ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

La stratégie nationale de recherche aux Comores représente une opportunité pour stimuler le développement durable et répondre aux défis locaux. Hier au Retaj, un séminaire sur l’élaboration d’une stratégie nationale de recherche est ouvert, lequel Bacar Mvoulana, ministre de l’éducation nationale a rappelé dans son discours d’ouverture que la recherche scientifique est l’un des piliers fondamentaux de développement de toute nation.

En investissant dans la recherche et l’innovation, les Comores peuvent espérer construire un avenir plus résilient et prospère. Bacar Mvoulana, ministre de l’éducation nationale a fait savoir que la recherche scientifique est l’un des piliers fondamentaux du développement de toute nation.

 « Elle joue un rôle fondamental dans l’enseignement supérieur en tant que moteur de l’innovation, de la production de connaissances et du développement intellectuel, permettant par ailleurs, aux acteurs impliqués de rester à la pointe des avancées scientifiques, mais aussi de renforcer l’esprit critique, la créativité et la capacité à résoudre des problèmes complexes, voir vitaux », a-t-il déclaré.

Pour un pays comme les Comores, précise le ministre, il est impératif de se doter d’une stratégie appropriée qui constituera le cadre institutionnel nécessaire doté de moyens humains et financiers adaptés pour coordonner les efforts et les synergies.

A en croire le ministre, le but est de maximiser et mutualiser l’utilisation des ressources disponibles et en fin aligner les priorités scientifiques sur les attentes réelles du pays et valoriser la recherche dans toutes ses dimensions.

« Sans une telle stratégie, la recherche restera fragmentée, menée de manière isolée par des chercheurs indépendants, et peinera à apporter des contributions significatives au développement socio-économique souhaité pour le pays », a rassuré le ministre. Selon lui, une telle stratégie servira à créer un environnement propice à l’innovation, en encourageant  la création des laboratoires et la promotion de partenariats avec des acteurs internationaux.

Kamal Said Abdou

Mardi dernier, une cérémonie de réception des travaux de réhabilitation des salles de classe à IUT a eu lieu. Dans son discours, Bacar Mvoulana, ministre de l’éducation nationale a précisé que ces travaux ont coûté 45 millions de nos francs, financés en partie grâce aux 97 millions de subventions accordées par l’Union européenne dans le cadre du programme Msomo Nahazi.

L’institut universitaire de technologie a bénéficié d’une initiative majeure visant à améliorer ses infrastructures académiques. Grâce à un financement significatif de l’Union européenne, plusieurs salles de classe ont été réhabilitées, offrant ainsi un environnement d’apprentissage plus adapté aux étudiants. 97.000.000 kmf est le budget indicatif total. La réception des salles réhabilitées illustre l’engagement du gouvernement comorien à soutenir le développement éducatif dans le pays et un pas vers un avenir plus prometteur pour les étudiants comoriens.

Cette initiative renforce l’idée que des infrastructures adéquates sont essentielles pour un apprentissage de qualité, selon le ministre de l’éducation nationale. « Cette réhabilitation n’est qu’une étape dans notre engagement à améliorer l’offre éducative en Union des Comores. Nous avons d’autres objectifs ambitieux pour l’avenir », a fait savoir le ministre de l’éducation nationale.

Ces améliorations permettront aux étudiants de bénéficier d’un cadre stimulant et de ressources adaptées à leur enseignement. Pour le conseiller juridique auprès de l’administrateur de l’université, c’est un apport très important. Selon lui, l’éducation est le moteur du développement du pays. « Nous remercions l’Union européenne pour ce geste noble qui nous a apporté aujourd’hui », a-t-il exprimé rappelant que l’éducation fait partie de l’engagement du gouvernement comorien dans le plan Comores émergent.

A entendre le conseiller, la réhabilitation des salles de classe répondra aux besoins de l’université des Comores en matière de qualité de l’éducation. 

Kamal Said Abdou

Enseignement : Une école publique désertée

Enseignement : Une école publique désertée

Alors que la rentrée scolaire approche à grands pas, le ministre de l’éducation nationale, Bacar Mvoulana n’a pas mâché ses mots, en révélant que 20% d’élèves fréquentent l’école publique et 80% pour l’école privée. Des données qui démontrent que l’école publique est désertée.

Selon le ministre de l’éducation, la rentrée scolaire aura bien lieu aux dates prévues pour les enseignants et pour les élèves : les 23 et 30 septembre 2024. « L’absence des enseignants est impardonnable », a déclaré Bacar Mvoulana en rappelant que la rentrée aura lieu, le 23 septembre 2024.

Sur les revendications des enseignants, le ministre a annoncé que toutes les dispositions ont été prises, et les doléances ont été soumises à l’Assemblée nationale. « En conseil des ministres, j’ai annoncé toutes les revendications des enseignants. Par avis du président Azali, les revendications ont été soumises à l’Assemblée Nationale lors de l’adoption de la loi des finances rectificatives. Je pense que le moment opportun aura lieu pour en tirer profit. Mais, avant de procéder à des revendications salariales, il faut savoir que l’enseignement public n’existe pas. Il faut donc réglementer l’enseignement des enfants », a-t-il expliqué.

« Selon les renseignements statistiques que j’ai reçus, il démontre que 80% d’élèves fréquentent le milieu scolaire privé et 20% à l’école publique. Moins de 50% des enseignants sont affectés. Est-il temps de revendiquer des salaires exorbitants ou revendiquer le maintien de la profession ? », a-t-il demandé.

S’agissant des universitaires, le ministre se base sur le protocole d’accord signé avec le gouvernement. « Selon l’accord protocolaire des parties prenantes, portant 7 points fondamentaux, chaque partie qui ne respecte pas l’accord, l’autre partie a l’obligation de réagir comme elle veut. L’acte premier qui interdit la participation aux examens, le syndicat n’a pas respecté ses engagements car le protocole stipule que si le corps enseignant n’est pas payé au mois de juillet, il doit déclarer la grève avant le mois de juillet. Ce sont eux, les premiers n’ayant pas respecté le protocole établi », a rappelé le ministre de l’éducation nationale.

« La rentrée est fixée en ce mois. Si l’enseignant n’a pas fait sa rentrée, alors, c’est une abstention à la profession. Le 23 septembre prochain, la rentrée universitaire aura lieu comme convenue », a-t-il conclu avant de rassurer au paiement des enseignants vacataires.

Abdoulandhum Ahamada

Suite à une réunion du syndicat national des ingénieurs, administrateurs, techniciens et ouvriers spécialisés à l’Université des Comores (SNIATOS-Udc) et le Bureau exécutif du syndicat national des enseignants de l’Université (SNEUC), tenue mardi dernier, les deux mouvements ont décidé de lancer un préavis de grève à l’Udc à partir du mercredi 18 septembre 2024 à moins que leurs revendications soient résolues.

Le ministère de l’éducation nationale et l’administration de l’Udc ne parviennent pas du tout à satisfaire les revendications du syndicat du personnel de l’Udc. Le 27 juin 2024, le SNIATOS-UDC et le BE du Sneuc ont entamé une grève d’à peine un mois. Des négociations entre les parties prenantes ont été entamées jusqu’ à ce que les parties ont conclu de reprendre les activités académiques jusqu’à mardi 10 septembre dernier. Cependant, suite à une réunion du Sniatos-Udc et du BE du Sneuc, tenue mardi 10 septembre dernier, le bureau exécutif du personnel de l’Udc a constaté que ni le gouvernement, ni le ministère de l’éducation nationale, ni l’administration de l’Udc n’ont respecté leurs engagements pris le 29 juillet dernier.

«  La réunion du 29 juillet dernier, du Sniatos-Udc et du BE du Sneuc avec les délégués des composantes de l’Udc, l’ordre du jour portant sur la grève entamée le 2u juin 2024, le Sniatos-Udc/ Sneuc ont décidé de mettre à termes la grève sous condition : une garantie de la prise en charge du paiement des arriérés de nos salaires jusqu’à septembre par le gouvernement. Actuellement, nous avons deux mois d’arriérés, juillet et août et le respect strict de la mise en place des organes de l’Udc et la feuille de route sur la régularisation institutionnelle. Ainsi, lors d’une réunion du 10 septembre, le bureau exécutif du syndicat du personnel a constaté que ni le gouvernement ni le ministère de l’éducation et l’administrateur pas respecté leurs engagements. Malgré une première tentative pour la mise en place du conseil d’administration », lit-on sur une lettre adressée au ministère de l’éducation nationale.

Par ce motif, le bureau exécutif a signifié au ministère de l’éducation d’un préavis de grève à partir de ce mercredi si leurs revendications ne sont pas honorées. 

Abdoulandhum Ahamada

Bourse Twamaya ya maudu : 28 bacheliers honorés

Bourse Twamaya ya maudu : 28 bacheliers honorés

La Meck-Moroni a célébré sa 10ème édition de la bourse Twamaya ya maudu, vendredi dernier, au palais du peuple. Une initiative visant à soutenir les parents des bacheliers ayant des moyens financiers limités. En cette année 2024, 28 bacheliers en bénéficient.

Ce n’est pas la première fois que la Meck-Moroni vient en aide aux familles ayant des moyens financiers limités. Cette année 2024, marque la 10ème édition de la bourse Twamaya ya maudu aux bacheliers ayant obtenu des mentions.

La cérémonie de remise des attestations de mérite aux lauréats a été marquée par la présence des figures emblématiques du pays, des parents d’élèves et des autorités du pays. Cela témoigne un engagement sans faille à l’éducation des enfants.

Depuis la date de la création de cette bourse (en 2015), la Meck-Moroni a déjà octroyé 238 bourses dont 144 pour les étudiants qui faisaient ses études à l’Université des Comores, soit 60,5% et 94 pour ceux qui faisaient leurs études à l’étranger, 39,5%. Cependant, cette année 2024, 28 bacheliers bénéficient la bourse Twamaya ya maudu dont 14 bacheliers poursuivent leurs études à l’UDC et 14 à l’étranger.

Farida Moilimou, directrice exécutive de la Meck-Moroni souligne que cette fameuse bourse a un impact positif à l’accès aux études universitaires. Puisque selon elle, cet appui financier de 50.000 kmf par mois pour les étudiants à l’UDC et 150.000 kmf aux étudiants vers l’étranger est un atout sur l’économie des familles bénéficiaires. Et les résultats sont donc positifs. « Ce programme de bourse Twamaya ya maudu appuie les familles bénéficiaires de cet appui financier. L’étudiant se sent apaisé et tranquille. Cette initiative a un impact positif sur les études universitaires », a-t-elle souligné.

Chamsane Abdou Djae, bénéficiaire de la bourse témoigne que cette initiative est un véritable investissement dans la vie et au-delà des études universitaires. Une marque de reconnaissance aux efforts déployés par la Meck-Moroni depuis la date de signature de ce programme. « Grâce à ce soutien financier, nous allons franchir un grand pas pour notre avenir. Nous remercions la Meck-Moroni pour cet appui financier qui nous permet de continuer nos études universitaires durant les prochaines années. Je suis convaincu que ce programme va apporter des fruits à l’avenir », a-t-il exprimé.

 Abdoulandhum Ahamada

 

Les enseignants vacataires de l’IUT ne digèrent pas la situation qu’ils ont traversée durant l’année universitaire 2023-2024. Ces enseignants comptabilisent neuf mois sans solde malgré leur détermination à enseigner. Lors d’une conférence de presse tenue, samedi dernier, ils ont décidé de boycotter la rentrée universitaire 2024-2025, en attendant que leur revendication soit satisfaite.

Les enseignants de l’Université des Comores n’en finissent pas avec la grève. Après le bras de fer des enseignants et le personnel administratif de l’université avec le gouvernement, c’est au tour des enseignants vacataires de l’IUT de hausser le ton.
 L’IUT représente 70% des enseignants vacataires et 30% des titulaires. Les vacataires accumulent 9 mois sans solde. Une situation difficile qui fait grincer les dents.

Lors d’une conférence de presse de samedi dernier, Madame Sitty a fait savoir que les enseignants vacataires ont signé des contrats ou engagements qui ne sont pas respectés. « Nous avons signé un contrat au début du premier semestre. Et à la fin du premier semestre, nous n’avons pas reçu nos salaires mensuels.
Toutefois, nous avons continué à dispenser les cours jusqu’ au deuxième semestre sans toucher le moindre centime. Comment pouvons-nous travailler dans ces mauvaises conditions ? Nous sommes des oubliés », a expliqué l’enseignante.

Un des enseignants conférenciers appelle à des mesures strictes avant la rentrée universitaire 2024/2025. « Nous avons travaillé neuf mois sans salaire pourtant on a toujours voulu le meilleur pour nos enfants (étudiants). Nous avons senti un mépris de toutes les parties prenantes. Nous voulons la totalité de nos salaires annuels avec des nouvelles conditions à signer pour que nous fassions la rentrée prochaine. Il existe un budget alloué aux salaires des enseignants. Où est-il passé ? Alors, nous avons décidé de boycotter les corrections des copies, des soutenances et il n’y aura pas de rentrée universitaire », a-t-il insisté.

Abdoulandhum Ahamada

 

C’est par le biais d’un arrêté N° 24-011/MENERSFIP/CAB daté du 30 août 2024 que le ministre de l’éducation nationale, Bacar Mvoulana informe la communauté éducative que la rentrée des classes pour l’année scolaire 2024-2025 est fixé au 30 septembre. Pour les enseignants, c’est le 23 septembre.

C’est déjà officiel ! La rentrée scolaire 2024/2025 se fera à partir de la fin de ce mois de septembre 2024. La rentrée des enseignants est prévue pour le jeudi 23 septembre tandis que celle des élèves est prévue pour le 30 septembre prochain. Cette période transitoire permettra aux établissements scolaires de finaliser les préparatifs nécessaires à la rentrée. La communauté éducative à prendre toutes les dispositions pour une meilleure rentrée scolaire 2024-2025. Cette date concerne les écoles publiques et privées.

Le même arrêté, le premier trimestre se déroulera du 30 septembre au samedi 21 décembre 2024, le deuxième trimestre débute du jeudi 02 janvier au samedi 22 mars 2025 et le troisième s’étalera du mercredi 2 avril au samedi 14 juin 2025. L’article 5 de l’arrêté a tenu compte des examens de fin d’année qui se dérouleront du lundi 25 juin au samedi 9 août 2025.

Une rentrée scolaire sur fonds de crise et une inflation galopante. Le ministère de l’éducation nationale appelle à tous les établissements scolaires d’enseignement général et de formation professionnelle technique et professionnelle publics et privés à respecter ce présent arrêté, sauf le lycée technique agricole qui dispose d’un calendrier spécifique.

Abdoulandhum Ahamada

Dans le cadre de la coopération sino-comorienne, 40 à 50 étudiants comoriens ont bénéficié des bourses d’études de la République populaire de Chine et s’envoleront pour la Chine. Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores, a rappelé que la Chine est aux côtés des Comores dans son développement.

Chaque année, cette cérémonie de réception pour les nouveaux bénéficiaires des bourses d’études en Chine se tient au siège de l’ambassade. En effet, depuis 1980, la Chine a mis en place un programme visant à octroyer des bourses d’études aux jeunes élites comoriennes.

Cette année, 40 à 50 étudiants vont poursuivre les études sur différents domaines, notamment médecine, agriculture, science sociale et géo pétrolier. « Je profite de cette occasion pour leur adresser (les étudiants bénéficiaires des bourses) mes meilleures félicitations », a déclaré Guo Zhijun, ambassadeur de Chine aux Comores qui a rappelé, qu’il s’agit d’une grande opportunité pour ces nouveaux étudiants de découvrir la Chine et étudier dans des grandes universités chinoises reconnues mondialement.

« Vous allez étudier en Chine pour revenir contribuer au développement de votre pays natal et surtout contribuer à l’amitié entre les deux pays », a fait savoir le diplomate Chinois. Ce dernier a rappelé que la Chine compte actuellement 300 étudiants comoriens. Ce qui témoigne de la coopération sino-comorienne et d’autres pays.

De son côté, Maoulana Charif, ambassadeur des Comores auprès de la Chine, a indiqué que ces étudiants au-delà de leurs études, seront des ambassadeurs du pays en Chine. « Le pays a besoin de votre expérience et de votre expertise. Vous êtes l’avenir de ce pays », a-t-il insisté.

Le diplomate comorien en Chine a salué les actions de la Chine en faveur des Comores. Un appui, qui, selon le diplomate Comorien, porte sur différents secteurs dont l’éducation, un vecteur clé pour le développement du pays. 

Kamal Said Abdou

En vue de normaliser l’Université des Comores, une première rencontre visant à mettre en exergue la gouvernance et la réglementation de l’Université, à l’approche de la rentrée universitaire 2024/2025, a eu lieu samedi dernier, en présence du ministre de l’éducation nationale. Cette réunion marque un processus graduel pour la mise en place des organes dirigeants de l’UDC, le budget 2024/2025 et les préparatifs de la rentrée universitaire prévue le 10 octobre 2024.

Le nouveau ministre de l’éducation nationale, Bacar Mvoulana n’a pas tardé à réagir face aux problématiques de la gestion et de la gouvernance de l’Université des Comores. À l’approche de la rentrée universitaire 2024/2025, le gouvernement et l’UDC se sont réunis, samedi dernier. Une première rencontre visant à mettre en place les structures universitaires, la normalisation de l’Université et les préparatifs de la rentrée universitaire prévue le 10 octobre 2024.

« Cela ouvre la voie à la régularisation institutionnelle graduelle de l’établissement, permettant la mise en place de ses organes dirigeantes selon le chronogramme suivant : la mise en place du conseil d’administration et scientifique et des études, le recrutement du nouveau recteur, la nomination des chefs de composantes, l’adoption du budget 2024 2025 et la rentrée universitaire prévue au 10 octobre 2024 », précise le service de communication du ministère de l’éducation nationale.

Cette réunion inaugure également une nouvelle ère pour l’Université des Comores, mettant en avant l’importance de la gouvernance et de la réglementation pour le bon fonctionnement des institutions d’enseignement supérieur.

À titre de rappel, cette étape importante se réfère aux dispositions de la loi N 23 20/AU du 27 novembre 2023 qui modifie et complète la loi N 14 24/AU du 14 juin 2024 relative à l’orientation et l’organisation de l’enseignement supérieur, ainsi qu’aux dispositions du décret N 2458/58 du 11 mai 2024 concernant les nouveaux statuts de l’Université des Comores. La prise des décisions des autorités concernées permet de renforcer le secteur de l’enseignement universitaire qui joue un rôle crucial dans le développement socio-économique du pays.     

Abdoulandhum Ahamada

Les résultats du brevet d’études du premier cycle (BEPC) de la session 2024 ont été délibérés et proclamés. À Ngazidja, sur un effectif de 6874 candidats, 832 sont admis, soit 12, 10% et 1282 candidats sont autorisés à passer les épreuves du deuxième groupe, soit 18,65%. Le taux de réussite est de 30,65%.

Le BEPC a été délibéré et proclamé dans l’ensemble du pays du samedi au dimanche. À Ngazidja, sur un effectif de 6874 candidats, 832 sont admis, soit 12, 10% et 1282 candidats sont autorisés à passer au second groupe, soit 18,65%. Le taux de réussite est de 30,65%. Par contre, 4749 candidats sont refusés et 11 sont impliqués dans des fraudes.

À Anjouan, sur un total de 4716 candidats présents, 13 53 ont été admis, soit un taux de réussite de 28,69%. 1446 candidats sont autorisés à passer aux épreuves orales, soit 30,66%. Le taux de réussite total est de 59,35%. Les candidats admis et les autorisés sont au nombre de 2799, soit un taux total de 59,35%. Les candidats refusés sont au nombre de 1998.

Le centre de Tsembehou est en tête avec un taux de 56,14% sur 285 candidats inscrits et 72,28 à l’oral. Par contre, le centre d’Ouvanga est en dernier du classement avec un taux de 11,25% d’admission directe et 48,02% après l’oral.

Mutsamudu enregistrant le plus grand nombre de candidats, a eu 27,57% de taux de réussite directe après rachat. Sur 894 candidats, 241 sont autorisés à passer aux épreuves orales. Ce qui a élevé le chiffre de 484, soit un taux de 54,57% admis après l’oral. 

Abdoulandhum Ahamada