Comme chaque année, la fondation Mbae Trambwe organise la fête nationale du feu roi-poète et philosophe Mbae Trambwe, une légende de la poésie comorienne. « Mbae Trambwe et sa vision de la femme comorienne », tel est le thème choisi cette année qui vise à promouvoir la culture, l’histoire, et à valoriser la place de la femme comorienne.

Trois jours d’activités pour marquer cette commémoration de grande envergure. Cette fête est lancée à travers une cérémonie au palais du peuple et clôturée ce dimanche par la cérémonie officielle. La célébration de Mbae Trambwe reste un évènement incontournable de par sa portée mémorielle, historique et culturelle. Elle intéresse l’éducation et le tourisme des Comores et offre aux jeunes l’opportunité de connaître le mode de vie et l’originalité de l’histoire des Comores.
Ainsi, pour cette 39ème édition de la fête nationale Mbae Trambwe, la fondation a choisi le thème « Mbae Trambwe et la vision de la femme comorienne ». Un thème qui reflète la pensée de Mbae Trambwe vis-à-vis de la valeur des femmes et de leur place dans la vie sociale. Lors de la première journée du lancement des activités, au palais du peuple, la présidente de la fondation Mbae Trambwe Moinahalima Bahassani Saïd a souligné l’importance de cette journée malgré le manque d’implication du gouvernement pour valoriser l’histoire de ce philosophe et poète comorien.
« La fête nationale Mbae Trambwe est un évènement historique des Comores. Cet événement permet de faire un rappel à la vie du poète et philosophe comorien Mbae Trambwe. C’est l’un des icônes de l’histoire des Comores. Mbae Trambwe a donné sa vision et ses conseils à la femme comorienne. Malgré les efforts déployés par cette grande personnalité, cette fête demeure locale et est célébrée par la ville de Kwambani Wachili. Les gouvernements qui se succèdent ne s’impliquent pas. Pourtant, le régime Azali 1 l’a déclaré nationale », a regretté la présidente.
Quant à la ministre de la culture, représentée par sa directrice générale de la culture, Wahidat Tadjidine, les femmes contribuent inlassablement dans plusieurs secteurs sociaux en innovant tout en respectant les racines. « Les contributions des femmes dans la littérature, l’art, la musique et d’autres formes d’expression culturelle sont des témoignages vivants de leur créativité et de leur dévouement à notre héritage. Elles enrichissent notre société par leur perspective unique et leur capacité à innover tout en respectant nos racines », a indiqué Wahidat Tadjidine.
Abdoulandhum Ahamada