ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Santé : Ndzuani célèbre la journée internationale de la sage-femme

Hier jeudi,  à Mutsamudu, est célébrée la journée internationale de la sage-femme sous le thème « les chiffres parlent d’eux-mêmes. Investissez dans les sages-femmes ». L’occasion de promouvoir la sage-femme au niveau national et à présenter leur intérêt dans le monde de la médecine. Une cérémonie qui devrait se faire, le 05 mai 2021.

Le représentant de l’Unfpa qualifie cette journée internationale de la sage-femme importante « pour le cas des Comores comme dans tous les pays du monde entier, c’est quelque choses de très, très importante ». « Nous avons des sages-femmes et en majorité elles sont restées des bénévoles. Elles n’ont pas les capacités requises pour aller au-delà du métier de sages-femmes, il faut former ses sages-femmes, investir sur les sages-femmes, renforcer leurs capacités, les lieux de travail, c’est à dire donner les équipements nécessaires au niveau de leurs lieux de travail, renforcer les capacités de ces femmes pour qu’elles puissent prétendre à des postes de responsabilités », a expliqué le représentant de l’Unfpa.

« Il n’y a pas seulement que des sages-femmes qui font accoucher, des sages-femmes conseillères, des influenceuses politiques, des sages-femmes qui doivent entrer dans l’élaboration des programmes, surtout pour le cas des Comores. Si on pouvait effectivement renforcer les capacités des sages-femmes, ça permettrait de soulager non seulement l’effectif des sages-femmes dans les maternités mais aussi ça permettrait au pays de disposer des compétences additionnelles pour perfectionner les programmes  », ajoute-t-il.

De son côté la délégué de la santé à Ndzuani pense que d’une façon générale, les données statistiques sont importantes dans tous les domaines et en particulier au niveau de la santé reproductive. « Le nombre des sages-femmes fonctionnaires, bénévoles aux Comores à savoir le besoin en recrutement et les compétences que nous avons sur place et pour prévenir les compétences à chercher, le nombre des décès maternelles enfantines, pour pouvoir évaluer progressivement les avancées qui sont dans le domaine et pour réduire les décès », a-t-elle souligné.

Pour la présidente de l’association des sages-femmes, Madame Ali Dani Fatima accorde une importance capitale au thème choisi cette année. « Si les chiffres parlent cela veut dire que nous avons plusieurs sages-femmes, nous avons les structures et en plus beaucoup de sages-femmes sont à appuyer et à motiver, c’est-à-dire à recruter. Si les chiffres parlent c’est pour dire que nous faisons parties du taux d’accouchement en hausse. Les consultations prénatales, aussi la covalence contraceptive tous les actes que font les sages-femmes, les résultats sont bons. C’est pourquoi nous disons que les chiffres parlent d’elles-mêmes  » avance-t-elle. «  Il faut investir sur les sages-femmes pour les encourager, pour leurs donner les moyens de travailler », insiste la présidente de l’association des sages-femmes.

Pour la secrétaire générale de la fédération des associations des sages-femmes, Zaynaba Yssouf « je crois que c’est dû à un manque de volonté des hommes, mais il n’y a pas d’interdiction qui fait que les hommes n’entrent pas dans la profession des sages-femmes », dit-elle avant de préciser que « toute personne a le droit d’entrer à l’école de médecine pour le département de sages-femmes, après le bac et l’obtention du concours d’entrée à l’école de médicine ».

Ahmed Zaidou (Stagiaire)

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