ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Ecoles primaires publiques : 40 instituteurs manquent dans la région de Mbudé

Au total 40 instituteurs manquent dans les écoles primaires publiques de la région de Mbudé. Le ministre de l’éducation nationale avait annoncé la semaine dernière que, les instructions ont été  données à l’inspection pédagogique pour examiner en urgence cette crise. Jusqu’a alors aucune volonté n’a été  manifestée pourtant l’année scolaire est en passe de toucher sa fin.

Un trou noir pour l’éducation nationale dans les classes primaires. Le rapport livré ces derniers temps par des jeunes soucieux  de l’éducation de la région de Mbudé révèle une insuffisance importante des instituteurs dans les écoles primaires. Une situation qui suscite l’émoi chez les parents d’élèves qui estiment que le gouvernement a tourné le dos à l’éducation nationale en cette phase de la fin d’année scolaire. « Tenant compte des bases de données aux informations recueillies, 40 instituteurs manquent dans les 17 localités de Mbudé », peut-on lire dans le rapport rendu public.

Interrogé sur cette question liée au manquement des enseignants en primaire, le ministre de l’éducation nationale Moindjié Mohamed Moussa  laisse espérer un changement. «  Les instructions sont données à l’inspection générale de l’éducation nationale,  à la direction générale de la politique et des programmes d’enseignement pour examiner en urgence cette situation palliative, en attendant la résolution en cours de ce problème à l’échelle nationale », a répondu au téléphone le ministre de l’éducation nationale.

A  Helindjé, Duniani, Mandza et Chamlé, on y observe deux ou  trois  classes assurées  par un seul instituteur. Cette situation ne passe pas inaperçue aux eux des anciens instituteurs de la région qui estiment que l’Etat est en train de tourner le dos à l’éducation. « J’ignore pour quelles raisons l’Etat ne recrute pas  des instituteurs, pourtant un nombre important d’entre nous  est mis  à la retraite », se plaint un ancien instituteur de l’école primaire de Duniani. L’on a appris que les pouvoirs locaux  avaient engagé  des instituteurs locaux pour assurer la tâche, mais au bout de trois mois sans paiement, ces derniers se sont désengagés tout en exigeant qu’ils soient intégrés dans la fonction publique.

Nassuf. M. Abdou

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