ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Les enseignants vacataires de l’IUT ne digèrent pas la situation qu’ils ont traversée durant l’année universitaire 2023-2024. Ces enseignants comptabilisent neuf mois sans solde malgré leur détermination à enseigner. Lors d’une conférence de presse tenue, samedi dernier, ils ont décidé de boycotter la rentrée universitaire 2024-2025, en attendant que leur revendication soit satisfaite.

Les enseignants de l’Université des Comores n’en finissent pas avec la grève. Après le bras de fer des enseignants et le personnel administratif de l’université avec le gouvernement, c’est au tour des enseignants vacataires de l’IUT de hausser le ton.
 L’IUT représente 70% des enseignants vacataires et 30% des titulaires. Les vacataires accumulent 9 mois sans solde. Une situation difficile qui fait grincer les dents.

Lors d’une conférence de presse de samedi dernier, Madame Sitty a fait savoir que les enseignants vacataires ont signé des contrats ou engagements qui ne sont pas respectés. « Nous avons signé un contrat au début du premier semestre. Et à la fin du premier semestre, nous n’avons pas reçu nos salaires mensuels.
Toutefois, nous avons continué à dispenser les cours jusqu’ au deuxième semestre sans toucher le moindre centime. Comment pouvons-nous travailler dans ces mauvaises conditions ? Nous sommes des oubliés », a expliqué l’enseignante.

Un des enseignants conférenciers appelle à des mesures strictes avant la rentrée universitaire 2024/2025. « Nous avons travaillé neuf mois sans salaire pourtant on a toujours voulu le meilleur pour nos enfants (étudiants). Nous avons senti un mépris de toutes les parties prenantes. Nous voulons la totalité de nos salaires annuels avec des nouvelles conditions à signer pour que nous fassions la rentrée prochaine. Il existe un budget alloué aux salaires des enseignants. Où est-il passé ? Alors, nous avons décidé de boycotter les corrections des copies, des soutenances et il n’y aura pas de rentrée universitaire », a-t-il insisté.

Abdoulandhum Ahamada

 

C’est par le biais d’un arrêté N° 24-011/MENERSFIP/CAB daté du 30 août 2024 que le ministre de l’éducation nationale, Bacar Mvoulana informe la communauté éducative que la rentrée des classes pour l’année scolaire 2024-2025 est fixé au 30 septembre. Pour les enseignants, c’est le 23 septembre.

C’est déjà officiel ! La rentrée scolaire 2024/2025 se fera à partir de la fin de ce mois de septembre 2024. La rentrée des enseignants est prévue pour le jeudi 23 septembre tandis que celle des élèves est prévue pour le 30 septembre prochain. Cette période transitoire permettra aux établissements scolaires de finaliser les préparatifs nécessaires à la rentrée. La communauté éducative à prendre toutes les dispositions pour une meilleure rentrée scolaire 2024-2025. Cette date concerne les écoles publiques et privées.

Le même arrêté, le premier trimestre se déroulera du 30 septembre au samedi 21 décembre 2024, le deuxième trimestre débute du jeudi 02 janvier au samedi 22 mars 2025 et le troisième s’étalera du mercredi 2 avril au samedi 14 juin 2025. L’article 5 de l’arrêté a tenu compte des examens de fin d’année qui se dérouleront du lundi 25 juin au samedi 9 août 2025.

Une rentrée scolaire sur fonds de crise et une inflation galopante. Le ministère de l’éducation nationale appelle à tous les établissements scolaires d’enseignement général et de formation professionnelle technique et professionnelle publics et privés à respecter ce présent arrêté, sauf le lycée technique agricole qui dispose d’un calendrier spécifique.

Abdoulandhum Ahamada

Dans le cadre de la coopération sino-comorienne, 40 à 50 étudiants comoriens ont bénéficié des bourses d’études de la République populaire de Chine et s’envoleront pour la Chine. Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores, a rappelé que la Chine est aux côtés des Comores dans son développement.

Chaque année, cette cérémonie de réception pour les nouveaux bénéficiaires des bourses d’études en Chine se tient au siège de l’ambassade. En effet, depuis 1980, la Chine a mis en place un programme visant à octroyer des bourses d’études aux jeunes élites comoriennes.

Cette année, 40 à 50 étudiants vont poursuivre les études sur différents domaines, notamment médecine, agriculture, science sociale et géo pétrolier. « Je profite de cette occasion pour leur adresser (les étudiants bénéficiaires des bourses) mes meilleures félicitations », a déclaré Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores qui a rappelé, qu’il s’agit d’une grande opportunité pour ces nouveaux étudiants de découvrir la Chine et étudier dans des grandes universités chinoises reconnues mondialement.

« Vous allez étudier en Chine pour revenir contribuer au développement de votre pays natal et surtout contribuer à l’amitié entre les deux pays », a fait savoir le diplomate Chinois. Ce dernier a rappelé que la Chine compte actuellement 300 étudiants comoriens. Ce qui témoigne de la coopération sino-comorienne et d’autres pays.

De son côté, Maoulana Charif, ambassadeur des Comores auprès de la Chine, a indiqué que ces étudiants au-delà de leurs études, seront des ambassadeurs du pays en Chine. « Le pays a besoin de votre expérience et de votre expertise. Vous êtes l’avenir de ce pays », a-t-il insisté.

Le diplomate comorien en Chine a salué les actions de la Chine en faveur des Comores. Un appui, qui, selon le diplomate Comorien, porte sur différents secteurs dont l’éducation, un vecteur clé pour le développement du pays. 

Kamal Said Abdou

En vue de normaliser l’Université des Comores, une première rencontre visant à mettre en exergue la gouvernance et la réglementation de l’Université, à l’approche de la rentrée universitaire 2024/2025, a eu lieu samedi dernier, en présence du ministre de l’éducation nationale. Cette réunion marque un processus graduel pour la mise en place des organes dirigeants de l’UDC, le budget 2024/2025 et les préparatifs de la rentrée universitaire prévue le 10 octobre 2024.

Le nouveau ministre de l’éducation nationale, Bacar Mvoulana n’a pas tardé à réagir face aux problématiques de la gestion et de la gouvernance de l’Université des Comores. À l’approche de la rentrée universitaire 2024/2025, le gouvernement et l’UDC se sont réunis, samedi dernier. Une première rencontre visant à mettre en place les structures universitaires, la normalisation de l’Université et les préparatifs de la rentrée universitaire prévue le 10 octobre 2024.

« Cela ouvre la voie à la régularisation institutionnelle graduelle de l’établissement, permettant la mise en place de ses organes dirigeantes selon le chronogramme suivant : la mise en place du conseil d’administration et scientifique et des études, le recrutement du nouveau recteur, la nomination des chefs de composantes, l’adoption du budget 2024 2025 et la rentrée universitaire prévue au 10 octobre 2024 », précise le service de communication du ministère de l’éducation nationale.

Cette réunion inaugure également une nouvelle ère pour l’Université des Comores, mettant en avant l’importance de la gouvernance et de la réglementation pour le bon fonctionnement des institutions d’enseignement supérieur.

À titre de rappel, cette étape importante se réfère aux dispositions de la loi N 23 20/AU du 27 novembre 2023 qui modifie et complète la loi N 14 24/AU du 14 juin 2024 relative à l’orientation et l’organisation de l’enseignement supérieur, ainsi qu’aux dispositions du décret N 2458/58 du 11 mai 2024 concernant les nouveaux statuts de l’Université des Comores. La prise des décisions des autorités concernées permet de renforcer le secteur de l’enseignement universitaire qui joue un rôle crucial dans le développement socio-économique du pays.     

Abdoulandhum Ahamada

Les résultats du brevet d’études du premier cycle (BEPC) de la session 2024 ont été délibérés et proclamés. À Ngazidja, sur un effectif de 6874 candidats, 832 sont admis, soit 12, 10% et 1282 candidats sont autorisés à passer les épreuves du deuxième groupe, soit 18,65%. Le taux de réussite est de 30,65%.

Le BEPC a été délibéré et proclamé dans l’ensemble du pays du samedi au dimanche. À Ngazidja, sur un effectif de 6874 candidats, 832 sont admis, soit 12, 10% et 1282 candidats sont autorisés à passer au second groupe, soit 18,65%. Le taux de réussite est de 30,65%. Par contre, 4749 candidats sont refusés et 11 sont impliqués dans des fraudes.

À Anjouan, sur un total de 4716 candidats présents, 13 53 ont été admis, soit un taux de réussite de 28,69%. 1446 candidats sont autorisés à passer aux épreuves orales, soit 30,66%. Le taux de réussite total est de 59,35%. Les candidats admis et les autorisés sont au nombre de 2799, soit un taux total de 59,35%. Les candidats refusés sont au nombre de 1998.

Le centre de Tsembehou est en tête avec un taux de 56,14% sur 285 candidats inscrits et 72,28 à l’oral. Par contre, le centre d’Ouvanga est en dernier du classement avec un taux de 11,25% d’admission directe et 48,02% après l’oral.

Mutsamudu enregistrant le plus grand nombre de candidats, a eu 27,57% de taux de réussite directe après rachat. Sur 894 candidats, 241 sont autorisés à passer aux épreuves orales. Ce qui a élevé le chiffre de 484, soit un taux de 54,57% admis après l’oral. 

Abdoulandhum Ahamada

Dans la journée d’hier mardi, à Moroni, le nouveau ministre de l’éducation nationale, Bacar Mvoulana a reçu l’ambassadeur chinois aux Comores, Guo Zhijin, dans son bureau. Lors de cette entrevue, le ministre a invité l’ambassadeur aux assises nationales sur l’éducation prévues en septembre prochain.

Le tout nouveau ministre comorien de l’éducation ne cesse de recevoir les diplomates accrédités en Union des Comores. Une occasion de renforcer les liens bilatéraux avec les pays frères. En effet, ce mardi, Bacar Mvoulana a reçu Guo Zhijin, l’ambassadeur de Chine accrédité en Union des Comores. Ai cours des discussions, il a été question de la construction d’un nouveau centre d’animation culturelle, pour la formation de la langue chinoise, la nécessité de formations spécifiques pour améliorer la compétence de la main-d’œuvre locale mais également de la coopération entre l’Université des Comores et une université chinoise (DALIA).

Lors de cette entrevue, le ministre a invité l’ambassadeur aux assises nationales sur l’éducation prévues en septembre prochain. De même que l’ambassadeur a convié le ministre à la conférence Sino-Africaine, prévue en septembre à Pékin pour renforcer les relations bilatérales et discuter des projets futurs.  
« Cette rencontre témoigne de la volonté des deux nations de renforcer leurs relations et de collaborer sur des projets diversifiés et bénéfiques pour les deux parties », a affirmé le service de communication du ministère de l’éducation nationale.

Il est à savoir qu’actuellement, plus de 360 étudiants comoriens poursuivent leurs études en Chine grâce aux bourses et aux programmes de coopération éducative. Ainsi, plusieurs étudiants comoriens apprennent la culture chinoise aux Comores.
Les deux hommes sont convenus de porter les relations bilatérales à une nouvelle hauteur, en particulier dans le domaine du développement éducatif.
A titre de rappel, la Chine entretient depuis plusieurs décennies une excellente relation de coopération avec les Comores dans les domaines de la défense, la santé, l’éducation, et bien d’autres.

KDBA 

Les résultats du concours d’entrée en 6ème sont délibérés depuis la semaine dernière. L’île de Ngazidja enregistre un taux de réussite de 30,96%, soit 69,04% d’échecs. Des résultats catastrophiques par rapport à l’année dernière avec 64,21%. A Ndzuani, le taux de réussite est de 58,54% et 57,25%.

Comme prévu, les résultats de l’examen d’entrée en sixième sont délibérés. A Ngazidja, sur un nombre de 8728 candidats inscrits, 176 candidats ont été absents et 8552 présents. En effet, 2648 sont admis, soit un taux de réussite de 30,96%. Contrairement à l’année dernière, 4819 ont été admis, soit un taux de réussite de 64,21%. Une baisse de taux de 33,25%.

À Mohéli, sur 1568 candidats inscrits, 17 étaient absents. Au total, 888 ont été déclarés admis, soit un taux de 57,25%. Une baisse du taux de réussite par rapport à 2023 avec 77, 46%. L’île d’Anjouan enregistre un taux de réussite de 58,54% avec 4297 admis.

À Ngazidja, le taux d’échec est de 69,04%. 6080 candidats (y compris les absents) vont devoir reprendre l’examen l’année prochaine. Au niveau des CIPR, c’est le centre de Moroni qui taille la part du lion avec un taux de 42,22%. La deuxième place est occupée par le CIPR de Pimba avec 36,60% suivi de Washili.

« Cette année, tout a changé. Les années précédentes, avec une moyenne de 8 et 9, on était déclaré admis. Mais en 2024, tout élève n’ayant pas une moyenne de 10 ou supérieure de 10 n’est pas déclaré admis. C’est pourquoi les résultats sont catastrophiques », a expliqué un directeur d’une école. 

Abdoulandhum Ahamada

Alors que la correction du baccalauréat a d’ores et déjà débuté, la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores, a dénoncé une trahison du gouvernement vis-à-vis du protocole d’accord signé le 4 janvier 2024, notamment l’avancement et la nouvelle grille indiciaire. Ils appellent au boycott de la correction des examens.  

Bernée pour la énième fois par le gouvernement comorien, la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores monte au créneau. Alors que le gouvernement comorien avait promis de respecter le protocole d’accord signé, le mois de janvier dernier, avec l’ancien ministre des finances, Mzé Abdou Mohamed Chafiou et  celui de la fonction publique, Djae Ahamada Chanfi, rien n’est jusqu’à alors abouti.

Bien qu’on soit en période d’examens, les enseignants se sont tous mis d’accord à boycotter la correction. « Nous appelons tous les enseignant de se retirer et de rentrer chez eux jusqu’à ce que le gouvernement honore son engagement de notre protocole d’accord signé le mois de janvier 2024. On s’était convenu que la nouvelle grille indiciaire et l’avancement vont prendre effet dès le paiement de ce mois de juillet, en vain », a déclaré Saïd Abdou, secrétaire général-adjoint de la fédération des syndicats de l’éducation aux Comores.

« La réponse qu’on a obtenue hier vendredi, auprès des autorités compétentes nous oblige à réagir de cette manière sans tarder, pour appeler tous les enseignants engagés dans le processus des examens d’arrêter  et rejoindre notre mouvement pour défendre notre cause », a-t-il insisté. 

Il y a lieu de rappeler que, le 4 janvier 2024, le gouvernement comorien s’était engagé à attribuer aux enseignants du primaire et du secondaire une nouvelle grille indiciaire qui prendrait effet administratif au mois d’octobre 2024 et effet pécuniaire à partir du salaire du mois de janvier 2025, en vain. Il a été précisé également que, « le non-respect des engagements formulés ci-dessus, par une partie signataire, l’autre partie lésée, agira en conséquence et donnera la suite qu’elle estime appropriée », peut-on lire dans le communiqué de presse. 

Nassuf. M. Abdou

Les examens nationaux pour la session 2023 2024 se déroulent en ce mois de juillet. Du dimanche 21 au mardi 23 juillet, les épreuves écrites du brevet d’études du premier cycle (BEPEC) vont se dérouler dans l’ensemble du territoire national. Au total, 17.738 candidats sont inscrits. Les responsables de l’Onec affirment que toutes les dispositions nécessaires sont déjà prises pour le bon déroulement de l’examen.

Après l’examen d’entrée en sixième et le Baccalauréat (épreuves écrites), place au BEPC, pour session 2024. Pour cette année, ils sont 17.738 candidats dans l’ensemble des îles pour le BEPC répartis à 6868 à Ngazidja, 1137 à Mwali et 4803 à Ndzuani. Et les épreuves écrites débutent dimanche prochain. Et les épreuves sportives s’en suivront et son facultatives.

Dans le cadre des organisations des épreuves écrites de l’examen du BEPC, les responsables des examens nationaux ont déjà annoncé les mesures prises contre toute tentative de fraude. Déjà, les épreuves écrites du baccalauréat 2024 ont connu des nombreuses irrégularités. Des arrestations ont eu lieu suite à des nombreuses tentatives de tricheries, notamment au lycée Saïd Mohamed cheikh et d’autres centres et sous centres d’examens.

D’ailleurs, le code pénal comorien, articles 369 et 370 stipulent les sanctions de tentative ou de fraude ou de quiconque aura éludé aux examens nationaux. 12 candidats au baccalauréat ont été arrêtés et présentés devant le juge, au tribunal de Moroni.

Les candidats au BEPC sont appelés à se présenter dans leurs salles sans appareil de communication, durant les trois jours de l’examen qui débute ce dimanche.

Abdoulandhum Ahamada

Le calendrier des examens nationaux est déjà fixé par le ministère de l’éducation nationale. Et c’est le concours d’entrée en 6ème et CEPE qui donne le coup d’envoi. Prévu demain mardi sur l’ensemble du territoire, 17.738 candidats vont concourir.

Le concours d’entrée en sixième et Cepe est prévu demain mardi 2 juillet 2024 sur l’ensemble du territoire national. Au niveau de Ngazidja, les candidats inscrits sont au nombre de 8726 candidats, à Mwali, on compte 1554 candidats et 7458 candidats inscrits à Ndzuwani. Un total de 17.738 candidats inscrits au niveau national. Toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement de l’examen.

Après le concours d’entrée en sixième et Cepe, les candidats aux épreuves du Baccalauréat général seront au rendez-vous. Ils sont 6457 candidats inscrits à Ngazidja, 1241 à Mwali et 5685 inscrits à Ndzuwani. Ils sont au total 13.383 candidats inscrits aux épreuves du Baccalauréat général dans l’ensemble des trois îles indépendantes.

L’office national des examens et concours (ONEC) a annoncé que cette année toutes les mesures et dispositions nécessaires de sécurité des épreuves seront renforcées. « Les mesures sécuritaires des épreuves des examens et concours nationaux sont mises en place pour assurer le bon déroulement des examens », ont indiqué les responsables de l’organisation des examens et concours nationaux.

Cette stratégie est déjà mise en place par les autorités concernées pour appréhender les auteurs des fraudes et triches aux examens nationaux. Grâce à ces initiatives, le déroulement des examens commence à prendre de l’ampleur tant au niveau des surveillants que des élèves.

Abdoulandhum Ahamada