Lors du lancement, hier, de la 5ème édition de la journée scientifique du 07 au 09 mai, à l’université des Comores, Takiddine Youssouf, ministre de l’éducation nationale a rappelé que la recherche et l’innovation sont les clés du développement d’un pays. Pour cela, l’université s’est engagée depuis des années à promouvoir la recherche scientifique et en faire une des prioritaires.
La journée scientifique se poursuit jusqu’au 9 mai prochain. Des activités pour marquer cette journée telles que des conférences et visites des stands sont aussi dans l’ordre du jour. Cette année, la journée est marquée par la participation de plusieurs chercheurs comoriens et de la diaspora, selon Ibouroi Ali Tabibou, président de l’Université des Comores.
Pour le président de l’université, ces journées génèrent des acquisitions de connaissances à travers des interactions multiples et multidisciplinaires. A en croire le président de l’université, ces journées constituent une excellente porte d’entrée pour nos futurs chercheurs.
« C’est la raison pour laquelle, la recherche et l’innovation sont une des priorités du plan de développement quinquennal de l’Udc. Elles sont une priorité pour produire des connaissances scientifiques de qualité dans les domaines qui contribueraient à transformer l’économie de notre pays », a précisé le président de l’université.
Quant au ministre de l’éducation nationale, celui-ci s’est adressé aux chercheurs de l’université et les étudiants.
« Ce moment est certainement pour vous, un moment de fierté marquant l’aboutissement d’efforts et de travail qui vous valent la connaissance méritée de ces recherches de haut niveau sur vos meilleurs articles scientifiques », a-t-il martelé.
Alors que l’université qui se donne pendant des années à la recherche scientifique, le ministre a réitéré sa volonté de soutenir les ambitions de la recherche scientifique pour atteindre au plus haut sommet. « Ensemble nous serons plus efficaces mais aussi plus forts pour établir des partenariats innovants qui nous permettront de faire passer un programme à l’échelle des besoins de notre pays, voire de notre sous-région », a indiqué le ministre de l’éducation nationale.
Kamal Saïd Abdou