Alors qu’un jugement en faveur du collectif des établissements privés non autorisés soit rendu en leur faveur, le ministre de l’éducation nationale fait fi. En conférence de presse samedi dernier au New-sélect, le collectif des établissements privés non autorisés dénonce cette décision et appelle le ministre à la reconsidérer.

Environ 117 établissements privés non autorisés à exercer dans l’ensemble du territoire national. Le collectif de ces établissements estime que cette décision du ministère de l’éducation n’a aucune base légale. « Il nous a boycotté et nous a maltraités », a déploré Ali Bacar, porte-parole du collectif qui accuse le ministre du favoritisme à l’égard de certains établissements.
Le collectif s’engage dans une bataille juridique. En première instance, le collectif a eu le procès. A la grande surprise, indique-t-il, le ministre de l’éducation a ordonné l’ouverture de la session de prise des photos pour les candidats aux examens dans une période qui n’est pas normale. Au même moment, il a aussi interjeté appel contre le jugement de la première instance. « Pourquoi, il n’a pas attendu la décision de la cour d’appel », s’interroge-t-il.
Selon le porte-parole du collectif, « le ministre de l’éducation fait fi de ce jugement. Il veut nous enterrer vivant », regrette-t-il. Après l’arrêté du ministère énumérant les établissements privés non autorisés vient encore une note donnant la possibilité de faire recours. « Sur la base de quoi on fait recours pendant qu’aucune inspection n’a été faite auprès de ces établissements », dixit-il.
Le ministre de l’éducation a traité ces établissements comme « des épiceries ». Des propos qui ont choqué le collectif qui appelle le ministre à se retenir et à surveiller son langage. Le collectif appelle ainsi le ministre à revoir sa décision qui ne répond pas à la nouvelle politique d’un jeune un emploi encore moins le renouveau.
Kamal Said Abdou