Le ministre de l’éducation nationale, Bacar Mvoulana a tenu, hier jeudi, une conférence de presse pour aborder les arrêts de cours, des grèves successives des syndicalistes avant d’évoquer les différentes réformes de l’éducation. Le ministre se dit engagé à normaliser l’éducation nationale : du primaire à l’université.
Quelques mois à la tête du ministère de l’éducation nationale, Bacar Mvoulana se dit engager à normaliser l’éducation nationale. Malgré cette ambition, les syndicalistes de l’éducation ne cessent d’observer des arrêts de cours et de grèves successives. En effet, le ministre de l’éducation, a annoncé, hier jeudi, lors d’une conférence de presse qu’il a hérité des obstacles causés par la partie syndicaliste malgré ses efforts déployés pour réglementer l’éducation.
« Les syndicalistes ont violé notre charte d’accord à trois reprises. Malgré cela, en septembre dernier, les enseignants ont reçu leurs salaires impayés. Le paiement de salaire conformément à la nouvelle grille indiciaire sera concrétisé en 2025. Cet arrêt de cours de 72 heures viole notre charte d’accord. C’est un abandon de poste. Or, 80% des élèves fréquentent le secteur privé et 20% pour le public. Plus de 40% d’enseignants du secondaire n’étaient pas affectés. Le taux de réussite est de 44% pour le secteur privé est jugé efficace. J’ai hérité des arrêts de cours et des grèves successives », a déclaré Bacar Mvoulana.
Pour normaliser le secteur éducatif, le ministre de l’éducation envisage donc d’instaurer une loi sur la protection des diplômes, un projet de réhabilitation des établissements scolaires et l’organisation des assises nationales sur l’éducation. « Désormais, je ferai de mon mieux pour que chaque salle de classe obtienne un enseignant. On est obligé de décentraliser l’éducation nationale en attribuant aux gouverneurs des îles et aux maires. Je veux instaurer une loi sur la protection des diplômes, de l’organisation des assises nationales sur l’éducation et la réhabilitation des établissements scolaires. Les réformes se succèdent pas à pas en suivant un processus d’évolution pour construire un avenir prospère et remarquable », a-t-il annoncé.
Abdoulandhum Ahamada