Tulip. Ces trois finalistes bénéficieront du crédit Huri.
A noter que ce concours est lancé depuis le 22 août 2020 dans le but de promouvoir les jeunes artistes comoriens et accompagner le secteur de la musique impacté par la pandémie de Covid-19. Ils étaient douze candidats pour la première phase des éliminatoires et se sont engagées dans la musique. Ils sont tous des étoiles montantes de la musique comorienne.
Alors que les six demi-finalistes du concours Nyora sont connus depuis lundi dernier, un processus de repêchage est annoncé et est dénoncé par des candidats malheureux. Le jury est donc pointé du doigt ainsi que les organisateurs du concours de chant. La première phase éliminatoire s’est terminée avec fracas et la deuxième phase continue avec bruit aussi.
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Les messages de remerciement des candidats retenus pour la deuxième phase et des candidats vaincus n’ont pas tardé après les résultats du lundi soir. Tous ont manifesté la joie d’avoir participé à ce concours Nyora et d’attirer l’attention du public par leurs prestations. Mais quelques heures plus tard, tout est révélé. Tout est dénoncé sur les réseaux sociaux surtout.
Nasma s’en prend au jury
Quelques minutes après les résultats, avec sa famille, elle (Nasma) a fait une vidéo de remerciements et a appelé à voter pour Faraz et Assah, tous deux retenus pour les demi-finales. Mais une autre vidéo est publiée. Choquée, Nasma n’a rien caché. Et sa vidéo fait le tour du monde en moins de 24 heures. Les jurys étaient-ils impartiaux ?
« Je salue tous ceux qui m’ont soutenue et j’en suis reconnaissante. Toutefois, j’ai reçu un appel m’informant que les organisateurs tiennent comptent des commentaires et les candidats sont déçus car ils ont compris que certains devaient être parmi les six demi-finalistes. Nous (les organisateurs) faisons du sondage et c’est le public qui doit faire le choix du candidat. Je leur ai demandé de me donner 5 minutes pour réfléchir et par la suite j’ai pris ma décision. Je ne peux pas participer dans le concours avec ces mêmes jurys. Certes je n’ai pas de talent devant les jurys mais mon public le reconnait et me soutient. Beaucoup de personnes soutiennent ma position », a-t-elle dit dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.
Et le cas de Simka !
Pour les fans de Simka, ils reconnaissent le talent du candidat malheureux N6 et ils sont déçus du non qualification de Simka à la deuxième phase du concours, notamment les demi-finales. Puisque selon eux, « Simka était l’un des meilleurs artistes présents dans ce concours. » « Simka est le meilleur artiste de notre génération qui nous fait voyager à travers ses concerts live. Il est le meilleur et ce n’est pas pour cela que j’insiste qu’il doit être parmi les six candidats en demi-finale. Mais tout simplement parce que dans ce concours, Simka a assuré, il a fait de son mieux et il devait être sélectionné en demi-finale », a réagi la chanteuse Rouwaida.
Les jurys ne lui donnaient que des éloges, dit-elle. « Comment se fait-il qu’il n’est pas parmi les six demi-finalistes ? D’ailleurs nous entant que camarades et fans, avons beaucoup voté pour lui. On sait tous que Simka devait être retenu demi-finaliste mais on ignore pourquoi on ne l’a pas inscrit sur la liste des demi-finalistes», s’étonne-t-elle.
Quant à Simka, il a lancé un message à son public de ne pas se décourager. « Ne vous découragez pas car pour moi, ce n’est pas une défaite ni moins de la nullité si je ne suis pas sélectionné parmi les six candidats pour les demi-finales. Ce n’est pas parce que je ne suis pas admis à la demi-finale qui fera de moi un perdant. Au contraire ce n’est que le début, le chemin est long mes amis. Attachez bien vos ceintures, je ne cesserai de vous rendre joyeux à traves mes singles», a exprimé Simka.
La déception de Simka
Et lui de témoigner, « ce qui m’a fait le plus mal, ce n’est pas le fait que je ne suis en demi-finale, mais plutôt le fait qu’on m’avait rassuré avant, que j’étais sélectionné et qu’on m’avait même donné les chansons pour bien préparer la demi-finale. Une chose qui m’a vraiment déçu ».
Un public déçu
Il est à noter que pour les demi-finales, les artistes se produiront en live sur la scène de l’Alliance française de Moroni sans public. Le choix d’effectuer les prestations dans cette salle s’explique du fait que cette fois-ci les candidats seront accompagnés par un orchestre pour interpréter leurs titres respectifs. Chacun aura deux chansons, l’une doit être locale et l’autre étrangère.
Mais le repêchage annoncé déçoit le public. Sur les réseaux sociaux, on en parle malgré le silence des organisateurs d’élucider ce processus du repêchage. Wait and see.