Au cours de l’atelier lundi dernier au Retaj, le représentant du Pnud aux Comores a précisé que le document stratégique soumis à validation a pour objectif de créer un système collectif, unifié, flexible, efficace et durable, garantissant la réduction des risques de catastrophes, qu’elles soient naturelles ou induites par l’homme, y compris les risques biologiques et sanitaires.

Tous les pays sont menacés par le changement climatique. Les petits Etats comme les Comores sont plus exposés. Au cours d’un atelier de validation de stratégie nationale de réduction des catastrophes, le représentant du Pnud aux Comores a réitéré le soutien de cette institution onusienne au développement des Comores notamment face aux aléas climatiques et aux catastrophes naturelles.
« Nous faisons face à un défi immense, qui engage chaque responsable politique et chaque dirigeant : celui de prendre des décisions ayant un impact réel et positif pour protéger nos populations et leurs biens », a-t-il déclaré.
A en croire le représentant du Pnud, le document stratégique soumis à validation a pour objectif de créer un système collectif, unifié, flexible, efficace et durable, garantissant la réduction des risques de catastrophes, qu’elles soient naturelles ou induites par l’homme, y compris les risques biologiques et sanitaires. Ce système reposera sur des efforts concertés et des actions coordonnées des institutions étatiques et de toutes les parties prenantes.
« Notre message est donc clair. Nous devons investir dans la réduction des risques de catastrophes afin d’assurer un avenir plus sûr. Il est impératif de réduire les risques de manière globale, pour protéger tout le monde, partout, dans nos îles », a-t-il précisé. Les Comores sont menacées par plusieurs aléas climatiques. D’abord le volcan et ensuite les inondations.
« La réduction des risques et catastrophes naturels n’est plus une option mais une nécessité impérieuse », a souligné de son côté le ministre de l’intérieur qui ajoute les impacts négatifs des catastrophes naturelles notamment dans l’économie et le développement. Le ministre de l’intérieur estime que la mise en œuvre de ce plan nécessite une mobilisation de ressources conséquentes et une coopération active avec l’ensemble des partenaires nationaux et internationaux.
Kamal Said Abdou