Alors que le coup d’envoi des examens nationaux est donné samedi dernier par l’entrée en sixième et CEPE, l’intersyndicale a, devant la presse, exprimé sa satisfaction suite au respect du mot d’ordre. Il indique poursuivre le boycott pour les restes des examens nationaux, le Bepc et le Bac tant que le gouvernement continue de faire la sourde oreille sur leurs revendications.
L’intersyndicale des enseignants campe sur sa position. Dans une rencontre avec la presse, les leaders syndicaux disent poursuivre le boycott des examens nationaux tant le gouvernement fait la sourde oreille sur leurs revendications.
Les enseignants du primaire et du secondaire ont décidé de ne pas se présenter aux centres des examens nationaux de l’année 2023.
Ces derniers demandent à bénéficier entre autre de la valeur indiciaire, des avancements et de la nouvelle grille indiciaire comme l’indique le protocole d’accord que le gouvernement et l’intersyndicale ont signé.
« Nous avons signé un protocole d’accord avec le gouvernement stipulant que les enseignants bénéficieront des valeurs indiciaires, de la nouvelle grille indiciaire et des avancements. Alors, la valeur indiciaire était appliquée à tout le monde, passant de 1 600 à 1 800 kmf. Et maintenant, après l’assainissement, on attend les avancements et la nouvelle grille indiciaire, en vain. Face au manque du respect de cet accord, les enseignants ne se sont pas présentés à la surveillance de la 6e», a expliqué un enseignant et membre de l’intersyndicale.
L’intersyndicale de l’éducation affirme qu’elle continue son combat de boycott aux autres examens nationaux. « Nous remercions les enseignants qui ont suivi largement le consigne. Le mot d’ordre est le même pour les examens du Baccalauréat et du BEPC », a-t-il enchaîné.
« Le pire, est que les professeurs de l’UDC et les encadreurs pédagogiques bénéficient d’ores et déjà de la nouvelle grille indiciaire. Contrairement à nous. Nous sommes toujours sur celle de 1960. Si on réclame nos droits, notamment la nouvelle grille, on est mal traités et critiqués », a-t-il regretté.
Pour rappel, le 18 mai 2022, un protocole d’accord a été signé entre l’intersyndicale de l’éducation et les ministères de l’éducation nationale et de la fonction publique. Cet accord signé en mai 2022 porte : « revalorisation de la nouvelle grille indiciaire, avancements et valeur indiciaire ». Mais, le gouvernement n’a pas tenu ses promesses, selon l’intersyndicale. D’où l’origine de ce mouvement d’humeur des enseignants du primaire et du secondaire.
Abdoulandhum Ahamada