ALFAJR QUOTIDIEN – Journal d'information quotidien comorien

Des résultats catastrophiques par rapport à l’année dernière dont le pourcentage était de 62,93%, à Ngazidja. Cette année, le taux de réussite est de 27,51% à Ngazidja, soit 647 candidats admis et 1018 autorisés à passer les épreuves du deuxième groupe. Les îles de Mohéli et de Ndzuwani affichent, respectivement, un taux de 52,27% et 44,08%. 

Les résultats du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2023 sont proclamés ce mardi à l’école primaire publique Fundi Said Mnemoi Moroni Application. À Ngazidja, les résultats sont catastrophiques par rapport à l’année dernière où le pourcentage était de 62,93 %.

Et selon les membres du jury à Ngazidja, sur 6052 candidats inscrits, 647 sont admis, soit 10,69% et 1018 candidats autorisés à passer les épreuves du 2eme groupe. Au total, Ngazidja enregistre 1665 admis et autorisés, soit un taux de réussite de 27,51%.

Le président du jury à Ngazidja, l’inspecteur Issihika Mdahoma confirme l’échec des résultats de l’examen. Mais, selon lui, tous les acteurs de l’administration éducative sont impliqués. « Les acteurs de l’administration de la scolarité infantile sont tous impliqués à ce résultat catastrophique. Il s’agit, entre autres, des administrateurs, des encadreurs pédagogiques, des professeurs, les parents et les élèves. Et la tricherie dans les salles d’examen est le cancer du système éducatif comorien », a critiqué Issihika Mdahoma.

Pour lui, 28 enseignants sont rattrapés de fraude à l’examen et 25 candidats éliminés. « Cette année, il y a certains enseignants qui ont donné des téléphones aux candidats en salle de classe. Au total, 28 enseignants ont été rattrapés et seront jugés en conseil de discipline. Et 25 élèves ont été éliminés, à cause des fraudes », a-t-il dit.

A noter qu’à Mohéli, sur 1035 candidats à l’examen, 262 sont admis, soit 25,31% et 279 sont autorisés à passer au deuxième groupe, soit un taux de 26,96%. Au total, Mohéli enregistre un taux de réussite de 52,27% et 505 candidats recalés, soit 47,73%. Et Anjouan enregistre un taux de réussite de 44,08%. 

Abdoulandhum Ahamada

Hier mardi, les résultats du brevet d’étude du premier cycle sont proclamés sur l’ensemble du territoire national. A Ngazidja, un taux d’échec de 72,49% a été enregistré sur un total de 6165 candidats inscrits dont 6052 présents. Une hausse spectaculaire du taux d’échec par rapport à l’année dernière. Des résultats catastrophiques et médiocres.

A Ngazidja, les résultats du BEPC sont plus que médiocres. Sur un total de 6165 candidats inscrits dont 6052 présents, 4387 sont échoués, soit un taux d’échec de 72,49%. De tels résultats interpellent plus d’un et appellent à une conscience commune, selon les avis des uns et autres. « Avec ces résultats catastrophiques, il faut que chacun soit responsable pour que les années à venir soient meilleures. On ne peut accuser ni les enseignants ni les autorités ni les parents. C’est un échec pour tout le monde. C’est pourquoi j’appelle à une assise nationale sur l’éducation devant permettre à avoir des taux de réussite honorables les prochaines années », a indiqué Moussa Fakihidine, un enseignant de Sciences naturelles.

La situation des résultats du BEPC est de plus en plus préoccupante, avec un taux d’échec de 72,49%. Cette tendance à la baisse s’aggrave ces dernières années. « Nous venons d’enregistrer les plus mauvais résultats de ces dernières années. Dans tous les centres et sous-centres, c’est trop catastrophique. C’est incompréhensible », se plaint-il. Selon lui, il faut revoir le système éducatif car il est en difficulté.

Correcteurs plus sévères, politique de lutte contre la tricherie. Un système qui a porté ses fruits et chacun y va de son explication. Mais les commentaires s’associent à une chose : le système éducatif de notre pays est mourant.

Pour un enseignant de Français, « ce n’est pas un miracle. Ce taux d’échec reflète le niveau de nos élèves. Ils abandonnent trop les cours pendant qu’ils n’ont pas de niveau. Il serait mieux de revoir la base de notre éducation, à savoir les classes du primaire. Si la base est bonne, nous aurons de meilleurs élèves avec un niveau excellent », a-t-il indiqué. Et de conclure « il y a un problème structurel qui est à l’origine de ce taux d’échec historique. »  

Abdoulandhum Ahamada

A peine 34% des candidats qui ont eu leur Bac cette année, à Ngazidja, 45% à Ndzuani et 53% à Mwali. Et la déconvenue ne s’arrête pas là : ce taux extrêmement faible démontre l’effondrement progressif du système éducatif du pays.

Triste taux de réussite. Les Comores continuent d’afficher l’un des taux de réussite au baccalauréat les plus faibles au monde. Le taux de réussite au Bac s’établit à 34% à Ngazidja, 45% à Ndzuani et 53% à Mwali.

Face à cette catastrophe, des enseignants chargent des élèves qui abandonnent les études. Une situation inquiétante qui ne semble pas émouvoir les autorités compétentes.

Mohamed Ali, enseignant de Mathématique analyse ces résultats à plusieurs niveaux. Il constate que le chiffre est faible les deux années précédentes. Mais, il reste extrêmement faible en comparaison avec les objectifs d’un système éducatif nourrissant les ambitions de développement d’un pays.

« Ces mauvais résultats sont imputables à tous les acteurs : système éducatif, professionnels de l’enseignement, encadrement, parents d’élèves et élèves, devenus moins studieux avec l’avènement des réseaux sociaux », a-t-il confié.

Pour sa part, Hadji Abdou Soilihi, note aussi une timide participation des élèves dans les cours. Selon lui, tous ces éléments doivent conduire à une réflexion pour trouver des solutions capables d’offrir des performances au-delà de 50%.

Il déplore le faible niveau des résultats, imputables à un enseignement instable. Il plaide ainsi pour la tenue des états généraux de l’éducation pour aborder ces problématiques. Puisque « l’éducation est le vecteur du développement. Nous sommes tous appelés à veiller à une éducation de qualité et assurer l’avenir de nos enfants », a conclu Hadji Abdou Soilihi. 

KDBA

Comme prévu, les résultats du baccalauréat 2023 aux Comores ont été proclamés, hier jeudi. A Ngazidja, les résultats proclamés sont catastrophiques par rapport à ces dernières années. Selon le jury, le taux de réussite est de 34,93%.

Sur un total de 6607 candidats à l’examen du baccalauréat dans l’île de Ngazidja, seuls 724 sont déclarés admis après rachat, soit un taux de 10,96%. 1584 candidats sont autorisés à passer les épreuves du deuxième groupe, soit un taux de 27,97%. Un résultat jugé moins bon que l’année dernière. Puisque les années se suivent et les résultats ne s’améliorent guère.

Le président du jury, Ali Mohamed Mbaé a souligné que ce mauvais résultat reflète le travail fourni par les élèves malgré les mesures de sécurité mises en place pour lutter contre les fraudes.

« Cette année, 6607 candidats ont passé l’examen du bac dont 724 ont été admis, soit un taux de réussite de 10,96%. 1584 élèves sont autorisés à passer le deuxième groupe. Ce qui équivaut à 27,97%. Soit un taux de réussite de 34,93% au total.

C’est le résultat que reflète le niveau des élèves. Les mesures de sécurité ont été prises pour lutter contre les fraudes », a déclaré le président du jury de Ngazidja, tout en annonçant que « 77 candidats ont été rattrapés avec des copies identiques et un surpris avec un téléphone ».

En comparant les résultats de l’année dernière, l’on constate que cette année, les résultats sont moins bons, puisque l’année dernière, l’on a comptabilisé 1235 admis, soit 17,94% et 2117 au rattrapage, soit 48,69%.

A noter que le budget alloué au secteur de l’éducation représente moins de 6% du PIB dont 90% servent à payer les salaires des enseignants et le personnel d’encadrement. 

Abdoulandhum Ahamada

Les quelques irrégularités constatées dans l’examen d’entrée en sixième ont suffi pour susciter des remous. Mais l’Orec s’est expliqué : il s’agit des erreurs de saisie. Et à la veille de la proclamation du baccalauréat, les parents des candidats appellent le ministère de l’éducation et le service des examens à ne pas rééditer la même rengaine et à veiller aux résultats avant la proclamation.

Les mêmes erreurs se répètent chaque année dans les examens nationaux. Des candidats refusés sur les listes se trouvent admis dans leurs relevés et attestations. L’examen d’entrée en 6ème est beaucoup critiqué. Les parents des candidats tirent la sonnette d’alarme. Puisqu’il reste les résultats du baccalauréat et du Bepc. « C’est incompréhensible du fait qu’ils ont le temps pour vérifier avant de proclamer les résultats. Ils n’ont pas droit à l’erreur. Ce qui s’est passé dans l’examen d’entrée en 6eme réveille la conscience de chaque parent d’élève. Ce n’est pas normal que nos enfants soient victimes chaque année d’erreurs de calcul et informatique », a réagi sur les réseaux sociaux Youssouf Hamidou, un parent d’un candidat au baccalauréat.

Celui-ci a regretté que ces erreurs qui se produisent chaque année soient les résultats, selon lui, d’une incompétence ou de négligence de la part des responsables chargés de veiller au bon déroulement des épreuves. « Les erreurs qui se répètent chaque année décrédibilisent les examens et nuisent l’image de notre éducation. C’est une honte et une insulte pour le pays », a-t-il insisté.

« Si les résultats des examens sont erronés c’est grave. Cela explique que même les responsables ne sont pas conscients de la mission qui leur a été confiée et pourtant ils sont payés pour ça », a-t-il ajouté.

L’heure de mettre fin à ces pratiques a sonné, selon Youssouf Hamidou. Le changement est de mise pour des résultats fiables et justes. « Nous, parents des candidats aux examens nationaux, appelons le chef de l’État que le pays a besoin des gens compétents. Si aujourd’hui on parle des irrégularités dans les examens nationaux ce qu’il y a des défaillances dans le circuit. Il n’est pas trop tard pour mieux faire. L’heure est au changement », a indiqué Youssouf Hamidou qui appelle aussi le président de jury de revoir les résultats avant la proclamation pour éviter les éventuelles erreurs. 

Kamal Said Abdou

Sur l’île de Ngazidja, les travaux se déroulent dans un rythme avancé. Joint au téléphone hier mardi, un des membres du jury en grande Comore, affirme sur le respect du timing et le délai fixé pour la délibération et la proclamation des résultats du baccalauréat. Ils sont attendus demain jeudi.

C’est l’épreuve la plus stressante pour les candidats. La délibération des résultats du Baccalauréat reste le moment le plus attendu, du côté des candidats que les parents d’élèves et les établissements scolaires. Contacté hier mardi par Al-fajr, un des membres du jury de l’île de Ngazidja affirme que les travaux avancent à un rythme accéléré et assure sur le respect du deadline imposé par l’office national des examens et concours (Onec). « À Ngazidja, nous voulons respecter la date prévue pour la délibération de l’examen du Bac, ce 27 juillet 2023. Les dispositions sont déjà prises », a confié Rafiki Mohamed.
Sauf cas imprévu de dernière minute, tout reste à croire que les équipes feront de leur mieux pour qu’une erreur ne soit commise et qu’elles soient au rendez-vous. À Ngazidja, la correction des épreuves écrites ou théoriques, de l’éducation physique et sportive (Eps) sont déjà terminées. Et l’équipe technique se mobilise pour être prête.
À propos du déroulement de l’examen, le président du jury à Ngazidja, Ali Mohamed a déclaré que les épreuves écrites sont bien passées, sans aucun incident majeur signalé. « Les épreuves écrites se sont bien déroulées. On n’a pas enregistré d’incidents majeurs et ni constaté des tentatives de triche. Toutefois, on ne peut pas dire que l’examen soit complètement sécurisé. Mais, par rapport aux années précédentes, l’examen est bien passé car les mesures de dispositions ont été prises pour lutter contre les fraudes et tricheries », a-t-il dit. 
Abdoulandhum Ahamada

Mercredi dernier, les résultats du concours d’entrée en 6e et Cepe sont proclamés, dans l’île de Ngazidja. Plusieurs erreurs ont été signalées dans les relevés de notes des candidats. Une situation qui fait écho. Et hier lundi, les responsables de l’organisation de l’examen affirment qu’il s’agit d’une erreur de saisie, mais « tout est réglé ».

Après la proclamation des résultats du concours d’entrée en 6e et Cepe, à Ngazidja, des rumeurs se répandent dans tous les côtés. Des candidats à l’examen affirment que leurs numéros de tables sont identiques, d’autres confirment qu’ils ont réussi l’examen mais ont été par erreur recalés.

Face à ce fiasco, les responsables de l’examen ont déclaré, à travers un point de presse tenu, hier, que « certes, des numéros de tables sont identiques, à la CIPR de Moroni mais tout est déjà réglé ».

« Dans la CIPR de Moroni, nous avons constaté que certains numéros de tables sont sautés dans le système informatique. Le problème a commencé à partir du numéro 5510 qui a été sauté. C’est une question de transfert de données, mais ce  qui ne remet pas en cause les résultats proclamés. Aucun candidat n’a eu ce qu’il ne mérite pas. Ceux qui ont déjà réussi à l’examen, sont les vrais lauréats. Désormais, tout est déjà réglé », a déclaré le président du jury de l’île de Ngazidja, Saïd Abdou Djaé.

Et à son tour, Kabir Iliassa, directeur général de l’OREC, à Ngazidja, souligne que cette situation doit servir de leçons pour les autres examens nationaux, notamment le BAC et le BEPC. « C’est la première fois que nous rencontrons ces genres d’erreurs informatiques. Nous devons prendre toutes les précautions nécessaires pour les restes des examens nationaux. Nous demandons toutes nos excuses aux parents d’élèves et aux candidats concernés », a-t-il exprimé.

Abdoulandhum Ahamada

Le chef de l’Etat, Azali Assoumani et le directeur général de l’organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont, hier lundi, signé la préface du livre de l’Icesco sur la paix 2023. Un événement qui marque l’accompagnement de l’organisation à l’éducation comorienne, à l’apprentissage de l’arabe à la promotion de la femme et les jeunes comoriens dans le développement du pays.

Le directeur général de l’organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), Salim Mohamed Al-Malik a conduit une délégation de l’ICESCO, qui séjourne dans le pays. L’objectif est de renforcer les relations entre l’organisation et les Comores.

Hier lundi, une cérémonie de signature de la préface du livre de l’Icesco a eu lieu, à Beit-Salam dont le thème abordé s’est focalisé sur « la paix », objet de ce livre.

Dans son intervention, le patron de l’ICESCO a exprimé son engagement pour accompagner les initiatives déjà prises par le gouvernement comorien.

Selon lui, l’Icesco investira sur l’éducation, la langue arabe, la promotion des femmes et jeunes comoriens. « Les Comores méritent d’être accompagnées car le peuple se mobilise à développer son pays. Nous renouvelons notre engagement afin de faciliter l’apprentissage de la langue arabe et la construction d’un centre culturel qui sera le premier dans la région. L’Icesco s’engage à promouvoir le développement de la femme en devenant leader de son propre projet et ses visions. L’appui aux jeunes est au cœur de nos préoccupations. Nous sommes prêts à défendre les projets de développements mis en place par le gouvernement comorien », a promis le directeur général de l’Icesco, Salim Mohamed Al-Malik.

Et Faiznat Mzé Issilame, jeune ambassadrice de la paix et de la sécurité de l’Icesco de témoigner les avantages qu’elle a obtenu à travers cette organisation du monde islamique. Autrement dit, Faiznat a fait savoir qu’elle a bénéficié des programmes de formations, des programmes de la paix et académiques. « J’ai bénéficié des programmes de la paix, des formations et programmes académiques. Je parle en tant que leader de la paix et défenseur de la paix. Cela m’a permis de réagir pour la défense de la paix auprès de nombreux pays sans distinction de race ni culture. J’ai suivi le parcours des femmes leaders et je suis prête à défendre la paix partout où je serai », a-t-elle témoigné ajoutant qu’elle a découvert et écouté le parcours des plus grands chefs d’Etat, dans leurs efforts pour la consolidation de la paix.

Le président de la République et président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani confirme qu’il n’y a pas un développement d’un pays sans la paix et la sécurité sociale. Chose qu’il n’a de cesse d’évoquer dans ces différentes interventions.

« Le thème paix à 360° du discours à l’action qui fait l’objet de ce livre, cette année, dont l’essence est de construire une synergie et renforcer les partenariats pour la paix. Je réaffirme ma sollicitation au peuple comorien à consolider la paix car elle est le socle du développement socio-économique du pays. On ne parle pas de développement d’un pays sans parler de la paix. Et cette paix ne doit pas être considérée comme définitivement acquise, elle doit être entretenue, préservée et surtout enseignée, dans tous les établissements, du préscolaire jusqu’au supérieur. L’éducation et la paix doivent être adaptées aux enfants comme les autres disciplines. Aucun pays du monde que ça soit développé ou non n’est pas épargné par l’insécurité sociale. Nous devons donc cesser les armes et les conflits », a interpellé le chef de l’Etat.

Et de conclure que « nous devons lutter contre la précarité et la pauvreté car il n’a y a pas de développement sans paix. En ces temps de crises multiples, le rôle des organisations telles que l’ICESCO devient de plus en plus primordial».

Abdoulandhum Ahamada

Créée par des cadres d’entreprises et des professionnels de formation, AIBS est une école spécialisée dans la formation par alternance et à la formation continue, basé à Abidjan en Côte-d’Ivoire. Dans un atelier tenu mardi dernier à Moroni, les responsables de cet établissement rassurent une formation de qualité, désigne un système de formation intégrant une expérience de travail ou la personne concernée dont l’étudiant se forme alternativement en entreprise privée ou publique.

L’idée est d’inciter les étudiants comoriens à poursuivre leurs études en Côte-d’Ivoire. Les négociations vont bon train entre les responsables de l’école AIBS, ceux des établissements supérieurs privés des Comores et les autorités comoriennes de l’éduction pour non seulement installer l’établissement ici aux Comores mais encore nouer un partenariat de mobilité entre les étudiants comoriens pour leurs études en Côte-d’Ivoire. « Cette démarche est déjà en cours », a rassuré Abdou Mohamed Mdroimana, point focal aux Comores.

Selon lui, l’exclusivité de cet établissement par rapport aux autres, c’est la formation par alternance. « Ce qui fait que l’étudiant aura deux semaine de formation pratique dans une entreprise privée ou publique et deux semaines de formation en classe. Ce qui permet de pallier les difficultés de l’étudiant en lui permettant d’avoir de l’expérience en cas de la recherche de travail », a-t-il précisé. « La fin de cursus, l’étudiant aura une expérience professionnelle lui permettant d’affronter le monde de travail sans difficulté », a-t-il ajouté.

Les responsables d’AIBS ont souligné que les formations apportent les compétences, aptitudes et connaissances nécessaires à l’exercice des métiers auxquels elles préparent. Selon eux, les cours s’appuient à la fois sur des bases théoriques et la mise en pratique à travers des études de cas et projets réels. « Les enseignants sont en grande partie des professionnels en activité. Ce qui rend les cours concrets et pratiques », concluent-ils.

Kamal Saïd Abdou

Alors que le coup d’envoi des examens nationaux est donné samedi dernier par l’entrée en sixième et CEPE, l’intersyndicale a, devant la presse, exprimé sa satisfaction suite au respect du mot d’ordre. Il indique poursuivre le boycott pour les restes des examens nationaux, le Bepc et le Bac tant que le gouvernement continue de faire la sourde oreille sur leurs revendications.

L’intersyndicale des enseignants campe sur sa position. Dans une rencontre avec la presse, les leaders syndicaux disent poursuivre le boycott des examens nationaux tant le gouvernement fait la sourde oreille sur leurs revendications.

Les enseignants du primaire et du secondaire ont décidé de ne pas se présenter aux centres des examens nationaux de l’année 2023.

Ces derniers demandent à bénéficier entre autre de la valeur indiciaire, des avancements et de la nouvelle grille indiciaire comme l’indique le protocole d’accord que le gouvernement et l’intersyndicale ont signé.

« Nous avons signé un protocole d’accord avec le gouvernement stipulant que les enseignants bénéficieront des valeurs indiciaires, de la nouvelle grille indiciaire et des avancements. Alors, la valeur indiciaire était appliquée à tout le monde, passant de 1 600 à 1 800 kmf. Et maintenant, après l’assainissement, on attend les avancements et la nouvelle grille indiciaire, en vain. Face au manque du respect de cet accord, les enseignants ne se sont pas présentés à la surveillance de la 6e», a expliqué un enseignant et membre de l’intersyndicale.

L’intersyndicale de l’éducation affirme qu’elle continue son combat de boycott aux autres examens nationaux. « Nous remercions les enseignants qui ont suivi largement le consigne. Le mot d’ordre est le même pour les examens du Baccalauréat et du BEPC », a-t-il enchaîné.

« Le pire, est que les professeurs de l’UDC et les encadreurs pédagogiques bénéficient d’ores et déjà de la nouvelle grille indiciaire. Contrairement à nous. Nous sommes toujours sur celle de 1960. Si on réclame nos droits, notamment la nouvelle grille, on est mal traités et critiqués », a-t-il regretté.

Pour rappel, le 18 mai 2022, un protocole d’accord a été signé entre l’intersyndicale de l’éducation et les ministères de l’éducation nationale et de la fonction publique. Cet accord signé en mai 2022 porte : « revalorisation de la nouvelle grille indiciaire, avancements et valeur indiciaire ». Mais, le gouvernement n’a pas tenu ses promesses, selon l’intersyndicale. D’où l’origine de ce mouvement d’humeur des enseignants du primaire et du secondaire.

Abdoulandhum Ahamada