Ce mardi, à l’hôtel Retaj, un séminaire de deux jours est lancé et dédié à un enjeu crucial pour les Comores : la structuration et l’opérationnalisation d’un fonds de financement de la formation et de l’insertion professionnelle. Le ministère de l’éducation nationale, a mis à contribution ses partenaires de l’Union européenne et de l’Agence française de développement pour consolider, structurer et pérenniser notre système de formation et d’insertion professionnelle.

Définir les modalités concrètes de structuration et d’opérationnalisation du fonds, conformément à l’étude et à la stratégie déjà élaborées, tels sont les objectifs de ce séminaire. Deux jours de séminaire pour échanger, partager des idées, suggestions et expertises pour faire de ce fonds de financement de la formation et de l’insertion professionnelle une réalité et une réussite.
Selon le ministre de l’éducation nationale chargé de la formation et de l’insertion professionnelle, Bacar Mvoulana, ce séminaire est une étape déterminante. « Nous devons poser les jalons pour une organisation institutionnelle et financière solide, inclusive, et adaptée aux spécificités de notre pays », a déclaré Bacar Mvoulana.
« Nous devons également prendre en compte les contributions de chacun des acteurs présents ici aujourd’hui : les entreprises privées, les partenaires techniques et financiers, les ONG, les organisations de la société civile et, bien sûr, les représentants de la diaspora comorienne. Ensemble, nous devons relever ce défi de manière concertée, équitable et durable », a-t-il ajouté.
A en croire le ministre en charge de la formation et de l’insertion professionnelle, ce projet de fonds de financement n’est pas qu’un simple outil financier. « C’est un véritable levier de développement, une réponse à la précarité et au chômage des jeunes, un vecteur de croissance pour notre économie », soutient-il.
Et de conclure que « le succès de ce projet dépend de notre capacité à construire ensemble un modèle de gouvernance inclusif et transparent, capable de répondre aux attentes des différentes parties prenantes et de favoriser un réel développement des compétences et de l’emploi aux Comores. »
Abdoulandhum Ahamada