Les violences faites aux femmes dans notre pays sont devenues monnaie courante. Une femme âgée de 42 ans est victime de violence physique et est mise à la porte par son mari. Rahamatou Goulam, présidente de l’Ong Hifadhwi déplore qu’après une procédure engagée devant le parquet, le mari aurait eu « des complices » auprès de ce dernier.
Les femmes sont victimes de violences conjugales, malgré les efforts des militants des droits humains et ceux de la protection de la femme contre la répression de ces actes. Rahamatou Goulam de l’Ong Hifadhwi avance que « une femme âgée de 42 ans mariée à l’âge de 13 ans avec 6 enfants dont 5 sont mineurs est mise à la porte par son mari. Ce dernier est agressif et il aurait donné des coups et de blessures à sa femme ».
La présidente précise en outre que « le mari a quitté sa femme pour sa maitresse. Il a forcé aussi à sa femme de quitter la maison et refuse de lui verser la passion alimentaire afin de subvenir aux besoins de ses enfants. Elle vit seule dans une seule pièce ». Le mari frappe sa femme, selon les témoignages de leur fille. « Sa fille de 15 ans témoigne avoir vu à plusieurs reprises son père battre sa mère parfois même lorsqu’elle est enceinte et après l’accouchement », déplore la présidente de l’Ong Hifadhwi.
La femme et ses enfants sont mis à la porte. « Leur fille a dit que le père a changé les serrures des portes pour interdire leur accès », précise la présidente de l’Ong Hifadhu. La marie aurait eu « des complices » devant le parquet, regrette Rahamatou Goulam qui mentionne que ces actes deviennent de plus en plus graves dans le pays. « J’estime qu’il nous faut un appui au niveau de l’Etat tout comme au niveau des partenaires afin de dégager les causes profondes de ces actes. « Les violences faites aux femmes commencent à dépasser le cadre de l’humanité », crie-t-elle.
Kamal Saïd Abdou